Valdemar RPG
Autres RPs => Archives => Sujets scénario => Discussion démarrée par: Beltran le 22 janvier 2010, 00:49:52
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L'aube se levait sur une journée fraiche, presque froide, mais sèche. Quelques nuages menaçaient à l'horizon, mais ils descendraient vers le sud, alors que l'armée qui s'était regroupée devant Haven partirait pour les marches.
Les divisions n'étaient pas clairement définies pour le moment, mais lorsque le clairon retentirait, chaque soldat, chaque mercenaire regagnerait sa place définie, et les colonnes se mettraient en marche vers le combat et la mort. Ou la survie.
Beltran, dans son bureau, avait les sourcils froncés au dessus de ses cartes. Chantdétoile viendrait plus tard, et Connor devait déjà être avec ses hommes.
Lavé, rasé et reposé, le Capitaine était prêt à partir, mais il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter de toutes les étapes du combat à venir. Il revérifia tout avant de se décider à quitter la caserne et rejoindre ses hommes.
Uriens viendrait sûrement les encourager. Arthon aussi s'il se remettait un peu du dernier choc avec son Compagnon. Aranel ayant pris tellement part au lancement des opérations serait là une dernière fois.
En armure, portant fièrement ses galons de Capitaine, Beltran de Greenhaven rejoignit le lieu où son état major s'était regroupé: Ellia, chef des Eclairs, Chantdétoile son assistante, Connor chef des Eclaireurs, le Capitaine des Fleaux qui les avait finalement rejoints, les lieutenants de chaque section de l'armée.
Il arriva et déclara:
« Messieurs, Mesdames. Nous allons partir. Vous avez tous vos ordres et vos préparations. Je vous souhaite bon courage et que la Déesse Chance soit avec nous. »
Pas besoin de beaucoup de mots.
Connor et la moitié des Eclairs partiraient en avance. Ils repéreraient le terrain, les embuscades et les ennemis. Une fois arrivés et leurs rapports faits, envoyés, ils attendraient le signal et s'occuperaient des enfants. L'autre moitié des Eclairs, et la compagnie des Fléaux, escaladeraient par l'arrière du Col afin d'éliminer discrètement certains haut gradés des insoumis, et surtout les mages s'ils les trouvaient.
L'armée régulière arriverait ensuite pour s'occuper des combattants et attaquer massivement les renégats sans mettre en danger les enfants.
Beltran salua et alla chercher son cheval en faisant signe à Chant de le suivre.
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*Trop de monde !!! Trop de monde !!!*
Sont esprit lui hurlait ça depuis un bon décime, le perturbant plus que tout autre chose.
La situation était... compliquée. Il devrait se faire obéir de personne qu'il ne connaissait pas la veille, la tension était donc palpable.
Il espérait que leur entrainement calmerait les plus belliqueux de sa troupe cependant.
Quand sonna le cor, il pivota sur lui-même pour voir si tout les gens dont il avait le commandement était bien là.
Une fois rassuré, il tourna son regard vers l'avant, vers Beltran qui se montra clair et précis.
Pas de long discours interminable comme il l'avait imaginé.
Il eu d'ailleurs une pensée pour son Gardien qu'il avait laissé avec juste une lettre sur son lit, quittant l'alchimiste alors qu'il dormait encore profondément dans le salon.
Il n'était pas certain que le trait d'humour concernant la libération du lit serait bien prise. Mais il reviendrait bien assez tôt... non ?
Quand Beltran fit demi-tour, la colonne se détendit d'un coup, comme un soufflet.
Connor, lui, resta plongé dans ses pensées. Il avait le plan d'attaque en tête, mais certaines choses ne lui plaisaient pas vraiment et ça le troublait plus qu'autre chose.
Finalement, pour chasser toutes ces idées noires, il recomposa mentalement une des mélodies qu'il avait l'habitude de jouer quand il était avec Amaras. L'une de celle que le vieil ours ne supportait jamais.
Rien que cette pensée chassa la grisaille de ses traits.
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Chandétoile avait fini très tard sa journée de la veille. En fait, les derniers temps avait tout sauf été facile, mais cela l'avait fait grandir. Elle s'était lever plutôt fatiguer, avec l'impression de ne pas avoir beaucoup dormi, mais c'était une sensation familière pour elle, qui avait vécu toute sa vie avec une mercenaire avant d'embrasser elle-même cette carrière si peu reluisante, mais si libre et forte. Elle s'était vêtu et avait été ravis d'être retourné sur les lieux où sa vie avait si profondément changer. Si elle n'avait pas retrouver le corps de sa mère, elle avait au moins retrouver certaine de ses affaires, comme sa cote de maille. Un cadeau de sa mère pour ses seize ans, le dernier cadeau qu'elle lui avait fait. Tailler sur mesure avec de fin anneau de métal, elle était souple et coulait sur elle. Teinte en noir, elle faisait un peu moins de bruit qu'une cotes de maille généralisé, et si elle protégeait moins qu'une armure complète, elle lui laissait une plus grande liberté de mouvement. Chandétoile avait un style de combat tout en finesse et cette cote de maille, plus légère, la pénalisait moins qu'un autre type d'armure. Elle s'était habiller avec les vêtements propre qu'elle s'était faites faire sur un croquis qu'une jeune noble lui avait fait. Un chandail argent transparent avec un pourpoint bleu foncé, et des pantalons de cuir argenté. Avec sa cote de maille, elle avait une certaine classe. Elle avait tresser ses cheveux de façon à ce qu'il ne la gène pas, ce qui lui donnait l'air guerrier qu'elle voulait avoir.
