Valdemar RPG
Autres RPs => Archives => Sujets scénario => Discussion démarrée par: Héraut Enora le 26 avril 2010, 16:53:16
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Enora était au anges. Une journée entière à cheval avec Ann'dra, elle avait l'impression que c'était le plus beau jour de sa vie. Cela faisait maintenant plus d'un mois qu'elle s'entrainait tous les matins avec le Kal'enedral. Elle avait forci en muscle, et avait développer aussi sa souplesse. Cependant, ce qui plaisait plus encore à la jeune noble c'était le liens qui semblait se forger entre eux deux. Enora n'aurait pas put en décrire la nature exacte, mais elle était certaine qu'il y avait là plus qu'une petite amitié. Elle-même aurait été bien en peine de décrire ses propres sentiments pour le promis à l'épée. Une chose était certaine cependant, passé du temps en sa compagnie rendait ses journées plus belle, plus lumineuse aussi. Chaque fois qu'elle le voyait, son cœur battait plus vite, des papillons lui chatouillait agréablement l'intérieur et elle avait l'impression que tout autour d'elle était plus heureux et plus lumineux.
C'était donc, pour la jeune noble, une des plus belles balades à cheval qu'elle est faites. Il avait décider de changer d'entrainement pour une fois et Enora avait proposé une balade à cheval pour explorer la région. Ni elle, ni Ann'dra n'était vraiment familier avec les abord de la ville et cela était donc une superbe occasion d'en apprendre un peu plus.
La jeune femme jeta un coup d'œil à son compagnon de voyage et lui sourit, radieuse. Malgré la couverture nuageuse, rien ne semblait pouvoir ternir ce moral en cette journée.
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[justify:3ly51hxl]Le kal'enedral chevauchait tranqullement aux côtés d'Enora. Sa jument de bataille, celle là même qui avait retrouvé la piste d'Erya lorsque celle-ci fut entraîné hors du clan, lui avait été donnée par son éleveur. A la condition bien entendu qu'Ann'dra puisse la dresser correctement car elle était encore très jeune alors, et surtout d'arriver à la maîtriser. Son tempérament était souvent plus agressif qu'autre chose et semblait aller de pair avec son cavalier.
Si les kal'enedral avaient eu des Comagnons comme les hérauts, ils auraient assurément resemblé à Sang de feu. Comme toutes les juments de bataille shin'a'in, elle semblait très laide et n'avait rien à faire dans un concours de beauté de toutes les façons ! Sa robe était aussi noire que la tenue d'un kal'enedral, seuls quelques points blancs dénotaient sur les flancs et l'abdomen de l'équidé.
Très intelligente, elle pouvait obéir aussi bien qu'un chien, voire mieux pour certaines choses. Elle était très musclée, et bien qu'elle ne puisse probablement pas tenir la cadence d'un Compagnon, elle ne devait pas être si loin de leur vitesse. Sang de feu avait semblé voué un amour inconditionnel à Ann'dra sitôt qu'elle le rencontra. Il ignorait pourquoi. Un cheval, si intelligent qu'il fut n'était pas censé ressentir de la compassion pour un être humain après tout.
Aux côtés du shin'a'in, Enora souriait de toutes ses dents. A croire qu'elle n'avait jamais passé un si bon moment ! Pourtant ils ne faisaient pas grand chose de stimulant. Le repérage n'était pas en soi une activité très amusante, du moins de son point de vue. Etant un excellent chasseur, il repérait vite chaque petit détail ou choses immuables qui lui permettraient de s'y retrouver en ces contrées étrangères. Mentalement, il cartographiait chaque sentier qu'ils prenaient et les mémorisait.
Ann'dra était fier de sa compagne. Elle suivait un enraînement rigoureux et, sauf devoirs importants auxquels elle ne pouvait se soustraire, elle répondait toujours présente pour apprendre ce qu'il savait. Elle semblait faite pour devenir une combattante.
*Bientôt, elle deviendra aussi forte qu'une éclaireuse shin'a'in et aura déjà l'assurance d'avoir de bons postes comme mercenaire. Ne lui restera plus qu'à apprendre le plus dur : les tactiques de guerres. Et ce n'est pas ma spécialité, loin de là. Il faudra que je trouve un moyen de m'améliorer dans ce domaine*
Depuis qu'il était kal'enedral, Ann'dra avait surtout entraîné son corps à atteindre une vitesse qui normalement n'étais pas accessible et son esprit à reconnaître les formes de magie et agir en conséquences. Il était fait pour tuer les mages ce qui faisait de lui un des meilleurs combattants possible. Mais malheureusement, cela avait laissé peu de temps à la réflexion et à l'apprentissage de la stratégie guerrière. Il lui faudrait pallier ce défaut.
Le ciel semblait apporter quelques nuages, mais rien ne laissait prévoir que le temps changerait de sitôt. Le ciel était d'un bleu pur et il faisait assez chaud. Le kal'enedral, tout de noir vêtu, ne risquait pas d'avoir froid tant que le soleil était là, sa tenue attirant ses rayons. Il portait toutes ses armes et leur poids, bien qu'agréable pour lui, était aussi un fardeau suffisant pour le faire transpirer un peu. L'épée de l'Avatar, malgré sa légèreté, était dans son étui et son dos n'était pas encore habitué à cette présence.
"Enora? Simple curiosité, qu'elles sont les armes que tu a sur toi? Hormis la dague qui ne te quitte pas bien sûr"
Il ne doutait pas qu'ele en avait plusieurs car il lui avait montré comment en dissimuler certaines et à force de pratique, même lui ne pouvait voir si elle était armée ou non.[/justify:3ly51hxl]
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Enora se retourna vers son compagnon de route. Son capuchon bougea légèrement et elle le replaça, même avec une couverture aussi nuageuse, la jeune fille devait toujours faire attention quand elle sortait longtemps en plein air, car sa peau était fragile, étant presque absente de pigmentation.
"J'ai l'épée que mes parents m'ont donné quand je suis venue à Haven et j'ai un poignard de chasse que m'a donné mon frère quand j'étais petite."
Elle était un peu surprise que le Kal'enendral n'y est pas porté attention plus tôt, mais il était humain après tout et au départ, il avait discuté de bien autre chose. C'était sensée être une simple balade de reconnaissance.
Enora, elle n'avait nulle besoin de demander à son compagnon qu'elle arme il portait, comme d'habitude il devait porté une véritable armurerie sur lui, dissimulé un peu partout.
"Pourquoi ?" Elle se doutait bien qu'il devait y avoir une raison s'il n'abordait le sujet que maintenant.
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Le kal'enedral regarda la jeune fille en souriant.
"Tout simplement pour estimer à quel point tu es devenue habile à dissimuler des armes. Tu as donc deux armes cachées : La dague de ta mère et un poignard. Je dois admettre n'avoir vu ni l'une, ni l'autre et j'apprécie de voir que tu tire parti des leçons que je te donne."
