Valdemar RPG
Autres RPs => Archives => Sujets libres => Discussion démarrée par: Riannon le 25 mai 2010, 11:31:32
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De la musique résonnait hors de la salle de détente. Si on entrait, on se mêlait à une foule de joyeux drilles pour qui le rang, pour une fois, ne comptait pas. Les Bleus ( les gentils bleus) discutaient joyeusement avec les élèves guérisseurs, qui servaient en vin assaisonné des apprentis Bardes, dont certaines dansaient avec des Gris. L'ambiance festive était rythmée par quelques Bardes, encore jeunes mais ayant déjà leurs uniformes définitifs, et quelques ménestrels.
Cà et là, on pouvait même repérer quelques professeurs qui faisaient semblant de croire que cette petite fête impromptue était autorisée.
Un espace avait été dégagé pour danser, mais à part quelques couples pour qui le monde extérieur se réduisait à l'autre, personne n'osait réellement se lancer. Si quelqu'un donnait l'exemple...
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La journée avait déjà bien commencée pour la demoiselle de Louhens. Elle avait été invité dans le boudoir de la Comtesse d'Isly qui était une amie de la famille et avait apprécier de pouvoir voir un visage familier. Malheureusement elle avait du écourter sa visite car elle souhaitait profiter de la bibliothèque avant le repas du soir.
C'est en ces lieux qu'elle surprit une discussion entre deux bleus:
"- Oh tu sais, le copain de Flitz sera à la fête ce soir! Il faut absolument y aller! Avec un peu de chance, il m'invitera à danser!
- Tu crois qu'il y aura des bardes?
- D'après ce que j'ai compris, même les professeurs seront là! Ils viendront nous "surveiller" "
Une fête? Ce simple mot fit frisonner Ysaline. La danse était toute sa vie mais depuis la mort de son époux, elle avait fuit les bals et évitait les châteaux où s'arrêtaient les bardes... Elle se sentait tirailler par une envie irrépressible de danser et une vieille blessure qui lui interdisait de s'amuser. Elle retourna dans ses appartements tout en réfléchissant. Lorsqu'elle se retrouva seule, elle repensa également au soldat qu'elle avait embrassé en cuisine et se dit qu'après tout, elle méritait bien de s'amuser un peu.
Elle choisit une robe crème, élégante avec ses manches vaporeuses, afin de mettre en avant sa grâce, des chaussures légers pour des pas précis et laissa ses cheveux blonds flotter dans son dos, simplement retenus sur les cotés par des peignes en nacre. Une simple chaine d'or autour du coup ou pendait une perle venait parfaire le tout.
Ainsi vêtue, la demoiselle de Louhens arriva devant la porte. On entendait déjà des rires et de la musique. Elle sourit. Son coeur s'accéléra un peu. Elle se souvenait de toutes ses années ou elle avait appris à choisir le moment opportun pour entrer, mettre chaque éclairage à son avantage et adresse un regard aux bonnes personnes. Tout cela ne comptait plus maintenant. Elle était elle-même, simplement. Poussant la porte doucement, elle s'immergea dans l'atmosphère festive et resta quelques instant stupéfaite de voir tant de gens si différent s'amuser ensemble. En effet les professeurs riaient avec les élèves. Les jeunes nobles dansaient avec des élèves guérisseurs. Dans tout ce mélange de couleur et d'âge, Ysaline passa presque inaperçu.
L'ambiance était bonne enfant et elle reconnu quelques visages qu'elle salua d'un sourire chaleureux, n'arrivant pas toujours à rejoindre la personne à l'autre bout de la salle. Il y avait tellement d'élèves bardes et de ménestrels qu'il était difficile de savoir qui était entrain de jouer mais l'un d'entre eux commença une musique qu'Ysaline reconnu immédiatement. Malheureusement elle semblait être la seule pourtant cette danse avait une particularité fort sympathique: elle se dansait une bougie à la main!
Il ne lui fallut pas longtemps pour attraper un chandelier et distribuer des bougies à 3 demoiselles et 4 jeunes hommes intéressés. Elle les plaça correctement et leurs donna des indications afin d'exécuter correctement la danse... (http://http://www.youtube.com/watch?v=SNOa0dxb2gU&feature=related)
Savoir danser était une chose mais pour qu'un groupe soit harmonieux, il faut savoir danser ensemble. L'écoute, l'attention et le regard sont indispensables. Savoir mettre l'autre en avant pour certains pas, corriger les erreurs de son partenaire en attirant l'attention sur soi quelques instants, tant de minuties et de délicatesses qui faisaientt de ce jeu un Art...
Ysaline y excellait et prenait tout autant de plaisir à coordonner les autres danseurs. Un simple regard, un hochement de tête suffisaient à leurs faire comprendre et petit à petit, le groupe se souda et le résultat n'en fut que plus beau!
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[J'ai volontairement ignoré la description des danseurs pour vous permettre d'en faire partie si cela intéresse quelqu'un]
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Enora se rendit un peu mal à l'aise vers l'endroit de la petite fête. Elle avait entendu parlé de la petite fête par son lointain cousin, un bleu comme elle était il y a peine une semaine, mais c'était la première fois qu'elle allait croisé des gens qu'elle connaissait, hormis Ann'dra et quelque amis, depuis qu'elle avait revêtu l'uniforme gris. Pas qu'elle soit honteuse, bien au contraire, mais elle n'avait aucune idée de la façon dont les gens réagirait à son changement de statue.
C'est néanmoins souriante qu'elle entra dans la pièce. Son regard se promena au alentour pour voir qui était déjà arrivé. Elle savait que plusieurs de ses amis bleu y serait aussi. Elle leur fit un petit signe de la main et il l'invitèrent à venir la rejoindre. Aucun ne semblait surpris de la voir ainsi vêtue, sans doute son lointain cousin avait-il fait circulé la nouvelle. Elle fut quand même heureuse de ne pas avoir à leur dire, et tout. Son cousin était prévenant et avait prévu sa timidité. Ses amis semblait seulement heureux pour elle et cela lui suffisait. Elle pénétra donc dans la pièce, un peu soulagé.
Elle croisa le regarde de Ysaline et la salua d'un signe de tête amical et respectueux.
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Le rire de la jeune Hortness s'éleva haut et clair en réponse à la plaisanterie sans doute un peu vaseuse d'un de ses condisciples du Collegium. Mais le vin épicé faisait des miracles et au bout du deuxième verre, la jeune fille sentait déjà qu'elle pouvait rire beaucoup plus franchement que dans les salons qu'elle fréquentait assidument. Elle n'était pas très connue des autres Bleus, elle se faisait discrète dans les cours voire carrément absente. Mais chacun savait qu'elle était une compagne pleine d'entrain dans les soirées festives se déroulant au Château et son grand air lui permettait de n'avoir que rarement à quêter les invitations à danser (sauf bien sûr quand il s'agissait d'aligner le pas avec un certain Héraut tombeur de ces dames).
