Valdemar RPG
Autres RPs => Archives => Sujets scénario => Discussion démarrée par: Héraut Aranel le 24 décembre 2009, 15:48:57
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L'hiver n'était pas la saison la plus réjouissante. Pour tout le Collegium il était synonyme de nez qui coulent, de pieds gelés et de coups de vent assassins. Beaucoup de Hérauts étaient revenus de mission avant que les régions les plus reculées ne soient complètement coupées du reste du royaume. Le peu de personnes encore en mission resteraient tout l'hiver dans leur région d'assignation.
Les derniers événements avaient plongé le Collegium dans une torpeur presque malsaine. L'inquiétude était palpable depuis quelques semaines. Avec la maladie des Compagnons, l'épidémie de fièvres à Haven qui avait touché également certains domestiques et les tensions au nord, personne n'avait réellement le coeur à rire. C'était pour cette raison que Riannon et Aranel s'étaient démenées pour que la fête soit plus belle et plus amusante encore que les années précédentes.
La salle de réception du Palais avait exceptionnellement été ouverte et apprêtée pour accueillir les élèves, les professeurs et les praticiens des différentes disciplines ainsi que les Hérauts. De longues tables recouvertes de nappe étaient placées en U sur plusieurs niveaux, l'espace central allant du fond de la salle munie d'une cheminée de marbre gigantesque jusqu'au premier rang de tables pouvant accueillir aisément un petit orchestre.
Sur chaque table, des couverts étincelants, des verres de cristal, des bouquets de fleurs hivernales entrecoupées de végétation persistante. Des lumières magiques en suspension dans l'air lançaient des éclats dorés que les chandeliers réhaussaient. La pièce était à la fois lumineuse et agréable et il y régnait une température des plus douillettes. Dehors, la neige tombait mollement et venait se coller sur les fenêtres recouvertes de givre.
A une extrémité de la salle on pouvait prendre l'air sur plusieurs terrasses donnant sur un jardin intérieur ou contempler le parc mais la salle ne semblait pas faite pour accueillir un bal.
Tous avaient eu vent de ce grand dîner mais il n'était pas demandé aux élèves de se mettre sur leur 31. Aussi la salle était pleine de robes vertes et rouges, d'uniformes blancs et de tenues bleues. Des gardes avaient également été affectés à la surveillance, dans leur livrée bleue et argent, et circulaient parmi les convives d'un air quelque peu guindé.
[Vous entrez dans la salle pour prendre place à table. Aucune place n'est attribuée et vous pouvez choisir de vous installer là où vous voulez. Vous pouvez également choisir de saluer plusieurs personnes avant de vous asseoir, mais les domestiques commencent déjà à arriver avec les plats.]
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Eilane venait d'entrer dans la salle de réception et ne put retenir un regard admiratif à la ronde. Elle portait une simple robe de guérisseuse mais avait tout de même pris la peine de se changer car elle avait passé la journée dans les écuries auprès des Compagnons malades ou dans la serre à s'occuper des plantes médicinales.
Elle avait eu du mal à se motiver pour venir, elle avait encore tant de travail qui l'attendait... Mais Oesope l'avait encouragé à se libérer un peu pour se vider la tête. Elle ne se souvenait même plus de la dernière fois où elle avait dormi sur ses deux oreilles dans son lit et pas dans un hamac près d'une stalle.
Eilane alla saluer des confrères, massés dans un coin à parler guérison puis se dirigea au hasard dans la pièce. Il fallait trouver un autre sujet de discussion que tous les problèmes qui secouaient Valdemar ces derniers temps et ce n'était pas une mince affaire ! Elle s'arrêta finalement au centre de la pièce et prit l'air le plus détaché pour que personne ne se sente obligé de venir lui parler par pitié. C'était quelqu'un de naturellement solitaire et au caractère assez fort. Elle avait donc du mal à sympathiser, surtout avec les gens de son âge. Elle n'était pas pour autant rabat-joie et avait l'intention de le montrer. Ce n'était pas tous les jours la fête après tout !
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La Fête avait été longue, et ardue à préparer mais les deux femmes avaient réussi, rejointes dans leurs efforts par les autres doyens mais aussi beaucoup d'élèves.
Riannon s'approcha d'Aranel et la salua d'un sourire. Son visage était calme et lisse, mais ses yeux observaient tout autour d'elle: les élèves, les gardes, les lieux et les serviteurs. Un seul faux pas, et tous leurs efforts pour faire accepter un peu de détente s'écrouleraient. Déjà quelques points noirs subsistaient, mais à part quelques uns, personne ne s'en rendrait compte: Arthon ne viendrait pas, trop préoccupé par l'état de son Compagnon, et Beltran, s'il ne surveillait la salle avec la Garde mais était là en tant qu'invité ( invité armé cependant ), avait la tête pleine d'armes et de stratégies... Quelques autres personnes avaient leurs propres soucis...
Mais la Doyenne des Bardes était fière aussi. De deux choses: de ses élèves qui se comportaient correctement et avaient beaucoup travaillé pour le spectacle qui suivrait le dîner... et de sa petite fille qui s'accrochait à sa jambe en babillant. Elle lui caressa la tête avec tendresse puis s'adressa à Aranel:
"Tout semble bien se passer.. Qu'avez vous fait finalement avec les Hérauts?"
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Saskia était épuisée. Voilà plusieurs nuits qu'elle avait beaucoup de mal à dormir, mais il n'était même pas envisageable de raté la fête au palais... Du moins, c'était inadmissible pour sa meilleure amie, la Comtesse Mana d'Areili, d'apparaître sans la Baronne DeFeriel. La Grande Peste avait perdu de sa superbe, depuis la mort d'Antea, mais rares étaient les personnes à le savoir. Saskia avait été dévastée par sa première confrontation avec la grande faucheuse, qui avait emporté le Compagnon. La bonne humeur de Lowi, le poulain dont elle s'occupait chaque jour, lui mettait un peu de baume au cœur, et lui redonnait l'espoir. Donc, la jeune Baronne avait fait l'effort de mettre une belle robe rouge (http://http://static1.purepeople.com/articles/7/23/25/7/@/159898-longue-robe-de-bal-rouge-explosif-637x0-5.jpg), qui rehaussait son teint si pâle des jours derniers, malgré la couche de maquillage dont elle s'était affublée. Ses cheveux ondulaient en d'épaisses boucles, et Saskia pria pour passer une bonne soirée, et essayer d'oublier ses rêves et les voix qui allaient finir par la rendre complètement folle.
