Valdemar RPG
Autres RPs => Archives => Sujets libres => Discussion démarrée par: Soyara le 23 décembre 2010, 01:33:40
-
Soyara avait passé la soirée de son arrivé à Haven à se reposer et à s'occuper de son fils. Les rigueur du voyage et la faim l'avait fatiguer, et elle avait accueillis avec joie une soirée à se reposer et à se consacrer entièrement à son tout petit, son trésor.
Cependant, maintenant que le soleil était levé et que la ville s'était mise à bruisser d'activité et de bruit, la fille de joie avait décider de partir à l'exploration de ce nouvel horizon. La ville ressemblait, par bien des côté à n'importe quelle ville de Rethwellan, mais il y avait aussi une ambiance différente, la langues n'était pas la même non plus. La jeune mère parlait maintenant couramment la langue de Valdemar, mais son accent était encore parfaitement visible. Elle tenait aussi à se que son fils soit en mesure de se faire comprendre, mais dans leur moment d'intimité, elle prenait plaisir à parler avec lui sa langue natale.
Les rues de la villes était animé et coloré, les gens semblait heureux pour la plupart, mais il y avait aussi comme une ombre. La jeune femme n'aurait pas su l'expliquer, mais il semblait peser comme un poids sur ses braves gens autour d'elle. En tant que mendiante, la jeune femme avait appris très jeune à comprendre les humeurs des passants, et même si la ville et les gens semblait heureux et pas misérable, il planait comme une ombre sur la ville.
La jeune femme haussa les épaules pour elle-même quand elle en fit la constatation, elle n'y pouvait rien. Elle n'était qu'une pauvre prostitué et une chanteuse de taverne. Elle vendait un peu de bonheur au gens, mais elle ne pouvait rien de plus que leur faire oublié leur tourment pendant de court instant.
Elle continua ainsi à déambulé, son fils accroché devant elle avec un harnais qu'elle avait fait fabriquer pour lui. Il semblait tout contempler avec de grand yeux curieux et alerte. Soyara sourit de fierté devant la curiosité de son fils. Oui, c'était réellement son plus beau et précieux trésors.
Puis, il commença à montrer des signes d'impatience et demanda à plusieurs reprise à descendre pour marcher. Soyara n'était pas très à l'aise de le laissé faire, mais en même temps, elle ne pouvait pas le garder toute la journée dans le harnais. Il devait apprendre à connaitre la ville et marcher un peu. Elle se sentait tiraillé entre son inquiétude devant cette ville inconnu et les demandes de son fils. Il fallait qu'il apprennent à rester avec sa mère.
Poussant un soupir, elle décida finalement de la laissé marcher un peu, mais à condition qu'il tiennent sa main. Eamonn rechigna un peu, lui voulait courir et explorer le marché. Soyara dut lui expliquer qu'il y avait trop de monde. Finalement, elle se résigna à lui dire que c'était ça ou rester dans le harnais.
Elle le détacha finalement et lui prit fermement la main. Pendant quelque minutes, tous ce passa bien, mais un passant un peu trop pressé percuta la jeune femme qui lâcha la main de son fils et le perdit de vu dans la foule. Soyara senti alors la panique monter en elle. Elle devait retrouver son fils !
Elle se mit à l'appeler d'une voix apeuré.
"EAMONN !! EAMONN !!"
Mais le brouhaha était trop fort dans la rue pour qu'elle entende la petite voix de son fils lui répondre. Elle se sentait perdu, elle avait besoin d'aide. Elle vit dans la foule quelqu'un qui était bien habillé et qui semblait être généreux. Sans plus réfléchir à sa méfiance habituelle, elle l'aborda.
"Pardonnez-moi mon seigneur, mais j'ai perdu mon fils dans la foule. Il est très jeune, il n'a que deux printemps, je vous en pris, si vous pouviez m'aidé à le retrouver... vous me semblez quelqu'un de gentils, je vous donnerai tout ce que j'ai si je peux le retrouver."
-
[justify:j19w16tc]Manuchan se serait bien attendu à tout, sauf à ça ! Il ne faisait que se rendre tranquillement dans ses appartements lorsqu'il fut abordé par une jeune femme relativement paniquée. Son enfants de deux ans semblait avoir disparu, qu'aurait-il pu faire? Certainement pas lui refuser son aide, son caractère le prédisposait naturellement depuis toujours à venir en aide à ceux qui le demandaient.
"Pourriez-vous me le décrire? A-t-il un signe particulier? Et quel est son nom? Si nous le cherchons à deux, peut-être finira-t-il par répondre d'une façon ou d'une autre."
Le mage regardait la jeune femme avec compassion en attendant sa réponse et un léger sourire de commisération se peint sur son visage.[/justify:j19w16tc]
-
Soyara se senti soulagé, elle détestait dépendre des gens, mais en ce moment, depuis son arrivé à Haven et en Valdemar, elle n'avait pas trop le choix et le destin semblait vouloir le lui montrer plus avant encore. Elle n'avait donc que la possibilité de faire confiance à cet homme qui semblait un peu plus avenant que le commun des mortels.
"Il s'appelle Eamonn, il a les cheveux brun, il fait a peu près cette taille" elle lui montra avec sa main "Il as des yeux noisette et il est vêtu d'une vieille chemise bleu et un pantalon relativement gris."
Tout en parlant, la jeune femme continuait de scruter la foule à la recherche de son fils, incapable de relâcher ses recherches. Les rares fois ou ses yeux s'était poser sur le mage, il avait put y lire une grande peur et aussi beaucoup de méfiance. La voix de la jeune femme était, malgré sa panique, musicale et grave, ce qui contrastait quelque peu avec son apparence frêle et maigre. Elle semblait d'ailleurs avoir tout une voix, car malgré qu'elle parlait, sa voix portait bien.