Bien moins collée montée qu'à son habitude, elle avait revêtu une robe légère et vaporeuse lui dégageant les épaules et dont le bleu indéfinissable brillait par son originalité nouvelle. Un chignon lâche piqué de fleurs fraîches complétait un ensemble fort simple mais charmant. En un mot, frais. Les conversations allaient bon train mais le jarret finissait par la démanger. Enfin, arriva une danse fort enjouée semblable à une volte. Chaque enfant de la noblesse avait appris à se déplacer selon les pas centenaires de la voluptueuse parade, aussi les couples finirent à affluer sur le parquet réservé aux prouesses des danseurs.
La jeune femme laissa son cavalier lui enserrer la taille de côté et elle suivit les pas avec joie. Il n'y avait pas plus amusant comme mise en jambe. Les petits sauts où il fallait battre des jambes, les saluts énamourés. Tout était réuni pour plaire. Avisant la Dame de Louhens plus loin, elle salua avec impétuosité avant de continuer à effectuer les pas compliqués à merveille. Elle reverrait certainement Ysaline autour d'un verre de ce vin si délicieux.
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Un des professeurs accepta de venir tenter la nouvelle danse avec un des élèves et sourit à Ysaline avant de suivre les pas, riant presque à chaque faux pas.
Les ménestrels augmentèrent un peu de rythme, histoire d'enmêler un peu les pinceaux des apprentis danseurs.
Les spectateurs commencèrent à taper du pied pour suivre le rythme ( évidemment sauf un couple qui avait décidé que l'attention des autres était un bon moment pour s'embrasser ).
Une outre de vin, celle qui avait sûrement rempli le verre de Morag, circulait, et les rires retentissaient de plus en plus. La tension des derniers jours s'effaçait dans une ambiance très bon enfant.
Un jeune Barde vint proposer à Morag de participer à la danse à la chandelle avec un sourire charmeur, alors que le grand partenaire d'Ysaline, parfaite copie du Barde, faisait de même tout en riant.
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Un moment de détente, cela n'était que trop rare ! Pour Ann'dra, ces instants étaient presque inexistants, excepté lorqu'il s'entraînait ou partait dans les sentiers lunaires, mais pouvait-on vraiment appeler cela de la "détente"? Il n'en était pas vraiment sûr.
Faisant quelques exercices de musculation dans les jardins avant, normalement, d'aller se coucher, il avait entendu plusieurs conversations animées de loin. Certains mots, comme "fête" ou "amusement" avaient attiré son attention. Il avait beau être promis à la Déesse, il n'en restait pas moins un être humain et les tensions qu'il subissait devaient trouver un exutoire. Si ce n'était le combat, il fallait se dépenser autrement et s'amuser semblait une bonne option.
C'est ainsi que l'homme en noir, fort heureusement dépouillé de ses épées qui auraient été trop visibles, arriva dans la salle où nombres de jeunes gens étaient déjà présents. Il semblait même que certains professeurs qu'il connaissait de vue étaient présents et prenait part à cet amusement collectif. Cela le fit sourire. Il avait craint d'être un peu trop agé comparé à la moyenne des participants, mais la présence d'autres adultes le rassurait.
Adossé à un mur, il regardait danser les couples avec intérêt. Pour un shin'a'in, cette façon de danser paraissait plutôt "exotique". Non qu'il n'y trouve aucune grâce, mais ce n'était tout simplement pas comparable à leurs danses endiablées ou, selon la ballade, toute en souplesse et volupté. Leurs danses cherchaient surtout à imiter la nature. Ce qui se déroulait sous ses yeux ne semblait pas vraiment avoir un sens autre que ce lui que les participants lui donnait.
D'un regard circulaire englobant la majorité des personnes, il aperçut Enora et se sourit à lui même avant de lui faire un léger signe de la main. Il ne voulait pas embêter le jeune fille nouvellement élue, il valait mieux qu'elle s'amuse avec des gens de son age et qu'elle se trouve un beau jeune homme qui lui changerait les idées.
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Des bruits de musique et de rires s'échappant d'une pièce à côté de laquelle passait Elbereth, celle-ci se risqua à jeter un coup d'œil par la porte ouverte. Une fête ! Plusieurs groupes de jeunes discutaient entre eux, d'autres dansaient... Elle remarqua quelques professeurs. Etant arrivée seulement depuis quelques jours, elle ne connaissait pas grand monde. Lenna, Epon, son professeur... et c'est tout. La jeune fille resta un moment à la porte avant d'oser entrer, timidement.
Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas retrouvée avec autant de jeunes gens... Son dernier voyage ayant duré quelques mois, elle avait perdu l'habitude d'être en société. Mais elle se disait que comme elle risquait de rester à Haven un moment, ce serait bien de se faire des amis, et de s'intégrer un peu plus que de coutume. C'est pour cela qu'elle était entrée alors que lui apparaissaient que des visages inconnus. L'apprentie mage avisa un coin de mur libre, et alla s'y adosser en continuant d'observer tout ce petit monde...
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Alertée par la bruit pendant qu'elle faisait l'inspection des Pages de fin de journée, Irmingarde s'était approchée, curieuse, et à pas feutré - elle s'y connaissait dans l'art de ne pas se faire entendre, faire comme si elle n'existait pas - et glissa un œil dans l'entrebâillement d'une porte pour voir ce qu'il s'y passait.
Cela la laissa sans voix.
En premier lieu, c'était le déploiement de riches et luxueuses étoffes qui constituaient les robes des plus nobles qui l'impressionna. Elle n'avait jamais vu si beau tissus, si belles matières!
A chaque pas, dansé ou non, d'une dame, l'étoffe vibrait, ondulait.
Sans se rendre compte, elle toucha sa propre robe en coton épais brun de qualité bien moindre, recouverte d'un tablier en toile beige, ne comportant aucun colifichet, aucune dentelle, sa plus belle robe qu'elle avait emporté avec elle. Ce soir, elle avait quitté son uniforme de Domestique.
Tu es très belle...
Kun' était derrière elle, comme souvent.
Ne dis pas de bêtise, je n'ai rien à voir avec elles... répondit-elle silencieusement.
Non, tu es bien mieux. rétorque le Kyree.
Flatteur va, va donc te coucher, je sais que tu es venu souhaiter bonne nuit.
Effectivement, et si tu me permets de te faire la leçon, la curiosité est un vilain défaut.
Irmingarde sourit.
Tu as raison. Je ne m'éterniserai pas ici, n'ai crainte.
Une caresse, et son ami partit vers leur chambre. La jeune Nurse concentra de nouveau son attention sur la foule. Jamais elle n'avait vu autant de monde en réunion si... libéré. C'était choquant pour elle de voir des femmes adresser si librement la parole aux hommes, rire si fort.
