Valdemar RPG
Autres RPs => Archives => Sujets scénario => Discussion démarrée par: Narrateur le 27 mai 2011, 23:31:19
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[justify:e1am49rj]Le départ en mission des différentes équipes formées avait eu pour conséquence un remue ménage sans précédent, et il avait fallu trois longues journées pour que Haven retrouve un semblant de calme. Au palais, il y avait moins de serviteurs à courir dans tous les sens, les pages eux mêmes étaient plus silencieux. Et bientôt, une autre délégation allait partir, celle commandée par la Princesse Mélarianne. On avait voulu épargner à la Dame de partir en même temps que tout le monde, dans une foule qui aurait pu l'étouffer. A présent, les bagages étaient bouclées, les documents importants écrits et signés en un trop grand nombre d'exemplaires sans doute. Mais au moins, à présent, tout était prêt.
L'organisation attendit le milieu de matinée pour rassembler tout le monde dans la Cour Centrale du Palais, après un copieux petit déjeuner. Les domestiques s'affairaient à charger les bagages sur de nombreuses calèches et autres voitures de voyage. Le voyage jusqu'à Rethwellan allait être long, et même au train d'enfer auquel ils comptaient aller, ils y seraient au moins en six jours. Bref, le retardataire serait rapidement oublié et courra plus vite pour rattraper le convoi...
Hérauts et Soldat étaient déjà en selle, un mini paquetage accroché au pommeau. Certains chevaux piaffaient d'impatience, alors que petit à petit, les derniers attendus arrivaient.
[Note MJ : Pas de tour de jeu, vous avez cependant jusqu'au 1er juin pour poster, je continuerai le 2. Sont ici attendus les joueurs de Mélarianne, Mikhaïl, Ellazryn, Ariana, Soyara, et Niall - en italique, ceux que je soupçonne de ne plus venir. Les PNJ que vous pouvez saluer seront les soldats Nicholaï, Grant et Evan, le Héraut Bernia, et la Dame Bronwyn. Nobles personnages, vous pouvez parler et faire parler vos domestiques.][/justify:e1am49rj]
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[justify:8zr6koqx]Le départ se fit dans un silence seulement coupé par la voix forte de Bronwyn qui donnait les ordres aux suivantes de la Princesse Mélarianne.... Vraiment ! Toutes des incapables ! On leur donnait des horaires en avance, et elles trouvaient toutes les moyen d'arriver en retard ! La Dame d'Honneur de Rethwellan marmonnait souvent dans sa barbe, et le Héraut Bernia en semblait amusée. Comme toujours, ce sont les Nobles qui se firent attendre. Si le Prince Mikhaïl avait été à l'heure, les autres tardaient un peu, et passèrent un long moment à s'installer. Quand le convoi se mit enfin en route, il était presque l'heure de déjeuner.
Gardes et Mercenaires entouraient le convoi, et les éclaireurs se relayaient souvent, effectuant de grands aller-retours afin de surveiller ce qui les attendait. D'ailleurs, un convoi partit, en fin d'après midi, plus vite que les autres, afin de préparer le campement à la hâte, afin que les nobles personnages puissent s'installer à leur arrivée. Ce premier jour de voyage se passa sans incident majeur. Bien entendu, il y eut des plaintes parce qu'aucun arrêt n'avait été effectué de la journée. Les repas avaient du être pris sur les montures ou dans les calèches, et pour les pauses pipi... Et bien, il y avait des écuelles pour ça. Autant dire que le confort n'était pas au rendez vous de ce voyage. D'ailleurs, une fois au campement, le Héraut Bernia attira l'attention de tout le monde, de son air sévère. Certes, c'était Dame Mélarianne qui devait commander cette équipe, mais le Héraut ne pensait pas que la Princesse pourrait faire ce qu'elle s'apprêtait à dire.
- Que les choses soient bien claires : encore un retard comme celui de ce matin, et toutes nos journées de voyages seront comme celles d'aujourd'hui. Soldats et Hérauts ont l'habitude de ces conditions, et peut-être certains domestiques. Mais ce message s'adresse aux Précieux : il n'y aura personne pour vous reprocher une mèche de travers, un maquillage mal fait, ou que sais-je encore. Nous avons des horaires à respecter, et nous n'avons pas de temps à perdre pour de telles idioties. NOUS AVONS UNE MISSION. Et plus vite nous l'accomplirons, plus vite, nous retournerons à nos vies tranquilles. Demain matin, le petit déjeuner sera servi au lever du soleil, et nous partirons dès que le soleil sera au dessus de la cime des arbres. Avec de la chance, demain soir, certains d'entre nous pourront profiter du confort d'une auberge.
Elle sourit, et descendit de son Compagnon, qu'elle cajola un long moment avant de se joindre au repas.
[Note MJ : Votre ou vos prochains posts devront concerner cette première journée de voyage. Discutez entre vous, il y a tant de possibilités ! Que ce soit entre vous, ou moi avec un PNJ. Par exemple : Mikhaïl, tu dois faire la cour à Mélarianne depuis un moment. Soyara, tu as Nicholaï avec qui parler éventuellement, et Ariana, tu as Evan, que tu as rencontré au moment des annonces. Ellarzyn et Niall, si vous revenez entre temps, je vous trouverai bien quelqu'un pour parler ou quelque chose à faire ! Je peux aussi faire des PNJ à votre demande.
Je sais que beaucoup sont en période d'examen actuellement. Je vous laisse un peu plus de deux semaines pour répondre ici, jusqu'au 19 juin. Je me manifesterai pour la seconde journée de voyage le 20. Ma boîte à MP est toujours ouverte, pour les non motivés ou les non inspirés ou les non disponibles. Qu'importe votre excuse, tant que vous me tenez au courant ! Si jamais il n'y a encore aucune réponse d'ici là, je commencerai à être plus méchant avec vos persos...][/justify:8zr6koqx]
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La Princess avait mit un point d'honneur à être la première, avec sa suivant, sur place et prête à partir. Malheureusement, il y avait toujours des derniers détails à réglé avant de partir, des missives à écrire qui partirait devant pour son oncle, des disposition à prendre pour que sa présence dans cette mission ne fassent pas souffrir sa tâche d'ambassadrice, elle descendit donc dans la cour bien après l'heure qu'elle aurait voulu, et bien que se sentant coupable, elle montra une figure déterminé et fière. Elle avait donner des ordres pour que seul le stricte nécessaire soit empaqueter, le reste de ses effets suivrait plus tard. Elle n'avait besoin que de vêtement de voyages et de ses apparats principaux quand elle rentrerait au pays, elle pouvait fort bien se passer du reste et avait tenu à montrer l'Exemple en cela, même si elle avait bien peu d'espoir d'être imiter.
La première journée de voyage fut pénible, mais encore une fois, elle mit un point d'honneur à ne jamais se plaindre. Habiller pour une longue journée, simplement mise et coiffé pour être plus pratique que belle, elle restait stoïquement sur son cheval, alors qu'une calèche avait été mise as sa disposition et celle de ses dames. Malgré l'extrême inconfort du au fait qu'elle n'avait pas l'habitude d'une telle chevaucher, elle n'en montrât rien. Elle voulait que tous voit qu'elle exigeait à la même chose d'elle-même, sinon pire que ceux qui l'accompagnait.
Elle s'était d’ailleurs ouvert à la Héraut de sa peur que chaque jours soit pire que le précédent. Elle avait jeter des regard au prince Mikail de temps en temps et s'était imperceptiblement rapprocher de lui, mais pas trop pour que l'on jase sur les liberté qu'elle prenait avec un prince étranger sans la permission de son oncle.
Elle tint la journée durant, sans montrer son inconfort grandissant, seul le prince pouvait en avoir un idée par son visage et ses yeux, mais surtout par son silence et son maintient de plus en plus rigide au fil de la journée.
Elle fut reconnaissante à la Héraut de son discourt, quand enfin il montèrent campement pour la nuit, qu'elle ne pouvait se permettre de prononcer, quand elle vit que des protestation allait s'élevé, elle pouvait presque les entendre dire que la Héraut n'était pas en charge de la mission, elle s'avança sur sa jument.
"Que ceux qui sont incapable de s’astreindre à de tel sacrifice pour le bien de tous, retourne à Valdemar, nous ne tiendront rigueur à personne de ne pouvoir se peigner comme il se doit, mais que tous sache que si vous n'êtes pas prêt pour cela, je vous laisserez derrière et vous devrez vous débrouiller pour retourner à Valdemar par vos propre moyen. Je ne veux entendre aucune plainte ni protestation."
Elle regarda chacun des nobles et précieux présent.
"Cette expédition est un honneur que d'autre aurait bien aimer avoir, montrer vous digne ou partez. Mais que ceux qui seront encore là demain soit à l'heure ou bien pas du tout."
Elle regarda ensuite les gardes et autres personnel qui avait travailler, qui avait chevaucher et veillez sur eux sans se plaindre.
"Se soir, je lève mon verre au courageux et aux infatigable qui veillent et prenne soin de nous, sans jamais se plaindre. À vous, même si cela peut paraître inconvenant, je dit Merci et je salut votre travail."