-
[justify:3bopor8x]La description de l'enfant ne l'aidait pas vraiment à grand chose ! Seuls les vêtements pourraient éventuellement l'aider à le repérer, mais enfin, on ne choisissait pas son apparence après tout.
"Bien, je vais partir de mon côté et vous du votre, si dans un quart de pouce de chandelle, aucun de nous ne l'a retrouvé, retrouvons nous ici et je ferais appel à d'autres moyens pour y parvenir, d'accord?"
Manuchan gardait toujours son sourire, incitant la mère à ne pas trop paniquer, à garder la tête froide en luis montrant que rien n'était grave en cet instant. Mais les mères sont ce qu'elles sont. S'ils ne parvenaient pas à retrouver l'enfant, et bien il ferait alors usage de magie pour tenter d'y parvenir, mais autant que faire se pouvait, Manuchan préférait ne pas en arriver là si cela s'avérait inutile. un enfant perdu dans une telle foule cela n'avait rien d'étrange et il n'était pas encore lieu de s'inquiéter.
Sitôt que la mère serait partie dans la direction qu'elle aurait choisie, le mage partirait à son tour de son côté et profiterait de sa hauteur pour tenter de localiser le petit.[/justify:3bopor8x]
-
Soyara hocha la tête, elle savait très bien qu'en ce moment, elle n'était pas rationelle du tout, sinon, jamais elle n'aurait fait ainsi confiance à un étranger. Elle ne releva même pas le "je ferai appel à d'autre moyen", heureuse, mais pas vraiment soulager, d'avoir de l'aide pour retrouver son fils.
Soyara prit la direction qui l'inspirait le plus, à savoir sa droite. Elle retourna dans la foule, criant le nom de son fils, cherchant des yeux un bambins, écoutant si elle l'entendrait. Eamonn n'avait jamais été séparé d'elle ainsi auparavant, dans cette ville inconnu, il pouvait lui arrivé n'importe quoi. Elle ne permettrait pas qu'il arrive malheur au seul véritable trésor de sa vie. Elle ne le supporterait pas.
Quelque marchants la regardèrent étrangement, elle leur expliqua rapidement de quoi il retournait et elle fut très surprise que plusieurs demande autours d'eux et l'aide. Dans la rues, on ne pouvait généralement compter que sur soi-même, Soyara se demandais bien ce que l'on pourrait lui demander en échanger de l'aide apporter. Elle n'allait pas cracher dessus, mais la petite part d'elle encore rationnelle espérait être en mesure de repayer ensuite. Cependant, retrouver son fils primait sur tout le reste, quitte à devoir des service à tout Haven, elle le ferait de grande joie, pour être certaine de revoir son fils.
Personne pour le moment cependant n'avait vu le bambin.
*** Eamonn ***
Le petit garçon était émerveiller de tous ce qui ce trouvait autour de lui, jamais il n'avait vu plus grande ville que celle où sa mère l'avait emmener. Il était arrivé depuis la veille et déjà, il y avait tant à voir ! Tellement de gens, de bruit aussi. Il n'était pas d'un naturel peureux, bien au contraire, la petit garçon était souvent trop curieux.
Son jeune esprit avait déjà oublier qu'il devait rester près de sa mère. Tant de chose à voir, quand un concours de circonstance lui avait fait lâcher la main de sa mère, il avait vu un oiseau magnifique dans une cage à un étale et il était aller dans cette direction. Une fois arrivé, il s'était vite lassé de l'animal, mais avait continuer son exploration, oubliant sa mère, n'entendant même pas les appels de cette dernière, tant il y avait du bruit et des choses à voir.
Eamonn continuait, inconscient de la peur qu'il causait à sa mère, son exploration de la place du marché, se faufilant entre les jambes des géants autour de lui.
-
Manuchan profitait de toute sa hauteur pour explorer les moindres recoins, mais malheureusement, un enfant n'était pas très grand, il devait donc très souvent se baisser pour tenter de voir si le petit n'était pas dans un recoin, assis. L'avantage de cette histoire, c'est qu'il allait bien finir par s'habituer à la foule, même s'il en doutait toujours. Les gens se massaient entre eux sur la place et il devait jouer des coudes pour pouvoir passer sans trop d'encombres.
Il appelait l'enfant par son présnom à intervalles régulières mais sans obtenir de réponse. Il crut un instant être tombé sur le bon, mais au regard que lui lança une jeune femme non loin qui se rapprocha à toute vitesse, il comprit vite son erreur. C'était tellement embarrassant. Il exppliqua la situation à la jeune qui comprit alors, mais tout de même.
Il était étonnant de voir à quel point les gens pouvaient être pressés, à croire qu'ils vivaient tous dans une situation d'urgence ! A peine avait-il le temps de s'adresser à eux qu'ils partaient soit sans lui porter un regard soit ne s'arrêtaient même pas de marcher en répondant à sa question.
Près d'un étal qui semblait vendre des friandises, un jeune garçon semblait seul et le mage l'espérait vraiment, il allait finir par craquer. Se rapprochant du petit, il s'adressa à lui.
"Bonjour, comment t'appelles-tu?"
(H.J : Soyara, à toi de voir si c'est le bon ou pas ^^)
-
L'enfant regarda le mage avec de grand yeux, à la fois surpris et un peu appeuré de voir une grande personne d'adressé directement à lui. Normalement, sa mère était là pour lui dire s'il pouvait ou non parler avec un étranger. Il regarda partout autour de lui, convaincu de la voir pas trop loin... mais elle n'était nulle part.
