Valdemar RPG
Autres RPs => Archives => Sujets scénario => Discussion démarrée par: Héraut Aranel le 06 décembre 2010, 00:38:04
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Ethyan attendait patiemment près de la barrière. Il avait dit au revoir à sa petite famille d'un coup de museau et avait regardé son fils gambader joyeusement dans le Champ des Compagnons avec une certaine mélancolie. Les enfants quelle que fut leur espèce grandissaient bien trop vite. Le petit était un mâle déjà vigoureux qu'ils avaient baptisé Ollyan. Il aimait beaucoup Lame et elle entendait souvent retentir sa voix enfantine dans son esprit.
Ethyan l'attendait parce qu'ils allaient enfin partir à la rencontre de la magicienne, celle qui avait été la mère du défunt Héraut, père de la combattante. David avec qui Lame entretenait à présent une relation assez constante, avait fini par consentir à lui fournir l'emplacement approximatif de sa dernière résidence. La dernière qu'on lui connaissait en tous cas car Kaitlyn était une femme solitaire et secrète.
Dépêche-toi Soeur d'Esprit avant que ma horde ne me fasse appeler
Le dyheli sourit mentalement à la jeune femme.
Charge donc moi comme une mule de bât et prenons la route, j'ai les sabots qui me démangent affreusement
La carte que t'a donné le Héraut David indique un point au sud ouest de Haven sur la Route de l'Exil à mi-chemin entre les Faubourgs sud et la Crique des Daims, à 4 jours de cheval environ.
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Lamétoile était plus que nerveuse. L'amitié de David était une base solide autour de laquelle elle se construisait une nouvelle vie à Haven. Le temps de ses errances avec sa mère lui était lointain, même si peu de temps avait passé. Elle était une autre femme aujourd'hui, autonome, indépendante, fière et loyale. Profonde et sérieuse aussi. Etyan était un cadeau de la vie qu'elle avait peine à comprendre comment elle avait pu le mériter, mais sa présence et sa horde étaient un autre pilier pour la demi-Tayledra. Aujourd'hui, elle allait à la rencontre de son passé, de son sang. Elle ignorait encore ce qu'elle dirait à la femme, mais elle lui dirait au moins une part de la vérité. Elle savait que son métier lui rappellerait beaucoup de malheur, alors elle avait décidé de ne dire qu'une partie de la vérité, pour ne pas que la femme soit blessée par le fait que sa petite fille avait embrasser le même métier que son défunt mari.
La voix de son compagnon d'esprit la ramena au présent et elle lui sourit. Sa horde était en train de devenir une seconde famille pour la jeune femme solitaire, et elle imaginait de plus en plus difficilement sa vie sans eux et surtout dans Etyan.
"J'arrive."
La vie lui avait beaucoup prit, mais tellement donné qu'elle ne lui en voulait plus. Elle n'était pas du genre à s'appesantir sur le passé. Elle finit par amener le harnachement qu'elle avait fait faire pour lui. Elle était une cavalière émérite, et monter à cru ne l'aurait pas tellement dérangé, sauf que ses affaires devaient être attachées et qu'il était plus simple de le faire avec une selle spécial. Elle avait demandé à un forgeront très doué de la faire, elle avait des attaches pour ses sacs, deux cordes ventrière rembourrer pour ne pas déranger son lié, et le cuir n'était pas traité pour être dur, sauf en certain endroit, par des protubérances qui lui permettait de ne pas glisser, tout en laissant un maximum de confort à son lié. Elle avait aussi fait faire des rênes sans mors, pour donner une illusion de contrôle et de civilité aux gens qu'elle rencontrerait. La selle était bleu et argent, avec le nom d'Etyan inscrit sur un côté et le sien sur l'autre, précautions pour éviter les ennuis que les paysans pourraient lui causer devant une créature auquel ils n'étaient pas habitués.
"Je ne te chargerai jamais comme une mule, idiot. Mais tu as raison, il est temps d'y aller. Je ne saurai jamais si nous ne nous mettons pas en route. Tu veux que je te guide ou tu as mémorisé la carte?"
Il était étrange comme leur relation s'était vite construite. Etyan était plus moqueur qu'elle, lui rappelant qu'il ne fallait pas être trop sérieuse dans la vie, elle le respectait comme les Hérauts respectaient leur compagnon, les aidants quand ils avaient besoin de quelque chose, leur prêtant sa voix et ses bras lorsque c'était nécessaire.
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Etyan se laissa se laissa harnacher tranquillement, ayant pris l'habitude de cet équipement léger et plutôt confortable. Au bout de plusieurs heures de chevauchée, la montée à cru lui endolorissait les reins. Aussi lorsque Lame avait fait faire le matériel il n'avait en rien protesté bien au contraire. Après tout ils se préparaient à un long voyage, assez long pour qu'il ressente une pointe d'inquiétude à l'idée de laisser Enoli et Ollyan ici sans lui.