Haven et son collegia était décidément bien différent du monde d'où elle venait. Jamais tels comportement n'aurait été admis ne terre des Holds!
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Emportée par le tourbillon de musique, Ysaline ne quittait plus la piste de danse, enchainant pavanes et gaillardes avec une facilité presque déconcertante pour une femme de son âge. En effet elle n'avait plus l'endurance de ses 15 ans mais chaque note de musique semblait guider ses pas naturellement. Elle passait d'un cavalier à l'autre, échangeant sourire courtois, œillades appuyées ou quelques mots de remerciements bien mérités.
Immergée dans son univers, la demoiselle de Louhens en oublia ses dernières années monacales et se surpris elle-même à rire franchement à quelques histoires d'un groupe de jeunes bleus.
Voyant la foule colorée et hétéroclite, ses pensées se tournèrent vers cet homme et espéra quelques instants qu'il fut là ce soir. Bien qu'elle fit de grand effort pour oublier cette nuit étrange, Ysaline ne pouvait résister à la tentation de désirer revoir cette homme, ne serait-ce que pour savoir son nom...
Un rire plus fort que les autres la rappela cependant dans l'instant présent et elle reconnue la voix de la demoiselle d'Hortness. La jeune fille, fort en beautée, semblait aussi à l'aise qu'elle dans ce bain de foule et de musique. Elle réussit à capter son regard quelques instant et Ysaline en profita pour la saluer d'un sourire, levant son verre à sa santé. C'est alors qu'elle se retournait pour remercier son partenaire, un homme dont la prestance et le charisme devrait surement faire de lui un barde renommé, qu'elle se retrouva nez à nez avec la jeune Enora.
- Damoiselle de Lolryn! Qu'elle plaisir de vous rencontrer en ce lieu! J'ai eu vent de votre nouveau statut et je vous en félicite! Valdemar à de la chance de pouvoir compter sur des jeune gens au cœur vaillant et aussi prometteur que vous! Mais vous ne dansez pas? Je suis sur pourtant que vous devez être une excellant partenaire! Pour ma part, je n'ai pas encore trouvé un homme capable de danser une volte suffisamment probante pour me satisfaire... Je dois être un peu trop exigeante mais que voulez-vous!
La damoiselle de Louhens sourit et s'arrêta de parler avant que la jeune fille ne prenne peur! La voilà qui radotait n'importe quoi comme une vieille courtisane en mal de compagnie... Malheureusement pour elle, il fallait avouer que malgré ses journées chargée en visite, elle n'avait pas souvent la possibilité de se confier et elle n'avait pas encore eu le temps de trouver une personne de confiance à la cour...
Chassant ces idées, elle reporta son attention sur la jeune fille en attendant la prochaine danse.
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Alors que la jeune femme se reposait un peu pour souffler, un nouveau cavalier vînt se présenter à elle sous les traits d'un barde plutôt joli garçon. Alors qu'elle acceptait, il lui tendit une chandelle qu'elle éleva à bout de bras en saisissant sa robe pour dégager ses pieds et ne pas s'entraver dans la soie puis elle entra dans le cercle des danseurs en copiant les pas. C'était à l'origine une danse lente mais les facéties des ménestrels obligeaient les jeunes gens à accélérer suivant le rythme. Les pas en restaient tout de même compassés
Toutefois, cela ne dérangeait pas Morag qui riait aux éclats en voyant ses vains efforts pour ne pas que sa chandelle s'éteigne tandis qu'elle effectuait les pas glissants.
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La musique s'arrêta un instant, alors que quatre personnes entraient, portant plusieurs outres de vin et de cidre - la soirée promettait d'être bonne... Bien malgré elle, Irmingarde qui n'avait osé entrer, s'était vu fourrer quelques bouteilles branlantes dans les bras.
[ Irmingarde: Alors que tu es dans le couloir, tu vois un groupe de jeunes gens arriver avec des bouteilles plein les bras. L'un deux risque d'en faire tomber une, et il te la fourre dans les bras en te disant de venir avec eux. Le groupe t'entoure et t'oblige à vaincre ta timidité]
[ Ann'dra, en entrant, le groupe te propose un verre et une des jeunes filles te sourit en te conseillant de te mettre à l'aise, de danser, si tu veux. Elle ne semble pourtant pas flirter.]
Chacun mit la main à la patte pour servir un verre à tout le monde, et rapidement, les bardes et ménestrels reprirent leur place et leur musique. Le barde qui avait fait danser Ysaline s'inclina de nouveau devant elle, et lui demanda l'honneur d'une nouvelle danse. Et peut-être lui força-t-il un peu la main, qu'il saisit pourtant avec délicatesse, pour l'entraîner à nouveau sur la piste de danse. Comme les goblets venaient d'être servis, la musique était douce, pour éviter que trop de boisson n'inonde la piste de danse. Le barde sourit à Ysaline et posa une main dans le bas du dos de la Dame de Louhens, avec une légère caresse.
[ Ysaline, tu sens la main qu cherche à toucher des endroits qu'on ne touche pas en public (tes fesses, pas de mauvais esprit ) ]
Pendant ce temps, un faux pas d'un danseur déclenche une série d'évènements.
[ Morag, tu es bousculée, et ta cheville tourne (elle n'a rien à part un élancement sur le coup), et tu te raccroche... à une toute jeune Guérisseuse, celle qui t'a prévenue de l'état de santé de Caelan quand tu l'as amenée chez les guérisseurs. Elle te sourit, te soutient... Et t'invite à danser.] D'autres couples se percutèrent, et le cavalier abandonna lâchement aux mains de la jeune Guérisseuse la jolie Noble.
Délaissée par Ysaline sans qu'elle ne le veuille, Enora se retrouve seule... ce qu'un gentleman ne peut bien sûr supporter
[ Enora, un jeune homme, un Bleu aux grands cils et manières un peu éffeminées, t'invite à danser très timidement].
Quand à Elbereth, son mur était un peu froid dans le dos malgré l'ambiance festive. [ Elbereth, tu te sens distanciée de la fête, comme si tu étais sur le point de sortir de ton corps. Tu vérifies tes barrières. Tout va bien. Tu ne comprend pas ce qui se passe: tu as l'impression d'avoir utilisé la magie sans autorisation pourtant ce n'est pas le cas. ]
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Toujours adossé à son mur comme si sa vie en dépendait, Ann'dra profitait du spactacle des danseurs plus ou moins adroits devant lui.
A peine était-il rentré qu'un groupe lui avait proposé à boire. Acceptant de bonne grâce, il se retrouva donc à siroter tranquillement. il se sentait un peu mis à l'écart, mais d'un autre côté, c'était lui-même qui s'y mettait !