Et elle but avant de retourné, cachant la douleur dans ses jambes et tout son corps, à l'endroit qui avait été préparer pour elle, un feu avec les dames, un petit cercle de cour où il y aurait du badinage et où elle n'avait inviter, pour ce premier soir, que celles qu'elle avait juger suffisamment courageuse durant la journée et qui émettrait le moins de plainte après se discourt. Elle demanda à son page et à sa dame de compagnie d'envoyer un billet à ses dames et damoiseaux qu'elle avait sélectionner, ainsi qu'à la Héraut et au prince Mikail. Plus tard elle se retirerait avec la Héraut, le Prince et le responsable de la garde pour réviser l'itinéraire du lendemain avant de décrété le couvre feu.
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[HP : Je vais utiliser la langue anglaise pour illustrer le Hardonais avec mon personnage. La berceuse que chante Soyara dans ce mail est la version anglophone. Vous pouvez trouver l'air et les paroles sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=MEEpavnk7Uw (http://www.youtube.com/watch?v=MEEpavnk7Uw) . J'ai modifier légèrement certaine parole qui ne fonctionnait pas avec l'univers, mais en gros je trouve que la version anglaise se prête vraiment bien à Soyara et à la situation.]
***
Soyara ne sachant pas monter, et ayant son fils avec elle, Nicholaï c'était arranger pour qu'elle est une place dans l'une des calèche qui accompagnait les nobles. Son fils était habituer à rester tranquille sur la route, cela avait toujours été une question de survie et Soyara était bien heureuse que son fils est été d'un bon tempérament. Il avait ammener avec lui une petite poupée magicien que sa mère lui avait fabriquer après sa rencontre avec Manuchan et il avait jouer avec elle en silence. Personne jusqu'à présent ne l'avait remarquer. Durant l'après-midi il avait dormis plusieurs marque de chandelles. Ce qui avait permis à sa mère de vaquer à ses devoir en tant que servante de nobles.
D'ailleur la vas-nu-pied n'en revenait pas d'avoir "gravis" à ce point l'échelle social. Il y avait quelque jours, elle n'était qu'une putain de bas étage. Même pas une luxueuse. Et ce jourd'hui, elle servait des nobles et se faisait passé pour serveuse.
De toute la journée, elle ne s'était jamais plein et son fils non plus. Elle était habituer à la faim et à la fatigue de longue journée de marche. Ici, elle n'avait pas à ce pleindre, elle était dans une calèche. Et son fils aussi était habituer. Pendant presque toute sa vie, sa mère avait marché ou voyager avec lui.
Le soir arrivé, la Héraut se mit à sermoner les nobles. Soyara en resta complètement estimaqué. Jamais elle n'aurait cru qu'on put parler ainsi à des nobles. C'était inconcevable pour cette fille des rues. Elle fut encore plus surprise que la princesse aquiesce à ce que la jeune femme toute en blanc avait dit. Une roturière qui se permettait de tel familiarité, c’était incroyable, mais plus encore que les nobles se sente concerné.
La jeune femme y vit alors une opportunité. Sa voix pouvait appuyé la princesse subtilement. Peut-être qu’ainsi elle se ferait bien voir, si un noble la trouvait à son gout, elle pourrait s’obtenir un mécène, ou simplement bien se faire voir de certain noble. Ce ne pouvait pas lui nuire. Elle connaissait d’ailleurs la chanson qui conviendrait parfaitement à la situation et c’était aussi une berceuse qu’elle avait composer pour son fils. Elle entonna alors la chanson en Hardoniens, de sa belle voix. Chantant assez fort pour être entendu, mais assez bas pour qu’elle semble chanter pour elle-même et son fils saurait qu’elle chantait en grande partie pour lui.
"I don't know if You can hear me
Or if You're even there
I don't know if You would listen
To a tramp's prayer
Yes, I know I'm just an outcast
I shouldn't speak to you
Gods help the outcasts
Hungry from birth
Show them the mercy
They don't find on earth
Gods help my people
We look to You still
Gods help the outcasts
Or nobody will
I ask for nothing
I can get by
But I know so many
Less lucky than I
Please help my people
The poor and downtrod
I thought we all were
The children of Gods
Gods help the outcasts
Children of Gods"
Puis, une fois qu’elle l’eu chanter une première fois, elle la traduit du mieux qu’elle le put en Valdemarien qu’elle avait appris ses deux dernières années.
"Je ne sais pas si vous pouvez m’entendre
Ou si vous êtes même présent
Je ne sais si vous écouteriez
À la prière d’une vagabonde
Oui, je sais que je ne suis qu’une pauvresse
Je ne devrais pas vous prier
Dieux aidez les pauvres
Affamé depuis la naissance
Témoignez un peu de pitié
Qu’il ne trouveront pas sur terre
Dieux aidez mes semblables
Nous nous tournons vers vous
Dieux aidez les pauvres
Car personne ne le fera
Je ne demande rien
Que je puisse obtenir
Mais j’en connais tant
Qui sont moins chanceux que moi
Je vous en prie
Aidez mes semblables
Les vagabonds et les opprimés
Je pensait que nous étions tous
Les enfants des Dieux
Dieux aidez les pauvres
Enfants des Dieux"
Elle se tourna alors vers Nicholaï et elle lui fit un clin d’œil, tout en continuant à s’occuper de décharger ce que les nobles aurait besoin et d’aidé à monter les tentes.
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[justify:32ipq908][Note du MJ : J'apprécierai que mes posts soient lus et pris en compte. Mélarianne, quand j'écris que les Nobles sont en retard et que seul Mikhaïl est à l'heure, ça veut dire que tu ne peux pas être la première sur les lieux - sauf si tu n'es pas considérée comme Noble, dans ce cas, je retire mon commentaire.]
De la journée, il ne se passa rien entre Mikhaïl et Mélarianne. Certains soldats avaient plaisanté, et l'on se demandait si finalement, le prince de Molovia ne serait pas Shay'a'chern. D'autres plaignaient la princesse : elle avait été gentiment rejetée par l'héritier de Valdemar, et celui qui avait demandé à la courtiser ne le faisait pas encore... Pire ! Mikahaïl se fondait parmi les soldats pour faire une ronde de garde, à croire qu'il cherchait à éviter une "confrontation" en publique. Le discours de Mélarianne, au repas, déclencha un tollé général, puisqu'elle se fit acclamer des soldats. Pourtant, les gardes reprirent rapidement leurs occupations. Galadriel déclina poliment l'invitation de Mélarianne.
Si Soyara avait voulu se faire remarquer de la princesse de Rethwellan, ce fut raté. A la place :
[center:32ipq908](http://http://i20.servimg.com/u/f20/11/10/41/09/clipbo10.jpg)[/center:32ipq908]
Dame Hilda Allan était une femme d'âge mur, de sang noble, mais hélas, la dernière de sa lignée : son seul héritier avait été terrassé bien des années plus tôt, par la maladie contre laquelle il avait lutté. Malgré sa quarantaine d'années à peine avancée, elle ne se voyait pas avoir d'autres enfants... Et puis, elle commençait à être aveugle ; quel intérêt d'avoir un enfant dont elle ne serait pas capable de s'occuper ? Non, Hilda s'était fait une raison depuis quelque temps déjà. Mais la voix qu'elle avait entendue l'avait charmée, et elle s'était dirigée vers Soyara avec le sourire, et un port droit, raide.
- Bonjour, jeune fille. Vous avez une voix magnifique. Etes-vous élève barde ? Je serai honorée si ce soir, vous acceptiez de chanter encore pour moi autour d'une tisane.
Plus loin, Nicholaï fit signe à Soyara, comme pour lui signifier que cette femme était digne de confiance. Ce qu'elle était. Hilda était une femme bonne, assez à cheval sur certaines règles, il est vrai. Si elle faisait partie de l'expédition, c'est parce que la délégation envoyée à Rethwellan passait par son lopin de terre, et qu'elle voulait s'assurer personnellement que la princesse Mélarianne - et tout le monde ici - y soit bien accueilli.
[Note du MJ :
Mik, tu es libre de répondre à l'invitation de Mélarianne, merci de m'indiquer par MP si tu le fais ou non.
Mélarianne, tu peux décrire la soirée où je peux intégrer éventuellement un ou plusieurs PNJ.
Soyara, si tu souhaites engager une conversation sur toute la soirée avec Hilda, envoie moi un MP, afin que l'on ouvre un topic à part pour ne pas perdre le nord ici.
Le lendemain, le petit dej sera servi aux aurores, et le convoi se mettra en branle assez rapidement. Il ne se passera pas grand chose pendant cette seconde journée de voyage, ni pendant la troisième - mais là, vous serez logés en auberge pour la plupart des personnages nobles et de leurs domestiques. J'aimerai vraiment que vous jouiez, n'hésitez pas à me demander des PNJ par MP si vous ne voulez/pouvez pas intéragir entre vous.
Edit : Date butoir fixée au samedi 30, je posterai le 1er.][/justify:32ipq908]
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Soyara avait souhaiter, certes, se faire remarquer, mais elle n'aurait jamais cru qu'une noble viendrais l'aborder. Et pourtant, en quoi s'étonner, surtout si elle la croyait élève barde. Mentir, se serais assurément se faire découvrir et il n'en résulterais sans aucun doute rien de bon.