Le but étant de se montrer, elle tenta, sans grand enthousiasme, de montrer son visage de Grande Peste. Mais comme à chaque fois depuis quelque temps, tout lui semblait si fade, si inutile... Saskia reniait la farce de ses dix-sept premières années de sa vie. Et elle n'arrivait plus à la jouer aussi bien. Du regard, elle chercha le Prince - non pas pour les apparences, mais avant tout pour prendre des nouvelles de son Compagnon. Mais il semblerait qu'il avait décidé de rester auprès de Ryis, ce que la jeune fille ne pouvait lui reprocher. Alors elle alla s'asseoir à une table avec sa troupe de joyeux nobles, qui étaient bien décidés à faire de cette soirée LA beuverie de la semaine. Saskia faisait tous les efforts possibles pour essayer de faire comme si elle s'amusait... Mais il fallait avouer que ce n'était pas facile. Le vin était excellent, et le premier plat d'amuse-bouches était fort appétissant... Mais Saskia n'avait pas l'intention de s'éterniser ici, si elle ne pouvait au moins s'afficher avec des personnes qu'elle appréciait. Les noms d'Aranel et Arthon s'imposèrent dans son esprit, et elle eut un sourire en voyant le Héraut du Roi dans la salle. Dieux ! Cette femme était terrifiante... Et elle en venait à l'apprécier de plus en plus chaque jour. D'une oreille distraite, elle écoutait les bêtises de ses nobles amis, et fourrait parfois dans ses poches quelques amuse-bouche qu'elle avait bien l'intention d'aller donner au poulain de son cœur.
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Aranel prit le bras de la doyenne des Bardes et l'entraina à faire quelques pas, assez doucement pour que la fillette accrochée à ses jupes puisse suivre le mouvement. Elle voulait surveiller les élèves et s'assurer que tout irait bien. L'arrivée d'un group de Bleus n'était jamais bon signe pour les plus jeunes, surtout ceux qui étaient de basse extraction. Elle laissait donc son regard parcourir la salle, remplaçant le doyen des Hérauts qui était retenu par quelques rapports tardifs et qui viendrait les rejoindre plus tard.
"nous avons imaginé un petit spectacle auquel quelques Compagnons participeront mais je désire vous laisser la surprise! Ils sont vraiment impatients de montrer ce qu'ils ont passé la semaine à préparer."
Elle sourit et inclina la tête lorsque deux élèves en gris vinrent saluer les deux femmes et s'arrêta totalement quand une gamine vint lui rapporter d'une voix excitée les compliments que le Héraut professeur d'équitation lui avait fait. Elle lui posa la main sur l'épaule, la félicita et la regarda disparaitre d'un air attendri. Lorsque ses yeux se posèrent sur Saskia, elle ne s'y attarda pas et ne fit aucun geste dans sa direction. La jeune fille apprécierait guère que le Héraut du Roi ne fasse démonstration d'amitié en sa faveur devant tous ses nobles amis. Saskia était grande et elle faisait ses propres choix. Voilà tout ce qu'il fallait retenir. Aranel ne fermait jamais la porte mais elle l'avait assez incité.
"Et vos élèves? Que pensent-ils de cette petite représentation?"
Elle reporta son attention sur Riannon dans un sourire amical, souriant plus largement à son adorable petite fille.
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Riannon suivit de bonne grâce le Héraut, qui au fil du temps passé ensemble commençait à devenir réellement une amie, et la remercia silencieusement de faire ainsi attention à sa fille. Qu'elle finit cependant par prendre dans ses bras et asseoir sur sa hanche.
" J'ai hâte de voir cela ! "
Des gens venaient les saluer, et la Barde répondait de bonne grâce, amusée de voir autant de respect dans leurs yeux pour elle que pour Aranel. Elle avait encore du mal à se faire aux privilèges de son rang. Son sourire se ternit un peu à l'entrée des Bleus, mais ils ne semblaient pas (encore) vouloir du mal à qui que ce soit... Et Beltran n'était pas loin... Aussi elle répondit joyeusement:
" Mes élèves? Il y en a des angoissés, et d'autres surexcités. Mais leur prestation est prête. Ils n'ont certes pas tous le même niveau mais ça sera très joli, je vous l'assure !"
Elle sourit, amusée qu'elles comparent ainsi leurs Collegium en quelque sorte.
Liane, sa petite, bougea dans ses bras en couinant. Elle la reposa à terre. La gamine se dandina jusqu'à une demoiselle. Puis revint se planter devant Chantdétoile attendant que celle ci la prenne dans ses bras.
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Beltran avait été invité, et s'il était en civil, il n'en exerçait pourtant pas moins son travail de Capitaine. Il avait demandé à Chantdétoile d'être officiellement celle qui dirigerait la Garde ce soir-là, mais de venir prendre ses ordres malgré tout avec lui. Il était inquiet: ils partiraient le lendemain pour la guerre - aussi il fallait tout de même profiter de ce "repos".
Il déambula dans la salle, saluant les gens, puis se dirigea vers Aranel et la Doyenne des Bardes avant de se rendre compte qu'une petite fille quémandait l'attention de sa protégée. Il sourit et la laissa gérer tout en donnant un coup d'oeil d'avertissement à un de ses gardes qui se rapprocha subtilement de la sortie pour vérifier qu'aucun Bleu ou autre élève ne manigançait un sale coup.
Il repéra aussi Saskia alors qu'il marchait et la salua brièvement d'un signe de tête en ignorant royalement ses amis.
"Bonsoir mesdames ! Tout va comme vous le souhaitez?" salua-t-il enfin en arrivant les deux femmes qu'il visait: Aranel et Riannon.
Il irait s'asseoir à leur côté et rester debout alors que les autres s'asseyaient permettait au Capitaine de surveiller discrètement la salle.
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- Bois ! Bois ! Bois ! Bois ! Bois !