Alors qu'il observait toujours, son godet à la main, une jeune fille vint le voir. Il ne s'attendait vraiment pas à ça ! il savait être plutôt bien de sa personne, mais généralement, les gens étaient plutôt rebutés par son apparence qui crait au monde : Je suis un tueur à la recherche d'une proie !
Cela ne sembla pas l'imrpessionner en tout cas cette demoiselle. Tout en souriant, elle essaya de lui faire comprendre qu'il faudrait se mettre à l'aise, voire danser comme les autres... Mais ce n'était pas si évident !
"Navré gente damoiselle, mais les danses que je connais n'ont rien de comparable avec ce que je vois devant moi. Elles risquent d'effrayer certains et dans tous les cas, à moins que les gens ne s'écartent, la place risque de manquer. Merci cependant de vous soucier de moi"
La jeune fille ne semblait pas essayer de lui faire du charme et il en était plutôt content. il avait bien assez à faire sans devoir éconduire des donzelles au coeur fragile.
(Après demande expresse, l'erreur vient de moi, toutes mes excuses. une détail m'avait échappé, ça se reproduira plus noramlement :oops: )
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Essayez de respecter le tour de jeu tout de même!
Riannon (je n'interviendrais pas forcément à tous les coups) / Ysaline / Enora / Morag / Ann'Dra / Elbereth / Irmingarde
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Enora discutait avec ses amis, il parlait bavardait, quand soudain, elle vit arriver vers elle deux danseur. Elle reconnu l'un deux pour être la gentille noble qui lui avait offert son amitié dans les appartement de la princesse. Elle était une ambassadrice.
Les deux partenaire terminèrent leur danse tout près de la jeune femme. Le partenaire de la noble fut interpelé et Ysaline sembla se retourner pour lui parler, elle se retrouva ainsi face à face avec l'albinos qui lui sourit.
Elle commencèrent alors à discuter. Enora fut surprise par les paroles de la noble, elle ne croyait pas avoir fait autant sensation, mais elle lui en fut très reconnaissante. Ses paroles était sincère et elle la touchères. Au moment où elle voulus lui répondre, Ysaline fut de nouveau happé par le tourbillon des danse et des prédentant.
Enora voulus retourner à ses amis, mais elle se rendit compte avec amusement qu'ils était parti danser. Elle sourit à elle-même, un peu mal à l'aise cependant de ce retrouver si soudainement toute seule.
C'est à ce moment qu'un jeune bleu qu'elle avait vu de loin vint vers elle. Il avait des manière légèrement effeminer, mais il était gentil et très galant. Il avait de beau yeux brodé de grand cils. Il l'invita timidement, mais avec charme s'il elle voulait danser. Enora lui fut reconnaissante et elle accepta gentillement de danser avec lui.
Enora ne s'était jamais considéré comme une excellente danseuse. Sur les terres de ses parents, les jeunes nobles de son âge était rare, et bien que ses parents avait tenue à lui offrir une éducations complète, au combat autant qu'à ce qui ce fait en bonne société, elle avait eu peut d'occasion de pratiquer la danse. Néanmoins, elle découvrit avec un plaisir grandissant, qu'elle avait acquis en puissance, mais surtout en agilité et en grâce. Elle fini par trouver que la danse n'était finalement pas si différente du combat ou des entrainement qu'elle suivait avec Ann'dra. C'était seulement un autre sorte de rythme. Se laissant emporter par le tourbillons de la danse, et par son partenaire, qui se révélait un excellent danseur, elle se laissa aller au plaisir et au rire.
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La jeune fille était en train d'observer tout ce qui se passait dans la salle, les danseurs, musiciens, nobles, charmeurs... Elle sourit légèrement aux faux pas du danseur et à la scène qui suivit. Les couples se formaient, se séparaient, se retrouvaient... C'était presque joli. La pierre du mur derrière elle était froid et commençait à lui donner quelques frissons, malgré l'ambiance chaleureuse qui régnait dans la pièce. Du coin de l'œil elle aperçut Ann'dra, qu'elle n'avait pas encore vu jusque là, mais sûrement avait-elle été distraite.
Elbereth s'apprêtait à aller lui dire bonjour, lorsqu'un évènement étrange se produit. La pièce sembla s'éloigner, les sons devenirs plus sourd, comme si elle regardait un tableau. Comme si son esprit voulait sortir de son corps et contempler la scène d'en haut. Elle réagit au quart de tour vérifiant ses barrières mentales. Non, tout était en place. Pourtant une impression étrange persistait : comme si elle avait utilisé la magie sans autorisation, alors qu'elle n'avait en aucun cas fait appel à son Don... La jeune fille, ne comprenant pas ce qu'il se passait, commença à paniquer.
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Alors que la jeune femme comptait tout simplement s'en aller et retourner dans sa chambre, surtout, surtout ne pas déranger, et ne pas se faire remarquer, un groupe de jeunes gens du collegium passa devant elle afin de pénétrer dans la salle. Le plus vieux d'entre eux manqua faire tomber des bouteilles qu'il tenait dans les mains, et les mis dans ses bras, avant de la pousser pour entrer.
Irmingarde était horrifiée, se retrouver devant tant de monde, qui,il suffisait d'un coup d'oeil, était tellement supérieur à elle, des gens qui se permettait de danser et de se parler de cette façon! Et ce jeune homme aux mains baladeuses, c'était scandaleux!
Si ses bras n'était pas chargé, elle serait parti en courant, mais elle regardait de droite à gauche, cherchant où poser ses bouteilles pour s'en aller le plus discrètement possible.
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La musique reprit de plus belle et avant que la jeune Enora puisse répondre, Ysaline se retrouva prisonnière de l'étreinte de son cavalier. Elle me put qu'adresser un sourire navré a son amie, espérant la revoir plus tard.
Son cavalier oui adressa un sourire enjoleur et Ysaline detourna légèrement les yeux, cachant la gêne qu'elle ressentait. Il me lui faisait que trop lui rappeler son défunt amour et ramenait sa culpabilité à la surface. Elle était ici pour s'amuser et mon ruminer ses souvenirs mais peut-être que tout ceci était un peu trop à la fois. Une par d'elle même ne demandait qu'à oublier, laisser ses sentiments prendre le dessus et se réfugier dans les bras accueillants de cet homme... Le visage du soldat apparu comme une evidance dans son esprit et son coeur s'emballa.
Mais une main qui n'était pas à sa place la fit, heureusement, revenir à elle.
Sa première idée avait été de jouer à la jeune fille effarouchée mais elle fit d'elle-même! Elle n'avait plus 15 ans et était plus mature que cela. Elle se contanta de se pencher à l'oreille de son cavalier avec délicatesse,veillant à ne pas renverser de cire de sa bougie et lui murmura:
" J'apprécie votre compagnie et serai heureuse de partager cette soirée avec vous mais cela s'arrêtera à ça... D'ailleurs je ne connait pas votre nom Monsieur..."