De plus, elle avait surpris le regard du soldat, son attitude qui lui disait qu'elle pouvait avoir confiance en cette femme. Mais même si elle ne l'aurait pas put, elle y serait aller. Qui eu put croire qu'elle... une fille des rues, contraintes à se prostitué pour survivre, finirait par apprendre l'amour, par être capable de tous les sacrifices pour son enfant. Elle même se sentait parfois dépassé par cet amour qu'elle avait pour son tout petit, pour le trésors de sa vie.
Elle avait passé les journées qui la séparait de sa rencontre avec le Soldat et du départ vers Rethwellan, pour observer et étudier la façon dont les gens se comportait avec les nobles. Il lui fallait ne commettre aucun impair. Elle se devait d'avoir l'air aussi à l'aise que si elle avait été servante toute sa vie. Elle ne pouvait encourir le risque de déplaire à quiconque.
Elle s'inclina donc profondément.
"Je ne suis, dame, qu'une humble servante. Je suis bien aise que ma voix vous plaise. S'il vous agréé, c'est avec plaisir que je vous distrairai ce soir."
Elle garda la pose tant que la noble dame ne lui dit pas de se relever, comme elle ne avait vu d'autre faire. Elle s'était exercer plusieurs fois dans le grenier ou elle dormais avec son fils à l'auberge. Elle avait aussi fait en sorte que son fils sache faire celle masculine... au cas où. En repensant à l'auberge, elle eu un pincement au cœur pour cette dame, somme tout gentille qui les avait accueillis elle et son fils à son auberge. Certe, elle avait travailler pour sa pitance et son logis, mais néanmoins, la femme lui avait semblé plus généreuse que ne le demandais les circonstances. Jamais elle n'avait vécu tel traitement de faveur. Et pourtant, elle s'efforçait de rester sur ses gardes. Se laissé aller à apprécié quelqu'un, autre que son fils, c'était ouvrir la porte à la faiblesse, et dans les rues, la faiblesse, c'était la mort. Elle voulait une autre vie pour son fils. Quelque chose de mieux que cela. Et c'était pour ça qu'elle était ici, qu'elle se battait, qu'elle manipulait et qu'elle manipulerait les gens autour d'elle. Pour offrir un véritable futur, pour qu'on son fils n'est jamais honte de ce qu'il était, qu'il est une éducation et le choix de sa vie.
Elle attendait donc, espérant, mais n'osant pas trop non plus, que la dame ne se formalise pas qu'elle ne soit qu'une "simple servante".
[La suite : <!-- l -->http://www.valdemar.fr/forum/index.php?topic=789.msg16552#msg16552<!-- l -->]
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[justify:i3d9g04y]Mikhaïl n'y arrivait pas.
Dès lors qu'il avait vu Mélarianne, il avait ressenti un énorme frisson, comme si sa peau se retournait. Il savait qu'elle était là pour le Prince Arthon, aussi avait-il tenté de l'oublier, purement et simplement.
Le frisson était devenu un manque, une obsession. Plusieurs fois, il l'avait observée à la dérobée. Il finissait par envier l'héritier de Valdemar, mais caché sous son masque de froideur habituel, Mik n'avait rien montré. Seule sa nourrice avait fini par lui arracher les vers du nez, à force de persuasion. Mais le prince de Molovia avait commencé ses aveux par :
- Ce n'est pas correct, vis à vis de la mémoire de Soria...
Alors pourquoi n'y arrivait-il pas, à oublier cette princesse ? Quelque chose se dégageait d'elle, d'impressionnant, d'attirant, de magique... Il avait béni le moment où Arthon avait finalement annoncé qu'il ne l'épouserait pas, et s'était précipité pour demander, malgré tout, l'autorisation au prince de courtiser la Dame de Rethwellan, pris par la passion du moment.
Seulement voilà. Maintenant, sa timidité prenait le pas sur le reste. Entre les remords du passé pour sa première jeune épouse, et sa mission première, Mikhaïl pensait que ce n'était pas le moment idéal pour courtiser une noble dame. Il était ici pour trouver une solution aux problèmes actuels, pas pour arranger une alliance politique.
Même si une telle alliance entre Molovia et Rethwallan ne pouvait qu'être bénéfique pour les deux pays.
Mikhaïl était donc resté en retrait depuis ce jour. Il avait eu pas mal de boulot, ou il s'en était cherché beaucoup en tout cas. Mais voilà : le départ avait été sonné, et tout prince qu'il était, il préférait largement se mêler aux soldats, arpenter le terrain, partir en reconnaissance, plutôt que d'être avec les autres nobles. Le soir, il ne put s'échapper davantage.
Mikhaïl s'était réfugié dans sa tente où il avait pris le dîner seulement avec sa vieille nourrice. La femme lui avait fait des remontrances durant tout le diner, prétextant que ce n'était pas sa place de se mélanger aux soldats. Qu'il était un idiot de ne pas s'être approché de la princesse Mélarianne qui elle, avait fait le premier pas. Ce n'est qu'après de nombreuses autres remontrances qu'enfin, Mik montra à la vieille femme l'invitation à prendre le thé le soir même. Il passa une main dans ses cheveux, et se rejeta en arrière dans son fauteuil.
- Je ne peux pas. Pas ce soir... Je veux attendre d'être à Rethwellan et proposer tout de suite une alliance à son oncle.
"Mais si Mélarianne ne voulait pas de lui, qu'elle se sentait obligée d'accepter parce que c'était son devoir, si son oncle donnait son accord ? Mikhaïl ne dormit pas de la nuit, à force de retourner la question dans son esprit. Alors il fit une chose tout à fait stupide. Il se leva au moment où les premiers bruits se firent entendre dans le campement, prit un petit déjeuner royal sur un plateau, et demanda l'accès à la tente de Mélarianne. Il posa son fardeau, et profitant de la confusion des servantes, il écarta légèrement le rideau pour observer, une fugace instant, l'ange endormie là...
Mais Mikhaïl ne s'attarda pas, et s'assit nonchalamment sur un des fauteuil, attendant le réveil de la princesse.[/justify:i3d9g04y]
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[ Concluez vos actions en cours, faites une ellipse avec " *** " et reprenez à l'apparition ]
[Quelques temps plus tard]
Les différentes équipes avaient continué leur route, et les journées défilaient. Voilà dix jours qu'ils avaient quitté Haven, voyageant certes lentement mais résolument vers leurs destinations respectives...
C'était un soir.
Et la pause du soir ne se faisait pas sans l'immanquable feu de camp central. On s'y retrouvait pour le repas, discuter, avant d'aller dans les tentes ou dormir à la belle étoile. Certes quelques petits feux avaient été mis en place dans des réchauds ou pour les soldats de garde, mais c'était autour du feu central que tout le monde était installé quand un vent doux se leva. Il caressa une seconde les présents, puis disparut. Enfin, pas totalement. Il semblait qu'il se soit concentré sur le feu, qui flamboyait et s'avivait. Il avait d'abord trembloté mais voilà qu'il grandissait. Et ça, tout le monde sembla le remarquer, car toute l'attention semblait avoir été attirée sur lui.
Il grandit assez pour avoir une taille humaine. Assez pour que lorsqu'il sembla se sculpter pour avoir la forme d'une femme, cela parut presque adéquat. Puis il grandit encore, et la forme féminine aussi. Pourtant il ne faisait pas plus chaud, et cela n'aveuglait presque pas.
La forme prit la parole:
" Vous bravez les dangers pour sauver ce qui doit l'être. Soyez en remerciés. Vous allez faire face à de nombreux ennemis et vous qui voulez le bien, j'utilise mes dernières forces pour vous prévenir tous: le Noir a l'Orbe et comprend peu à peu son fonctionnement. Il est aidé de plusieurs complices et dans vos rangs, ici ou chez vous, se trouvent des traîtres qui se sont vendus au pouvoir du Noir et de l'Orbe. Prenez garde, et en avançant, ouvrez grand vos yeux car des indices vous sont accordés même si je ne peux vous les révéler moi même de peur de briser le Destin. Mes enfants vous guideront. "
Le feu se résorba après cette déclaration, et les spectateurs sentirent une brise légère les caresser tendrement avant de s'en aller. Et le temps qui avait semblé s'arrêter reprit son cours.
Personne ne le saurait même la même apparition était surgie des flammes au même moment dans chaque mission.
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SI la princesse fut déçu du comportement du prince, elle n'en montra rien. Elle invita les nobles qui n'avait pas été trop en retard et qui ne s'était pas trop plein, ce qui ne donnait que quelques uns, en plus des gardes qui avait fait montre de beaucoup de patience envers les nobles et de ferveur pour leur mission. Elle vint pour inviter la jeune servante qui avait chanter une si belle chanson, mais fut devancer par une noble qui semblait vouloir prendre la jeune femme sous son aile et souris simplement à cela, elle devrait peut-être en apprendre plus sur cette noble, qui semblait prometteuse et de bon cœur. Elle pourrait peut-être trouver en elle une alliée et une amie.
Quand tout fut prêt et que ceux et celle qu'elle avait invité et qui avait décider de se joindre à elle l'avait fait pour ouvrir sa petite cour informel. Elle traita tout le monde avec un grand respect même si elle ne se mêla pas beaucoup à la conversation. Elle appréhendait le retour au pays sans le mariage qu'elle était venu chercher, mais surtout, de revoir son père. Elle cacha le frisson qui lui couru l'échine à la penser de son père au autre présent. Elle tenta de montrer quelques rudiment de la cour d'amour au gardes et noble assemblé pour passer le temps le soir et oublié sa déception que le prince Mikail n'ait même pas daigner accepter son invitation.