Je connais mal ces contrées, mais ça devrait aller. Si tu me vois prendre la mauvaise direction, n'hésite pas à me le faire remarquer toutefois.
Il leva les naseaux face au vent et huma l'air avant de frapper le sol de ses sabots.
Un orage. Grimpe vite, nous devons nous mettre à couvert avant la première averse ou nous voyagerons trempés jusqu'aux os.
Les dyhelis avaient du flair pour de tels détails naturels. La pluie, la neige, les éboulements de terrain... Ils avaient le pied sûr et l'esprit vif.
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Lame souri à son compagnon doré. Elle aimait sa grâce et ses lignes. Habituer au chevaux depuis son plus jeunes âge, sa mère montant alors qu'elle n'était pas encore né et n'avais jamais cesser, elle en avait vu de toute sorte, des chevaux de bas jusqu'au chevaux de Guerre Shin'a'in. Mais dès qu'elle les avaient vu, ses créatures l'avait séduite. Elles étaient semblable, plus gracieuse que forte, légère avec un esprit vif.
"Ne t'en fait pas, je ne te laisserai pas nous perdre."
Il y avait un peu d'humour dans son ton. Elle apprenait tranquillement au contact de son lié à utiliser et apprécié l'humour. Elle le vit piaffer, puis renifler et leva les yeux au ciel, cherchant se qui pouvait le faire réagir. Un orage? Hum, elle espérait sincèrement qu'elle ne serait pas trop forte, elle n'aimait pas quitter trop longtemps Haven alors qu'Ollyan était encore jeune et qu'Enoli n'était pas tout à fait remise. Et surtout, elle n'aimait pas laisser la Horde sans personne capable de parler pour elle. Ayant découvert que son don était plus rare qu'elle ne l'aurait cru. Elle grimpa lestement sur le dos de l'être, encore légèrement mal-à-droite, mais son expérience de l'équitation l'aidait à monter adroitement sur le dos de son lié sans le blesser.
"Allons-y alors, plus vite nous seront parti, plus vite nous serrons revenu."
Elle était nerveuse, mais avait besoin de savoir, de la voir ne serait-ce qu'une fois.
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Le dyheli se mit donc en route, se dirigeant vers la porte principale donnant directement sur la Vieille Ville. Il marchait d'un pas assez rapide sans toutefois trotter, pressé de se mettre à l'abri avant les premiers éclairs.
Je crois que nous allons chercher un abri temporaire, Soeur d'Esprit, ou le ciel nous tombera sur la tête
Ils passèrent devant les gardes qui s'écartèrent avec ce même regard intrigué que le jour de leur arrivée -les gens étaient toujours fort surpris lorsqu'ils croisaient des dyhelis- et naturellement, il se dirigea vers une arche de pierre, vestige sans doute d'une imposante et ancienne batisse. Déjà les premières gouttes tombaient, réveillant l'odeur de la terre et de la pierre qui lui firent dilater les naseaux.
Ce sera bref, ne t'en fais pas.
Ils pouvaient en profiter pour discuter, c'était l'avantage.
Qu'as tu prévu de dire à cette femme ?
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Lamétoile salua les gardes qu'ils croisèrent dans la rue, salua aussi ceux qui lui jetaient des regard curieux comme si ils n'avaient fait que saluer une garde par politesse. Elle ne pouvait empêcher les gens d'être curieux, mais espérait qu'en se montrant normale, en le prenant leur regard de merlan frit comme une salutation et répondant comme tel, les gens finirait par s'habituer à son Lié. Elle se demanda fugacement si cela avait été la même chose avec les premiers compagnon et leur Héraut. On aurait pu croire qu'avec les Héraut, les gens de Haven, surtout les gens de Haven, serait habituer à l'inhabituel, mais elle avait elle-même oublié, à force de voir tant de chose, combien la différence pouvait attirer la curiosité, le dégoût et même la haine.
Elle fut sorti de ses pensée par le Dyhelis qui la ramena à l'orage approchant. Elle sourit et flatta son encolure.
"C'est toi le spécialiste, je te fait confiance."
Elle aurait eu de la difficulté à dire une tel chose à qui que se soit d'autre que sa mère il n'y avait même pas une année. Mais elle n'imaginait plus la vie autrement, elle se faisait petit à petit à la sédentarisation, à Haven et à la Garde. Elle en venait même à aimer les discutions avec Beltran et les autres officiers. Elle avait vraiment l'impression d'appartenir à quelque chose et c'était un sentiment puissant.
"Que se soit bref ou non, nous n'y pouvons rien, autant nous en accommoder."
Sa, c'était quelque chose qu'elle avait apprit durant sa courte existence, on ne peut pas changer la température, sans conséquences du moins, alors autant y trouver le plus d'avantage possible. Cela lui donnait un peu plus de répit avant de rencontrer la mère de son père et elle pouvait passé se temps avec son Lié.