La danse était un jeu de séduction et si elle souhaitait danser une volte avec cet homme qui semblait le plus compétent, il lui fallait signifier ses intentions de rentrer dormir seule chez elle ce soir afin d'écarter tout mal entendu et de profiter de s'amuser ensuite. Elle n'était pas contre un peu de provocation et de regards fièvreux mais autant éviter un mal entendu...
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Ann'dra avait aperçut Elbereth, un peu plus loin, mais à peine eut-il esquissé un geste que celle-ci semblait commencer à paniquer. Sans se soucier du pourquoi, le kal'enedral abandonna là la jeune fille qui lui avait parlé plus tôt en lui mettant son godet dans la main au passage.
il n'était pas évident se se frayer un passage au milieu de cette foule dansante et il préférait éviter de casser l'ambiance, surtout si cela s'avérait inutile. Suivant le rythme de la musique, il laissa ses pas l'entraîner gracieusement et en douceur à travers les gens, enchaînant les pas de danse et les contorsions acrobatiques. Il passait sous les bras, se laissait glisser le long des corps comme un serpent aurait pu le lui envier et termina par une glissade entre deux danseurs, le tout sans vraiment toucher qui que ce soit et assez vite pour ne pas se faire trop remarquer. Les gens penseraient probablement qu'il avait trop bu ou qu'il s'agissait d'un danse qui leur était étrangère, ce qui était logique de par ses origines.
Arrivé près de la jeune mage, il l'attrapa aux épaules et chercha ses yeux.
"Elbereth ! C'est Ann'dra, qu'est-ce qu'il t'arrive? Dis moi."
Le shin'a'in n'avait pas encore surmonté tout son dégoût des mages, mais il savait que la jeune femme n'y était pour rien. Devenue son élève, il était normal qu'il se soucie d'elle
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Elbereth: La panique commence à prendre beaucoup de place dans ton esprit, mais l'intervention d'Ann'dra te ramène dans le monde normal. Tu n'as pas de mots sur ce qui t'arrive mais tu es sûre d'une chose: quelque chose de très important vient d'arriver quelque part, loin, et tu sens que vous êtes concernés tous même si tu ne sais pas pourquoi ni ce qui a pu arrivé, et ni ce qui a provoqué ton état. D'ailleurs tu te sens de nouveau très bien.
Ann'dra: Tu ne sens rien d'anormal chez Elbereth à part ce regard un peu vague et paniqué du début. D'ailleurs elle parait plus "lisse" que d'habitude et ça semble un peu étrange. Rien de plus.
Un peu plus loin, tu remarques qu'un jeune serviteur semble compter les participants, et qu'il s'eclipse discrètement.
Ysaline: Le Barde sourit à ta remontrance et s'excusa gentiment. Il était très franc et après t'avoir annoncé qu'il s'appelait Nicolaï, il ne put s'empêcher, après une volte, de te signifier que si un soir tu pense vouloir plus ... Il serait disponible mais ne souhaite pas t'embêter plus que ça sur le sujet. Il te demande où tu as appris à danser comme ça, que ça fait bien longtemps qu'il n'a pas pu danser avec une partenaire aussi douée.
Irmingarde: Le jeune homme qui t'a passé les bouteilles a déposé les siennes et revient vers toi. Avec une révérence galante, il te propose de danser, sans te forcer ni te toucher... Ou plutôt, comme il précise avec un sourire amusé, de te libérer de tes bouteilles. Mais il veut bien danser avec toi. Il connait ton prénom.
Enora: Tu danses avec le jeune homme qui prend de l'assurance à te voir profiter de la danse. Quand la musique s'arrête puis reprend pour une nouvelle danse il te propose de rester ton partenaire pour la danse et te demande timidement des renseignements sur les Compagnons, et ton Compagnon.
Morag : reporte toi à mon précédent post stp :)
Donc ordre de posts: Riannon / Ysaline / Enora / Morag / Ann'Dra / Elbereth / Irmingarde
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La musique envahissait l'esprit d'Ysalou, répandant son effet euphorisant dans ses mouvements. Ses yeux pétillèrent de malice et lorsque le jeune barde lui murmura ses excuses et une promesse de compagnie si elle changerait d'avis, la noble dame le remercia d'un sourire charmeur, lui faisant comprendre que sa proposition était entendue.
La danse des chandelles se termina et Ysaline en profita pour reprendre son souffle. Un page se présenta à elle, lui proposant un verre de vin qu'elle accepta avec joie avant de retourner sur la piste auprès de son charmant cavalier. Les musiciens entamèrent une volte au plus grand plaisir de la jeune femme qui défia du regard le beau barde. La volte est une danse de provocation (http://http://www.youtube.com/watch?v=Z_cUAbB66Iw) ou le cavalier doit porter sa cavalière et ou celle-ci mesure son endurance et sa force. Pour cela, il doit placer sa main droite sous la cuisse de sa dame afin de la faire volter.
Une lueur d'amusement dans les yeux, Ysaline commença par la parade des salutations, légère et gracieuse, avant de se rapprocher. Au premier bond, elle sentit la main ferme et déterminé du barde sur sa jambe et son sang bouillonna dans sa tête. Celui-ci en profia pour lui murmurer son nom à l'oreille... Nicolaï... La danse continua et le couple ne se quittait plus du regard. Lors du deuxième saut, il la complimenta sur sa prestation et Ysaline sourit.
"J'ai toujours aimé la danse et lorsque j'étais une jeune demoiselle, j'étais de celle que l'on invitait à tous les bals pour ses talents de danseuses... Je suis heureuse de voir que malgré l'âge, ma prestation reste des plus correctes..."
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Enora se laissait de plus en plus emplir par la danse. C'était comme les entrainement au combat, elle avait l'impression de sentir chaque muscle qui bougeait, de sentir l'énergie et la grâce dans chacun de ses mouvement, et elle aimait beaucoup cela. De plus son partenaire, bien que timide était charmant et excelent danseur.
Quand il lui demanda de continuer pour une autre danse, c'est avec plaisir qu'Enora accepta. Une fois la nouvelle danse commencer, et maintenant qu'Enora se sentait à l'aise, ni elle ni son partenaire n'avait plus besoin de se concentré sur les pas de danse. Bien qu'ayant participer a peu de danse de se genre, les cours que la jeune grise avait suivis dans son enfance et jusqu'à récemment semblait porter ses fruit. Son corps semblait connaitre ce qu'il avait à faire, et elle se laissait porter par la musique avec plaisir.
C'est alors que la conversation débuta. Enhardi sans doute par la musique, le plaisir évident d'Enora et sa gentillesse sont partenaire sembla prendre plus d'assurance et engagea la conversation.
"Comment est-ce de devenir grise ?"