Elle commençais sérieusement à douter des dire du prince Arthon quand au fait que le prince Mikail ait demander la permission de la courtisé. Elle termina la soirée très tôt et envoyer tout le monde se coucher, prit sur elle de saluer les gardes en faction de la tête et d'ordonner la réduction des feu du camps pour éviter de donner leur position trop facilement. Elle n'était pas une guerrière, mais elle avait lut quelques livres de tactiques sur la logistique d'une telle entreprise avant le départ.
Elle alla dormir, même si tellement d'inquiétude lui taraudait l'esprit qu'elle ne s'endormit que très très tard. Sa dame de compagnie dormait déjà quand cela arriva et c'est surtout la fatigue de la journée qui eu raison d'elle que le fait que ses inquiétude l'ait quitter. Elle dormait si bien qu'elle n'entendit pas le prince entrer dans sa tente, bien qu'elle s'agita légèrement dans son sommeil quand il s'approcha de son lit. Ses yeux vert toujours fermer. Elle avait demander à ses gardes de la réveiller tôt, mais s'était encore vraiment tôt, sa dame de compagnie était déjà lever pour veillez à ce que les effets de sa dame soit prêt quand elle se lèverait, Mikail et la princesse était donc seuls dans la tente, avec les gardes à l'extérieur.
Elle fini par ouvrir lentement les yeux, et se redresser, avant de sursauter en voyant le prince.
[Si tu veux Mikail, nous pouvons ouvrir un sujet pour la suite de ce qui se passera ici]
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La princesse leva la tête de sa nourriture et de ceux qu'elle avait inviter autour d'elle avec le vent étrange. Mais reporta son attention sur le groupe qui devisait tranquillement, apprenant l'art de courtiser et de bien tourné les phrases se soir. Elle sursauta presque quand le feu se mit à grandir, se levant et se reculant instinctivement devant se phénomène. Elle restait fière dans son maintient, mais elle n'avait rien d'une combattante ou d'une mage, elle était une simple noble dame. Elle avait une petite dague à sa ceinture, mais elle savait bien qu'elle risquait bien plus de se blesser avec celle-ci que de pouvoir se défendre réellement.
Elle resta sur ses gardes quand le feu prit une forme féminine, mais ne lui en accorda pas moins la presque totalité de son attention. Des traitres? Qu'il n'y en ait pas l'aurait surprise, qu'il y en ait n'avait jamais fait aucun doute dans son esprit, elle venait d'un milieu d'intrigue et de manipulation, elle connaissait les trahison et les faux semblant, même si elle avait toujours mit un point d'honneur à ne jamais user de semblable méthode. Elle prit une grande inspiration à la disparition de l'apparition et se fit gracieusement signe au prince Mikail, à la héraut et au responsable des gardes de se diriger vers sa tente pour une réunion et s'adressa au gens assembler avant que la panique et les intrigues ne foisonnent à nouveau dans le camps.
"Ceci était à prévoir, je ne peut pas vous dire que c'était le fruit de votre imagination, ce ne l'était pas. Mais ce que je peux vous dire c'est que chacun d'entre vous à été choisie pour une raison et nous ne devons pas laisser la peur et la méfiance détruire notre unité et d'entraver notre mission. Si traitre il y as dans nos rang, nous le découvriront et nous les châtierons comme il le mérite, et si vous avez des indices, ne faites pas cavalier seul, parlez-en avec la héraut ou le Prince Mikhail. Il nous faut travailler ensemble et non les uns contre les autres. Je vais revenir, mais quand je le ferai, je veux que le camps soit aussi calme que maintenant, nous ne changerons pas nos habitude, mais comme la déesse l'a dit, garder les yeux ouvert et l'esprit alerte."
Elle se tut et gracieusement se tourna pour se diriger vers la tente de commandement pour discuter avec les autres responsable de la mission.
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[justify:2jvdo6t7][Note MJ : Je vous laisse jusqu'au 9 pour réagir à ce qui s'est passé le 1er. A savoir :
- Mikhail, tu ne te rapprocheras pas de Mélarianne durant le voyage, et continueras à te mêler aux soldats.
- Soyara, tu peux ou non voyager avec Dame Hilda Allan.
- Mélarianne, tu te constitues une petite cour d'Amour qui fait hélas des jalouses... Mais tu ne peux pas demander à toutes les femmes de l'expédition de se rassembler autour de toi, au risque de la ralentir...]
Mikhail et Mélarianne, vous avez jusqu'au 5 pour faire votre sujet. Soyara, même date butoir pour finir avec Dame Hilda Allan.[/justify:2jvdo6t7]
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Mikhaïl faisait une dernière tournée, autour du camp, lorsque le feu monta brusquement pour prendre la forme de la déesse Aanor. Celle pour qui ils devaient effectuer ce voyage. Mais contrairement à la plupart de l'assemblée, Mikhaïl ne faisait qu'écouter le discours de l'apparition. Méfiant, il observa tout, et tout le monde. Et si ce n'était qu'une diversion pour les frapper dans le dos ? D'autant plus que la flamme parla de traitres !
Le Prince de Molovia porta la main à son arme, juste au cas où. Ses yeux scrutèrent chaque visage, tenta de capter chaque expression. Ce garde-ci craignait-il l'apparition ou d'être découvert comme un des traîtres ? Mikhaïl aurait aimé, en ce instant, être doué de l'un de ces dons légendaires pour savoir ce qu'il devait lire sur chacun des visages.
Pendant le discours de Mélarianne, le Prince perdit un peu les pédales, subjugué par sa voix... Mais il ne pouvait pas être entièrement d'accord avec elle. Il fallait se méfier de ces traitres, et prendre cet avertissement au sérieux. Mikhaïl refusait qu'il puisse arriver malheur à qui que ce soit dans cette délégation. Aussi, une fois le tumulte des conversations plus discret, il reprit sa tournée, prêtant l'oreille... Qui sait, peut-être entendrait-il quelque chose ?
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Soyara vaquait tranquillement à ses nouveau devoir avec les autres serviteur quand le feu devint fou. Une apparition étrange, le feu prit une forme féminine et s'adressa à tout le monde. La servante eu soudain envie de s'enfuir à toute jambes, et cependant, elle ne pouvait pas abandonné son fils.
Et tous le monde sembla trouver normale que le feu deviennent ainsi, qu'une quoi... une DÉESSE ?! s'adresse ainsi à eux. Elle était en présence de héros comme dans les chansons qu'elle entendait parfois. Comme ce Roi qui avait autrefois redonné sa splendeur à Hardorn et aidé à défier les tempêtes. Qui était-elle pour faire parti d'une tel équipé ? Elle une fille des rues, une ancienne putain. Elle qui enfant rêvait d'écrire des histoires grandiose et de les chanté. Non, ce ne pouvait être qu'un cauchemar. Elle avait emmener avec elle, son fils en plus. Que faire désormais. Renoncer à tous cela ? Elle savait en acceptant ce que le soldat lui demandait que c'était une grande épopée. Seulement, quelque part, elle n'avais jamais cru que la magie put existé réellement à se point. Elle avait toujours eu un grand doute sur l’existence des dieux. Et voilà qu'une Déesse venait d’apparaître devant elle. La servante ne savait plus quoi faire. Si elle fuyait, il risquait tous de croire qu'elle était ce traitre dont la déesse avait parlé. Elle ne pouvait pas risqué la vie de son fils. Et puis... des nobles ne risquait pas ainsi leur vie, et surtout pas de vielle dame. Oui... si elle restait dans le sillage de Hilda, rien de fâcheux ne lui arriverait sans doute.
C'est à ce moment qu'une partie d'elle se revit enfant, rêvant d'un monde meilleur, rêvant de chanter les ballades de nouveau héros. Rêvant de sauver le monde et que les gens cesse de ne pas voir la misère qui était autour d'eux. Avait-elle encore en elle une part de cette enfant qui aurait voulu un monde meilleur ? Qui ne désirait rien d'autre qu'un peu plus de bonheur pour ceux qui avait été bon pour elle ? Son fils pourrait être fière d'une femme qui avait aidé une déesse. Il ne pourrait pas l'être d'une putain qui avait fuis la chance de faire un peu de bien. Non, pour son fils, pour qu'il puisse être fière de sa mère, elle resterait et elle ferait de son mieux pour aidé. Même si ce n'était qu'un tout petit peu.
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[justify:xyntdayq]L'apparition avait eu du l'effet sur tout le campement. Mélarianne avait rassemblé les gens importants de l'expédition, sous la tente de commandement. La discussion avait été houleuse, les uns prétextant qu'il ne fallait plus faire confiance à qui que ce soit, les autres arguant au contraire que c'est maintenant qu'il fallait rester unis. Le héraut Bernia restait en retrait, et la femme semblait pensive. Peut-être parlait-elle avec son Compagnon. Mais elle n'eut qu'une seule remarque.
- C'est maintenant que nous devons nous montrer plus prudents. Il ne sert à rien d'imposer un enchantement de vérité à tout le monde, ce serait juste épuisant. Et nous n'y apprendrons rien. Le ou les traitres vont se montrer de plus en plus prudents. Pour le moment, nous ne pouvons rien faire.