Et chacun de ces mots étaient scandés au rythme des poings qui s'abattaient sur la table. Ce vin blanc était exquis, mais quelle honte de le gaspiller ainsi ! Saskia avalait des gorgées assez petites, à même la bouteille, pour garder la même cadence que le martèlement de poings. En face d'elle, Mark commençait à avoir les yeux exorbités et manquait de souffle. Ça allait se jouer à pas grand chose... La jeune baronne fut la première à retirer le goulot de ses lèvres, et secoua la bouteille pour montrer qu'elle était bien vide, sous les "hourra" de ces supporters. La jeune fille arborait un grand sourire, et tituba avant de s'assoir sur sa chaise, et cria un "ouais" digne d'une jeune fille ivre.
Ce qu'elle n'était pas, hélas. Et c'était la quatrième bouteille qu'elle buvait ce soir ! La soirée avançait, et les Nobles Bleus se cherchaient des jeux pour avoir l'excuse de boire toujours plus. Saskia faisait des efforts inhumains pour paraître s'amuser. Elle riait fort. Elle buvait beaucoup. Et le petit sac qu'elle portait à la taille était maintenant plein, et pesait lourd sur sa cuisse. La noble demoiselle reprit une bouteille, se leva brusquement, et fit celle qui tituba avant de tomber sur son amie Mana. Les demoiselles rirent aux éclats, et leurs galants cavaliers les aidèrent à se relever. Saskia porta la main à son front dans un geste théâtralement tragique :
- Dieux ! Je suis épuisée. Je crois que ce Doyen va me tuer à me refiler les corvées les plus ingrates. Je vous laisse, mes amis, et vous souhaite une excellente soirée.
Elle boucha avec son pouce la bouteille de champagne qu'elle tenait, la secoua, et éclaboussa ses amis avant de partir. Ce que ça pouvait être... Puéril ! Idiot ! Et quel gaspillage ! Saskia quitta la salle, après un signe discret vers Aranel et un sourire léger mais sincère. La noble demoiselle tituba de moins en moins, à mesure qu'elle quittait la salle de bal. Son cœur battait la chamade, à l'idée seule d'aller retrouver son poulain... Et puis, il y avait bien deux autres personnes qu'elle comptait aller voir, pour les nourrir aussi un peu... Mais surtout pour le plaisir de les voir.
(Et ça se passera ici ^^ (http://http://forum.valdemar.fr/index/viewtopic.php?f=25&t=65))
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La période de l'année était froide et neigeuse, et le soleil se couchait beaucoup trop tôt au goût des jeunes enfants, mais cette période de solitude et de noirceur convenait à la jeune Chandétoile. L'ancienne mercenaire faisait petit à petit son chemin parmi la garde, ses entrainements avec Beltran ou d'autre garde lui donnait un respect qu'elle avait gagner autrefois avec la Guilde et sa mère. Et si elle passait de longue heure avec les professeur que le Capitaine lui envoyait ou à s'entrainer, elle en passait aussi à écouter les vétérans, à observer la ville en solitaire du haut des muraille, mais elle passait aussi beaucoup de son temps libre à s'occuper de son nouvel ami, Loyal, le gros chaton qu'elle avait recueilli. Elle s'était jeter à corps perdu dans le travail depuis son retour de la plaine.
Tant et si bien qu'elle n'avait pas vu le temps passer avant le grand départ. Elle s'était réveillez le matin et s'était rendu compte que le grand jour serait le lendemain, elle faisait sa liste et ses bagages quand une jeune recru à peine plus veille qu'elle vint l'avertir que le Capitaine voulait la voir. Elle avait été plus que surprise de se voir confier la responsabilité de la fête d'hivers. Elle n'avait pas passer beaucoup de temps à Haven, mais savait par ses discutions combien cette fête était importante et surtout, combien elle pouvait être précaire à cause des bleu. Elle avait donc rapidement fini ses bagages et fait nettoyer son uniforme favoris, son uniforme d'apparat, tissé de fil d'argent et fait en velours bleu. Confortable, pratique et beau, elle le gardait pour se genre d'occasion, même si elle n'avait pas cru qu'elle viendrait si rapidement.
Elle était arrivé dans les premières à la salle, elle y avait donné rendez-vous au garde qui serait de faction avec elle pour mieux les connaîtres et voir l'arrangement de la salle pour être sur que tout irait parfaitement. Elle savait que Beltran serait là, en tant que noble et chef de la garde, il ne pouvait en être autrement, sa présence ne serait guère plus qu'une formalité, mais elle voulait que les choses se face selon les règles. Elle serait "officiellement" en charge pour la première fois...
Elle avait mémorisé la salle et parler avec chacun des gardes qui serait avec elle pour la soirée quand les serviteurs avait commencer à faire les derniers préparatif et lui avait jeter des regards en coin, puis les invités avait commencer à arrivé et elle les avaient regarder entrer, un peu de retrait par apport au garde-portier. Elle avait remarquer Saskia et les autres bleus arrivé, avait noté leur regard et pris leur état d'esprit, elle avait salua la Héraut du roi, ainsi que le Capitaine et la doyenne des Bardes quand ils étaient arrivé. Elle avait remarquer la toute jeune fille qui se retenait au jupe de cette dernière et qui lui avait jeter un regard curieux quand elle l'avait doucement salué.
Mais il y avait beaucoup à observer et elle n'avait pas de yeux tout le tour de la tête. Mais elle s'était retourné à temps pour voir la fille de Riannon s'approcher d'elle. Elle leva brièvement les yeux vers les autres gardes, pour voir où ils étaient placé et put voir Beltran leur faire signe de se rapprocher des portes. Avait-ils vu quelques chose qu'elle n'avait pas remarquer. Elle mit doucement une main sur la tête de l'enfant qui venait de capturer une de ses jambes pour chercher les Bleu du regard. Elle en trouva la moitié presqu'ivre mort et les autres faisant de concours de boissons. Elle s'était choisie un endroit près de la porte, tout en étant en retrait de la fête suffisamment pour ne pas être trop déranger et tout voir, elle flatta distraitement les cheveux de la petite tout en observant attentivement les invités, cherchant une source potentiel d'ennuis, sans toutefois que son instinct ne se mette en alerte.
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Aranel acquiesça de la tête d'un air appréciateur aux paroles de Riannon. Tous commençaient à prendre place pour dîner et la jeune femme chercha une place des yeux.
"Je pense que nous devrions aller nous installer ou nous allons nous retrouver collées à côté des guérisseurs qui vont nous rebattre les oreilles avec leurs histoires de potions qui sentent les pieds."