"Je ne sais pas vraiment, je pensait lui dire au moins une parti de vérité. "
Elle regarda la pluie tombé. Ne sachant rien de cette femme, elle ne voulait pas la briser en lui annonçant de but en blanc qu'elle était sa petite-fille et Garde de Haven, lié à un Dyhelis.
"Je pensait lui dire que son fils avait sauver ma mère, et qu'après la mort de mère, j'ai abandonner la vie de mercenaire que nous menions pour m'engager dans la Garde. Que je voulais la rencontrer pour connaître celle qui avait élevé l'homme qui m'a permis de venir au monde."
C'était peu, mais elle ne voulait réellement pas blesser la seule famille de sang en vie qu'il lui restait et qu'elle connaissait. David lui avait dit qu'elle en voulait au Royaume pour la mort de son mari et de son fils. Elle pourrait mal réagir de se découvrir une petite fille... et de risquer à tout moment de la perdre comme elle les avaient perdu, au service d'un royaume qui n'était même pas le sien, d'une certaine façon.
"Je ne sais pas encore si je lui dirai notre filiation, je vais d'abord attendre de voir comment elle réagira à la rencontre de mère et son fils, à mon métier et à toi."
Elle ne voulait pas non plus être blesser, ni rejeter par cette femme qui détenait une pars de son passé.
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Le dyheli sembla réfléchir, dansant sur ses sabots fins mais puissants. Il secoua la tête à plusieurs reprises avant de pencher brusquement la tête vers l'avant pour se gratter du bout des dents la patte antérieure droite. Extérieurement il pouvait ressembler à un animal et en avait les postures. Pourtant sa réflexion se poursuivait par l'esprit, décidé à aider sa Liée.
Il ne faudra pas oublier qu'elle est magicienne. Cette femme connaît peut-être des tours pour démasquer le mensonge et l'omission. Mais je trouve cela judicieux de ne rien lui avouer de but en blanc, elle pourrait ne pas le supporter physiquement.
Il soupira mentalement.
Espérons que nous ne ferons pas ce chemin pour rien et que tu trouveras ce que tu cherches, Ma Chère. Sinon Enoli nous tuera tous les deux et nous forcera à veiller sur ce démon d'Ollyan jusqu'à la prochaine décade.
Son rire tinta dans l'esprit de Lame comme une clochette de vif argent.
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C'était toujours un peu étrange pour l'ancienne mercenaire de voir son lié se comporter comme un animal, alors qu'elle le voyait comme un ami et oubliait trop souvent qu'il avait l'apparence d'un cervidé. C'était malgré tout étrange de savoir combien un être pouvait être intelligent et de le voir avec un corps associé à quelques chose que l'on connaissait comme de moindre intelligence. Lame avait été très jeunes habituer à l'oiseau familier de sa mère, mais il était loin de l'intelligence d'Etyan, et si elle avait toujours respecter les animaux, être lier à un Dyhelis était une expérience, fascinante et parfois déstabilisante.
"Merci. Je crois aussi je que préfère prendre se risque que l'autre. Si elle détecte mon omission, au moins pourrais-je lui dire sans mentir que c'est sans mauvaise intention, mais que je préfère la connaître avant de tout révélé de mon passé."
Elle rit à la boutade de son compagnon, le rire de son ami était vraiment contagieux, tout comme son humour.
"Elle ne nous tuera pas, elle as trop besoin de toi pour guider le troupeau et de moi pour parler en son nom, de plus, elle sait que mort, nous ne pourrons prendre soin d'Ollyan comme elle le voudrait. Elle nous fera souhaitez l'enfer, c'est sur, mais elle ne nous tuera pas avant que ton petit ne soit grand, ne t'en fait pas."
L'humour du cervidé doré lui faisait du bien, elle ne l'avait jamais vraiment regarder comme utile, mais plutôt comme un passe temps que certain affectionnait pour se changer les idées, mais elle en comprenait aujourd'hui les bienfaits.
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Il soupira dans son esprit, faussement ennuyé, remuant des sabots en fixant dehors.
J'espère qu'elle ne voudra qu'un petit, celui là est déjà bien trop difficile à élever.
Il marqua une pause et, ses yeux dorés perdus dans le flou, il laissa le silence s'installer avant de poursuivre.
Soeur d'Esprit, je crois que je ne suis pas fait pour être père. J'adore mon fils mais je dois dire que parfois, je regrette l'époque où je n'avais aucune attache. Je n'aime pas être inquiet pour lui, il est jeune et fragile. Je ne sais pas quel avenir je vais pouvoir lui offrir. Notre peuple a du mal à trouver où s'installer.
Il parlait rarement de ses inquiétudes, il préférait les assumer seul. Mais après tout, Lame n'était pas n'importe qui. Lorsque le soleil pointa le bout d'un rayon, il redressa la tête et gonfla la poitrine.
Là, c'est terminé.