Sang de feu trottait tranquillement et ne portait même pas attention à son environnement. Ann'dra la soupçonnait de dormir en marchant par moments...
"J'ai l'impression que les nuages s'amoncellent. Il est probable que nous soyons surpris par la pluie avant la fin de la journée."
Parler de la pluie et du beau temps. Par la Déesse, que c'était relaxant ! Le shin'a'in n'avait que de rares moments de vraie détente et il estimait être en train d'en avoir un. Aucun ennemi à l'horizon, une ami qui l'accompagnait en excursion. Les chevaux qui trottinaient sans se plaindre et le plaisir de changer de paysage. Les plaines commençaient à lui manquer. Il a avait bien longtemps que sa vengeance aurait due être accomplie selon lui et il se demandait comment allaient les membres de Liha'irden.
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Enora sourit à son ami, elle était fière d'avoir réussi à exécuter correctement ce qu'il lui avait enseigner.
"J'ai un bon professeur" répondit-elle cependant, car tous le mérite ne lui revenait pas entièrement et elle était heureuse de partager.
Quand le Shin'a'in parla de pluie, la jeune fille sourit. Elle aimait la pluie autant que le soleil. Quand il pleuvait, elle adorait enlever son capuchon et sentir l'eau sur son visage. Souvent, cela lui avait valu de bon rhume de rester à danser ou simplement à rester debout et savourer la caresse de la pluie. Cependant, la jeune noble ne pouvait s'en empêcher. Elle qui avait passé une bonne partie de son enfance à l'intérieur parce que sa peau et ses yeux était trop fragile avait grandis pour devenir une adolescente en quête d'espace et de nature. Elle aimait toutes les sensation qui se rapportait à l'extérieur, que se soit la pluie, le soleil, le vent et elle supportait même les coups de soleil sans broncher.
"Ce n'est pas un peu de pluie qui nous gâchera la journée." Dit-elle sur un ton rêveur, mais aussi catégorique. Elle ne laisserait rien lui gâcher se moment de bonheur et, pour elle, assez romantique.
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Mais comme toujours quand on croit que tout ira bien, tout va mal. Les méchants arrivent toujours au moment où on devrait s'y attendre le plus.
Vous avez atteint la forêt aux abords de Haven. Elle n'est pas bien sombre, pas bien dense non plus , mais certains endroits sont propices pour un pique nique... Ou une attente.
Hors vous n'êtes pas loin du campement, habilement dissimulé cependant, d'une troupe de mercenaires. Leur uniforme est noir. Leur emblème? Un squelette de tête de loup ... ou plutôt sa représentation plus ou moins bien exécutée. Les éclaireurs vous ont vu arriver. De loin, puisque que vous n'étiez pas réellement sur vos gardes.
Ann'dra, tu les sens avant même qu'ils n'arrivent. Mais déjà, une dizaine d'hommes surgit, l'arme au clair. Leur air ne fait aucun doute.
Mais Enora, tu remarque une chose: ils ont le regard trop noirs et figés pour être naturels. Seul leur chef semble réellement réfléchir pour tous.
Un rire provient dudit chef. Et vous êtes encerclés. Leur intention ne fait aucun doute.
(L'issue du combat se fera de mon côté par les dés. Aucun de vous ne sera tué (sauf si évidemment vous faites une grosse bêtise^^) mais vous pourrez être blessés. Les coups réussis / manqués seront énoncés par moi en court d'action ).
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*Quelque chose cloche*
Le kal'enedral sentait des pésences inhospitalières. il ne savait pas réellement pourquoi, mais depuis le temps, il avait appris à faire confiance à son instinct de guerrier.
"Enora, dégaine ton épée et tiens toi prête!"
La voix du shin'a'in était claire et tranchante. Elle devait obéir, et ne pas réfléchir. Les entraînements répétés avaient aussi servi à ça, à force, elle commençait à connaître son professeur et réciproquement.
Non loin, la vue perçante d'Ann'dra distingua un bataillon qui s'approchait rapidement. Ils étaient au moins une dizaine et ne semblaient pas vraiment amicaux.
*A moins que le sens du mot amitié ait changé, je doute que les lames que je vois luire soit faites pour nous rassurer*
Ann'dra glissa un mot à Sang de feu et son sens était clair : prête au combat !
La jument se durcit sous les jambes de l'homme. Elle eut put être en pierre et son regard montrait toute son intelligence et sa colère. Que quiconque s'approche et elle ferait tout pour le broyer !
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De son côté, il ne serait même pas venue à l'idée d'Enora de contredire Ann'dra. Cependant, avant de dégainné ses armes, il lui fallait mettre pied à terre. Pas qu'elle soit mauvaise cavalière, au contraire, mais sa jument était un cheval d'équitation, pas de bataille. D'ailleurs, cette dernière commençait à être drôlement nerveuse.
Dès qu'Enora eu mit pied à terre, la jument d'Enora se cabra et prit la fuite sous le regard peiné de la jeune noble. C'est à ce moment qu'elle dégaina ses armes, inquiète quand au rebondissement qui était en train de se produire. Jamais de sa vie elle ne s'était battu autrement que pour s'entrainer ou contre les mauvais traitement de la bande de lèche-bottes de Saskia.
Elle espérait de tout son coeur être assez habile pour ne pas nuire à son amie ou pire encore, tombé sous les lames des mercenaires qui venait de surgir devant elle. Le regard déterminer, mais aussi effrayé, la jeune femme promenait son regard sur ses ennemies en guettant le débuts de l'affrontement.
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Ann'dra vit Enora descendre de sa jument. Il avait oublié qu'elle n'étais pas quasiment née sur un cheval, comme les shin'a'in pour qui l'élevage des chevaux était une activité des plus usuelles et surtout importante.
"Que voulez-vous?!" Hurla-t-il aux hommes qui avançaient vers eux.
D'une pression, il indiqua à Sang de feu de se placer un peu en avant d'Enora. Cela permettrait de la protéger et aussi de lui laisser le champ libre pour envoyer sa dague si elle le pouvait. Vu le nombre, mieux valait les abattre avant qu'ils ne soient sur eux si c'était possible. Ils ne les auraient pas tous, mais ça aiderait.
Ann'dra était prêt. Les muscles tendus et parfaitement concentré. Il avait pris une aiguille d'acier dans chaque main et s'apprétait à les lancer. il en avait une dizaine. S'il visait bien, et le contraire aurait été étonnant, il devait pouvoir abbatre la plupart des ces hommes avant qu'ils ne soient sur eux.
Il prit une inspiration, visa la gorge des deux ennemis les plus proches et tira avec force et précision.
*Par la Guerrière, vous avez mal choisi votre ennemi*
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Je vous rapelle que le Tour de Jeu est devenu Beltran, Ann'dra, Enora. Si vous ne voulez pas avoir de problèmes EJ , il faudrait mieux que vous attendiez que votre Mj poste.