Enora lui sourit.
"Je ne sais pas pour les autres, mais pour moi, c'est le rêve d'une vie qui se réalise et plus encore. C'est difficile a expliquer, mais j'ai l'impression d'être un morceau de casse-tête qui a trouvé sa juste place. C'est comme si j'avais attendu cela toute ma vie, sans l'avoir réalisé pleinement avant que cela ne se produise."
Le jeune noble sembla réfléchir. Sans doute ne pouvait-il pleinement comprendre les paroles d'Enora, mais il semblait comprendre un peu.
"Et ton compagnon ? Il est comment ?"
Enora sourit de plus belle. Parler de son compagnon la rendait fière et heureuse.
"Il est comme une moitié de moi. Avant de le connaitre, je n'ai jamais été aussi complète. C'est dur à expliquer, mais c'est comme d'avoir un ami pour la vie. Quelqu'un qui te connais entièrement et complètement et qui t'accepte pour ce que tu es. Quelqu'un qui t'aime a la fois comme un ami, comme un père et comme un amoureux. C'est... c'est une forme d'amour et de compréhension des plus purs. Je ne saurait vraiment l'expliqué avec des mots."
Enora aurait voulut être capable de mieux décrire ce qu'elle ressentait pour Jorel, mais elle était incapable de trouvé les mots.
"Notre rencontre était pour moi, comme de revoir le soleil après un long hiver si froid qu'on aurait cru que le printemps ne reviendrais jamais. Il est comme l'air que je respire, indispensable a ma vie désormais. Je ne pourrais m'imaginer vivre sans lui, et lui sans moi. Nous sommes un tout séparer dans deux corps."
Son cavalier semblait essayer de comprendre, mais a son visage on voyait bien qu'il n'y arrivait que partiellement, mais Enora ne lui en tint pas rigueur, elle lui sourit et il lui rendit son sourire, tout en continuant de danser.
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Une brève excuse sortit des lèvres de la jeune femme alors qu'elle se raccrochait à une autre femme. Celle-ci lui parla assez gentiment sans que Morag ne sache réellement ce qu'elle lui voulait. Évidement, elle ne la remettait pas du tout. Pour elle, une Guérisseuse en valait une autre et elle ne faisait jamais attention aux personnes qu'elle croisait.
L'invitation à danser la surprit assez pour qu'elle éclate de rire au nez de l'autre jeune femme. Alors ça, c'était un monde ! Elle voulait bien faire des efforts pour paraître aimable mais ce ferait pendre haut et court dans la grande cour d'Hortness si on la prenait à danser avec une autre femme.
"C'est très aimable mais je me vois forcée de décliner. Je vais prendre un verre d'eau et attendre un peu que ma cheville se repose."
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Ann'dra tenait toujours Elbereth par l'épaule, soucieux de ce qu'il se passait chez la jeune fille, mais celle-ci semblait petit à petit aller un peu mieux... Enfin, si l'on occultait ses yeux qui partaient en tout sens, comme si elle recherchait quelque chose de précis sans réussir à le trouver. La magicienne semblait plus "lisse" qu'à l'accoutumée et cela donnait une impression étrange au kal'enedral.
il n'eut pas le loisir de lui demander une fois de plus ce qu'il se passait, car ayant levé les yeux, il remarqua non loin un serviteur au comportement plus ou moins suspect. en effet, celui-ci semblait compter le nombre de participants de cette fête improvisée.
*Serait-il interdit d'être en trop grand nombre? Ce serait plus qu'étonnant, après tout, nous comptons parmi nous des membres responsables et soucieux des règles pour la plupart, du moins je le pense. L'un d'eux l'aurait dit s'il ne fallait pas se laisser aller de trop.*
Le shin'a'in commençait à avoir un mauvais pressentiment. Entre Elbereth qui semblait en proie à une panique dont il ignorait la raison et cet homme qui venait les compter sans qu'il ne sache pourquoi.... Cela paraissait deux choses trop étranges pour être ignorées et il n'avait aucune intention de passer outre. il était probablement le plus à même de les défendre en cas de danger et devait donc être prêt au cas où son instinct aurait raison quand aux évènements.
mais chaque choses en son temps !
"Elbereth? Ça va mieux?"
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Tout s'embrouillait dans son esprit. La panique la gagnant de plus en plus... N'ayant jamais ressenti cela jusqu'à présent, Elbereth était totalement désorientée. Soudain, elle senti des mains sur ses épaules. Une voix connu. Peu à peu, elle revint à la réalité, clignant des paupières. La jeune fille recouvra enfin une vision nette et reconnu son entraîneur.
-Ann'dra... murmura-t-elle.
Elle se laissa un peu de temps pour atterrir complètement, observant le regard de l'homme en noir. Tournant la tête, elle remarqua aussi cet étrange serviteur, qui semblait les compter. Mais que se passait-il donc ? La jeune fille était bouleversée par ce qu'elle venait de vivre, il fallait absolument qu'elle lui en parle. Réagissant à sa nouvelle question, elle répondit, soucieuse :
-Oui, je... ça va mieux. Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. Je me suis sentie éloignée de la scène, j'ai perdu pied. C'est comme si... Je sens que quelque chose vient d'arriver. Quelque chose d'important, qui va tous nous concerné. Mais c'est loin. Je ne sais pas où, je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi. Mais j'ai un mauvais pressentiment.
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Mina se tenait toujours bouche bée dans son coin de pièce, prête à partir en courant à la moindre occasion.
La curiosité est un vilain défaut, voilà un proverbe qui s'appliquait fort bien à sa situation!
Il se passait néanmoins beaucoup de chose dans cette salle, et elle n'avait pas assez d'yeux pour le voir. Hommes et femmes se mélangeaient et se parlaient tout naturellement, d'autre étaient seuls mais cela ne les embarrassait pas, d'autre était dans la lune, comme cet... élève mage si elle faisait confiance à sa mémoire. Elle essayait aussi de trouver le lien entre chaque pas de danse qu'elle voyait pour en comprendre le déroulement.
La musique n'était pas aussi parfaite que celle que produisait Dame Riannon mais le rythme était agréable et elle se laissa aller rien qu'un instant à écouter en fermant un peu les yeux.
Grossière erreur! Un garçon, celui qui lui avait passé les bouteilles, lui en libère. D'où connait-il son prénom? Elle l'ignore, et cela l'étonne fort qu'un homme pareil sache qui elle est, une insignifiante domestique du Collegium.
Et catastrophe, il lui propose de danser!
Comment se sortir de cette situation sans paraître impolie?
Malheureusement comme beaucoup d'évènement tendaient à le prouver dernièrement, elle était toujours impolie quand elle ne le voulait pas, une vraie malédiction!
- Mhhh, c'est très aimable à vous mais... je ne sais pas danser, et je ne devrais pas être ici, ce n'est pas ma place.