[Note : Mikhaïl, tu vois qu'un des gardes, plutôt jeune, semble terriblement nerveux. Il regarde partout autour de lui, comme un lapin traqué. Soyara, mêlée aux servantes de Hilda, tu entends des tas d'hypothèses toutes assez folles, sur qui pourrait être traitre : Mikhaïl parce qu'il n'agit pas comme un noble, le Héraut Bernia, et les deux bardes du groupe... Entre autres ! Cependant, vous n'aurez pas d'autre choix que de juste surveiller ces gens : tout le monde a le sang chaud, et accuser à tout va retarderait l'expédition...]
[center:xyntdayq]***[/center:xyntdayq]
Il reste deux jours avant d'arriver à Rethwellan. Les villages sont plus nombreux, et saluent la Princesse Mélarianne à son passage. Cependant, quelque chose cloche. A leur passage, on murmure. On pointe plus ou moins discrètement la jeune femme en fronçant les sourcils. Le soir, la veille de leur entrée dans la première ville Rethwellane, la moitié de l'expédition s'arrête dans une auberge. Les autres préfèrent camper, et parmi eux, certains nobles ! A l'auberge, on retrouve Mélarianne et sa Cour d'Amour, ainsi que sa suivante et ses douze domestiques personnelles ; Mikhaïl avec sa nourrice et une vingtaine de gardes, avec lesquels il s'est pris d'amitié ; Dame Hilda, et sa suite ; un barde et son apprenti, et quelques autres visages plus ou moins connus. Tout ce beau monde est hébergé, le repas est servi dans un salon privé. Les serveuses font preuve de beaucoup de zèle envers Mélarianne, comme soucieuses d'être sure qu'il ne lui manquera rien, et que tout est à son goût.
Dame Hilda fronça les sourcils. Elle fit venir Soyara et Sierra à elle, et leur demanda :
- Qu'est-ce que ce cirque signifie ? Allez donc vous renseigner, sous prétexte de vouloir aider aux cuisines.
[Note : Nous sommes aux abords de Rethwellan. Vous êtes libre soit d'ignorer le comportement des gens, soit d'essayer de savoir ce qui se passe. C'est aussi maintenant que Soyara et Mikhaïl, vous pouvez décider de faire quelque chose contre ceux que vous auriez surveillés, ceux qui vous semblent louches. Si vous avez besoin, la boîte à MP est toujours disponible.][/justify:xyntdayq]
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Tout s'était passé normalement dans le campement. Ou du moins, Mikhaïl estima que la plupart avaiet une réaction normal : on regardait autour de soi, méfiant, on baissait le nez pour mieux observer à la dérober. Pas la moindre panique, personne qui ne s'enfuit en courant. Il remarqua cependant un des gardes, peut-être un peu plus peureux que les autres. Mais il était trop tôt pour sauter sur des conclusions hâtives. Tout le monde risquait d'être paranoïaque ces prochains jours, et crier au traître à tout va n'allait pas les arranger. Mikhaïl regagna sa tente.
[* * *]
Ils arrivaient enfin au bout de leur voyage. Mikhaïl avait bien observé le paysage, si différent de Molovia. Déjà, ici, son uniforme d'été lui tenait trop chaud ; il était loin, le temps rude et froid de son pays natal ! L'odeur de la Mer commençait aussi à lui manquer, mais le Prince ne montrait aucunement son mal de pays. En revanche, il se dit que Mélarianne, elle, devait être bien heureuse de retrouver sa patrie, même si elle n'en laissait rien paraître.
Toute l'expédition avait fini par se détendre, au moins un peu. Si l'histoire des traitres restait bien ancrée dans les esprits, on essayait de penser à gagner le plus rapidement possible la capitale afin d'y être en sécurité. Qui oserait attaquer une délégation sur son propre territoire ? Pourtant Mikhaïl n'avait pas pu s'empêcher de veiller personnellement sur la Princesse, attentif à celles et ceux qui l'entouraient.
De la liste des suspects, il avait d'emblée retiré Dame Bronwyn, trop proche de la Princesse et de son oncle pour pouvoir être une traitresse. Et puis, pour arriver à un tel poste, il avait fallu avoir confiance en elle. Le garde qu'il avait trouvé nerveux le soir de l'apparition ne cessait de l'être, crescendo, à mesure que l'expédition approchait de la frontière. Il devait lui parler. Il s'arrangea pour que le garde en question se retrouve avec eux le soir à l'auberge.
Une certaine complicité s'était développée entre le Prince et certains gardes de Valdemar. Du moins, Mikhaïl les traitait comme des égaux, pas comme de la chair à canon qui devait se sacrifier pour le reste de la troupe. Le soir, donc, à l'auberge, ils s'installèrent tous à une table, pas très éloignée de la princesse. C'était une précaution que Mikhaïl prenait chaque fois qu'il le pouvait. On le charriait un peu dessus, alors que les premières rumeurs de sa visite à Mélarianne étaient parvenues aux oreilles des gardes. Il était temps de passer à l'action. Sous couvert de payer une tournée, Mikhaïl entraina avec lui le garde, et une fois sorti du salon privé, il ne l'entraina pas vers le comptoir, mais vers un couloir, où il le plaqua contre un mur, la dague contre la gorge.
- Allons, parle ! Depuis l'apparition dans le feu, tu crèves de trouille ! Pour qui travailles-tu, traître !
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Melarianne fit semblant de ne rien remarquer d'anormal, habituer à cacher ses sentiments à son père elle donna le change au gens et au autre de la mission. Si bien que même Miklhail ne sembla pas se rendre compte qu'une certaine dose de peur lui tenait le coeur devant le comportement des gens envers elle. Elle se cacha de son inquiétude et du reste jusqu'à l'auberge, puis quand elle eu un moment discret pour donner des ordres, elle ordonna à aux servantes de sa suite en qui elle avait le plus confiance d'aller à la pêches au rumeurs et information, l'une à l'étable, l'une au cuisine, l'une après des autres clients, elle envoya une autres auprès de l'aubergiste et une dernière auprès des serveuses.
Puis elle fit semblant de se détendre dans sa chaise pour tenter d'écouter les conversations qui pouvait filtrer des tables qui n'était pas réserver pour la mission. La taverne ou l'auberge du village, autant que le marché qui devait être fermer à cette heure, était l'endroit où les gens venait après leur journées de labeur pour échanger les potins et les nouvelles en se détendant entre amis, s'était donc l'une des meilleurs place pour apprendre la raison du comportement si étrange des gens plus ils approchait de Rethwellan. Elle savait que quelques chose était arrivé, soit en rapport à son oncle, soit en rapport à son père. Elle ne voyait pas beaucoup d'autre chose qui pouvait expliquer un tel comportement envers elle de la part des paysans. Elle garda Bronwyn près d'elle, elle n'avait nul confiance en sa dame de compagnie qu'elle savait être à la solde de son père. Se père qu'elle savait convoité un plus grand pouvoir que celui qu'il avait, que pouvait-il bien s'être passé durant son absence? Son père avait-il tenter un coup d'état? Avait-elle été fiancer sans qu'elle le sache? Était-il arrivé quelque chose à son oncle? Son père si ambitieux était-il parmi les traitres dont ils avaient été mis en garde? Se père qui n'obéissait à personne pouvait-il avoir été tenter?
Elle se força au calme pour écouter tout ce qu'elle pourrait saisir, il lui fallait savoir ce qui se passe si elle ne voulait pas faire tomber la mission dans un piège et aider son pays et tous les autres touché.
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[justify:3s6rouul]Mikhaïl :
Le Garde manqua de se pisser dessus. Etrange de la part de quelqu'un qui s'est engagé ! Pourtant, le discours ne fut pas celui auquel le prince de Molovia devait s'attendre :
- Non, non ! Attendez ! Je suis pas un traître, moi !! C'est juste que l'autre jour, avant de partir, j'ai un peu trop bu, et j'ai, j'ai... J'ai dit que c'était des conneries, toutes ces histoires de divinité ! C'est vrai quoi, je jure, je savais pas qu'elle existait vraiment, cette Aanor ! Je voulais pas blasphémer, je veux pas cramer dans son feu ! Ou que la foudre me tombe dessus pour me punir, des trucs comme ça !! Chuis pas un traitre, moi ! Je suis fidèle à Valdemar, Prince Mikhaïl, je le jure sur ma vie !!
Son discours, son regard, étaient criants de vérité.
[center:3s6rouul]***[/center:3s6rouul]
Mélarianne :
Tu n'entends hélas pas grand chose, de ta place. Les servantes cherchent juste à te contenter, à savoir si tu as bien tout ce que tu désires, si le repas est à ton goût. Même si tu es la Princesse, on te montre soit un respect plus grand encore qu'à ton départ, ou paradoxalement, on te regarde de travers.
[center:3s6rouul]***[/center:3s6rouul]
Soyara :
Tu enquêtes aux cuisines. La plupart du personnel se plie en quatre pour être sûr que la princesse soit satisfaite. D'autres lui sont ouvertement hostiles, et bizarrement, ceux là ne sont pas envoyés dans le salon où mange l'équipe. Ils parlent de "traitrise", certains murmurent le mot "rébellion"...