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( "Non loin, la vue perçante d'Ann'dra distingua un bataillon qui s'approchait rapidement. Ils étaient au moins une dizaine et ne semblaient pas vraiment amicaux".+ "mercenaires qui venait de surgir devant elle" et "Ann'dra, tu les sens avant même qu'ils n'arrivent. Mais déjà, une dizaine d'hommes surgit, l'arme au clair. [...]Et vous êtes encerclés. Leur intention ne fait aucun doute." ... Si vous ne faites pas attention à ce que j'écris, ça sert à rien de me demander un mini scénar...
Malheureusement, vous êtes entourés, et se placer entre Enora et le chef ... n'empêche pas un des hommes de s'emparer de la jeune fille par derrière.
Il la ramène dans les rangs des renégats et le Chef regarde Ann'dra d'un air goguenard:
"Z'êtes sûr d'être un Kal'enedral?"
Pourtant, aucun ne bouge pour attaquer la jument de bataille et son maitre en noir.
Le cercle se resserre pourtant visiblement de minute en minutes.
[ Enora, bloquée dans les bras du rustre, tu as le droit de ruminer l'idiotie qui t'a fait descendre de cheval.
Ann'dra, tu peux remarquer que chaque mercenaire ne montre cependant aucune peur. Celui qui tient Enora est près à s'en aller. Il ne semble pas vouloir la tuer pour le moment. Tes deux flèches font mouche... Et déclenchent la mêlée. On t'attaque de tous les côtés. Ils sont trop nombreux et surtout bien organisés: tu ne peux pas les tuer tous, en tout cas pas assez vite pour que le Chef ne puisse ordonner l'exécution d'Enora. ]
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*Enora!*
trop tard, la jeune fille avait été enlevée et le shin'a'in n'avait rien put faire pour l'empêcher.
Et cet imbécile qui se permettait de lui faire des remarques ! Ces idiots ne savaient donc pas ce qu'était un kal'enedral? Si pour le moment, aucune peur ne se lisait dans leurs yeux, Ann'dra comptait bien faire en sorte qu'une réelle frayeur s'y inscrive.... définitivement.
L'homme en noir eut juste le temps de tirer son épée à double tranchant - d'une longueur plus que raisonnable - avant que la mêlée ne lui tombe dessus. Son arme virevoltait en tout sens, mais ils étaient vraiment trop nombreux et trop bien organisés. L'un d'eux s'approcha très près, trop près et le kal'enedral envoya un coup circulaire vers sa gorge espérant la trancher net.
Sang de feu était excitée par le combat et ne cessait de ruer et cabrer dès qu'un ennemi s'approchait à portée. Un homme, manifestement téméraire, tenta de s'approcher de l'encolure de la jument et celle-ci se cabra de toute sa hauteur. Ann'dra se remerciait intérieurement d'avoir repris un entraînement intensif, sans quoi, il serait tombé à terre, retenu seulement par la force de ses cuisses.
*Je dois tenter une trouée dans les rangs. Si Sang de feu tue cet homme, nous pourrons peut-être partir au galop vers Enora.*
(h.j : encore désolé, je me répète mais bon...)
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Enora avait peur, très peur, mais elle ne pouvait pas laissé cette peur la dominée. Quand le chef l'avait attrapé, elle avait comprit la stupidité de son geste. Descendre de cheval, même si ce c'était pas un cheval de bataille avait été idiot, et maintenant son ami se mettait en danger pour essayer de la sauver.
Il fallait qu'elle trouve quelque chose. Il la tenait si serrer, qu'elle ne pouvait même pas atteindre la dague dans sa manche ou le poignard dans sa botte. Elle se maudit, pour avoir peur, et pour avoir été idiote.
Seulement, il fallait qu'elle réagisse, qu'elle fasse quelque chose. À se moment-là, tout ce qui lui vint à l'esprit c'est qu'il lui restait ses dents. Se tordant et agissant sans pensée, elle se dirait plus tard à quel point c'était dégoutant, elle mordit la chair qui était le plus près d'elle de toute ses forces, et elle essaya en même temps de donner un coup de talon le plus fort qu'elle pouvait pour écraser les orteil du gars. Peut-être alors aurait-elle une ouverture pour se libéré ou au moins prendre une arme.
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Enora :
L'homme est surpris par ta tentative pour te libérer. Ton air innocent, ta réaction étrange de descendre de cheval, tout en toi annonçait la proie facile... Ce léger instant déstabilisant lui fait relâcher sa prise d'un millième de tension. Assez pour que tu bouge ton bras... Et que ta main bute, à l'envers, sur une dague non dégainée. En tordant ta main, tu peux presque atteindre assez le manche pour la prendre... Presque. Tu n'as pas assez de force... Surtout que l'homme se reprend et resserre de nouveau fort ( dans la même position: ta main reste près de la dague ).
C'est lorsqu'il réagit, inquiet de voir ses compagnons mourir, que tu as deux solutions:
- soit tu arrives à prendre la dague et tu tentes de le poignarder,
- soit tu t'écarte et arrive à esquiver / rouler / faire quelque chose pour tenter de t'éloigner.
Ann'dra:
Ton coup vers la gorge du premier homme échoue, mais l'épaule n'apprécie sans doute pas de perdre la moitié de sa chair. Tu touches une veine et en voilà donc un hors de combat.
Ta jument heurte en se cabrant un autre homme qui ne se regardera plus jamais dans une glace.
Tu remarques du mouvement vers Enora et tu sens que c'est le moment d'agir réellement.
Le Chef se lance enfin lui-même à l'attaque. Tu sens quelque chose de très malsain chez lui.
Ta jument croise le regard du Chef. Et ne t'est plus d'aucune utilité, elle devient presque statufiée, comme si elle perdait toute vélléité de se batt: pour la première fois, elle semble ne pas du tout savoir quoi faire de ce combat, de cet homme qui a l'aura noire.
Les autres hommes en profitent. Quelqu'un essaie de te tirer à bas de ta monture. ( Ton coup a eu 8 aux dés, il mortel si tu décides de le tuer).
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Enora avait peur, mais elle connaissait son devoir, elle connaissait aussi sa loyauté. Elle ne pouvait pas se sauvé, elle ne le voulait pas. De toute façon, en ce moment, elle n'était qu'instinct. Toute sa volonté était utiliser pour mettre de côté sa peur et utiliser l'adrénaline qui coulait à flot dans ses veine.
Elle sens la dague, si proche. Elle as réussi à se libéré un peu. Elle doit l'atteindre. C'est sa seule chance de faire vraiment pencher la balance du combat. Elle ne jette pas un seul regard vers son compagnon, elle ne veut pas savoir. Elle doit se concentrer sur ce qu'elle peut faire, sur ce qu'elle a du contrôle. Voir son compagnon en difficulté, c'est de laissé la porte grande ouverte pour la peur.