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Lamétoile qui regardait la pluie tombé pencha rapidement sa tête, un peu surprise des confidence soudaine de son lier. Elle s'était souvent demander si sa mère avait eu les même regret quand elle était en vie et elle n'avait jamais eu de réponse, elle avait regarder sa mère, observer, espionner parfois, pour avoir une réponse à cette question qu'elle n'osait posé, mais n'en avait jamais trouver. Elle prit donc un certain temps de réflexion avant de répondre, ne voulant pas empirer les choses. elle aimait bien le petit, sincèrement, et elle n'avait jamais pensée qu'il lui prenait son lié et sa liberté d'être partie quand elle l'aurait pu, il était si beau, si plein de vie. C'était un baume sur le cœur après toutes ses morts, une preuve si flagrante de la force de la vie qu'elle ne pouvait lui reprocher d'exister.
"Je me suis souvent demander si ma mère avait eu de pareil penser pour moi et je n'ai jamais eu de réponse."
Elle prit une bonne inspiration.
"Je suis jeune, mon ami. Je n'ai ni la sagesse, ni l'expérience pour te répondre avec elle, mais je peut te dire ce que j'en pense sincèrement."
Elle reporta son regard sur la pluie, laissant le peu d'intimité qu'elle pouvait laisser à son lié.
"Je crois sincèrement que personnes n'est fait pour être parent, on fait avec ce que les dieux nous donne. Ton fils est un cadeau divin, c'est un enfant merveilleux qui nous rappellent, après la guerre et la mort, que la vie existe et qu'elle continue, qu'elle est forte et qu'elle peut reprendre ses droits si ont lui en laisse le temps."
Elle flatta doucement l'encolure du Dyhelis.
"Je m'inquiète aussi pour lui, comme je m'inquiétaient pour les enfants qui ont été capturer dans la guerre. Je sais aujourd'hui que c'est la responsabilité de chacun de veillez sur les enfants de se monde. Je ne juge pas tes sentiments, ni ta peur, je pense que je serais bien pire que toi. Mais je pense, pour t'avoir vu avec ton fils et ta compagne, que tu es un merveilleux père. Ton fils sera digne de toi quand il sera grand et je suis sur que tu sera fier de lui."
Elle comprenait difficilement les sentiments de son lié, car elle n'avait pas d'enfant, mais elle avait parler avec le cœur. À se moment, le soleil pointa ses rayons et Etyan changea de sujet. Elle souri donc un peu et accepta le retour à leur mission, mais se promis de ne pas oublié les inquiétude de son frère d'âme, et de faire de son mieux pour l'aider dans son rôle de père.
"D'accord, allons-y."
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Etyan s'ébroua et avança vers l'avant en remuant la queue, le corps parcouru d'un frisson. C'était un mélange de nervosité et d'excitation, il appréciait de partir en balade avec la jeune femme. Et même s'il bougonnait comme un vieux griffon perclus de rhumatismes, il n'en demeurait pas moins fougueux et plein d'entrain comme tout bon étalon qui se respecte.
J'ai hâte de te voir mère, Soeur d'Esprit. La chose sera assez drôle pour me divertir les deux ou trois premières années !
Et il pouffa de rire par l'esprit en secouant les oreilles comme pour chasser une mouche fictive. Une bourrasque glacée s'enroula autour d'eux avant de s'engouffrer en sifflant dans les ruelles de la ville. Non loin un volet claqua dans un bruit sourd et le bruit d'une étoffe abandonnée et balottée parvint jusqu'à leurs oreilles.
C'est un bien étrange pays. Je rêve parfois de retourner dans les Pélagirs et de fouler de nouveau des sabots la terre meuble de ma forête natale. J'aimerais que mon fils la voit.
Et il se tut, son esprit s'embrumant de tristesse un instant alors qu'il avançait à une allure vive mais confortable.
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Lame laissa son ami faire un peu d'esbroufe, elle savait que sa paternité lui pesait, et elle était bonne cavalière, un peu de ballottement ne la ferait pas tomber. Elle savait qu'il aimait ses promenade tout les deux, mais qu'ils n'avaient pas eu beaucoup de temps depuis leur retour des Marches. Lame était prise par ses obligations de lieutenant et par les professeurs que Beltran lui avait demander de suivre. C'était passionnant, mais souvent prenant et la jeune femme se sentait parfois aussi prisonnière qu'Etyan. Elle avait parfois de la difficulté à voir le bout de tout ce qu'elle devait apprendre, mais elle le faisait parce qu'elle croyait réellement en Valdemar et qu'elle voulait faire une différence.
"Juste pour sa, je vais éviter d'en faire!"
La phrase de son frère d'esprit l'avait un peu secoué. Voulait-elle des enfants? Si oui avec qui? Les mettrait-elles au monde en sachant les horreurs que se monde renfermait? Sa mère l'avait eu dans un âge moyen, mais s'était bien conserver. Elle était encore jeune et surtout, libre et seule. Elle comprenait, maintenant qu'elle avait parler avec son parrain, combien sa mère avait aimer son père et combien elle avait pu la chérir. Elle comprenait la déchirures de sa mère, son attitude devant les hérauts, qu'elle évitait de son mieux, mais respectait tant. Elle se demanda si elle serait une aussi bonne mère un jour et quel avenir elle offrirait à un enfant. Elle avait tenter de faire de l'humour pour cacher son trouble, mais elle fut très reconnaissante au Dyhelis du changement de sujet.