Cette excuse vaseuse suffirait-elle? Elle espérait, elle espérait vraiment...
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Ysaline: Ton cavalier danse encore une fois avec toi, bavardant joyeusement, galament. Tes réponses lui ont plu, et il ne peut que confirmer que tu reste excellente... et loin d'avoir atteint l'âge vénérable de certains ( il désigne un vieux barde ). Ce dernier vient d'ailleurs t'inviter pour la prochaine ronde. Malgré sa vieillesse, il est très agile et soudain te propose de donner des cours de danse à ses élèves pour les "décoincer un peu". Si tu as le temps, bien sûr...
Elbereth: Toute transe ou sensation étrange disparait, à part le pressentiment. Et tu te sens très fatiguée d'un coup. Il est temps pour toi de te retirer: si tu reste tu risque l'évanouissement. Il y aura d'autres fêtes, ta santé compte... le lendemain tu as des cours importants, et sans force tu n'y arriverais pas...
Ann'dra: Tu ne peux laisser la jeune fille se débrouiller seule. Soit tu la fais raccompagner, soit tu t'en charges, mais ton instinct de Kal'enedral sait qu'elle a vécu une chose étrange, dont la suite viendra bientôt... Bien trop tôt? L'étrange serviteur s'est éclipsé.
Enora: Le jeune homme boit tes paroles et tu sens au fond de toi qu'il arrive presque à les comprendre. Ton instinct ( ou peut-être ton Compagnon qui sourit mentalement ) te fait dire qu'il risque de ne pas rester seul bien longtemps. Il arrête de danser à la fin du morceau et te propose d'aller prendre une des outres: bouger donne soif. Ensuite, il te laisse le choix de continuer à discuter ou retourner danser.
Irmingarde: Le garçon te sourit, tentateur... Mais il n'insiste pas. Il te salue avec gentillesse et te promet que si tu veux te lancer plus tard, tu pourras toujours compter sur sa présence. Il se permet d'effleurer ta main. Tu te rend compte que malgré ses vêtements de bleu, il te semble l'avoir rencontré : ses étranges yeux si tendres et froids à la fois ne sont pas oubliables... Un page peut-être? Trop vieux... MAis tu l'as croisé dans les couloirs. Quand tu le suis des yeux ( ou pas ), tu peux le voir s'éloigner avec un serviteur un peu trop concentré sur les gens.
Morag: La jeune femme parait blessée mais n'insiste pas. Ta cheville te fait effectivement souffrir, et dès que la Guérisseuse s'éloigne, cela semble empirer. Tu vas devoir t'éclipser bientôt, ou tu ne pourras plus sortir ton pied de ta chaussure. Quand tu t'éloigne, tu sens le regard de l'autre femme sur toi. Tu n'y es pas habituée, mais il ressemble à un regard d'homme: admiratif, déçu, ... en plus doux. Tu peux l'ignorer ou en être gênée, ou ce que tu veux.
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La volte se finit et de nombreux regard se tournèrent vers le couple. Si Ysaline avait dansé de la sorte lors d'un bal à la Cour, sans doute certaines nobles un peu coincées se serait évanouit devant une telle provocation mais ce soir la dame de Louhens oubliait toute retenue à l'image des autres danseurs. Et pour combler son bonheur, Nicolaï la complimenta sur sa performance tout en plaisantant en lui désignant un barde d'âge mûr. Ce dernier dut sentir que l'on parlait de lui car il se leva et vint vers le couple. Ysaline avait déjà remarqué que cet homme la suivait du regard et lorsque la musique reprit, Nicolaï s'eclipsa devant l'homme vétu de rouge. Elle en déduit qu'il devait s'agir d'un barde respecté pour que son galant s'efface ainsi devant lui.
- Me feriez-vous l'honneur d'une danse? Demanda le plus âgé des bardes.
- Avec plaisir!
Le couple rejoint le reste des participant pour une danse plus lente (http://http://www.youtube.com/watch?v=tMUyPuHzLU8&feature=related) ou Ysaline se distinguait par sa grâce naturelle et sa capacité à anticiper le mouvement de son partenaire. Celui-ci la fixait de ses yeux gris-brun et la dame de Louhens se permit à son tour de le détailler. Il devait avoir l'âge de son père mais son expérience et sa connaissance débordait de son aura. Il dégageait une telle prestance que la jeune femme du se forcer à redresser les épaules pour rester digne de son cavalier.
La danse continua et ils enchainèrent quelques variantes sans aucun accrocs et elle lui adressa un sourire ravie. Jamais elle n'avait eu la chance de danser avec de si bon cavalier et il faut dire que cela la remplissait de joie. Nicolaï, qui restait sur le coté de la piste, suivait le couple des yeux et hochait la tête d'un air approbateur.
- Si j'avais sur qu' Haven recélait d'aussi bon danseur, je serai venue ici plus vite!
- Votre compliment me flatte Ma Dame mais vous méritez tout autant d'éloge! Aucun de mes confrères ne possède votre sensibilité et je me demandai si vous accepteriez de dispenser quelques cours à nos élèves... Je vous ai vu leur montrer cette danse avec la chandelle et je pense que vous pourriez faire un très bon professeur...
Ysaline failli rater son enchainement sous la surprise de cette proposition. Elle détourna son regard et resta silencieuses quelques instants. La musique s'arrêta et elle fut prise de court... Mais le barde lui adressa un sourire qui effaça ses crainte et elle finit par se rendre.
- C'est un honneur que vous me faites-là et j'accepte avec plaisir.
-
Le jeune homme semblait boire mes paroles, mais il y avait plus à cela aussi. Depuis sa rencontre avec Jorel, elle avais l'impression qu'une sorte de 6e sens s'éveillait en elle quelque fois. Justement, en ce moment, elle avait l'impression qu'il comprenait. Étais-ce Jorel qui essayait de lui dire qu'il n'allait pas tarder à être choisis ? Elle n'en était pas certaine.
Puis, la danse prit fin et son compagnon lui porposa gallament d'aller à la recherche d'une outre, la danse lui avait donné soig. Enora se rendit compte qu'elle aussi avait maintenant soif et elle acquiessa. L'idée était bonne. Tout en allant boire, la jeune grise réfléchissait. Elle se rapelait sa propre fascination pour les compagnons et la vie des gris lorsqu'elle était bleu. Elle se souvenait de sa joie et de son profond respect quand elle en avait rencontré pour la première fois, même si c'était des compagnons malade, puis de l'imense tristesse qu'elle avait ressentit à leur contact.
C'est en buvant à l'outre qu'elle eu une idée, soufflé par son compagnons ou sa propre intuition, elle n'aurait su le dire. Cependant, elle se tourna son compagnon avec un grand sourire et un regard pétillant de malice.