La jeune noble bande sa volonté. Elle tend la main et elle n'a qu'un seul désir. Attrapé la dague et la retourner contre l'homme qui la retient. Elle doit y arrivé. Puis, la situation se présente. Elle ne sais pas pourquoi ni comment. Elle ne se pose pas de question, elle agit. Dès qu'elle sens une petite faiblesse de la part de l'homme qui la retient, elle la met à profit. La peur est parti, chassé par l'urgence d'agir, par la volonté de la jeune noble aussi sans doute.
Ses doigts qui n'arrivait pas quelque seconde plus tôt à atteindre la dague, la saisissent cette fois. Elle utilise la réaction de l'homme pour prendre cette dague et le poignarder sur le côté. La jeune fille espère ainsi atteindre un point vitale, ou à tout le moins, lui faire assez mal pour se libéré complètement et prendre un certain avantage. C'est tout ce qu'elle peut espéré, car il ne lui reste qu'un poignard et une dague pour se battre. Son épée à été perdue au début de la mêler.
*Je vous en pris ! Faites qu'on s'en sorte, faite qu'il ne soit pas blessée*
Ses prières, elle les lances au vent, au ciel, à ce qui voudra bien les capter. Elle espère de tous son coeur que Ann'dra s'en sortira et qu'elle aussi. Elle veut vivre et elle veut aimé.
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L’épée d’Ann’dra avait été déviée par un mouvement de Sang de feu et l’homme qu’il visait la reçut dans l’épaule dont les chairs et tendons étaient désormais visibles. Enfin, ils le seraient quand le sang aurait arrêté de couler.
*Un de moins, il ne reviendra pas de sitôt avec cette blessure !*
D’un regard de côté, le kal’enedral remarqua un corps dont la tête aurait pu être de la viande hachée. Manifestement la jument avait voulu lui montrer la beauté de ses sabots lorsqu’elle s’était cabrée.
*il y a pire comme dernière vision*
Dans des situations de ce type, le shin’a’in voyait son sens de l’humour se développer. Il avait rarement l’occasion de rire, hors, le rire était un excellent anti-stress ce qui lui était bien utile !
Ann’dra eut le temps de plisser les yeux pour observer Enora en train de se débattre, Malgré son entraînement, elle ne pouvait pas s’en sortir si facilement, il devait la secourir !
Il talonna Sang de feu pour la faire courir dans la direction de la jeune fille, mais la jument stoppa net sans explication visible.
Devant le kal’enedral et sa monture se dressait un homme qui semblait être le chef de cette troupe. Une aura malsaine se sentait autour de lui et Ann’dra y était plutôt sensible. Il était persuadé que cet être était vil et sans scrupules. Il n’aurait donc aucune hésitation à le tuer !
Malheureusement, Sang de feu était touchée d’une façon qu’il ne comprenait pas. Etait-ce un mage ? Mais dans ce cas pourquoi avoir arrêté la monture et pas le cavalier ? Toujours était-il que la jument ne bougeait plus, immobile mais étrangement…. Apeurée ?
Un des « brigands » tenta de le mettre à bas et reçu la dague droite d’Ann’dra dans l’œil avant qu’il n’ait eu le temps de se rendre compte que le kal’enedral l’avait prise.
*Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois, mais dans le mien, le borgne est mort !*
Ann’dra descendit prestement par lui-même de sa jument, mais il n’osait pas trop la laisser seule dans son état. Il se mit entre le « chef » et sa monture, espérant ainsi qu’elle hésiterait moins à réagir ne serait-ce que pour fuir. Il lui donna un ordre sec, celui de courir et de se sauver.
Les yeux du shin’a’in restaient fixés sur cet homme à l’aura maléfique. S’il arrivait à le tuer, peut-être les autres fuiraient-ils. Il planta son épée dans le sol en face de lui, montrant là une immense arrogance face à son adversaire, mais dans le mouvement pour planter son épée avait sorti une aiguille dissimulée derrière son poignet. Un seul instant de relâchement et son adversaire mourrait probablement.
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Enora > Ton coup de dague atteint l'homme qui hurle... dégaine son arme et se jette sur toi. Il t'atteint à la joue, qui se déchire. Le sang coule, c'est douloureux. Mais tu es pleine d'adrénaline, et lorsqu'il tente de nouveau de se jetter sur toi, tu tente de mettre en pratique ce que Ann'dra t'a appris. Le problème c'est que ton regard reste une seconde de trop sur Ann'dra... tu trébuche, et tu ne sais comment mais tu te retrouve coincé sous l'homme qui vous a retourné quand tu es tombée. Il est blessé légèrement (sa cotte de maille l'a protégé) et te saigne un peu dessus. Toi tu saigne aussi toujours.
Bizarrement, l'homme râle de douleur... et tu sens qu'il est excité par la situation ... sa main tente de te toucher la poitrine...
Si tu le frappes... Si tu le frappes pas... A toi de voir. EN tout cas, il ne te lâche pas et sa dague flirte avec ton cou alors qu'il commence à te tripoter.
Un autre homme sort du bois, surement venant de leur campement et il vous observe avec un sourire sadique, empêchant qui que ce soir d'intervenir. (Il est armé d'une arbalète et d'une épée). Tu ne peux pas le voir, il est derrière vous.
Ann'dra > Ta jument ne bouge pas. Mais au bout de quelques secondes sans croiser le regard du mercenaire, elle redevient normale et finit par ... Se ruer sur les mercenaires derrière toi. Elle les utilise comme un jeu de quille approximatif et tu sais que la menace derrière toi a diminué même s'il reste le Chef et deux hommes ( sans compter celui d'Enora).
Ton arme est prête à servir mais pas le temps...
Un bruit se fait entendre. Un bruit de cheval au galop. Et Bronwynn de Tolan apparait, en habit de chasse.
Le mercenaire détourne un moment le regard pour la regarder... Revient sur Ann'dra... Puis sur Bronwynn qui arrive sur ses deux acolytes...
Bronwynn: tu as le droit d'en tuer deux XD au choix les deux copains du Chef ou un des copains du chef et le rustre à moitié mort sur Enora. Tu dois garder le chef en vie. Pour l'interroger.
Ton arme, Ann'dra, ne fonctionne plus ( merci Bronwynn mais ça tu l'ignore, Ann'dra).
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Enora sentait tout le poids de l'homme sur elle, son sang qui coulait huileux et collant de son corps au siens. Elle sentait ses mains qui tripotait sa poitrine avec empressement, son haleine fétide lui caressait le visage et sa dague son coup. La lueur dans les yeux de l'homme était à la fois concupiscente et douloureuse. Enora avait peur, mais plus encore, quelque chose se réveilla en elle. Une fureur et un courage qu'elle ne pensait plus possédé. Elle ne se laisserai pas faire, pas comme cela. Toute sa vie elle avait rêver de courage, de gloire et d'honneur. Mais les combats, c'était bien autre chose que tous cela, elle s'en rendait compte maintenant. Cependant, quelque chose au fond d'elle refusait de se laissé abattre. Elle n'allait pas se laissé violé sans rien faire.