Elle ne manqua pas le petit signe discret de Saskia et en fut toute étonnée. Elle ne put s'empêcher d'ouvrir plus grand les yeux de surprise avant de lui sourire à son tour. Où disparaissait-elle comme ça?
Gaetan, Saskia quitte la salle de bal et a pris la porte qui mène vers le Champs des Compagnons. Est ce que tu peux garder un oeil sur elle si possible?
Pas qu'Aranel manquait de confiance en sa jeune protégée au contraire. Mais la savoir se promenant seule dans un collegium quasi-désert n'était pas pour la rassurer.
[Désolée je suis obligée de faire trainer les choses car j'aimerais bien intégrer nos nouveaux à l'action qui va se dérouler ici. Aussi n'hésitez pas à nouer des liens entre vous en attendant et si vous êtes trop audacieux, c'est pas grave, je rattrapperai toujours le coup ^^]
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Riannon sourit largement et acquiesça en cherchant sa fille des yeux.
"Je vous rejoins, je vais cherche ma petite qui fait du gringue aux soldats... heu... A cette jeune garde. Votre nouvelle recrue, Beltran?"
Elle rit et demanda autant au Heraut qu'à Beltran :
" Gardez moi une place pour qu'on puisse garder un oeil sur les jeunes, s'il vous plait! "
Elle alla vite rejoindre Chantdétoile qu'elle salua joyeusement, amusée de cette sorte de gêne qu'elle voyait dans les gestes de l'ancienne mercenaire :
" Ma fille semble vous apprécier, mais je vais la reprendre pour le moment, pour manger. "
Elle ramassa la gamine qui criailla un peu avant de se calmer et faire un grand sourire à la Tayledras. Riannon la salua et la laissa pour rejoindre Aranel.
Elle assit sa fille sur la chaise à coté d'elle et regarda Aranel:
" Un petit discours?"
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Chandétoile aimait les enfants, contrairement à plusieurs mercenaire, ceux-ci ne la mettait pas vraiment mal-à-l'aise et si elle l'était en se moment, c'était parce qu'elle était en devoir et ne pouvait s'occuper de la jeune fille comme celle-ci semblait le vouloir. Elle fut donc un peu soulager de voir la mère ou celle qui s'occupait d'elle arriver, l'ayant vu entrer avec l'enfant, elle se doutait que la Barde venait la libéré de la petite fille.
Elle en profita donc pour se pencher à sa hauteur et lui glisser quelques mots.
"Je ne peux pas m'occuper de toi pour le moment, parce que je dois m'occuper de tous les invités également, mais si tu viens me voir quand je reviendrai, je te présenterai mon ami Loyal."
La doyenne des Bardes arriva sur ses entrefaites et la nouvelle gardes se releva en rendant sa salutation à la Barde.
"Je vous en remercie, je ne peux malheureusement pas m'occuper d'elle pour le moment, mais si je reviens du col, passer avec elle, je serai enchanter de faire plus ample connaissance et de lui présenté mon chaton."
La tayledra salua l'enfant d'un coup de main dans les cheveux et d'un sourire. C'était se genre de petit moment, de façon de vivre qui lui faisait sentir qu'elle n'avait pas prit une si mauvaise décision. La vie de mercenaire était dure, mais c'était celle qu'elle avait presque toujours connu, les routes, les voyages, mais elle avait aimer cette liberté, qui venait parfois à lui manquer. Mais elle savait aussi combien il était dur de trouver des causes qui vous rejoignait vraiment en devant vendre son épée. Surtout seule comme elle l'aurait été. Cette fête était un baume sur sa solitude.
La petite dans les bras de Riannon, Chan put se concentrer totalement sur la fête et la garde de nouveau, attentive à tout ce qui pourrait arrivé.
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[ Hj: c'était à mon tour de poster, Chan! Respecte le tour de jeu stp :) ]
Beltran laissa Riannon les quitter pour reprendre sa fille en promettant de garder une place. C'est ce qu'il fit en accompagnant Aranel. Mais il garda un oeil sur Chantdétoile, amusé par son comportement avec la petite fille. Elle avait récupéré un peu de tendresse et d'espoir et c'était tant mieux.
Il s'installa à trois places du Heraut et garda deux places à droite d'Aranel.
Il regarda des Bleus déjà complètement saouls et fit un signe vers Chantdétoile désormais libre pour qu'elle les fasse sortir avec son collègue.
[ Ils se débattent un peu mais sont trop alcoolisés pour résister réellement. Les Bleus se calment subitement et le bruit baisse dans la salle comme par enchantement. Tu reviens ensuite et reprends ta place. ]
Beltran faisait donc toujours son métier et il regarda Aranel avec un sourire quand la salle reprit ses bavardages et que Riannon revint avec l'enfant. Il sourit et reprit:
" Allez, un discours ! "
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Aranel regarda Riannon puis Beltran en tordant légèrement la bouche, le regard rieur puis se leva dans un petit bond en joignant les mains. Elle semblait très calme et n'essaya pas d'attirer le regard sur elle. C'était quelque chose qui se faisait naturellement depuis le temps qu'elle était Héraut du Roi. C'était une femme avec un certain charisme et ils étaient nombreux dans l'assistance à la respecter.
Elle avança de quelques pas pour être visible par tous et allaient ouvrir la bouche lorsque deux élèves Hérauts qui devaient bientôt recevoir leurs vêtements blancs s'approchèrent avec une chaise et la poussèrent en riant à moitié pour qu'elle monte dessus. Elle s'exécuta donc, sous les rires discrets mais en général pas moqueurs des élèves avant d'entamer enfin son discours.
"Elèves, Collègues et amis, je suis heureuse de vous voir réunis ici ce soir à l'occasion de la fête du solstice d'hiver. Malgré nos occupations, malgré nos différences, il est important de ne pas oublier que nous avons tous une place et une tâche à accomplir et qu'aucune n'est négligeable ou supérieure à une autre."
Elle marqua une pause et prit le temps d'embrasser l'assemblée du regard. Les guérisseurs en vert, les bardes en rouge, les hérauts en blanc et les non-affiliés restants en bleu. Il y avait également les mages, en noir, moins nombreux mais présents néanmoins et elle leur sourit.