"Nous irons si c'est là ton souhait. Je trouverai un moyen de me libéré pour y aller avec vous ou bien je m'arrangerai pour y avoir une mission."
Elle aimerait vraiment voir le pays natal de sa mère, voir son peuple et tenter de comprendre les plus vieille blessure de sa mère. Elle se dirigeait vers une partie d'elle, mais une autre résidait sur ses terres sauvages et magique. Elle savait dans son âme qu'elle devrait y aller un jour, comme elle savait devoir rencontrer cette femme, pour être complète.
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Le dyheli tenta de prendre un ton détaché pourtant il est très difficile de dissimuler ses sentiments profonds lorsqu'on est lié par l'esprit. Ses paroles étaient donc entachées d'une intense couleur grise qui donnait à ses paroles une consonance morne.
Hélas cette partie de la forêt n'est plus praticable. Les Tranformés ont envahi les lieux et nos petits n'étaient plus en sécurité. Il s'y est mis à pousser des plantes vénéneuses qui semblaient pouvoir prédire nos mouvements et qui nous attaquaient pendant la nuit. Les membres du troupeau disparaissaient mystérieusement.
Il soupira intérieurement et secoua la tête de dépits.
Les Frères du Faucon ont bien trop de travail pour une si vaste région. Nous ne pouvons plus nous permettre de vivre loin de l'une de leur vallée.
Puis il se tut un moment, le rythme de ses sabots sur la route marquant le rythme envoûtant du voyage. Ils quittaient à présent Haven pour prendre une route marchande plutôt confortable. Le ciel était gris et bas mais il ne semblait plus vouloir pleuvoir.
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Etyan n'avait pas encore parler de la raison de leur fuite et de leur demande d'asile, en bonne amie et surtout, en lieutenant de la garde, elle n'avait posée aucune question. Beltran était au courant de son lien avec Etyan, mais elle n'en faisait pas un grand étalage, même si elle ne le cachait pas non plus et ne se servait pas de se lien avec un Ambassadeur, ce qu'il était d'une certaine façon, pour obtenir quoi que se soit. Elle avait donc respecter son silence, mais fut honoré qu'il lui en parle, même si elle sentait que cela le rendait plus amer et plus triste.
"Je ne peux pas dire que je comprend ton sentiments, je n'ai pas eu de terre à moi avant la mort de ma mère et mon recrutement par la garde. Mais je suis là pour toi. Et un jour, cette vallée sera habiter. Et rien ne nous empêche d'aller rendre visite au Tayledra, il devrait être mis au courant, tu ne crois pas? Cela peut les concerner."
Elle voulait lui redonner un peu d'espoir. Elle ne savait pas encore ce que c'était que d'être exiler, loin d'un foyer. Elle ne comprenait pas encore toute les implication de se terme, mais l'amertume de son lié lui pinçait le cœur et s'était suffisant pour qu'elle veuille remonter le moral de l'être.
"Je suis sur que la Déesse ne nous à pas mit sur le chemin de l'autre pour rien. J'ai fait la promesse de combattre ceux qui voudrait s'en prendre au innocent et je la tiendrai. Ton fils, ta horde en font parti. Si j'ai un moyen de vous aider à reconquérir votre foyer, je le ferai mon ami."
Elle le pensait vraiment. Elle avait beaucoup muri durant les derniers moi et d'être lier à Etyan la faisait aussi beaucoup grandir. Elle venait d'avoir dix-sept ans et la campagne du col, la mort de sa mère et tous ce qui en avait découler la transformait en femme, une femme réfléchi et dévoué, et son liens avec le Dyhelys lui apprenait tranquillement le sens de l'humour, bien qu'elle restait une femme sombre et trop sérieuse.
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Il sourit doucement par l'esprit et l'effleura mentalement, une caresse très douce telle une âme soeur. Il appréciait grandement sa sollicitude et lui en faisait rarement démonstration, trop habitué à devoir faire bonne figure devant son clan.
Merci, je ne l'oublierai pas.
La suite du trajet se passa sans heurt et tous deux firent bonne route. Le soir venu il s'arrêtèrent et campèrent dans les bois puis ils reprirent la route avec l'esprit léger de deux voyageurs contents de profiter d'un peu de liberté.
Ce fut en fin d'après-midi qu'ils approchèrent de leur destination. Ils sortaient à peine d'un village lorsque le sol devint plus rocailleux. Il serpentait à travers des landes vertes balayées par les vents et les bois éparses avaient laissé la place à de grandes étendues herbeuses dans lesquelles paissaient quelques ovins.