Elle avait toujours la dague en main. Même si son premier coups n'avait pas porté assez à cause de la cote de maille de l'homme, elle ne se laisserait pas décourager. Elle allait ce battre, elle allait vivre.
La dague sur sa gorge n'eut alors plus d'importance, pas plus que le regard, l'haleine ou les geste de l'homme. Enora voulait se battre, le courage venait de n'être en elle, bien plus encore que de l'adrénaline elle avait trouvé en elle le désir de combattre et elle avait surpassé l'horreur et la peur que lui inspirait le combat jusqu'à maintenant.
Elle prit la dague qu'elle avait toujours en main. Elle la serra à s'en faire blanchir les jointures. Ramassant toute sa force, elle souleva son bassin pour faire basculer son adversaire sur le coté, pour le déstabilisé. Elle essaya de se sortir de sous lui et de renverser leur position. En même temps, elle l'attaqua de nouveau avec la dague sur le côté, seul endroit qui lui était accessible dans sa position actuel.
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On lui avait proposé une partie de chasse ce jour là, mais peu habituée aux meutes de chiens, elle avait preféré se joindre au petit groupe de nobles qui chasserait au faucon, plus réduit et dispersé. L'oiseau qu'elle avait lancé avait fondu sur une proie, elle l'avait vu plonger mais depuis, plus rien, ou plutôt, elle le voyait voler au dessus d'un bosquet non loin, et il ne revenait pas . Elle réajusta son chapeau, et lança son cheval vers le bosquet, remarquant, alors qu'elle se rapprochait, le bruit caractérisque d'armes qui se heurtaient, et des grognements sourds. Elle renforça instinctivement ses boucliers et se prépara à attaquer au cas ou...
Mais que faisaient des brigands, ou des mercenaires, au vu de leurs tenues aussi près de Haven ? La situation à Valdemar se dégradait vite...Une femme était aux prises avec l'un d'entre eux, une des demoiselles reçues par Melarianne. L'autre était le kal'enedral qu'elle savait être présent à la cour. Elle ne l'avait jamais vu, mais était au courant de sa présence. Le chef mercenaire la regarda, puis il rapporta toute son attention sur l'homme vêtu de noir. Et pourquoi s'en prendre à un kal'enedral, quand on savait ce qu'ils étaient ? Elle se concentra un instant et lança son attaque magique, visant un des rustres armés d'une arbalète, et un autre homme d'armes dans un éclat lumineux et une déflagration. Si elle étendait son attaque, elle serait moins précise, et risquait de faire trop de dégats. Dans le même temps, elle façonna en filet d'énergie magique en un un fouet qu'elle lança autour du chef présumer pour l'immobiliser, avant de bloquer l'arme de l'homme. Si on les laissait faire, ils tuaient d'abord et réfléchissaient apres. Et celui, là, il faudrait qu'il parle...
"Occupez vous de celui qui reste, mais n'abimez pas trop leur chef. Si quelqu'un sait ce que ces rustres font à Valdemar, et comment ils ont réussi à tant s'approcher de Haven, c'est bien lui !"
hj : evidemment, les attaques, les visées, tout ça, c'est au bon vouloir du MJ ;p !!
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Le kal'enedral fixait son ennemi, le défiant du regard. Derrière lui des bruits de combats retentissaient et surtout des hurlements.
*Sang de feu..... N'apprendra-t-elle jamais à obéir ? Enfin, de ce que j'en entends et vu que les regards ne sont plus sur moi, elle a dû s'occuper de la plupart d'entre eux*
Un bruit retentit, celui d'un cheval lancé dans sa course.
*Ce n'est pas ma jument, ce cheval est bien plus léger....*
un instant, le regard du chef se détourna du kal'enedral et celui-ci comptait bien saisir cette occasion pour agir. Les muscles de son avant-bras se tendirent, l'aiguille droite et prête à frapper. L'esprit du shin'a'in se tendit et il bougea sa main aussi vite qu'il était possible, mais son arme ne parti pas et resta sur place.
L'aiguille n'obéissait pas au lois naturelles et il ne put faire changer cela. Manifestement quelque chose ou quelqu'un l'avait empêché d'agir. Cela ne pouvait être que ce nouvel arrivant dont la voix lui parvint.
"Occupez vous de celui qui reste, mais n'abimez pas trop leur chef. Si quelqu'un sait ce que ces rustres font à Valdemar, et comment ils ont réussi à tant s'approcher de Haven, c'est bien lui !"
Ann'dra approuvait. Effectivement, il pourrait être bon de le laisser en vie malgré tout. Aveuglé par la dangerosité de la situation, il n'avait pas pensé à cela.
*Mais Enora est toujours en mauvaise posture....*
Le chef semblait immobilisé alors que le kal'enedral était toujours libre de ses mouvements. Il restait un homme entre lui et Enora qui bataillait contre son agresseur. Laissant son aiguille, il ne tenta pas d'en prendre une autre. Au lieu de cela, il prit sa sarbacane qui contenait déjà une fléchette et souffla aussi fort qu'il le put. Elle partit, aussi vive qu'une flèche en direction de l'homme qui empêchait de les rejoindre. Dans le même temps, l'homme en noir courait vers le chef et se plaça derrière lui, voulant prendre sa gorge dans le creux de son bras pour l'étouffer suffisament pour lui faire perdre connaissance sans le tuer.
C'était là, le moins risqué.
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L'homme resserra la dague sur la gorge d'Enora lorsqu'il sentit cette dernière tenter de lui résister. Il avait remarqué celle que la jeune fille tenait et lorsqu'elle tenta de le destabiliser et de frapper, il écrasa son bras du genou pour l'empêcher d'utiliser l'objet dans un mortel mouvement. Sa jambe fut tout de même érafflée au passage et se mit à saigner mais c'était une masse de muscles et de hargne qui ne se laissait pas atteindre si facilement. En combattant aguerri qui avait essuyé de nombreux combats au corps à corps c'était pour lui une cicatrice de plus, voilà tout...
C'est alors que sorti des bois une forme d'un blanc pur fondit sur les attaquants. Ruant et mordant, il renversa l'homme à l'arbalète et à l'épée puis se dirigea directement sur l'homme qui tenait Enora à sa merci. Il le frappa de ses sabots avec une puissance à faire pâlir un cheval de bataille shin'a'in. Ses sabots d'argent frappèrent le sol d'un air furieux. Le Compagnon baissa le museau vers la jeune fille dont la joue saignait toujours faisant barrage de son corps pour la protéger.
Enora, au fond de toi et dans ton esprit, une voix très claire retentit :
Je me nomme Jorel et je t'ai Choisie pour être mon Elue.
Puis tu t'évanouis.
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Ann'dra > tu assistes à la scène de l'agression d'Enora et à l'arrivée de son sauveur blanc comme si au fond de toi tu savais que tout cela allait arriver.