[center:3s6rouul]***[/center:3s6rouul]
Neigeflamme :
Ton voyage te mène jusqu'à la frontière. La nuit est tombée, et tu décides de faire un arrêt pour la nuit. Tu sens que l’atmosphère, ici, est tendue. L'auberge, au centre du village, est éclairée, et visiblement bondée, étant donné que les écuries sont pleines. En retrait, il y a un campement, où tu entends le fer se croiser - amicalement, pas comme lors d'un vrai combat. D'ailleurs, même si tu passes assez loin, une sentinelle t'observe, une femme aussi, aux petits yeux perçants. Nul doute qu'elle va surveiller le moindre de tes faits et gestes.
[Note du MJ : Vous avez jusqu'au 24 pour répondre, je répondrai dimanche soir. Si vous avez besoin d'informations complémentaires, contactez-moi.][/justify:3s6rouul]
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Cela faisait maintenant plusieurs jours que Neigeflammes avait quitté son village natal pour faire route en direction de Valdemar. Bien sûr, comme le territoire était dangereux hors de la Vallée, elle avait profité du passage d'une caravane de marchands relativement bien escortés par son village. Il s'avèrait qu'ils se dirigeaient vers Rethwellan pour leur commerce, ce qui avait bien arrangé la jeune femme. Elle avait donc fait route avec eux durant un certain temps, avant de partir seule quand les régions alentours devinrent plus sûres. Elle avait abandonné la caravane quand ils s'étaient approchés de la frontière, après avoir chaleureusement remercié (et payé !) ses compagnons de route.
Non loin, elle avisa les lumières d'un village, qui luisaient dans la pénombre de la nuit. Laissant Owlwen planer paresseusement au-dessus d'elle, elle entrepris de rejoindre l'auberge, afin de peut-être y passer la nuit, car elle était fatiguée de son long voyage dans la carriole peu confortable des marchands.
Toutefois, quand elle entra finalement dans le village et s'approcha de l'auberge, elle sentit confusément une certaine tension dans l'atmosphère. Son envie de dormir dans un bon lit s'estompa à l'idée de partager la même maison que des gens en pleine agitation. De plus, elle voyait clairement par les fenêtres que l'établissement était déjà plein à craquer, ce qui n'était pas démenti par les nombreux piaffements chevalins provenant des écuries.
*Bon, je crois que je vais me contenter d'un confort moindre pour cette nuit encore.*
Elle soupira et se dirigea vers la sortie du village. Une certaine agitation du côté d'Owlwen guida ses pas vers son oiseau, qui semblait maintenant tourner au-dessus d'un point précis. Elle s'avança prudemment et découvrit, à plusieurs mètres du village, ce qui semblait être un campement. Elle entendit également, en se rapprochant, des gens se battre. Ecoutant plus attentivement, elle devina que ce combat était amical.
*Qui sait, peut-être puis-je me joindre à eux ? je n'ai vraiment pas envie de camper seule.*
Elle sentit une vague de protestation agacée provenant de son oiseau. Elle rit :
-Mais non Owlwen, tu sais bien que tu comptes pour moi, va !
Elle avait parlé à voix haute, ce qui lui valut d'être immédiatement repérée par une sentinelle aux abords du camp. Il y avait également une femme au regard perçant auprès d'elle.
*Bon, puisque c'est ainsi, autant jouer franc jeu....*
- Bonsoir ! lança-t-elle franchement de sa voix la plus claire en s'approchant calmement du campement, ne cherchant en rien à se dissimuler. Elle se planta devant les deux personnes, son habituel sourire en coin au bord des lèvres.
- Je constate ne pas être la seule à dédaigner l'auberge ?
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Le Prince tomba des nues. Comment avait-il pu se tromper à ce point ? Mikhaïl relâcha l'homme, sans se départir pour autant de son air froid et sévère. D'ailleurs, il ne rengaina pas son arme. Après quelques instants de silence, l'ambassadeur de Molovia reprit la parole :
- Comment être sûr de ce que tu dis ? Pourquoi devrai je te croire ? Si tu n'es pas le traître qui menace nos rangs, et la Princesse, qui est-ce ?
Et voilà ! Ce qu'il avait fait, ces derniers jours, surveiller les moindre faits et geste... D'un simple ivrogne qui pensait être puni par une Déesse ! Que de temps perdu ! Mikhaïl perdit son sang froid un instant, frappant le mur derrière lui. Un tel excès ne lui ressemblait pas. Il se ressaisit rapidement, et obsera le garde.
- Ca va. Je te crois. Mais j'exige de toi que tu me fasses deux fois par jour un rapport détaillé sur n'importe qui qui te paraîtra suspect. Compris ?
-
[justify:6s0u6rvf]~ Neigeflammes
La femme au regard perçant te dévisage, de haut en bas, plusieurs fois, avant de continuer sa ronde, non sans se retourner plusieurs fois. L'autre garde haussa les épaules avant de te répondre :
- On n'a pas le choix : l'auberge est peut-être grande, mais, mais n'aurait pas pu tous nous accueillir. Autant laisser aux nobles le loisir d'un peu de confort, après tout, nous, on a davantage l'habitude de camper. Et puis, au moins, on peut entendre certaines choses... Et en apprendre ? Vous êtes qui, vous ?
~ Mikhaïl
Le garde a les genoux qui claquent un peu, mais il finit par reprendre du poil de la bête. Il hoche un peu la tête, frénétiquement :
- Je ne sais pas quoi vous dire pour que vous me croyez, à part vous donner ma parole ! Sur mon honneur ! Et j'ignore qui pourrait être le traitre...
L'homme remet correctement son uniforme au niveau de son col, et sursaute quand le prince donne un coup dans le mur. Pourtant, il se remet au garde à vous, droit, quand Mikhaïl le gratifie de sa confiance.
- Vous pouvez compter sur moi, Prince Mikhaïl ! Je vous ferai un rapport au repas du midi et après le dîner du soir, si cela vous convient. J'ouvrirai les deux yeux, et vous signalerai quoi que ce soit de suspect, je le jure !
Puis ses épaules s'affaissèrent un peu, et il demanda, moins pompeusement, bien qu'avec un peu de réserve :
- On va les chercher, ces choppes de bières ? Les autres doivent commencer à s'inquiéter de nous savoir si longs, mon prince...[/justify:6s0u6rvf]
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Les gardes du campement ne lui semblaient pas hostiles, aussi la jeune femme décida de se présenter :
- Je suis une voyageuse originaire des Pélagirs. Peut-être trouverez-vous étrange de voir une Tayledras dans le coin, mais je suis en route pour Haven. Cela fait plusieurs jours que j'ai quitté ma vallée et je suis arrivée jusqu'ici en un seul morceau grâce à l'aide d'une caravane de marchands qui ont transité il y a peu par mon village. J'ai sauté sur l'occasion, comme on dit.
Elle s'approcha cette fois-ci complètement du garde, prenant la précaution de ne pas toucher à ses armes, afin de montrer qu'elle ne cherchait pas querelle, juste un peu de compagnie pour ne pas dormir seule cette nuit. Elle avait envie de se mêler au groupe de voyageurs.
- Et vous, d'où venez-vous ? vous avez mentionné des nobles... est-ce le reste de votre groupe qui remplit à ce point l'auberge ? vous semblez voyager nombreux.
Elle fit encore quelque pas l'amenant à la lisière du campement et se permis de saluer les quelques personnes qu'elle put alors apercevoir.
- Bonsoir à tous, voyageurs. Auriez-vous la bonté de partager votre feu avec une Tayledras un peu fourbue ? je n'aspire à rien d'autre que de m'asseoir tranquillement et de discuter un peu, j'en ai assez de cavaler toute la journée !
Elle s'inclina légèrement :
- Je me nomme Neigeflammes. Enchantée de vous rencontrer.
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[justify:pxyijbaa]~ Neigeflammes :
Le garde suivit la Tayledras du regard alors qu'elle s'approchait du campement. Elle ne semblait pas hostile, mais avec ces histoires de traitres, si on ne pouvait se fier à ses compagnons, pouvait-on se fier à des étrangers ? Il haussa simplement les épaules.
- On en vient, nous, de Haven. Pour rejoindre la capitale, il faut aller au nord.
Il n'en dit pas plus. Parce qu'il se méfiait d'elle, bien entendu, mais surtout parce que même si ils escortaient la Princesse de Rethwellan, et que ça devait bien se passer puisqu'ils étaient sur ses terres, mieux valait rester discrets.
Quelques soldats saluent la jeune femme, et il y en eu même un qui sourit et murmura :
- Ouais, moi aussi, j'en ai ma claque de cavaler.
Il se prit un coup de coude dans les côtes, mais après de longs regards, finalement, les trois soldats décidèrent de faire entrer Neigeflammes au sein du campement, tandis que la sentinelle reprenait sa tournée. Cinq gars se battaient à l'épée près du feu central, dans un combat épique, théâtral, exagéré au possible, mais divertissant.
Des trois soldats, c'est celui qui s'est pris le coup de coude qui invite la tayledras à s'asseoir. Il lui donne un gobelet dans lequel il verse de l'eau, et fouille dans les braises pour en extraire deux patates douces, et une brochette de viande, qu'il met rapidement dans une assiette à la propreté douteuse... Il s'assoit près d'elle, avec un sourire franc.