Il commença alors à avoir peur. Pourquoi ne voyait-il plus maman ? Il y avait tant de monde.
Il hésitait, ne savait plus quoi faire. Son regard se posa de nouveau sur l'étranger qui le fixais, accroupis à son niveau. Il semblait gentil.
"Ea... Eamonn"
Il prit une grand inspiration.
"Veux maman"
De grosse larme se mirent à couler sur le visage de l'enfant.
-
[justify:1af9yxm8]Enfin ! C'était bien l'enfant qu'il recherchait et celui-ci semblait évidemment apeuré. Mieux valait tenter de le rassurer, il n'allait tout de même pas le prendre sous son bras comme un paquet de linge sale pour le ramener à sa mère.
"Je m'appelle Manuchan et ta maman te cherche partout. Elle m'a demandé de te chercher aussi. Si tu veux je te ramène la trouver. Tu ne dois pas avoir peur de moi, je ne suis pas méchant et je suis au service de Haven, je suis un Mage tu sais? Si j'étais un méchant Mage, je en pourrais pas rester ici."
L'Adepte s'était accroupi devant l'enfant pour ne pas paraître trop intimidant et il espérait que son titre de Mage inciterait l'enfant à avoir confiance en lui. Restait à espérer qu'il ne s'enfuit pas en courant, effrayé. Mais les enfants la plupart du temps aimaient tout ce qui pouvait être magique.
Toujours, accroupi et regardant le jeune garçon dans les yeux, il attendit sa réaction.[/justify:1af9yxm8]
-
Le visage du petit garçon s'éclaira en entendant parler de magie. Pour un enfant de cet âge, c'était l'une des choses les plus fascinante te intéressante au monde. Eamonn ne faisait pas exception. Il avait entendu parler de magie et de tout plein de phénomène hors du commun depuis sa naissance. Valdemar étant en paix, on en parlait surtout en terme élogieux et avec fascination.
Puis le mage parla de sa maman et le visage du petit garçon se fit soulagé. Cet homme ne pouvait pas être un ennemie, il était gentils, il connaissait maman et surtout c'était un MAGE !! Eamonn, sans plus ressentir aucune inquiétude, tendi les bras en souriant.
"Montrer magie ?"
La voix était inquisitrice et supliante. Bien qu'il ne soit pas encore capable de faire des phrase complète, Eamonn savait déjà très bien se faire comprendre, et sa petite frimousse mignonne était presque toujours irrésistible. Il possédait déjà le charme ravageur de sa mère et de sa grand-mère.
-
[justify:nupj9p0a]Ah ! Évidemment, le petit garçon voulait une démonstration, le Mage s'y attendait et tout en lui prenant la main pour le ramener vers sa maman, il répondit :
"Dis-moi, quelle-est ta couleur préférée et je te montrerais un tour de magie."
Le Mage ne pouvait évidemment pas faire quelque chose de trop grandiose mais ne souhaitait pas non plus décevoir le petit. En attendant la réponse, l'Adepte avança en tenant la main d'Eamonn, le petit devrait sûrement suivre, par la force de l'habitude.
il espérait que Soyara serait déjà revenue et l'attendrait, ne voulant pas que le garçon ne soit effrayé de voir qu'elle n'était pas là où le conduisait Manuchan[/justify:nupj9p0a]
-
Eamonn serra la main du Magicien, déjà fort impressionné de son titre plus que de tout le reste. Lorsque le mage lui demanda sa couleur préféré le jeune enfant se plongea dans une grande réfléxion, son visage sérieux et calculateur. C'était une question importante et elle demandait une réflexion équivalente.
Bien entendu la capacité de concentration d'un enfant n'est pas des plus longue, si bien qu'au bout de deux seconde, Eamonn repris la parole, l'air tout fier d'avoir trouvé la réponse à la question.
"Bleu ! Yeux maman !"
Il souriait maintenant de toute ses dents. Il avait déjà la plupart et elle n'avait pas encore été gâté par la pauvreté et la malnutrition. C'était donc un signe, que malgré les vêtement rapiécé, et l'air pauvre de la mère et de l'enfant, Soyara prenait grand soin de son fils. D'ailleur l'adoration qui prenait place dans le regard du petit garçon en disait long sur le liens qui les unissait.
Il suivait très bien le rythme des grandes enjambé du mage aussi. Il semblait être habitué de marché et avait une bonne constitution. Présentement, son regard était lever vers Manuchan, attendant le tour de magie avec grande impatience.
-
[justify:1g82b003]"Alors, tu va aimer ce tour."
Le Mage s'arrêta un instant, gardant la main de l'enfant dans la sienne et s'accroupit de façon à ce que les badauds ne puissent voir ce qu'il allait faire. Il leva une main devant le garçonnet et une petite lumière bleue et ronde se mit à briller devant leurs yeux. Si Eamonn tentait de l'attraper, sa main passerait à travers, preuve que c'était bien de la magie.
"Voilà, tu vois que je suis un Mage. Maintenant, il faut retrouver ta maman."
Reprenant la marche, ils se trouvaient rendus au lieu de rendez-vous et Manuchan cherchait la mère du regard, espérant la trouver rapidement.[/justify:1g82b003]
-
En voyant le tour, Eamonn applaudit joyeusement, ne pensant plus du tout à la peur qu'il avait eu en constatant qu'il ne voyait plus sa maman.
"Core ! Core !"
Eamonn, comme tous les petit garçon ne pensait qu'en terme d'instant présent et de plaisir. Il avait aimé la belle lueur bleu, c'était de la magie, il en voulait encore. Son sourire était maintenant éclatant, ses yeux pétillait d'intérêt et d'envie. Il regardait le mage avec une immense admiration. Pour ses jeunes années, la mage représentait maintenant l'être le plus fascinant et le meilleur du monde.