Ta fléchette tue le "surveillant" de la scène alors que Jorel intervient. Mais quand tu t'empare du Chef, tu te rend compte qu'il t'est impossible de l'étrangler jusqu'à le faire tomber dans les pommes: l'homme est bien plus fort qu'il n'en a l'air, et il a déjà l'air d'une brute. Il t'envoie valser sans prendre garde à sa propre douleur.
Bronwynn > tes coups aussi sont mortels et tu as bien réussi à sauver une première fois le Chef que tu veux interroger. Mais quand Ann'dra se fait attaquer, tu sens que tu dois reprendre le controle. Tu endors magiquement le mercenaire et tu tentes d'arrêter un Ann'dra qui ne peut pas comprendre comme un kal'enedral a pu se laisser avoir par un homme comme ça.
La jument de combat regarde Bronwynn l'air de dire 'tu approches, je t'écrabouille'.
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Enora se sentait prisonnière du chef, elle avait l'impression d'avoir tout essayer. Malgré le courage qu'elle semblait avoir trouvé en elle, la panique revenait rapidement. Il était trop fort pour elle, elle s'en rendait compte. Allait-elle mourir ? Être violer ? Elle ne voulait ni l'un ni l'autre. Malgré tout l'énergie que le désespoir lui donnait à ce moment là, elle fut incapable de ce libéré de lui.
C'est à ce moment là qu'il se produisit quelque chose qu'elle n'oubliera jamais de toute sa vie. Dès qu'il sort de la forêt, son regard est attiré par lui. Il est blanc, si pur, si beau. Elle sens qu'il est plus qu'une cheval ordinaire. Il fonce alors vers quelque chose et elle le perd de vu pendant quelque secondes. Elle ne sait pas ce qu'il a fait, mais tout son cœur espère le contempler une autre fois. Soudain, il reparait dans sa vision, alors que le poids de l'homme l'étouffe, le compagnon, car elle a maintenant compris ce qu'il était, fonce vers eux. Il est si beau, si fort.
Lorsqu'elle entend la voix de Jorel dans son esprit, la joie manque faire exploser son cœur. Elle a l'impression d'avoir trouvé ce qu'elle a passé sa vie à chercher. Une larme de joie, unique, coule sur son visage très pâle et elle perd conscience.
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Heureusement, ses deux coups firent mouche et abattirent deux assaillants, et le mercenaire en chef tomba à terre. Elle allait s'approcher quand le kal'enedral, qui ne devait pas être habitué à se faire faucher l'herbe sous le pied attaqua de nouveau. Il devait maitriser l'art du combat bien mieux que n'importe lequel de ces merceneraires, mais le chef l'emporterait, seulement par la force brute. Elle ne voulait pas que le guerrier se sente obligé de tenter une action desespérée et gâche toutes leurs chances de faire parler le bonhomme.
Elle lança donc un sort d'endormissement sur le mercenaire, le tissant en un filet qui se ressererait en un instant, et éviterait Ann'dra, si tout allait bien. Elle l'espérait car le bruit d'une chevauchée supplémentaire faillit la déconcentrer. Un Compagnon venait d'arriver et s'était approché de la demoiselle Enora, toujours aux prises avec son assaillant.
Toujours juchée sur son cheval, Bronwyn voulut avancer un peu plus vers le kal'enedral, mais sa vilaine jument de guerre la regarda d'un air mauvais en renaclant. Ces chevaux de guerre étaient parfois des teignes !
"Je m'occupe du chef, il ne se relevera pas tant que je le maintiendrai dans le sort. Allez vous occupez de la petite, le compagnon ne s'en sortira peut etre pas seul ! "
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Qu'est-ce que....
Un éclair blanc avait jailli et le kal'enedral sut immédiatement de quoi il s'agissait, comme s'il avait attendu cet instant précis. il voyait le Compagnon renverser les ennemis comme des fétus de paille avant de s'attaquer à l'agresseur d'Enora et de l'écrabouiller à grands coups de sabots. Nul doute dans son esprit, Enora venait d'être choisie.
A cette idée, il ressentit une grande fierté. Après tout, il avait en quelque sorte participé à cette élection. Même si elle aurait probablement été choisie sans les entraînements. Mais il était impossible de le savoir de toute façon.
Sa fléchette avait fait mouche et il se trouvait derrière le chef et le maintenait. Ou plutôt, essayait de le maintenir car celui-ci faisait preuve d'une grande force et se débattait comme un beau diable. Tant et si bien qu'il réussit à faire valser Ann'dra par dessus son corps.
Les réflexes de guerrier du kal'enedral ne le trahirent heureusement pas et il se réceptionna parfaitement sur ses deux pieds, bien qu'ayant mis une main pour assurer son équilibre. deux précautions valaient mieux qu'une.
impressionnant ! Je ne l'aurais pas cru si costaud... Folie meurtrière ou y a-t-il autre chose là dessous? Peu importe...
En un instant, il était reparti à toute vitesse vers son ennemi. Il avait fait apparaître une aiguille dans sa main et comptait bien s'en servir. Dans l'œil droit plus précisément. Accélérant encore, il leva la main sans laisser voir l'aiguille et laissa un sourire carnassier s'étendre sur son visage. Non qu'il prit plaisir à mutiler un homme, mais il pensait que cet action mettrait un terme définitif à cette mascarade et sauvegarderait son honneur de shin'a'in.
Dans un dernier souffle, il allait frapper quand.... Il se rendit compte avec surprise que son ennemi était endormi ! Une grande frustration s'insinua en lui. il n'avait plus besoin de se battre mais l'envie le démangeait car ce combat ne s'était pas fait dans les règles. il n'avait même pas pu utiliser un tiers de ses capacités !
Quand la voix de l'inconnue lui parvint, il lui jeta un regard qui s'il avait été celui de la Déesse aurait foudroyé la magicienne en un instant !
*Pour qui se prend-t-elle pour oser me donner des ordres? Je ne sers aucun maître excepté ma Déesse et je sais encore réfléchir par moi-même!*
D'habitude, il n'y aurait même pas pris garde et aurait obéis sans même y réfléchir car il ne l'aurait simplement pas pris comme un ordre, mais avec la frustration d'une part et ce qu'était l'inconnue d'autre part...
*C'est une mage...Stupide mage...Je pourrais la tuer en un clin d'œil qu'elle n'aurait pas le temps de s'en apercevoir !*
La haine farouche du kal'enedral pour les mages n'avait jamais diminuée depuis la mort d'Erya. Aussi, il comptait bien tout apprendre sur elle et aussi la faire descendre de son piédestal ! Enfin, une fois qu'il aurait vérifié l'état de santé de sa compagne et été sûr que tout irait bien.
Sang de feu avait dû comprendre elle aussi la nature de cette "aide" incongrue car elle paraissait vraiment se retenir de lui foncer dessus. Ann'dra lui donna l'ordre de rester sur place et la jument obéit, se campant sur ses sabots. Pour une fois.