"Comme diraient nos amis Shin'a'in et Tayledras, nous vivons en des temps intéressants et cela, je crois que vous savez tous ce que ça signifie. Je voudrais que ce soir plus qu'un autre vous laissiez les soucis à la porte de cette salle et que vous preniez du bon temps. Demain sera une nouvelle journée et vous avez bien mérité de lâcher un peu prise."
Oesope fit une grimace comique qui fit pouffer de rire tous les guérisseurs alentours. Aranel n'avait pas très bien vu mais connaissant le Doyen des guérisseurs, elle ne doutait pas que ce fut cocace.
"Oui toi aussi Oesope! Tu te ramollis mon vieux!"
Quelques rires retentirent de nouveau.
"Bref! Vous avez faim, moi aussi alors... Passez une bonne soirée!"
Elle sauta souplement de la chaise et s'inclina très sérieusement, son regard trahissant cette apparente formalité. Puis elle rejoignit tranquillement sa place et s'y laissa tomber dans un petit soupir de contentement, disant à l'adresse de Riannon et de Beltran :
"On va pouvoir ENFIN s'en mettre plein la lampe."
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Le roi était arrivé discrètement par la porte lattérale, accompagné du doyen des Hérauts et d'une petite page brune d'une dizaine d'années, dans le dos d'Aranel qui était alors en plein discours. Il n'avait pu s'empêcher de pouffer de rire en l'entendant, le regard attendri. Il l'aimait comme une fille de son sang et croisa les mains derrière le dos en se redressant, son visage à nouveau neutre trahissant son amusement. Il jeta néanmoins un regard au doyen et mit le doigt sur sa bouche à l'adresse des élèves qui l'avaient repéré afin qu'ils ne trahissent pas sa présence.
Aranel sauta de la chaise et alla se rasseoir sans se tourner vers le coin où il se trouvait. Lorsqu'il s'éclaircit bruyamment la voix en avançant jusqu'au centre de la pièce, le volume baissa d'un coup.
Le roi était vêtu d'une tenue de Héraut immaculée, légèrement plus travaillée que celle de ses camarades mais le seul signe de sa fonction était le fin anneau d'or qui enserrait sa tête.
"Hé bien Aranel, je vois que tu me voles la vedette !"
Il avait le regard pétillant comme au temps de sa jeunesse et sa barbe frémissait d'un sourire retenu.
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Arbretempête faisait partie de l'assistance lorsque Aranel prit la parole. Il était assis avec d'autres mages et certains de ses élèves préférés. Vêtu non pas de la robe noire des mages mais d'une tenue d'une couleur turquoise chatoyante, il avait retenu ses longs cheveux dans un catogan de satin et de cuir. Aërin, son autour femelle, était restée dehors et commençait à s'impatienter d'être coincée dehors alors que le froid était plutôt mordant.
Aërin veut entrer ! Aërin froid !
Arbretempête ignora sa compagne d'esprit. Elle était trop dissipée pour se tenir correctement en société. L'arrivée du roi fit forte impression, surtout quand il s'adressa à son Héraut dans une boutade. Il connaissait mal le souverain mais appréciait son air jovial. C'était une bonne chose pour un dirigeant de prendre les choses à la légère. Il l'avait souvent répété aux Anciens de sa Vallée avant son départ.
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Riannon rit au petit jeu d'Aranel et écouta son discours avec un sourire, tout en essayant de calmer sa petite qui voulait retourner "jouer" avec Chantdétoile.
Les élèves aimaient beaucoup le Héraut du roi, c'était compréhensible... Les professeurs aussi, et Aranel plaisanta joyeusement avec le Doyen des Guérisseurs...
Uriens arriva et de bonne humeur lui aussi tança amicalement son Héraut . Riannon eut un petit rire, et salua joyeusement et respectueusement de la tête le souverain.
Mais avant qu'Aranel ait regagné sa propre chaise, Riannon assit sa fille, et se leva à son tour. Utilisant son don de Barde pour se faire entendre, et surtout écouter, elle annonça:
" Et après ce festin, Hérauts, Mages, Guérisseurs, et Bardes et Ménestrels vous ont préparé un petit spectacle qui ne manque pas ... d'intérêt et de charme. "
S'adressant à la partie noble de la salle sans le montrer elle ajouta:
" Tous nos artistes seront bientôt des gens importants pour Valdemar et notre Cour. "
Ca titillerait leur intérêt... Puis elle sourit et souhaita à son tour un bon appétit avant de se rasseoir.
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Chandétoile venait juste de reporter son attention sur les bleu que ceux-ci faisait des problèmes. Elle regarda le capitaine, qui lui fit signe de les sortir, elle s'approcha donc d'eux, amis visiblement, ils semblaient plus enclin à la courtisée qu'à sortir, mais visiblement trop bourré pour être capable de lui résister, ils ont peine à marcher droit. Elle les prend donc chacun par un bras et doucement, mais fermement les escortes vers la cours.
"Allez donc cuvée un peu."
Pendant qu'elle s'assure qu'ils quitte bien la fête, chantant à tue-tête, elle fait signe au garde de faction de garder un œil sur eux. Se faisant, elle ne remarque pas la boule de poil qui se glisse dans la salle en trottinant, grand pour un chaton de son âge, celle d'un chaton de six mois, alors qu'il n'en as que deux.
(http://http://img695.imageshack.us/img695/2518/loyal.jpg)
Il se glisse dans la salle et se cache sous la table pendant que tous écoute le Héraut du Roi, Aranel, faire son discourt. Curieux, Loyal se promène sous les tables, chassant les boule de poussière, puis, découvrant une odeur familière, il plante ses petites griffes dans la robe d'Arbretempête pour tenter de grimper sur ses genoux et jouer avec lui.
Chandétoile rentre juste à temps pour voir l'arrivé du Roi et se rendre compte que la Héraut avec qui elle avait parler au marché ne pouvait être que la Héraut personnelle du Roi. Comme elle reprend son poste, la Doyenne des Bardes fait sa petite introduction pour le spectacle d'après le banquet. La mercenaire continue de surveillez la salle, gardant un œil sur les quelques bleu encore dans la salle.
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Oesope s'était levé après son petit numéro comique durant le discours d'Aranel. Il avait faim mais il devait s'enquérir de quelque chose avant toute chose afin qu'au moment du spectacle des guérisseurs, il soit prêt sans faire attendre son public.