***
Pendant ce temps, Soyara avait terminer de faire le tour des étales et était revenue au lieu de rendez-vous. Elle n'avait trouvé nulle trace de son trésors et son inquiétude grandissait en proportion. Plusieurs marchant avait gentiment accepter de garder un œil sur la foule au cas où et lui avait promis de lui faire escorter son fils à l'endroit où elle devait attendre des nouvelles du magicien.
-
[justify:2dm5xt2r]ouf ! La mère était bien présente au lieu de rendez-vous. Le Mage avait promis à l'enfant de recommencer le petit tour une fois qu'ils auraient retrouvé la femme, mais pour le moment, il voulait surtout rassurer Soyara. Il 'appela fortement en agitant son bras libre pour qu'elle le voie ce qui ne devrait pas être difficile étant donné sa taille.
"Soyara ! Votre enfant est avec moi !"
Il avança avec le petit vers la mère et les gens autour d'eux semblaient les regarder, elle avait dû leur parler de la disparition de l'enfant et peut-être suspectait-ils le Mage d'avoir enlevé Eamonn. Enfin, la mère étant présente, ces regards ne devraient pas durer.
"Tu vois Eamonn, ta maman est juste là !"[/justify:2dm5xt2r]
-
Soyara guettait la foule avec inquiétude, cherchant toujours son enfant, et aussi le mage, espérant de tout son cœur qu'il es eu plus de chance qu'elle.
Dès qu'elle entendit la voix du mage, elle se retourna et son visage s'illumina. Malgré la poussière, malgré la mauvaise nourriture, elle restait d'une grande beauté, et elle avait une certaine noblesse dans ses traits qui semblait prendre vie sous se sourire et le soulagement de son regard.
Elle n'eut qu'à tendre les bras pour que le petit garçon lâche la main de Manuchan et se précipite vers sa maman. Il avait tant de chose à lui parler. Elle prit son fils dans ses bras et le serra très très fort, l'embrassant sur la chevelure, comme un noyé aspire l'air.
Après quelque secondes où ils semblèrent tous les deux devenir complètement inconscient du monde, la jeune femme se tourna vers le mage.
"Merci ! Merci beaucoup ! Je ne sais comment vous remercier. Je n'ai pas d'argent, mais si vous avez besoin de quoi que se soit, demander, et je serai votre obligé."
Il y avait de la reconnaissance et de la sincérité dans sa déclaration. C'était une mendiante et une prostitué, mais elle avait un certain sens de la dette et de l'honneur. Mais avant même que le mage est le temps de répondre quoi que se soit, une petite voix mignonne se fit entendre.
"Maman ! Magie ! Bleu !"
Comme toujours, Eamonn avait le tour de prendre l'attention. Soyara tourna son regard attendri vers son fils.
"De la magie ?"
"Vu Magie !!" Il tourna a nouveau son regard vers le mage. "Core Bleu ! Core bleu !"
Soyara jeta un regard vers le mage, ce demandant de quoi parlait son fils.
-
[justify:1shz1h71]"Je ne vous demande rien, c'était des plus naturel."
En effet et quand bien même la jeune femme n'avait probablement rien à lui donner qui puisse lui convenir, même ses charmes ne correspondaient pas aux besoins du Mage.
Le petit avait visiblement été très impressionné par le petit tour qu'il lui avait montré et bien évidemment, la mère se demandait de quoi il pouvait bien parler en tournant les yeux vers l'Adepte.
"Oh ! Je ne vous l'ai peut-être pas dit... Je suis un Mage, un Adepte pour être plus précis et il parle de ceci."
Disant cela, il avait fait réapparaître la lumière bleue dans la paume de sa main, toujours petite pour ne pas être trop remarquée par les passants et il la tourna vers le garçon pour lui faire plaisir.[/justify:1shz1h71]
-
Soyara n'avait jamais vu de magie de toute son existance. Elle fixa la petite boule de lumière avec curiosité, surprise et étonnement. C'était beau, et étrange à la fois. Elle n'était pas effrayé cependant, enfin pas encore. L'homme semblait gentil, et normalement, elle était assez bonne juge des caractères. Il ne semblait pas être le genre d'homme violent ou qui aimait profiter d'un quelconque pouvoir sur autrui.
"C'est superbe, je comprend que mon fils vous apprécie. Il adore tout ce qui pique sa curiosité, le petit sacripant."
Il y avait une grande tendresse dans ses paroles, et plus encore dans le derniers mots. Elle n'en voulait pas à son fils de l'inquiétude qu'il lui avait causé. Il était de retour sain et sauf, cela lui suffisait pour le moment.
"Je vous remercie sincèrement, mais permettez-moi au moins de vous invité à venir m'écouter chanter se soir à l'auberge. Je sais bien qu'une fille de joie comme moi à peu de chose à offrir à un homme de votre statue social, mais j'aimerais au moins avoir l'illusion de repayer ma dettes. Ma fierté est tout ce que je possède réellement, et je n'aimerais pas rester en dette envers vous. Je travail à l'auberge "Le Loups des Bois"."
Eamonn, lui avait applaudit dès l'apparition de la boule de lumière. Il sourit à Manuchan et ensuite à sa maman. Il semblait heureux d'être de retour auprès d'elle, et pas du tout inquiet quand à son devenir. S'il avait été apeuré en se rendant compte qu'il en voyait plus sa maman, maintenant qu'il était auprès d'elle, il semblait tout à fait heureux.