La maison n'était rien de plus qu'une cabane nichée entre deux collines. Elle avait l'air de guingois et les pierres apparentes donnaient à la bâtisse un aspect ancien. De la fumée s'échappaient de la cheminée et une corde reliée à un poteau faisait office d'étendage à linge.
La femme qui se trouvait de dos avait les cheveux blonds attachés en chignon. elle secouait un drap avec vigueur avant de le pendre.
Le dyheli et la jeune garde se trouvaient à une bonne centaine de mètres d'elle et elle ne les avait pas encore entendu venir.
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Lamétoile senti la caresse mentale de son Lié, ils n'avaient guère eu le temps de véritablement profiter de leur présence et cette promenade était comme un second souffle pour la demi tayledra. Une souffle qu'elle n'avait pas eu conscience de retenir depuis la mort de sa mère. Trop d'événements était arrivé trop rapprocher. La rencontre avec David avait ouvert une partie de son cœur qu'elle avait fermer dans son enfance quand sa mère lui avait fait comprendre, doucement, mais fermement, que le passé était le passé et qu'elle n'en parlerait pas. Elle se sentait vraiment libre de ses choix à cet instant. Elle ignorait de quoi le lendemain serait fait, elle ignorait si cette femme lui plairait et si elle lui plairait. Mais sous le ciel gris, la brise fraiche et une chevaucher seule avec Etyan, elle se sentait en paix. Il y avait une liberté qu'elle n'avait jamais connu à faire ses propres choix et à les assumer.
Mais il y avait aussi une certaine tristesse de n'avait jamais connu son père, quoi qu'elle en dise à son parrain. Elle ne savait pas encore comment prendre l'affection de l'homme, elle ne savait que faire de ses regards et ne comprenait pas son sentiment, pourtant normal, d'espoir envers lui, se sentiments de vouloir le rendre fier d'elle, celui de vouloir connaître sa grand-mère, lui dire son existence et lui montrer qui elle était, que son père avait laisser une germe de lui en se monde. Elle n'avait jamais ressenti aussi pleinement que depuis la mort de sa mère et parfois, comme en cet instant, elle sentait une pointe de douleur pour tout ce qu'elle vivait alors que sa mère était morte. Tout sa vie, ses sentiments avait comme été absent, amoindri derrière une barrière qu'elle n'avait jamais eu le sentiments d'avoir et elle avait parfois de la difficulté à les gérer. Elle n'aurait jamais cru pouvoir avoir une vie si rempli, autant de liens. Elle qui n'avait jamais rien eu à perdre pouvait perdre tant et pourtant, c'était maintenant qu'elle se sentait le plus désireuse de se battre, elle avait maintenant cette rage de protégé qu'elle dénigrait chez les soldats régulier avec lesquelles sa mère, et elle ensuite, avait eu à travailler.
Et cela la faisait se sentir libre, ouverte, ouverte au autres et à se monde.
Le temps passa en silence, sans qu'elle ne s'en rendent compte, occuper à profiter du moment, de se moment trop rare de liberté. Vient le temps de camper, qu'ils passèrent en silence à profiter l'un de l'autre, renforçant leur lien. Elle aima se silence, cette solitude, qui lui avait manquer plus qu'elle ne l'aurait cru. Elle fini par s'endormir contre le cervidé.
Avec le matin vint la nervosité. Elle savait en parti ce qu'elle dirait à la femme, mais sa réaction lui restait un mystère complet. Comment dire se genre de chose à une femme à qui la vie a déjà tellement prit, mais comment ne pas le lui dire, comment ne pas lui rendre au moins un peu de bonheur? Le chemin se fit en silence, mais un silence bien différent de celui de la veille. Ils finirent par arrivé dans un village qui correspondait au description de David, à la sorti de celui-ci le sol se fit plus rocailleux, en même temps que la nervosité de la Lieutenant. Elle ferma les yeux une minutes pour se ressaisir, se donnant une claque mentale. Elle n'était plus un bébé pour vouloir plaire à tout prix, cette femme avait tant vécu, elle n'avait pas besoin d'une petite-fille sentimentale! Elle était Lieutenant de la garde, pas une pleurnicharde! Elle prit une grande respiration et se senti mieux. Quoi qu'il advienne, elle aurait suivit son chemin jusqu'au bout, sans regret. Elle ferait face, pour son père qu'elle n'avait jamais connu et pour cette femme qui méritait un peu de soleil dans sa vie.
Elle observa attentivement les alentours, la maison semblait ancienne, mais bien entretenu, une petite cabane de pierre des champs, un foyer simple qui en disait long sur la femme qui y habitait. Une femme simple, sans fioriture, elle semblait à ce que Lame aurait pu imaginer de sa mère dans sa vieillesse et cela fini de défaire une grosse parti de la boule dans sa poitrine.
Elle observa en silence la femme qui étendait son linge, avant de descendre lentement de son compagnon et de mettre une main sur son cou, histoire de montrer à la femme, quand elle se retournerait, qu'il n'y avait aucun danger.