Faisant une petite pirouette en direction de ses élèves -qui pouffèrent tous de rire- il s'approcha d'un bon pas vers Chandetoile. C'était un homme au visage rond et sympathique. Les yeux brillants de malice, on le considérait souvent comme un homme-enfant. Arrivant derrière elle, il fit danser ses sourcils en lui parlant, comme un charmeur de bas étage.
"Bonsoir bonsoir."
Sa tenue (à elle) témoignait de sa fonction. Il n'avait pas envie de déranger Beltran et avait remarqué le sérieux de cette jeune fille.
"Dites moi, nous allons être les premiers -les mages et moi-même- à proposer notre numéro. Mais nous aurions besoin de quelqu'un pour veiller à la bonne tenue deeee... certains élèves. Nous allons prendre des volontaires et la dernière fois qu'on a voulu faire une démonstration il y a eu un nez cassé, un bras en écharpe et un oeil poché."
Il souriait, très amusé par ce souvenir avant de toussoter et de se reprendre.
"J'aimerais éviter cela dans la mesure du possible."
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Aranel s'était arrangée pour conserver une place pour le monarque. Un peu plus loin au centre de la table, il n'avait pas de chaise spécifique par rapport au reste des convives. Le roi Uriens n'avait pas l'habitude de faire des manières.
Les plats arrivèrent rapidement et elle choisit de se servir en pommes de terre et en cailles, des mets fins à l'odeur alléchante qui la firent soudain saliver. Il y avait du poulet et de la dinde, du faisan, du cerf et du sanglier. La salade, les haricots verts, les pois circulaient à travers les tables. Il y avait un joyeux brouhaha ambiant.
Tendant les plats à Riannon en se léchant les doigts de les avoir parfois un peu sali, elle riait à moitié.
"On va tous s'empiffrer et après on arrivera plus à se trainer pour les spectacles."
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Beltran surveillait la salle du coin de l'oeil tout en écoutant le discours d'Aranel, les paroles de Riannon, puis ce qu'il considéra comme des pitreries d'Oesope... Il avait raison, le vieux Guérisseur, de contribuer à détendre l'atmosphère ! Il l'aimait bien.
Chantdétoile avait effectué son boulot - et nul ne pouvait se douter de ce qui se passait dans le Champs des Compagnons avec ceux qu'elle venait d'expulser.
En tout cas, Chantdétoile fut réquisitionnée par le Doyen des Guérisseurs. Beltran fit un signe d'approbation discret pour lui permettre de répondre favorablement au vieil homme. Après tout, le calme revenu, la jeune fille pouvait s'amuser un peu aussi. Et puis présenté comme cela le fut, cela rentrait dans ses obligations de garde.
Pendant le même temps, tout le monde se servait et Aranel riait même. Beltran sourit franchement à ses deux compagnes et fit un clin d'oeil à la gamine.
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Tout se passait bien: sa fille mangeait et babillait, Oesope s'amusait visiblement aussi et lança les opérations divertissements, et Aranel semblait de bonne humeur tout comme le Roi et son chef de la Garde. Riannon riait, mangeait et bavardait avec joie aussi, profitant de cette acalmie dans les problèmes.
Mais Aranel se rembrunit brusquement, et se leva en lui disant de s'occuper de la soirée car Gaetan l'appelait d'urgence. Gardant un masque de joie, Riannon promit de tout gérer et la laissa partir. Pour cacher son départ, elle s'adressa haut et fort à Oesope:
" Vous avez donc des élèves si turbulents? Les Bardes sont sâââges à côté d'eux alors? Sauf quand nous chantons des chansons osées, bien sûr. Cela interresse-t-il quelqu'un? "
Elle plaisanta gaiement, mais son coeur était inquiet : où Aranel était-elle passé? que se passait-il?
Riannon devait prendre les choses en main et regardant Uriens elle fit semblant d'être choquée de ses paroles:
" Nous allons nous passer des chansons paillardes, nous avons des oreilles sensibles et trop nobles pour cela ici... " ( elle sourit malicieusement au roi puis à sa fille). "Je propose qu'on finisse de manger, et que tout le monde aide à pousser les tables pour assister au spectacle."
Se tournant vers Oesope elle ajouta:
" Puisque vous avez déjà réquisitionné de l'aide, je vous laisse l'honneur de commencer."
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[Riannon tu m'as devancée et tu as bien fait :P ]
Effectivement, Aranel avait arrêté de sourire. Elle avait également arrêté de manger. Déglutissant avec difficulté, elle se leva brusquement de sa chaise alors que le roi allait en faire autant. Passant devant lui, elle lui posa la main sur l'épaule et secoua la tête afin de l'inviter à rester au bal. L'appel mental de Gaetan, son Compagnon, avait été sec et urgent. Elias, le Compagnon du Roi, avait du en faire autant ce qui n'était vraiment pas bon signe. Mais il ne fallait pas paniquer les élèves.
Pourtant, quelques minutes après le départ d'Aranel, plusieurs Hérauts confirmés et quelques élèves se levèrent à leur tour sans un regard pour le banquet et se précipitèrent vers les portes.
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Arbretempête allait se remettre à discuter avec ses voisins de table lorsqu'il sentit quelque chose planter ses griffes dans le bas de sa robe et... dans sa peau par la même occasion. Il baissa donc la tête, très étonné, pour découvrir quel petit polisson s'en prenait à lui de la sorte. La petite tête de Loyal jaillit donc de sous la table, le faisant éclater de rire.
Le mage sortit de sa poche un petit lien de cuir qu'il gardait pour se nouer les cheveux et l'agita devant le nez du chaton joueur. Puis il se mit à chercher des yeux Chandetoile afin de l'avertir de l'arrivée de son animal dissipé. Dehors, Aërin redoublait de fureur et risquait de lui faire la tête pendant un moment s'il décidait de l'exclure et de jouer avec un autre animal qu'elle. Elle était exclusive et il le savait bien. Il irait lui ouvrir.
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Il n'était pas à l'aise ici.
Surtout pas avec ces vêtements qu'on lui avait donné !
Il se faisait l'impression de porter un déguisement. C'est pourquoi il avait opté pour un compromis.
Connor portait une partie de son uniforme et ses pièces de cuir favorites. Le mélange était... singulier ! Mais ça ne manquait pas de beauté pour autant.
Les gens...
Les personnes dans cette salle étaient toutes perdues dans leurs histoires et lui laissait donc une paix toute relative qu'il comptait bien utiliser à son avantage.