Ce dernier la regarda avec une certaine curiosité. Enora rendit la gourde et fit sa proposition.
"Cela vous agréerait-il de rencontré mon compagnon ?" Elle lut alors une imense joie et un profond respect dans le regard du gentleman qui l'avait invité à danser et elle fut heureuse d'avoir proposé cela. Même si elle était un peu déçue de quitter la danse, elle était heureuse et fière de faire rencontré son compagnons à quelqu'un qui serait probablement bientôt son camarade de classe. Et puis, elle était toujours heureuse d'aller revoir sa moitié.
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Cela était bien étrange. mais il n'aurait pas dû être surpris, après tout, Elbereth était une Mage. Pourtant, elle ne semblait pas accoutumée à ce genre d'expérience et il était plus que suspicieux. Il pensait, même s'il avait encore du mal, que la jeune fille était quelqu'un de bien et surtout, quelqu'un d'honnête. Si elle disait que quelque chose était ou risquait d'arriver, il avait tendance à la croire !
Et cela les concernerait tous? Il commençait à regretter d'être venu s'amuser ! Pour une fois qu'il aurait pu... Enfin, la Déesse savait ce qu'elle faisait n'est-ce pas? il était probable que sa décision de venir ici tenait plus de Sa volonté que de celle du kal'enedral qui avait d'ordinaire tendance à s'isoler.
"Elbereth, je pense qu'il vaut mieux que tu rentre. Je vais rester ici pour surveiller, au cas où mais ne te fais aucun soucis d'accord? Tu dois bien savoir que quelque soit la situation, j'arrangerais tout?"
il souriait en disant cela. Bien évidemment,c 'était complètement faux, mais il fallait bien la rassurer un peu, même si elle ne serait probablement pas dupe. Avisant un domestique qui passait, remplissant les godets des "invités" *Pourquoi ne s'amuse-t-il pas lui aussi? Trop professionnel sans doute.* il le prit par son bras de chemise et lui parla assez fort pour être sûr que l'homme l'entende.
"Ramenez cette jeune fille au collégium des mages je vous prie, elle ne se sent pas bien et je ne veux pas qu'elle rentre seule!"
Habituellement, il était toujours très poli avec les serviteurs, il n'avait pas de préjugés sur les diverses castes, pour lui, un noble valait un valet. Tout dépendait de l'homme -ou de la femme- qui tenait ce rôle. Mais pour une fois, il se montra plutôt rude, comme s'il eut été un seigneur en son domaine. Il n'aurait en tout cas pas pu être plus clair, son ton et son regard criaient les risques qu'encourrait le domestique s'il venait à ne pas s'exécuter sur le champ !
Le kal'enedral sentait quelque chose, comme une sorte de pressentiment qui lui fait savoir qu'Elbereth a vraiment vécu quelque chose d'anormal, d'étrange et inattendu.... Il tournait la tête balayant la foule. il aurait aimé retrouver le serviteur suspect, mais celui-ci avait disparu. Comment ne pas penser qu'il y avait une corrélation entre cet homme et la situation? Quoi qu'il en soit, il allait se tenir sur ses gardes. Au moindre mouvement ou son suspect, il agirait en fonction. mais ce ne serait pas facile au milieu de toute cette masse gesticulante. S'il venait à se produire quelque chose, il les ferait taire, même s'il lui fallait les assommer un par un pour leur propre sécurité !
Ann'dra résolut de se poster non loin de la porte d'entrée debout, les bras croisés et prêt à fondre sur tout ce qui pourrait entrer. Pour ce soir et pour préserver la paix des gens, il ferait office de vigile. Tant pis. Le serment à la Guerrière était une voie difficile, mais c'est aussi lui qui l'avait choisie.
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Mina plissa un peu les yeux en observant le jeune homme. Non, définitivement, ce n'était pas un page, mais son visage lui était familier. Impossible en revanche de le replacer dans un contexte, c'était comme une impression de déjà-vu et elle détestait ça.
Elle fit un bond quand il lui effleura la main. Mais pour qui se prenait-il? Il n'avait pas l'air dangereux, certes, mais ce n'était pas une raison pour la toucher!
La jeune femme dut s'adosser à un mur pour reprendre ses esprits et une respiration normale, tout en gardant un oeil sur ce jeune homme qui se rendait à l'autre bout de la pièce avec un serviteur.
Par nature, Irmingarde était méfiante, surtout envers les hommes. Elle ne considérait pas cela comme un défaut en soi, ni comme une qualité, plutôt comme un mode de vie qui lui permettait de faire le tri entre les trop nombreuses personnes qu'elle croisait tous les jours au Collegium.
Et le serviteur en question passait la salle sous son regard perçant, trop perçant pour un simple domestique.
Étrange... Il avait l'air de surveiller les gens, dans une petite fête improvisé ce n'était pas normal. Ses sourcils fin et foncés se rejoignirent en un V sérieux le temps de suivre sa silhouette qui disparut entre les corps mouvant de cette assemblée. Elle avait une bonne mémoire visuelle et se promit de se souvenir de ces deux hommes. Mieux que la première fois puisque de toute évidence, elle avait déjà aperçut le bleu quelque part!
C'était le moment ou jamais pour s'enfuir de cette sale discrètement. Elle se glissa dans l'entrebâillement de la porte et se retrouva dans le silence des grands couloirs en poussant un soupir de soulagement.
Rapidement, elle se glissa vers sa chambre en se promettant d'en toucher deux mots à Kun', qui était d'une perspicacité à toute épreuve et qui pourrait peut-être l'aider à remettre un nom sur ce visage.
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Ce sentiment étrange perdurait... Elle observait la salle d'un regard attentif, lorsque soudain une immense fatigue l'envahit. Elle acquiesça aux paroles d'Ann'dra.
-Oui je sais que je peux te faire confiance, et en cas de pépin tu n'es pas seul ici.
Une lueur de gratitude passa dans ses yeux lorsqu'il appela un serviteur... Elle n'était pas du genre à se faire raccompagner ainsi, mais ce qui venait de se passer l'avait fortement déstabilisée et elle connaissait encore mal tous ces couloirs. Elle sourit donc à l'homme qui allait se charger de l'emmener jusqu'à se chambre, et se tourna vers le Kal'enedral :
-Ann'dra, si jamais vous avez besoin de quoique ce soit, n'hésitez pas, je serai dans ma chambre. Merci encore, et bonne fin de soirée, faites attention à vous.
Sur ce, elle suivit le serviteur, qui semblait plutôt craintif du sort qui pourrait lui tomber sur le coin de la figure s'il n'exécutait pas son rôle, et sortit de la salle, plutôt pressée de retrouver son lit, assommée par la fatigue qui lui fermait les yeux. Cependant, un sentiment d'interrogation demeurait dans son esprit, se demandant comment se déroulerait la suite des évènements...