"Excusez-moi madame."
L'ancienne mercenaire avait parler d'une voix douce, pour ne pas faire sursauter trop la dame et pour ne pas l'effrayer.
"Je suis vraiment désoler de vous déranger, mais je cherche une certaine Kaithlyn, qui as été mage à Haven."
Il y avait de la vrai douceur dans sa voix, mais aussi une certaine sureté, qu'elle ne ressentait pas totalement, mais qu'elle savait feindre. Elle ne voulait pas effrayer la dame, mais pas non plus lui donner une raison de la renvoyer sans qu'elle ait pu trouver qui elle cherchait. Elle avait donc fait de son mieux pour dosé sa douceur et sa volonté.
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Lorsque la femme se retourna pour contempler le visage de celle qui lui avait adressé la parole, son regard était lointain et imprécis. Il semblait clair qu'elle était aveugle. Elle ne semblait pas avoir d'âge, le visage lisse et les traits fermes. Elle n'avait pas l'air d'une jeune femme et pourtant il n'y avait rien d'un vieillard en elle. Elle avait les cheveux blonds avec quelques reflets d'argent et d'intenses yeux verts d'eau. C'était sans aucun doute une belle femme.
"Il n'y a personne de ce nom là par ici. Qui la demande ?"
Son ton était détaché et sa voix grave. Elle ne semblait pas avoir l'habitude de parler à qui que ce fut. Malgré sa cécité elle savait fort bien se débrouiller et saisissait le linge sans hésitation pour le pendre à la corde.
Soeur d'Esprit, es-tu sure que nous sommes à la bonne adresse ?
Le Dyheli remuait les oreilles d'un air légèrement nerveux. Comme beaucoup de son espèce, il n'aimait pas la promiscuité avec des étrangers.
Je ne ressens aucune émanation magique venant de cette femme.
Mais la femme semblait avoir ressenti la présence du Dyheli car elle tourna assez vivement la tête dans sa direction avec l'air troublé.
"Qui vous accompagne, Ma Dame ?"
Ce n'était pas un animal elle en était certaine, pourtant elle ne ressentait pas Etyan à la façon d'un humain. C'était étrange et inquiétant.
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Lamétoile observa la femme, il était évident qu'elle était aveugle. Elle ne semblait ni vieille, ni jeune, ce qui était un peu étrange, mais elle avait vu des Shin'a'in et les vents de la plaine pouvait avoir cet effet, sauf que cette femme n'avait rien d'une de ses cousines, ses cheveux était blond, non sombre et sa peau clair. Elle n'avait pas non plus les cheveux blanc qui caractérise l'usage des nodes et de la magie. Pourtant, elle était venu jusque là, elle ne pouvait plus reculer.
"Je suis Lamétoile, ma mère à connu autrefois son fils et je suis venu lui rendre hommage pour les actes de son fils qui ont permis à ma mère de vivre et à moi de naître."
Sa voix était respectueuse, comme il seyait à une jeune adolescente qui parlait à une personne plus vieille. La cécité lui inspirait aussi du respect pour cette femme qui vivait, malgré ce handicap, seule dans ses collines. Il y avait une fierté dans se regard lointain, une fierté qu'elle pouvait respecter et, jusque dans une certaine mesure, comprendre.
Elle flatta doucement son compagnon d'esprit, elle n'avait pas d'autre indication. Soit cette femme avait changer de nom en même temps que de cœur, pour laisser sa vie derrière elle, soit sa grand-mère avait déménager sans que David ne le sache. Elle se retint de soupirer quand il lui apprit qu'aucune magie ne semblait provenir de la femme, elle avait fait le chemin pour rien, il semblerait, sa grand-mère était partie.
Comme elle formulait cette pensée, la femme sembla sentir quelques chose, puisqu'elle regarda dans la direction du Dyhelis, malgré ses yeux aveugle.
"C'est un dyhelis, un ami bonne mère."
Elle n'osait approcher, voulait laisser à la femme son espace vitale et le choix du rapprochement. Cette femme fier et forte pouvait, après tout, être sa grand-mère. Elle n'avait jamais entendu parler qu'on ait put enlever ses pouvoirs à quelqu'un, mais cela ne voulait pas dire que ce pouvait être impossible. Si sa grand-mère avait décider de renoncer totalement à sa magie après les événements? Aurait-elle pu s'en débarrasser? Pouvait-elle abuser les sens du Dyhelis, comme dans certaine légende d'autre fois sur des magiciens cachant leur pouvoir pour entrer en Valdemar?
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La femme blonde semblait plus que méfiante. Son visage dépourvu de regard était impassible, éternellement fixé sur l'horizon qu'elle ne voyait pas. Pourtant une légère émotion sembla l'effleurer lorsque Lame parla du fils de Kaithlyn, tellement fugace qu'elle pouvait être simplement imaginée.