- Je m'appelle Antony (HJ : pardon, c'était facile !) et jusqu'à présent, j'étais surtout chargé de remplir la paperasse, et ça, c'était la promesse d'une grande aventure... C'est très éloigné de ce que j'imaginais ! A part marcher et manquer de sommeil... Ca n'a rien d'une grande aventure.
[MJ : Neigeflammes, tu as entendu des trucs bizarres à propos de Rethwellan. Les marchands avec qui tu as voyagé t'ont dit d'éviter ce pays. On t'as parlé, à demi mots, des histoires d'épée chantante qui ne chantait plus, d'épée chantante qui a été volée, d'un roi qui agit comme un tyran... Mais tout cela ressemblait davantage à des racontars de vieilles femmes au coin du feu. C'est surprenant que ce campement de soldats se dirige vers là. Peut-être pour rétablir l'ordre - si tant est que toutes ces rumeurs sont fondées !][/justify:pxyijbaa]
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Il n'y as pas beaucoup de chose que la princesse peut faire et cela la fait saigner à l’intérieur, cette soumission presque d'esclave de la par des serveuse. Elle espère sincèrement que les servantes qu'elle as envoyer se renseigner pourrons lui en dire plus, parce qu'elle sent dans chaque fibre de son coeur et son corps que quelque chose est arrivé, qui as à voir avec elle, alors qu'elle était à Valdemar.
En vérité, tout ce qu'elle peut faire est d'être le plus gentille et douce possible avec les senvantes, plus polie et pur qu'elle ne le fait naturellement, tout en faisant de son mieux pour que cela ait l'air naturelle. Sa mère lui avait enseigner, il y as longtemps, avant sa mort, que la douceur et la gentillesse avec leur propres forces et qu'il ne fallait jamais les sous-estimé, et malgré toute la dureté et la cruauté de son père, elle n'avait jamais oublié.
Plus le temps passait sans que ses servantes ne revienne, plus elle s'inquiétait en s'efforçant de ne rien montrer. Écoutant chaque paroles des servantes, les regardants avec douceurs directement dans les yeux, cherchant tout les indices qu'elle pouvait trouver, si au moins elle pouvait parler avec le prince... Elle fit signe à sa dernière servante encore près d'elle à part sa dame de compagnie et lui dit de quérir le prince Mikhail pour elle si il pouvait se libéré, elle devait savoir ce qui se tramait. Elle sentait que c'était vitale, cette attitude des servantes et de tout le personnelle ne pouvait indiquer généralement qu'une chose, une contrainte, quelqu'un proche d'elle faisait pression sur les gens du pays et par extension personne ne voulait se la mettre à dos et avant d'emmener la délégation dans un nids de vipère près à mordre, dans un piège, elle devait en savoir plus.
[désoler pour le retard, j'ai une tendinite à la main droite partant de l'index et du majeur jusqu'au coude, très long pour répondre.]
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Le jour du départ avait enfin sonné et Ariana était fin prête. Elle montait un joli cheval offert par son père pour l'occasion. Puisque ce n'était qu'une mission diplomatique, elle n'avait pas besoin d'un cheval du style combat. C'était pourtant un pur sang vigoureux qui pouvait faire des kilomètres au galop, même s'il ne pouvait pas rivaliser avec un compagnon. Ariana n'avait jamais voyagé aussi longtemps à cheval, elle avait donc assez fréquemment mal au postérieur même si elle ne laissait rien paraître.
C'est très discrètement qu'elle voyageait, ne connaissant personne ou presque et ayant peur d'adresser la parole aux nobles de bien plus haut rang qu'elle. Malheureusement pour elle, les gardes voyageaient presque en solitaire alors que la seule personne qu'elle connaissait était justement un garde. Elle avait fait connaissance avec lui le jour des annonces du départ.
Le soir du feu de camp et de la manifestation, Ariana ne savait pas comment la qualifier autrement, Ariana ne dormit pas beaucoup. Elle avait peur. Peur car c'était son premier voyage seule sans sa famille, peur car on leur avait annoncé qu'il y avait des traitres. Peur car on leur annonçait une menace tangible cette fois. La seule chose dont elle était sûre était qu'elle n'était pas un traitre. Mais qu'en était il du reste des membres de son expédition? Etait-elle toujours en sécurité? Si seulement il y avait dans cette expédition une personne de confiance comme Saskia ce serait bien plus facile. Mais non, personne. Elle n'avait personne à qui se confier, personne à qui se fier en cas de problème... Ariana trouva finalement le sommeil à cause de la fatigue due au voyage.
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Le voyage continuait, heureusement sans trop de remous. Tous étaient nerveux, tous se suspectaient du pire après l'apparition du feu. Petit à petit, ils arrivèrent à proximité de leur destination finale. Ariana décida de se recomposer un visage serein, qui ne présentait aucun doute, aucune crainte. Après tout, elle représentait la noblesse valdemaranne, elle ne devait pas faire honte à son royaume. La veille, elle avait bouchonné complètement son cheval, mis ses plus beaux habits de voyage et espérait faire bonne figure. Elle s'en voulait aussi de ne pas avoir adressé la parole à qui que ce soit car elle se sentait bien seule et idiote de ne pas l'avoir fait. Peut-être allait-elle profiter de cette halte pour engager la conversation. Mais avec qui? Elle n'osait pas aborder Mikhail ou Mélarianne...
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[justify:2gnq8u7p]~ Neigesflammes
(Je fais un peu avancer les choses pour les autres, mais nous continuons ici normalement. Voilà comment j'envisage les choses : tu vas sympathiser avec les soldats, leur parler des rumeurs... Et eux, se chargeront de les transmettre plus haut. Par exemple, à Mikhaïl ? Ainsi, vous pourrez parler tous les deux dans le topic suivant. Tu resteras avec les soldats, tout comme Mikhaïl, donc. Ca te va ?)
~ Mélarianne
Et ce quelqu'un qui faisait pression, ne pouvait être qu'une seule personne. Bronwyn n'hésitait pas sermonner le moindre faux pas, critiquer chaque met, chaque boisson. Elle se pencha, un moment, vers Mélarianne pour murmurer :
- c'est quand même un comble ! On arrive enfin chez nous, et tout juste si on ne veut pas nous traiter comme de simples voyageurs. Princesse Mélarianne, vous devriez vous affirmer un peu plus. Du nerf ! Montrez que vous êtes quand même LA princesse de Rethwellan.
Sa suivante n'avait pas tort. D'ailleurs, Bronwyn s'en fut assez rapidement, après une courbette polie. Elle ne laissa pas le temps à Mélarianne de lui répondre quoi que ce soit. Attendait-elle seulement une réponse ? Pour le moment, elle semblait davantage se préoccuper d'une serveur maladroit. Etait-ce seulement son plateau branlant qui l'intéressait, ou son ravissant derrière ? En tout cas, tout ce que les servantes que Mélarianne avait envoyées ne purent que lui apprendre une chose : on voulait être sûr qu'elle soit bien accueillie...
~ Arianna
Arianna s'était démarquée du reste du groupe par sa tenue et son comportement toujours droit, et réservé - froid, disaient certains. Mais personne ne s'en offusquait : c'était une noble, elle était jeune, loin de chez elle. Chacun gérait son premier vol hors du nid comme il le pouvait. En tout cas, personne n'était venu vers elle, sauf les servantes, bien entendu. Mais une noble jeune fille ne parle pas avec la classe sociale inférieure, n'est-ce pas ?
Pourtant, là, avec l'approche de la frontière, Arianna peut savoir une chose : on va traverser les terre de Dame Hilda Allan, celle qui a pris Soyara sous son aile. Ensuite, ils arriveront à Rethwellan même...
[Note du MJ : La suite pour tout le monde (sauf Neigeflammes) par ici : viewtopic.php?f=82&t=814 (http://forum.valdemar.fr/index/viewtopic.php?f=82&t=814)][/justify:2gnq8u7p]
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Neigeflammes sentait bien la méfiance des gardes. C'était normal après tout, ce n'était pas toujours évident de se fier d'entrée de jeu à un parfait inconnu.
Le garde posté dans l'entrée lui signala que pour Haven, elle devait poursuivre sa route au nord.
Mais quand elle entra un peu plus dans le camp, elle vu quelques gardes se détendre. L'un d'entre eux lui offrit même un verre d'eau et sembla vouloir partager un peu du repas des soldats. La jeune femme, sentant soudainement sa faim, ne se fit pas prier.
Le soldat, nommé Anthony, lui fit un peu part de ses sentiments quand à son voyage. Il lui expliqua qu'il pensait être parti pour une grande aventure, mais qu'au final, pour le moment, leurs journées consistaient surtout à marcher, marcher et marcher encore, avec peu de temps de repos.
Neigeflammes prit quelques gorgées d'eau et quelques bouchées tout en écoutant le garde. Elle le comprenait bien, n'ayant pour sa part fait que de la route également jusqu'à maintenant, et il fallait avouer que ce n'était guère passionnant.
- Et que faites vous actuellement dans les terres de Rethwellan ? je ne demande pas cela pour être indiscrète, mais simplement parce que je suis venue ici avec une caravane de marchands qui m'ont dit d'éviter ce lieu pour le moment. Je n'ai pas tout compris, certains sont peut-être partis dans des divagations, mais j'ai entendu de drôles de rumeurs…. Une histoire de roi agissant en tyran avec ses sujets… ainsi qu'une histoire un peu étrange d'épée chantante qui aurait été volée.