Il se mêla donc aux gens, faisant profil bas et tendant l'oreille pour se faire aux us et coutumes de la cour, comme il l'avait fait pendant des jours dans les rues, mettant à profil ses capacités d'écoute et de mimétisme.
** Tout ira bien... **
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Chandétoile continuait d'observer la fête, ne bougeant que pour ne pas s'ankyloser et rester alerte. Elle ne pensait pas que quelque chose pouvait arrivé durant cette nuit, du moins pas avant d'avoir vu le comportement réel des bleu. Mais après cela, elle restait alerte plus que jamais, ce genre de jeune noble désabuser n'aimait rien tant que faire des ennuies et elle avait eu quelques fois un aperçu de ce qu'il pouvait faire et de la fierté que certain parent avait devant l'indiscutable stupidité de leur rejetons.
Puis elle vit approcher le doyen des guérisseurs, se tournant vers lui, le visage neutre comme il convenait à son poste de Lieutenant de la Garde. La douleur de la perte était moins vivace et son poids sur l'âme de la jeune femme s'était amenuisé grandement. La laissant prête pour ses nouvelles responsabilité.
"Bonsoir Doyen"
Elle était d'une politesse irréprochable, même si l'homme semblait à un enfant par son regard et ses mimiques, elle ne voulait pas commettre d'impair, même si elle se doutait que celui à qui elle l'aurait fait ne lui en aurait pas tenu rigueur, elle ne voulait pas mettre le Capitaine dans l'embarras devant les nobles. À sa demande, elle jeta un discret regard au capitaine, qui lui fit signe qu'elle pouvait accepter, elle hocha donc doucement la tête.
"Vous n'aurez qu'à me dire ce dont vous avez besoin et je ferai ce qui est en mon pouvoir pour vous aider."
Elle ne semblait pas outré ou sur la défensive, mais elle ne semblait pas emballer non plus. Elle ferait son devoir, sérieuse et professionnel. Malgré le fait que la douleur s'estompait, le fin voile entre elle et le monde restait, elle avait toujours été plus solitaire parce qu'elle était différente et que sa vie l'avait amener à aprécié cette solitude et la beauté du monde, aujourd'hui, elle se repliait sur elle-même et se centrait sur son devoir, sur le fait d'aider les autres. Valdemar lui avait donner cela, un but qui touchait sa nature profonde et lui permettait de concilier sa nature guerrière et protectrice.
Mais comme elle donnait son accord et que le guérisseur retournait s'assoir, elle remarqua Arbretempête qui accrocha son regard et elle vit que loyal s'était invité à la fête, se dirigeant vers le mage, elle prit le jeune animal par le cou pour le gronder et remarqua un mouvement de foule. Tous les hérauts et plusieurs gris s'était lever pour se diriger rapidement vers la sorti. Elle se dépêcha vers les autres gardes et put attraper le Doyen des Héraut, Aranel ayant disparu tout juste avant que les hérauts se lève en masse.
"Qu'est-ce qui se passe."
Son ton était peut-être plus autoritaire qu'elle l'aurait voulu, mais en se moment elle avait la responsabilité de la garde et du château. Il fallait qu'elle sache ce qui se passait pour agir et prendre les bonnes décisions. Elle aurait pu chercher l'aide de Beltran, mais il n'était pas de service et elle ne pouvait pas toujours se cacher derrière lui. Dans le feu de l'action, son habitude d'être seule avec sa mère et parfois responsable de certaine choser lorsqu'elle n'était pas là, lui était revenu et le réflexe de chercher le Capitaine ne lui était pas venu. Même si elle devait avoir un drôle d'air avec son chaton gros presque aussi gros qu'un chat adulte, mais ses yeux ne plaisantait pas.
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Oesope allait répondre à Chandétoile lorsque la dizaine de Hérauts et de Gris se levèrent et se précipitèrent vers la sortie. Regardant de tous côtés, il haussa les sourcils de surprise et allait demander lui aussi ce qui se passait mais la garde le devança. Lui lançant un regard entendu, il retourna auprès des élèves de son Collegium, prêt à donner des ordres en cas de problème.
Le spectacle attendrait d'en savoir plus long sur les événements.
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Le roi se leva dignement et le ton baissa d'un cran. Son visage semblait impassible mais assez grave pour que le brouhaha suscité par le départ des Hérauts se calme sensiblement. Uriens ne se précipita pas vers Beltran mais marcha jusqu'à lui d'un pas mesuré. Il inclina la tête en direction du Doyen des Hérauts qui sortit après quelques mots au nouveau lieutenant de la garde puis s'adressa au capitaine assez bas pour que seul lui et Riannon puissent entendre ses mots.
"Capitaine, les Compagnons sont en train d'intervenir pour sauver l'un des leurs. Vous savez que la situation est grave pour nous. Je ne veux pas de mouvement de panique ni que l'affaire ne s'ébruite. Les nobles se montrent déjà assez casse-pied comme ça sans qu'on ne leur fournisse l'eau pour leur moulin. S'il y a le moindre souci de sécurité, mon Compagnon m'informera et je viendrai immédiatement vous en avertir. Mais en attendant s'il vous plait, faites bonne figure et ordonnez à vos hommes de garder l'oeil ouvert mais de rester à leur place."
Il inclina la tête vers Riannon avec un sourire courtois.
"Ma Dame, je crois qu'il serait bon de démarrer les festivités pour de bon avant que les curieux ne se ruent dehors."
Puis il retourna à sa place et inclina la tête vers Oesope afin qu'il poursuive, stoique sur sa chaise et le regard fixé droit devant lui.
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[Chant, le Doyen s'excuse et te dit de ne pas t'inquiéter, que c'est un problème qui concerne uniquement les Hérauts et non la sécurité du Palais puis s'éclipse rapidement.]
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Arbretempête s'approcha de Chandétoile, dans sa tenue tayledras impeccable, les sourcils légèrement froncés. Il ne l'avait pas revue depuis leur rencontre dans la campagne valdemarienne. Il était très étonné de la voir revêtue de la fonction de haut gradé de la garde mais admiratif. La jeune femme avait de nombreuses qualités. Il l'avait remarqué lors de leur première discussion. Loyal était un petit voyou quant à lui. Arbretempête lui adressa un sourire indulgent avant de reporter son regard sur sa maitresse.