A l'approche de la jeune fille, Ann'dra fut soulagé de constater que, hormis une vilaine entaille à la joue, elle ne semblait pas trop mal en point. Elle était inconsciente par contre mais cela ne le surprit guère, il avait lu dans des livres à la bibliothèque des collégias, que la rencontre d'un élu et de son Compagnon se passait souvent ainsi.
Il s'agenouilla à côté d'elle, lui prit la main et regarda le Compagnon dans les yeux.
"Merci, Compagnon. En mon nom et en celui de ma Déesse, merci"
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Bronwynn > ton sort marche, et le mercenaire, après avoir fait valser Ann'dra, s'endort comme une masse, s'affalant sans grâce sur le sol. Tu sais que ton sort ne sera pas éternel, il faut l'empêcher de parler devant Ann'dra mais garder ses infos pour toi. Donc tu dois t'en occuper...
Ann'dra > quand tu t'approches, tu vois que le Compagnon a fait autant de dégâts sur les deux mercenaires.
Le Compagnon avait le regard pur. Il semblait assez jeune, et après la force meurtrière dont il avait fait preuve, il avait maintenant un air serein. Son attitude ne faisait aucun doute: il protégeait la jeune fille. Son regard se posa une seconde sur elle, rempli d'un amour qui pouvait rappeler celui qu'une mère donne à son enfant ou qu'un amant donne à son amante. Le Lien entre les deux était encore fragile, mais presque palpable. Le silence s'était fait. Le calme après la tempête. Seul le sang sur le sol, les cadavres et le râle persistant du premier blessé rappelaient la violence passée. Tout le reste était calme et les oiseaux revenaient.
Le Compagnon posa enfin son regard sur le Kal'enedral. Il hocha doucement la tête, puis alla pousser son Elue du bout du museau. Mentalement, il la stimula jusqu'à ce que la jeune fille se réveille.
Enora > tu te réveilles, et tes yeux s'ouvrent directement dans le regard bleu azur de Jorel. Il communique avec toi par des images, des sensations. C'est presque aussi clair que des Paroles mais tu n'as pas le Don de Parole par l'esprit.
Il t'aide à te relever un peu et refuse de te quitter. Il va falloir rentrer à Haven à trois. Le problème est qu'il ne semble pas avoir tellement envie de laisser Ann'dra approcher, et encore moins la jument de bataille.
Ann'dra > le Lien avec Jorel te fait penser à ta Déesse. Soudain, tu entends une phrase dans ton esprit. C'est une voix inconnue, une voix tendre, maternelle et si froide en même temps, un peu comme celle de tes professeurs leshyae mais invisible: "Il faut avancer, prend exemple sur leur rencontre. Sur votre rencontre."
Bronwynn > il faut que tu trouve un moyen de rester seule avec le chef des mercenaires.
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Enora était éparpillé dans un infini remplis d'étoile. Seulement, elle n'a pas peur, pour la première fois de sa vie, elle se sens vraiment et entièrement complète. Elle n'est plus seule, plus jamais elle ne le sera non plus. Au fur et à mesure que ses pensée prennent forme, elle sens sa conscience qui se focalise de nouveau. Alors que son esprit se rassemble, un mot, un nom résonne et se répercute dans son esprit.
*Jorel*
C'est le plus beau mot du monde, une musique si belle qu'elle lui réchauffe et lui enfle le coeur.
C'est à ce moment là qu'elle sens la conscience qui l'accompagne se tendre vers elle et la stimuler. Elle se sens bouger, tirer, entrainé vers quelque chose. Soudain, elle sens ses yeux s'ouvrir et l'infini piqueté d'étoile fait place à deux yeux d'un bleu pur et merveilleux.
D'une voix faible, mais emplie d'espoir et d'amour, Enora dit seulement un mot.
"Jorel"
Cependant, dans ce mot s'exprime tout son bonheur et tout son amour, un amour tel qu'elle n'aurait jamais cru pouvoir en vivre. Et soudain, des images défiles dans sa tête. Une image du pré des compagnons, des images de la vie de Jorel comprend soudain la jeune albinos, défile dans sa tête. Il sont presque aussi clair que des mots. Puis, l'image d'elle-même, tel que la perçoit Jorel. Enora comprend pleinement alors qu'il la choisis. Plus jamais elle ne sera seul. Il lui montre aussi fièrement ce qu'il a fait à ceux qui ont osé faire du mal à son amie. La puissance qu'il a utiliser pour les piétiné, Enora la ressent presque.
Alors le compagnon, son compagnon, l'aide à se relever. Le toucher est si doux, si rassurant. Ses mains sur l'encolure de son ami, elle se hisse sur ses pieds. Ce dernier l'aide avec une infini douceur. Dans les yeux de Jorel, Enora lit de l'amour, de la tendresse et du bonheur. Ses sentiments son l'écho exacte de son propre cœur.
Cependant, ce dernier semble très protecteur. Il ne semble en effet pas vouloir que Ann'dra s'approche d'elle, et encore moins la jument de bataille.
Enora le caresse tendrement, calmement.
"Mon ami, mon beau compagnon." Sa voix se fait rassurante. "Je n'ai rien à craindre d'Ann'dra. Il est aussi un protecteur pour moi." Elle lui avoue alors, pour lui seule. "Je l'aime, et je sais que jamais il ne me fera de mal." Elle se sens alors libéré d'un poids, elle c'est enfin avoué qu'elle était amoureuse du beau Kal'anedral. Restera maintenant plus qu'à en faire part à l'intéressé. "J'aurai besoin de son aide pour monter sur ton dos. Je ne me sens pas assez forte pour y arrivé." Enora a un peu honte de sa faiblesse, mais la présence du compagnon semble atténué ses sentiments en elle. Son bonheur est si complet que les sentiments négatif ne perce que difficilement, même la douleur semble lui parvenir qu'à travers un voile.
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Le sort fonctionna sans atteindre le kal'enedral, et d'ailleurs, celui ci se dégagea de l'etreinte du mercenaire sans un regard pour elle et alla rejoindre le compagnon. Elle n'avait jamais vu comment se passait le moment pour les fameux esprits à corps de cheval, et devait avouer que le spectacle avait quelque chose de fascinant dans son genre.
Son attention se tourna vers le mercenaire qui ronflait comme un sonneur à ses pieds. Elle n'y était pas allée de main morte, mais le sort ne durerait pas éternellement, et il devait répondre à quelques questions...Elle allait devoir interrompre la touchante scène qui se jouait près d'elle, entre flaques de sang et râles désespérés. Ah mais qu'on le fasse taire ! Si personne ne faisait rien, elle s'en chargerait !
"Kal'enedral, j'ai neutralisé celui ci, mais il est possible que cette troupe ne se soit pas déplacée sans un quelconque support, ou ait donné un rendez vous à d'autres mercenaires. J'étais en train de chasser avec Dame Lilla Ashkevron, de l'autre coté de la colline. Peut être pourriez vous aller les prévenir de cette irruption et vous assurer qu'elle et sa suite ne risquent rien ? Je peux m'occuper de celui ci, mais peut être nous réservent-ils d'autres mauvaises surprises, le terrain est peut être propice à la chasse, mais je n'ai pas très envie que nous servions tous de gibier." demanda-t-elle d'une voix plus douce.