Elle semblait elle-même incrédule à ce genre d'histoire,mais les marchands avec qui elle avait voyages semblaient dignes de confiance… alors pourquoi ne pas prêter un peu de crédit à ces ragots, finalement ?
Elle se leva soudainement.
- Puisqu'on parle d'épée, pensez-vous que je pourrais aussi croiser le fer amicalement avec vos amis ? je manque d'exercice, ce voyage a quelque peu rouillé mon épée.
[Désolée du temps de réponse... je tente de boucler mon séminaire de Bachelor.Gomen !]
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[justify:2v5q8sxp]Anthony resta bouche bée un instant face à ce que dit Neigeflammes. Effectivement, c'était sa première mission, au bleu, et il était aisé de lire sur son visage les expressions, et ce qu'il pensait. Là, c'était clair : s'il y avait des rumeurs sur Rethwellan, aussi terribles, mieux valait ne pas y aller. Puis, on voyait qu'il voulait aller faire un rapport, mais que la politesse elle, exigeait de rester auprès de Neigeflammes.
- Heu...
Sa tête allait vers une tente, revenait vers Neige, et il finit par se lever après elle et sourit.
- Croiser le fer ? Pas de problème. Là bas, ils s'amusent à se battre, je pense que ça ira, qu'ils voudront bien s'entrainer avec vous. Mais les abimez pas trop, hein !
C'est là dessus que Tony s'en alla vers la tente qu'il convoitait plus tôt, à la recherche de son supérieur... Qui lui même irait jusqu'à l'auberge dans l'espoir de trouver le prince, mais qui dormait déjà. Mikhaïl sera mis au courant le lendemain, donc...
En attendant, Neigeflammes se fit accueillir par de nouveaux regards suspicieux par les belligérants amicaux. Un moment de silence, assez lourd et gênant, avant qu'un homme ne se lève et saisisse un long bâton de bois.
- Vous prenez quelle arme, jeune fille ?
Quelqu'un lui grogna quelque chose, pas assez fort cependant pour que la Tayledras en comprenne la teneur. Mais l'homme qui s'était levé sourit. Il portait un simple uniforme confortable pour la nuit.
- Allons allons, pas de sottises. Regardez la : une tayledras, je dirais, compte tenu de son oiseau lige. Nous ne traverserons pas de forêt avant un bon moment, donc si elle avait voulu nous tendre une embuscade avec ses "copains barbares" comme vous le dites, ils ne sont sacrément pas doués de choisir un endroit qu'ils ne connaissent pas. Sahati ne sent pas de pulsions dans les nodes magiques, je suppose donc que personne, alentour, n'use de magie pour dissimuler, par exemple, un grand groupe.
- Vous, les Hérauts, vous croyez que tout le monde est gentil.
- Non. Nous, les Hérauts, nous savons reconnaître les gens amicaux des gens hostiles. Je crois que... Puis-je connaître votre nom ? (Elle le lui donna) ... Neigeflammes. Je crois que Neigeflammes, donc, a simplement croisé notre route, et cherche un peu de chaleur auprès d'un feu, et un peu de compagnie pour ne pas être toute seule. Me donnez vous tort, jeune fille ?
Un sourire.
- Je me nomme Luis. Croiserons nous le fer ? Ou, le bois, pour ce soir.
[Note MJ : Je pense qu'un post, et je te fais basculer sur l'autre topic. Prend ton temps, tes exams avant tout !][/justify:2v5q8sxp]
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Neigeflammes voyait le jeune homme un peu confus et cela l'amusait quelque peu. Finalement, il se leva et entrepris d'aller vers une tente, sans doute pour faire un rapport à ses supérieurs, en prenant le soin de lui indiquer de se joindre au groupe de combattants. Puis il partit.
Elle s'approcha du groupe, qui leva vers elle un regard chargé de doutes. Logique, ils ne la connaissaient ni d'Eve ni d'Adam, alors quant à la voir débarquer ainsi dans leur camp… elle comprenait que ces hommes soient mal à l'aise.
Un homme toutefois s'approcha d'elle, un bâton de bois en main et lui demanda, amicalement, quelle arme elle prendrait. Il avait visiblement reconnu en elle une tayledras.
Au fil de la discussion, ils finirent par se présenter l'un à l'autre, malgré l'air suspicieux que les camarades de l'homme arboraient toujours.
- Merci à vous Luis d'avoir parfaitement résumé ma situation. Si j'avais vraiment voulu vous faire du mal, je ne serais pas venue de front. J'ai bien d'autres cordes à mon arc pour effectuer le travail… discrètement.
Elle sourit de manière taquine à Luis.
- N'importe qu'elle arme fera l'affaire, j'ai surtout besoin de me dégourdir les bras. Commençons donc avec du bois.
Elle saisit un long bâton de bois qui traînait aux alentours du groupe et se mit en position neutre, attendant de voir ce qu'allait faire son adversaire d'un soir.
Elle n'aimait pas brûler ses cartes trop vite.
De plus, elle souhaitait, quelque part au fond d'elle, leur montrer ses talents. Qui sait, ils pourraient décider qu'elle pourrait leur être utile. Elle aimait également jauger la force de l'adversaire ; et la façon dont se dernier attaquerait en dirait sans doute long sur lui.
*Je ne vais toutefois pas cogner trop fort, on ne sait jamais… ce serait dommage de les abimer.*
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[justify:1p5ro6hq]Luis sourit, avant d'éclater de rire, sans doute suite à une remarque de son Compagnon. il fit tournoyer le bâton entre ses mains, pas très vite, mais assez pour prendre l'élan nécessaire.
- Je me doute qu'après un voyage avec des marchands, une femme née pour se battre à besoin de se dégourdir les membres. Allez !
En prononçant ce mot un peu plus fort, il donna un coup vers le bas, tapa dans le bâton que tenait Neigeflammes, et recula d'un pas aussitôt, avant de recommencer à marcher d'un pas lent en demi cercle. S'ensuivirent de nombreux échanges de coups, bien que du côté de Luis, il était évident qu'il ne cherchait pas à faire du mal à leur invitée. Leur combat ressemblait davantage à une danse, poétique et gracieuse, mais qui eut l'avantage de délier chacun de leurs muscles trop inactifs à cause du voyage. Ses mouvements étaient fluides, mais peut-être donnait-il l'impression de trop facilement baisser sa garde, exposer des points faibles... Une chose était cependant sûre : dans un combat régulier, Luis devait maîtriser l'arme qu'il avait entre les mains, et s'avérait être un adversaire redoutable. Au bout de quinze minutes, il leva une main et sourit, pour mettre fin à leur combat.
- Vous êtes douée, jeune fille. Très souple. Mais vous avez les bras raides, trop près du corps. Venez manger un morceau avec moi, et...
Lui tourna le visage vers une tente semblait-il, et fronça les sourcils. Puis un sourire, alors qu'il se retourne vers la Tayledras.
- Sahati, mon Compagnon - l'équivalent de vos oiseaux liges, je crois - me recommande chaudement d'aller plutôt me coucher, et me rappelle avec amour que je n'ai plus vingt ans, et que mes vieux os ne vont pas apprécier que je joue les coqs de combat, pour reprendre ses termes.
Luis s'inclina poliment, et fit volte face, avança de quelques pas avant de se retourner.
- Je serai heureux de pouvoir discuter avec vous demain, en cours de route, si jamais vous désirez nous accompagner vers Rethwellan. Bonne nuit, Demoiselle Neigeflammes.[/justify:1p5ro6hq]
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Neigeflammes croisa le bâton avec plaisir face à Luis. Elle sentit que l'homme était bon, mais qu'il retenait volontairement ses coups, plus désireux de se dégourdir les membres que de vraiment se battre. Elle décida de ne pas tout donner elle non plus mais de simplement profiter de l'occasion qui lui était donnée de se détendre en bonne compagnie.
Après un petit moment de ce manège, Luis mit fin à leur joute, afin de se reposer et de manger un morceau. Neigeflammes sentit soudain l'attention de l'homme se détourner brièvement d'elle, en direction d'une tente voisine.
La jeune fille fut surprise, quand l'homme évoqua son Compagnon ; elle connaissait un peu la légende des Hérauts et de leurs amis blancs mais elle ne pensait pas en rencontrer un si tôt dans son voyage.
Elle lui sourit avec un respect nouveau, bien que ce qu'elle avait vu de l'homme au combat suffisait déjà à le rendre bien plus que respectable.
L'homme finit par prendre la décision d'aller se coucher, tout en conseillant à la jeune femme de faire de même.
- Owlwen me signale également que la journée l'a fatigué et je ne pense pas être en reste. Ce serait avec un grand plaisir que je discuterai avec vous demain et que je me joindrais avec vous pour gagner Rethwellan, si vos compagnons de route ne s'y opposent pas. Ce serait également un ravissement pour moi que de faire connaissance avec Sahati.
Bonne nuit à vous aussi, Héraut Luis.
Elle entreprit de récupérer ses affaires pour la nuit dans son sac et s'installa du mieux qu'elle pu auprès du feu. Comme prévu, le sommeil ne tarda pas à la gagner.