"Kaithlyn est morte, son fils aussi. Mais c'est fort aimable de votre part de vous être déplacé jusqu'ici pour lui présenter vos hommages"
Elle replongea les mains dans le baril de bois et en tira le dernier vêtement qu'elle pendit avant de le hisser sur sa hanche. Elle tourna encore son visage vers Lame après un long silence.
"Quel est votre nom, jeune fille ?"
Elle avait totalement éludé la présence du Dyheli, comme si la mention de sa présence était d'un naturel le plus total. Pourtant elle n'avait jamais rencontré une telle créature et n'en avait entendu mention que dans les contes et légendes. Ses connaissances étaient très limitées : peuple farouche et fier, difficile d'approche, n'ayant pas la possibilité de communiquer avec les races dépourvues de Don.
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La Garde regarda attentivement la femme, elle semblait si méfiante, malgré l'impassibilité de son visage et de ses yeux aveugle, et la jeune femme se demanda si il y avait tant de problème que la méfiance devenait la norme pour les gens en dehors de Haven. L'espace d'une seconde, l'ancienne mercenaire cru voir une émotion sur se visage neutre, mais c'était si fugace qu'elle ne put, ni être sur, ni savoir quel émotion cela pouvait être. Elle cligna des yeux et cela disparu avant qu'elle puisse l'identifié, mais cela la rendit plus méfiante, cette femme en savait-elle plus qu'elle ne voulait le dire? Avant qu'elle puisse creuser la question plus en avant, la femme lui assena une vérité que Lame redoutait depuis le début de cette aventure... la mort de sa grand-mère. Cela lui fit plus de mal qu'elle ne l'aurait cru, bien qu'elle ne fut pas aussi grande qu'elle l'aurait du pour une filiation aussi proche. Elle pensa fugacement à David, qui avait connu et aimé cette femme. Elle devrait lui apprendre cette nouvelle et elle souffrait déjà de la souffrance de la seule famille qu'il semblait lui rester aujourd'hui, en dehors d'Etyan.
"C'était la moindre des choses, après avoir apprit son existence et après avoir chercher le passé de ma mère, je ne pouvait être si proche et ne pas venir au moins une fois."
Ce n'était pas tout à fait un mensonge, mais pas totalement non plus la vérité. La seconde question était plus attendu. Elle était venu en parti pour cela et ses soupçon sur l'identité de cette femme revinrent, elle devait savoir quelques chose, peut-être même être cette femme qui avait tout rejeter, peut-être jusqu'à son identité première.
"Je suis Lamétoile, fille de GriffeBlanche la mercenaire et mon compagnon est Etyan, de la lignée d'Evilan qui fut l'ami de coeur de la tribu K'Sheyna."
Si la femme semblait si a l'aise avec son compagnon que c'était presque étonnant. Mais Lame, elle, le sentait à chaque seconde près d'elle et ne pouvait passé sa présence sous silence comme la femme semblait le faire, ce qui était aussi énigmatique que toute cette situation. La jeune Garde avait eu à expliquer à tant de simple gens ce qu'était et qui était son compagnon que d'être avec une femme qui prenait cette présence avec tant de naturelle réveillait en elle sa méfiance.
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La femme garda un instant le silence. Lorsque le vent s'engouffra une fois encore entre les arbres et eut joué avec le linge et les mèches de cheveux des deux protagonistes, elle acquiesça avec un léger sourire. Le premier de leur discussion en réalité.
"Venez ne restez pas ici jeune Lamétoile, vous allez prendre froid. Nous discuterons plus tranquillement à l'intérieur. Derrière cette bicoque se trouve une étable, oh fort modeste mais bien tenue en vérité. Je serais ravie d'y accueillir votre compagnon Dyheli. Il y trouvera du foin propre et de l'eau claire. J'espère que cela lui conviendra"
Et elle tourna son regard vide vers le non-humain qui inclina la tête légèrement.
Ne t'inquiètes pas Soeur d'Esprit, si tu me le permets je suivrai le fil de tes pensées de l'étable.
La femme attendait patiemment la réponse de la jeune combattante en ramassant son paniers et quelques épingles à linge de mauvaise facture.
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Lame sourie légèrement à la vieille femme autant par politesse que parce qu'elle aimait bien cette femme simple et sans fioriture.
"Je crois que cela lui conviendra parfaitement, merci beaucoup. Je vous rejoindrai à l'intérieur dès que je me serai assurer qu'il ait un peu d'eau et de foin."
Elle se tourna vers Etyan et acquiesça lentement pour qu'il sache qu'elle préférait qu'il reste avec elle, avant de le mener à l'étable pour lui retirer la selle légère et lui permetter d'être à l'aise. Elle ne se sentait pas en danger, mais elle préférait malgré tout qu'Etyan puisse suivre la conversation avec elle, même si ce n'était que par la pensée. Quand elle se fut assurer qu'il avait tout se don il pouvait avoir besoin, elle se dirigea vers l'intérieur.