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[justify:3ds69xf9]Le compagnon avait regardé Ann’dra et avait hoché la tête dans une forme de « de rien ». Le kal’enedral avait vu en approchant ce qui restait des hommes qui étaient passés sous ses sabots. Il en conçut un grand respect pour cet être si fort.
Un lien semblait s’être formé entre le Compagnon et Enora. Elle était élue et allait pouvoir réaliser son rêve : devenir un héraut. Le shin’a’in se sentit très content pour elle, bien que le cheval esprit ne semble pas l’apprécier particulièrement. Il ignorait pourquoi et supposait que c’était simplement dû à un instinct protecteur très puissant comme lui-même pouvait en ressentir envers son clan.
Il réfléchissait à la nature de ce lien et ne pouvait s’empêcher de le comparer en quelque sorte à celui qu’il avait avec la Guerrière. A peine eut-il pensé à Elle, qu’une voix résonna dans sa tête. Il n’était pas vraiment habitué à ça et son premier réflexe fut de tourner la tête pour voir qui lui parlait. Mais bien entendu, il n’y avait personne qui lui adressait la parole.
"Il faut avancer, prend exemple sur leur rencontre. Sur votre rencontre."
Cette voix ressemblait un peu à celle de ses Leshya’e mais semblait beaucoup plus…. Maternelle bien que froide comme l’argent ou l’éclat de la lune qui pourtant lui apportait tant de chaleur.
Nul doute qu’il s’agissait de sa Déesse ou au minimum d’un de ses avatars. Il n’était pas si aisé de pénétrer l’esprit d’un kal’enedral, précisément à cause du lien qu’il avait avec Elle.
*Mais que veut-elle donc dire ? Leur rencontre ? Le compagnon est venu à son secours, tout simplement, comme je l’aurais probablement fait…. Et notre rencontre…. Mais la rencontre de moi et qui ? Avec le Compagnon ou avec Enora ? Celle avec le Compagnon est dans les mêmes circonstances, celle avec Enora est aussi de venir en aide. Au détail près que c’est moi, par Son intervention qui est allé au secours de Darea. En y réfléchissant la situation est similaire. Mais en quoi cela peut me faire avancer ? Souhaite-t-elle que je vienne en aide à cette contrée ? Après tout, ça n’aurait rien de surprenant étant donné que les préceptes enseignés par Valdemar ressemblent en fait beaucoup à ceux des shin’a’in. Les hérauts sont en quelque sorte nos « frères blancs ». Il faudra emprunter les sentiers de lune pour demander confirmation. Si je peux en avoir une. Dans tous les cas, je leur viendrais en aide autant que je le pourrais, ce qui se passe actuellement est trop important. *
Sortant de ses pensées, il entendit la Magicienne lui demander de rejoindre son amie, venue ici pour la chasse. Son ton s’était radouci. Beaucoup trop en fait pour que le kal’enedral ne sois pas soupçonneux quand à ses intentions.
Toutefois, le Compagnon veillait sur Enora et il n'avait pas de raison de douter de ses conpétences. Mais il était évident qu'elle ne pourrait jamais acquérir l’entière confiance du kal’enedral, même s’il ferait plus tard en sorte d’en apprendre plus sur elle.
Aucun indice n’était à négliger dans sa chasse au Mage ennemi. Il répondit donc de sa voix la plus calme et la plus neutre.
« Fort bien, je vous laisse vous en charger. Mais j’espère bien vous retrouver plus tard, Magicienne. »
Ann’dra s’approcha doucement d’Enora et avec des gestes lents pour ne pas risquer d’attiser la colère du Compagnon essaya de l’aider à monter.
Montant lui-même sur sa jument de bataille qui n’attendait que ça, il la fit trotter jusqu’à l’homme ensanglanté à terre qui n’eut pour dernière vision qu’un sabot s’abattant sur son visage. S’éloignant, il se tourna vers la mage et la fixa.
« A très bientôt, ma dame »
Il n’aurait pu être plus clair. Elle n’avait pas intérêt à se défiler ou à agir d’une façon qui lui déplairait. Se retournant dans la direction indiquée, il fit partir Sang de feu au galop pour rejoindre Dame Lilla récupérant son épée à double tranchant toujours plantée dans la terre d’un simple torsion sur les flancs de sa jument. Si combat il devait y avoir, il était chaud et prêt à se battre ![/justify:3ds69xf9]
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Le Compagnon veut ramener Enora à Haven, il le fait largement sentir à son Elue. Il veut la mettre en sécurité et comprend rapidement qu'Ann'dra la protège aussi. Il est d'ailleurs légèrement jaloux de l'amour que lui porte Enora. Il laisse approcher l'homme mais pas la jument.
(Vous rentrez à Haven, vous pouvez discuter sur le chemin, ce que vous voulez.)
A partir de maintenant, Enora, ton Compagnon est ton Compagnon. Tu peux le jouer.
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Bronwynn, tu es contente de rester seule. Je t'ouvre un thread interrogatoire à côté pour laisser le champs libre aux autres.
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Ce n'était pas la première fois qu'Enora montait à cru, mais il fallait l'avoué, elle ne l'avait pas fait souvent. Un peu incertaine au début, elle c'était vite rendu compte que chevaucher un Compagnon n'avait rien en commun avec chevaucher un cheval. C'était comme chevaucher le vent, ou la brume. Elle ne sentait pas les cahots de la route. Bien sur, elle sentait ses cuisse frotter contre les flan de Jorel, mais là encore, ce n'était finalement pas si désagréable, et rien de sensuel non plus d'ailleurs. C'était comme une sorte de communion. Enora se dit qu'elle aimerais décidément beaucoup cette façon de faire.
La jeune fille s'inquiétait aussi cependant pour la vielle jument que sa mère lui avait prêter pour venir à Haven. Aisling n'était plus de la toute première jeunesse, et qui sait où elle avait put fuir. Cependant Jorel semblait s'obstiner à ne pas vouloir écouter la jeune fille et il prit d'office le chemin de Haven. Enora comprenait son inquiétude parfaitement, il était très clair dans les sentiment qui filtrait entre eux.
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Enora accepta l'inquiétude de son Compagnon nouvellement lié à elle, mais elle garda les yeux ouvert. Probablement la jument était-elle retourner vers un endroit sécuritaire, comme l'écurie du collégium. Enora l'espérait grandement.
Elle trouvait aussi assez amusent la Jalousie dont faisait montre Jorel à l'égard de l'amour qu'elle portait au Kal'enedral, et plus encore, elle trouvait très drôle, celle envers la jument Shin'a'in.
[On discute un peu et on fait la suite à Haven ?]
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(vous pouvez. Sinon, on arrête là et Arthon ou Aranel ouvriront un rp pour Enora et Jorel pour l'entrée au Collegium)
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