-
[justify:195z7mda]Une fois que la lumière avait été bien vue de la mère et de l'enfant, il la fit rapidement disparaitre afin de ne pas attiser les curiosités.
"Comme tous les enfants je pense, et aussi les adultes car je suis moi aussi très curieux à vrai dire."
La jeune femme semblait vraiment vouloir rétribuer son acte et manifestement, elle n'accepterait pas un refus, ne restait donc qu'une chose à faire, accepter.
"Ce sera avec plaisir que je viendrais vous écouter chanter. Cela étant, juste un détail, que vous soyez une reine ou une fille de joie m'importe peu en fait, je ne juge les gens qu'en fonction de leurs actes, pas de leurs statuts sociaux."
Manuchan sourit à Soyara en disant cela et prodigua au petit une caresse sur les cheveux, réflexe machinal. Il n'aurait probablement jamais d'enfant [ C'est pas mon cas ! YOUPIIII ], autant un peu profiter de ceux des autres.
"Et ce petit pourrait devenir quelqu'un de très important plus tard, quel que soit votre profession."[/justify:195z7mda]
-
Soyara n'écouta que distraitement ce que disait l'homme. C'était facile pour quelqu'un de puissant comme lui de dire qu'il ne jugeait les gens que sur leur actes, personne n'irait le contredire ou lui chercher des noises. Il avait les moyens de faire et dire à peu près tous ce qu'il voulait. Si elle lui était reconnaissante de l'avoir aidé à retrouver son fils, elle n'en devenait pas naïve pour autant. Si ce n'était pas ses charmes ou de l'argent qu'il voulait, il y avait sans aucun doute une raison qui avait pousser ce magicien à l'aidé. Un puissant ne s'abaisse pas ainsi sans rien attendre en retour.
La vie lui avait appris qu'elle devait prendre ce qu'elle voulait, car rien n'était gratuit. Tu prend, ou tu te fait prendre, mais personne ne donne jamais. Elle aurait bien aimé croire à sa gentillesse, son sourire semblait sincère, mais qu'il en soit conscient ou non, il avait réussi à lui prendre quelque chose à elle, et elle n'aimait pas savoir ce que c'était, ou ce qu'il voudrait. Et elle n'était certe pas de taille à tenter de l'empêcher de prendre son dût le jour où il le réclamerait.
Cependant, en ce moment, elle ne pouvait rien de plus dans la situation. Elle devait espéré que ce que lorsqu'il viendrait chercher paiement, elle serait en mesure de lui offrir ce qu'il désirerait. À le regarder couver son fils du regard, elle commença à avoir un peu peur. Il était Shay, ce qui voulait dire qu'il n'aurait sans doute jamais d'enfant de lui-même. Allait-il vouloir SON fils à elle ? Elle ne le permettrais pas. Mais en même temps, serait-elle jamais en mesure de lui offrir toute l'éducation qu'il méritait. Elle était une femme, et un jour son fils voudra avoir un modèle masculin.
Elle en voulu alors un peu à l'homme de lui imposer cette réflexion alors qu'elle ne voulait que chérir son fils et gagner assez d'argent pour les faire vivre tous les deux. La phrase qu'il dit ensuite ne fit que la renfrogner un peu. Il avait raison, en un sens, son fils pourrait devenir quelqu'un d'important, mais ce ne serait certes pas avec la vie qu'Elle était en mesure de lui offrir. Pour devenir quelqu'un il fallait de l'argent et une éducation. Elle ne serait jamais en mesure de lui fournir ni l'un ni l'autre, et si on découvrait qu'elle avait déjà tué un homme, qu'adviendrait-il de son fils ?
Soyara se mordit la lèvre, ne sachant plus où orienter ses pensée. Elle ne voulait pas partager son fils, c'était son seul trésor, ce qui la poussait à avoir encore le goût de vivre et de se battre dans cette vie merdique. Mais en même temps, ce magicien qui arrivait avec tant de providence... Il pourrait offrir à son fils tous ce qu'elle ne pouvait pas. Que pouvait-elle faire ?
Elle baissa le regard sur son fils et senti les larmes, les maudites larmes, emplir ses yeux. Elle l'aimait tellement. Comment ne pouvait-elle pas désirer lui offrir le meilleur possible ? Elle ferma résolument les yeux et ravala ses larmes. Elle les ouvrit quelque instant plus tard, son regard avait repris sa dureté habituellement, mais il restait quand même une once de tendresse, toute diriger vers son fils. Si elle arrivait à devenir ami avec ce magicien, elle pourrait peut-être faire en sorte que son fils le "séduise" tellement qu'il lui offre tous ce qu'elle ne pouvait pas, et il resterait sien quand même. Et si jamais il lui arrivait malheur, au moins, il aurait quelqu'un pour prendre soin de lui. Il lui fallait cependant apprendre à mieux le connaitre avant. Jamais elle ne confierait son fils à quelqu'un comme l'était Riam.
"Peut-être"
Elle préféra garder ses pensée pour elle et rester évasive. Tant qu'elle ne le connaitrait pas mieux, il vaudrait mieux taire ses plans et ses idées. Plus tard peut-être qu'elle serait à même de le manipuler correctement.
-
[justify:28btqkvy]Bien loin de sa voir toutes ces pensées, Manuchan souriait à la mère et son fils. Jamais de telles pensées ne l’aurait même effleuré et pourtant, il aurait vraiment désiré être père si le sort en avait voulu ainsi. Mais étant ce qu’il était, c’était presque impossible et il se faisait violence tant et si bien que ce désir restait enfoui au plus profond de lui-même la plupart du temps.