"Que se passe t'il? Vous êtes au courant de quelque chose?"
Il avait vu le roi se lever et glisser un mot au capitaine de la garde puis aller se rasseoir. Les guérisseurs allaient certainement commencer leur spectacle mais il n'était pas rassuré. Il préférait se tenir prêt au cas où on avait besoin de ses services.
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Le départ d'Aranel avait lancé une désertion massive des Hérauts. Riannon frissonna devant l'ampleur de la catastrophe probable. Pire, à son tour, Uriens se leva et discrètement s'adressa au Capitaine et à elle. Les paroles ne firent rien pour la rassurer, mais elle hocha la tête en cachant son angoisse. Elle acquiesça à la proposition du Roi , et se leva une fois qu'il fut parti.
" Nous avons donc décidé que le repas était terminé. Les serviteurs vont pousser les tables mais n'hésitez pas à aider puisque cela nous permettra de commencer plus vite."
Ses élèves aideraient, ainsi que les élèves hérauts restant. Les apprentis guérisseurs feraient de même, et puisque les plus belliqueux des nobles étaient on ne savait où mais en tout cas pas ici, les autres convives se sentiraient obligés de faire de même.
Les gardes surveilleraient le tout - sûrement content que ce ne soit pas eux qui s'en chargent.
Une fois cette tâche ingrate effectué, les élèves ayant préparé leur numéro étaient cachés dans le couloir, à se préparer.
Une espèce d'espace large était dégagé.
" Mes chers compagnons de repas, voici des efforts magnifiques venus pour vous éblouir... Ou vous faire rire, on ne sait pas encore ce qui va se passer. Appréciez ce moment, et oubliez de vous inquiéter. Nous allons commencer avec les Guérisseurs."
Au tour de ces derniers d'entrer en "piste".
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Doucelyre était encore moins à l'aise que d'habitude, ce qui n'était pas rien. Vêtue d'une robe brun-rouge aux couleurs des élèves bardes, mais coupée et cousue en style Tayledras, coiffée sans grelots mais avec des plumes et des cristaux, elle comptait sur la masse de personnes présentes pour rester dans le paysage. Entrant dans la salle, elle fit un bref crochet pour saluer les quelques personnes qu'elle connaissait, les bardes Riannon et Lynn, quelques Tayledras déjà rencontrés, puis se déplaça rapidement pour trouver une place le plus au bord et cachée de l'endroit, sachant bien que malheureusement ce ne serait jamais parfait.
*je me demande combien de temps je dois rester...* elle avait demandé à Ouwaï de ne pas l'accompagner, ayant trop l'habitude d'être la cible en bien ou en mal des gens quand leur attention était attiré par l'oiseau sur son épaule. *oh, Déesse étoilée, et il y a plein de bleus. Oh, pitié, que quelqu'un ou quelque chose me permette de partir d'ici...* Se disant qu'elle pourrait peut-être se faire confier une tâche, Doucelyre chercha des yeux quelqu'un de noble pas trop aviné ou un héraut, quand l'annonce de Riannon l'interrompit. *oh. Oh, merci Déesse étoilée !* Elle s'empressa d'aider à déplacer les tables, puis retourna dans un coin. Elle allait quand même rester pour la représentation, c'était la moindre des politesses. Elle s'assit et ouvrit grand les yeux et les oreilles.
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[Tous les joueurs ayant eu leur rp d'intro peuvent intervenir dans ce sujet ! Ne l'oubliez pas s'il vous plait, j'aimerais avancer !! ]
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[Bon, je suis vraiment tanné d'attendre alors je vais essayer de relancer le rp]
Chant laissa partir le doyen et entendit Arbretempête derrière elle, ils avaient amener les Dyhelis ensemble à la ville et cela créait des liens, elle avait été rabroué par Beltran pour la façon dont elle lui avait parler à l'entrée de la ville, mais se soir, c'était elle qui était en charge de la sécurité, comme elle s'apprêtait à donner des ordre, elle vit le Roi s'adresser au Capitaine et comme il ne faisait pas mine de quitter la fête, elle en déduisit qu'il fallait continuer. Elle ne savait pas grand chose de la gestion d'un royaume, mais elle connaissait suffisamment la nature humaine pour savoir qu'il valait mieux donner au gens un autre spectacle pour éviter qu'ils aillent se mettre où il feraient plus de tort. Elle hocha donc la tête en direction du Doyen des Bardes.
"Je pense que vous devriez commencer les festivités avant que les curieux ne décide d'aller où ils ne devraient pas. Si quelques chose doit être fait, le Roi fera certainement une annonce. En attendant, faites comme si rien ne se passait."
Il n'était pas question de donner une raison au Bleu encore présent d'aller faire des problème où il y en avait déjà trop. Sans s'en rendre compte, Chantdétoile commençait à réfléchir comme une garde et non plus comme une simple mercenaire, aussi doué soit-elle.
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Riannon regarda Chantdétoile qui s'adressait à elle. Soudain plus froide, la Doyenne répondit comme une mère gourmandant son enfant:
« Je sais ce que j'ai à faire. Même Beltran ne se permettrait pas de me donner des ordres comme vous le faites, jeune fille. »
Surtout que ses ordres à elle avaient déjà été donné, et que ses élèves montaient déjà la scène, et s'installaient. Les premières notes de musiques retentissaient déjà. D'abord les futurs Bardes, pour captiver la salle. Les ballades connues et envoutantes sous le talent des élèves retentirent, calmant instantanément tout le monde, qui se plongea dans ses pensées. Riannon, « immunisée », en profita pour vérifier autour d'elle que tout allait bien.
[ Chant, Beltran, et tous les élèves non-bardes sont emportés par la musique, captivés et restent figés pour écouter ]
Plusieurs morceaux s'enchainèrent, pour calmer l'atmosphère. Quand les bardes cessèrent, la salle « reprit vie ». Oubliés les soucis et le départ précipité de certains, oubliés les vélléités de bagarres. Quand les ménestrels montèrent sur scène, tout le monde était d'humeur à danser.
Riannon sourit et laissa s'enchainer le spectacle, avant de récupérer sa fille et aller la coucher.
[On clot ici. Un scénario intéressant aura bientôt lieu en parallèle du scénario des Marches, ne vous inquiétez pas, mes Pj restés à Haven. ]