« En attendant, me permettez-vous de vous inviter tous deux à boire quelque chose de frais dans une auberge des environs ? Je serais ravi de continuer cette conversation et votre fils doit avoir soif de s’être ainsi retrouvé seul. »
Une fois encore, il ne s’agissait là que de pure gentillesse si l’on occultait le fait qu’il appréciait simplement leur compagnie et avait un peu de temps à partager. Il y avait quelque chose d’attendrissant chez cette femme et son fils et le Mage se dit qu’il aimerait les aider. La mère ne semblait pas manger toujours à sa faim, c e qui n’était pas le cas d’Eamonn. Au moins était-elle une bonne mère à ce niveau, mais Manuchan craignait que la vie apparemment plus ou moins miséreuse de Soyara n’ait plus tard des répercussions sur la vie de l’enfant. Il verrait bien à en parler une fois qu’ils seraient attablés autour d’une boisson. Enfin, si la jeune femme acceptait son invitation.[/justify:28btqkvy]
-
Soyara se senti piquer dans sa fierté, elle savait n'avoir presque pas d'argent. Elle n'avait encore rien gagné à l'auberge et avait depuis longtemps épuisé la bourse volé à Riam. Cependant, elle n'avait jamais demander la charité, c'était une question d'honneur. Parce que l'honneur et la fierté, c'est tous ce qu'il te reste dans la pauvreté, tout ce qui te séparer réellement de la misère.
Et d'un autre côté, il y avait effectivement son fils. Quand aurait-elle la chance de lui offrir ce que la mage pouvait lui offrir. Elle avait jouer sur la pitié des gens... avant la naissance de Eamonn. Tout autant que la séduction, et encore une fois, tout revenait à la vie qu'elle voulait offrir à son fils et cela lui fut comme une blessure en plein cour. Jamais elle ne pourrais lui offrir plus que la vie qu'elle avait en ce moment. Comment une prostitué pourrait-elle s'élever et espéré léguer quelque chose de bien à son fils. Surtout elle qui était une meurtrière, la meurtrière du père de son fils qui plus est. Si quelqu'un un jour découvrait son secret, on la jugerais et la pendrait sans aucun doute. Elle n'étais après tout qu'une femme, une prostitué, et cela valait beaucoup moins qu'un homme et riche. Et son fils... non, elle ne devait pas pensé à cela. Un jour elle lui dirait sans doute la vérité, mais il était encore bien jeune. Elle avait du temps pour y pensée.
Son regard se baissa vers son fils et une tendresse douloureuse l'étreignis. Si ce jeune homme voulait ce laissé attendrir par son fils, il n'en serait au finale que plus manipulable, et peut-être que cela pourrait à son fils d'espéré un jour quelque chose de mieux que la vie misérable qu'elle pouvait lui offrir. Pour le bien de son fils, elle allait devoir s'abaisser plus encore dans la manipulation, la séduction et tout ce qu'elle pourrait. Pour lui offrir une vie meilleur que ce à quoi Elle pourrait jamais prétendre.
Elle raffermit sa volonté et releva les yeux, ne pouvant s'empêcher de prendre une expression fière malgré tout avant d'accepter sa proposition.
"D'accord, mais allons autre part qu'à l'auberge de ma patronne. Je ne voudrais pas qu'elle crois que je laisse filer des clients, ni mal commencer ma première journées."
-
[justify:1enk0a28]Manuchan sourit à Soyara et à son fils, content qu'elle accepte sa proposition et qu'il puisse ainsi partager avec eux un moment de prime abord sympathique. Peut-être serait-il là encore d'une aide quelconque pour eux et il n'avait aucune raison de la leur refuser puisque lui même appréciait d'avoir la compagnie d'un enfant et d'une femme aimable malgré son probable état de misère.
"Je vous suis dans tous les cas, choisissez le lieu qu'il vous plaire, cela m'importe guère."
il regarda ensuite le petit avec gentillesse et lui demanda :
"Tu as soif?"
L'enfant semblait toujours un peu timide, mais souriant, se souvenant certainement des "prouesses" du Mage et comme sa mère en semblait pas inquiète, il ne devait pas l'être non plus.[/justify:1enk0a28]
-
Eamonn hocha la tête en souriant. Le monsieur était gentil, amusant, et beau. De quoi aurait-il peur ? Pour un enfant de cet âge, la vie était meirveilleuse, pleine de surprise et de découverte. Sa mère était avec lui, il n'avait jamais manqué d'affection, d'attention ou de quoi que se soit d'essenciel.
Soyara senti son coeur fondre une fois de plus en regardant son fils. C'était son trésors, la chose la plus importante de sa vie. Pour lui elle ferait absolument n'importe quoi. Un sourire franc et tendre s'épanouit sur ses lèvres la rendant encore plus belle et charmante, même si elle n'en avait cette fois absolument pas conscience. Elle avait l'habitude de charmé avec des regard appuyé, jamais il ne lui serait venue à l'esprit qu'elle pouvait possédé un charme aussi puissant au naturel et par sa joie.
Elle se retourna ensuite vers le magicien, son visage redevenant ce qu'il était normalement, le masque charmeur d'une prostituée habitué à l'anonymat et la vie rude de la rue. Son regard se promena au alentours, scrutant les établissement à la recherche d'un endroit correcte pour y emmener son fils. Elle ne connaissait rien à la vie de Haven, mais elle connaissait bien la rue, les tavernes et les basses villes. Ici ne faisait pas exception.
Elle les mena donc dans un établissement bas de gamme, mais sans doute assez respectable et propre.
-
[justify:2zfspmom]Un instant, la jeune femme sourit d’une magnifique façon en regardant son enfant, elle paraissait tellement plus belle quand elle était naturelle. Mais bien vite, elle reprenait une sorte de masque que le Mage trouvait tout sauf attirant, mais enfin, il faut dire que les femmes n’avaient jamais vraiment été sa spécialité et la vie de Soyara ne devait pas être des plus évidentes après tout.
Il suivit la jeune femme dans un troquet qui ne semblait pas insalubre mais toutefois de peu de grandeur. Peu importait pour Manuchan, mais il appréciait mentalement l’honnêteté de la jeune femme qui aurait volontairement pu choisir un lieu beaucoup plus luxueux sachant que le Mage paierait pour eux.
Une fois entrés, le Mage s’assit à une table non loin de l’entrée et invita ses nouveaux amis à commander ce qui leur ferait plaisir. Lui-même demanda un verre d’eau citronnée désaltérante et dont la saveur acide lui plaisait généralement beaucoup.
« Pardonnez-moi mais puis-je vous poser une question quelque peu personnelle ? »[/justify:2zfspmom]
-
Soyara haussa les épaules avec grâce. Chez elle, tous ses mouvement, tous son être même, était orienté vers la séduction de l'autre. Et alors même qu'elle savait que le mage n'étais pas vraiment interessé, c'était comme une seconde nature. Toute son éducation avait toujours été en se sens et sa survie en avait toujours dépendue. Être désiable au yeux de son entourage. Alors même qu'il était entré dans le pub, les tête des mâles c'était tournée vers elle et la jeune femme n'avait pas put s'empêcher de décrocher des euillades séductrice à ceux qui l'avait regarder.
Elle gardait cependant son attention sur le mage. Une fois assis, il demanda à lui poser une question personelle.
"Vous pouvez toujours la poser, cela ne veut cependant pas dire que je répondrai."
C'était le mieux qu'Elle pouvait faire. Il fallait qu'elle lui plaise si elle voulait se l'attacher, mais surtout faire ne sorte qu'il puisse offrir à son fils ce qu'elle ne pouvait pas.
-
[justify:267afsy5]Comme de bien entendu, Manuchan ne prêtait aucune attention aux tentatives séductrices involontaires de la jeune femme, loin de pensées aussi triviales qui ne pouvaient de toutes les façons que le laisser froid.
Non, ce qui l’intéressait réellement, c’était le pourquoi des choses, comment elles en étaient ainsi et que faire pour les modifier si besoin était. Il était un Mage, et les Mages pour la plupart tenaient des raisonnements logiques et pragmatiques.
Le rethwellan comprenait parfaitement que Soyara se garde le droit de ne pas répondre, après tout, ils ne se connaissaient qu’à peine et des choses trop intimes n’avaient pas forcément à être dévoilées, mais toutefois, il n’en coûtait rien de demander.
« Je me demandais simplement….. Comment en êtes vous arrivée à cette vie ? A la prostitution s’entend…. Et pourquoi ne pouvez-vous pas en sortir ? Je ne prétends pas avoir la solution à tout, mais peut-être pourrais-je d’une façon ou d’une autre vous apporter mon aide ? »
Commet toujours et encore, apporter son aide était un réflexe mécanique chez Manuchan, peut-être ce réflexe lui coûterait-il la vie un jour, mais enfin, telle était sa nature profonde.[/justify:267afsy5]
-
Soyara senti alors son sang bouillir devant la question. Elle aurait presque répondu à l'impudance de cette dernière, mais il y avait son fils. Et elle ne voulait pas que ses oreilles entande ce qu'elle était vraiment, mais de toute façon son fils avait déjà une idées de ce que sa mère faisait. Elle ne lui avait jamais mentis et mieux vallait qu'il le comprennent assez tôt pour ne pas s'en sentir blessé que quelqu'un le lui jette à la figure plus tôt.
"Comme si j'avais eu le choix. Je ne suis pas né avec un don pour la magie, ou avec de l'or. J'en suis venue à cela pour ne pas mourir."
Ses yeux flamboyait et son ton était acerbe.
"Je ne suis pas une "privilégié" moi." Elle cracha le mot comme si c'était une insulte. "On a pas tous la chance d'être bien nantis ou d'avoir ce qu'il faut pour bien vivre. Mon corps, c'est comme votre magie, le seul don que j'ai à vendre avec un peu de ma voix. Je suis en vie, et ce n'est que grâce à moi-même et à personne d'autre. Vous pensez que c'est un choix, et bien peut-être, mais entre mourir et vivre, j'ai choisis de vivre et d'être libre."
Son fils regardait sa mère avec une certaine inquiétude, il sentait la colère de cette dernière et ne comprenait pas pourquoi elle était fâché contre le gentil magicien. Elle semblait bien l'apprécié un peu plus tôt. Cette dernière lui caressa doucement la main pour le réconforter. Mais qu'il entende ce qu'elle avait à dire.
"Et puis d'ailleur, si ce métier était si "honteux" il n'y aurait pas la moitié de n'importe qu'elle ville ou plus à venir chercher mes charmes ou mes avances. Vous ne faites que vous voilez la face et vous donner un air respectable, mais les humains ne sont guêre plus que des animaux. Et il n'y a quelque quelque rares miracle pour y faire exeption."
-
[justify:xg4w2yio]Le Mage était resté prostré devant la presque agressivité de Soyara. Avait-il donc mérité cet assaut ? Il n’avait posé qu’une simple question dans un but altruiste et voilà qu’il se faisait assommer de propos qui auraient plus convenus à des hommes de la Garde, peu cultivés ou à des bourgeois aveuglés par leur propre suffisance.
Pourtant, le rethwellan était loin d’être l’un ou l’autre et si ce n’était pas de honte manifestement pour une fois, ses joues commencèrent doucement à rougir et ses mains tremblèrent quelque peu sous la colère qui montait en lui. S’il était une chose qu’il en pouvait tolérer, c’était bien d’être ainsi accusé de choses qu’il n’avait en aucun cas commises.
Pourtant, il répondit calmement, mais le ton de sa voix était aussi froid que la mort et aussi mordant que le plus cruel des serpents, ses yeux rivés dans ceux de la femme qui lui faisait face.
« Ai-je jamais sous-entendu qu’il y avait la moindre raison d‘avoir honte à pratiquer votre métier ? Je ne le pense pas. Que vous soyez nantie ou pas n’a rien à voir là-dedans car je puis vous assurer que des femmes qui furent nanties se sont livrées par elles-mêmes à la prostitution, soit par ennui, soit par désir de liberté. Que croyez-vous donc ? Souhaiteriez-vous une médaille pour le simple fait de survivre ? Navré, vous ne l’obtiendrez pas de moi car il y a bien pire que votre situation si je puis me permettre. Pour ma part, j’ai vécu seul dans une forêt pendant bien des années et avant cela, faisait des petits travaux là où je le pouvais, les pouvoirs magiques ne sont pas toujours d’une grande aide figurez-vous et en tous les cas, ils ne servent à rien quand on ne sait pas les maîtriser. Comme pour toute chose, il faut se donner les moyens de pouvoir s’en servir et vous-mêmes auriez pu vous donner les moyens de faire autre chose.
Dire que vous n’avez pas le choix est un mensonge. Vous vous mentez à vous-même en fait. Vous êtes loin d’être dénuée d’intelligence, avez un physique plutôt avantageux, vous pourriez tirer partie de ces atouts au lieu de choisir le chemin le plus court vers la somme la plus faible.
Pour finir, damoiselle, je vous ferais remarquer que l’animal que je suis, au contraire de vous, ne ramène pas tout à son plus simple élément et au moins, ne mords pas la main qui le nourrit, ce que vous êtes précisément en train de faire puisque mon intention en posant cette question était une simple curiosité mais aussi, une envie de vous aider vous et votre enfant. Sans compter que précisément pour l’aider lui, vous feriez mieux de ravaler votre fierté mal placée et ne pas penser que toute personne qui pourrait se montrer généreuse à votre égard à forcément des arrière-pensées. Pour votre gouverne, je suis shaych, la compagnie des femmes ne m’intéresse pas, tout du moins dans ma couche. »
Pfiouuuu….. Il y avait bien longtemps que Manuchan n’avait pas sorti de telles diatribes, mais il y avait tout autant de temps qu’il n’avait pas été aussi irrité. Ce n’était pas de la haine, bien loin de là, mais vraiment un profond sentiment d’injustice à son égard qui l’avait poussé à dire tout cela et maintenant, il regardait le petit, tentant maladroitement de lui sourire pour ne pas que cette « discussion » ne l’inquiète trop.[/justify:xg4w2yio]
-
Le regard de la belle étincela encore plus de fureur.
Elle prit une grande inspiration, son fils était là. Elle se tourna vers lui. Et lui dit avec une infini tendresse, qui contrastait avec la colère de l'instant d'avant quelque mot.
"Mon coeur, s'il te plait, maintenant que tu as terminé, maman doit avoir une conversation d'adulte avec le sieur. Va t'assoir près du feu et je viendrai te chercher."
Docilement l'enfant embrassa sa mère et fit ce qu'on lui demandait. Il était habituer à survivre et à faire ce que sa mère demandait. Il savait qu'il ne comprenait et que sa mère ne le lui expliquerais pas.
Le regard de la femme suivit son fils, avec beaucoup de tristesse, mais surtout de la fierté, celle de ceux à qui il ne reste rien d'autre. Elle se tourna à nouveau vers Manuchan, et si son regard étincelait de fureur contenue, ses mots avait repris un ton poli.
"Je n'ai rien demander à personne ou à la vie. Je fais avec ce que j'ai. Et si ses catins pense trompé leur ennuies dans la prostitution, grand bien leur fasse, ce ne sont que des poupées quand même. Et elle ne savait rien de la vie des véritables. Tous ce que j'ai toujours connu c'est ce monde. La rue, et je n'ai jamais voulu me résoudre à voler. Si je n'était pas devenue de moi-même une prostitué, je l'aurai été par la force. Le monde n'est pas aussi simple ou gentil que vous semblez le pensé. Non effectivement je n'ai pas honte de se que je suis. La preuve étant que les riches viennent nous voir régulièrement. Et pourtant, on nous méprise, on nous foule au pied dès la première occasion. Et ne vous inquiété pas pour Eamonn. Il a vu bien pire, même si j'ai toujours tous fait pour lui épargner ce que je pouvait. Mes clients ne sont pas toujours tendre. Son père moins que les autres."
Elle avait dit la dernière phrase avec un défi. Cet homme malgré ses airs gentils l'énervait profondément. Comme si, si elle avait eu le choix, elle aurait fait autre chose que de vendre ses charmes. Elle n'était rien, elle savait sa place, mais elle n'avait pas supporté son regard si "gentil". Celui de ceux qui sont puissant et on les moyens de jouer les généreux. Surtout que maintenant qu'elle était certaine de n'avoir aucun pouvoir avec ses charmes sur lui, la discutions risquait d'être encore plus difficile. Si elle acceptait de s'abaisser encore.. .c'était justement parce qu'elle voulait lui assurer la meilleur vie qui soit.
-
[ Maintenant faut penser à clôre ^^ Je vais bientôt faire du ménage et ce rp a trois mois de retard dans la trame ^^ ]
-
RP CLOS