Elle regarda une dernière fois son paquetage pour s'assurer qu'elle n'oubliait aucun sac, puis elle ferma la porte derrière elle et se rendit au écurie, suivit par Loyal, où elle trouva un cheval déjà harnaché, qui l'attendait. Un cheval de bonne qualité, plus qu'elle n'aurait pu l'espérer, et elle y attacha solidement son paquetage. Cavalière émérite, certain la prenait parfois pour une Shin'a'in parce qu'elle avait passé la plus grande partie sur un cheval, elle n'eut aucune difficultés à se faire accepter de sa monture, bien qu'elle ait eu plus de difficultés à faire accepter à son jeune compagnon à rester dans la boite en osier qu'elle avait fait faire spécialement pour lui en quelques heures, elle fini par lui mettre un morceau de viande séché dans la boite et un vieux vêtements qu'elle utilisait maintenant comme chiffon pour entretenir ses lames.
Elle n'avait pas eu le temps de se faire accepter par tous, mais ceux qui s'était entrainer avec elle ou avait eu l'occasion de la voir un peu durant les deux derniers jours lui firent un léger signe de tête. Autant dire presque personne, car ceux avec qui elle avait travailler la nuit précédente et qui avait pu juger de son caractère et de son sérieux était ceux qui était de garde en ville. Ceux qui resterait pour veillez à la sécurité et au maintient de l'ordre. Elle était la seule à avoir été de faction la nuit précédente, à être parmi ceux qui partait se battre. Puis elle remarqua le Capitaine qui arrivait, étincelant dans son armure, si il avait fière allure, elle pouvait sentir, dans sa démarche qu'il n'en était pas moins sérieux et elle savait, même si elle ne le connaissait pas depuis longtemps, qu'il n'avait rien d'un dandy ou d'un frimeur, qu'il le faisait pour la populace et ceux qui se battrait sous ses ordres. Elle le salua d'un signe de tête. Son discourt était concis, ce qu'elle su apprécié. Un départ à la guerre n'était pas une réjouissance pour un pays, même si certain tentait d'en faire une fête.
Sur un signe de son capitaine, elle lui emboita le pas.
(http://http://img269.imageshack.us/img269/1738/sachamfte.jpg)
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Laissant chacun exécuter ses ordres, Beltran s'éloigna. Il monta sur son cheval ( un cheval noir d'origine shin-a-in et entraîné au combat ), et, suivi de Chantdétoile, alla se présenter devant la délégation du Roi. S'adressant à Uriens, Aranel, et même un Arthon bien pâle, il annonça:
" Nous sommes prêts à partir et à nous battre pour rétablir la paix. Nous nous battrons avec le coeur, l'esprit et les armes pour Valdemar. Souhaitez vous bonne chance..."
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Les officialités et les adieux faits, Beltran fit demi tour, et d'un signe de tête apprit à Chantdétoile qu'elle devait toujours le suivre. Le protocole voulait qu'elle reste un pas derrière lui.
Il remonta la colone de ses hommes et annonça d'une voix claire des paroles qui circulèrent dans les rangs:
" Nous nous battrons pour les enfants pris en otages, pour nos compatriotes morts et torturés, pour la paix, pour VALDEMAR. En avant !"
A son habitude, peu de paroles, mais l'armée réagit par un rugissement, et dans un bruit d'armes, de chevaux et d'hommes, tout le monde se mit en route.
Beltran prit la tête et chevaucha en silence un moment.
Ellia, Capitaine des Etincelles vint le rejoindre, tout comme le Capitaine des Fléaux qui avait refusé d'être engagé par Chantdétoile.
Ellia salua Beltran et sourit à Chantdétoile avant de discuter avec le Capitaine. Le Capitaine Prian des Fléaux regarda Chantdétoile:
" Je vous reconnais... Vous avez le poste d'assistante maintenant?"
Il n'était pas agressif mais au contraire plutôt amical.
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Chandétoile resta discrètement derrière son Capitaine pendant qu'il allait parler au Roi, la tête haute, droite et ne dévisageant personne, elle l'inclina malgré tout devant le souverain et la délégation qui l'accompagnait avant de la relever pour suivre Beltran le long des troupes. Elle resta derrière lui, silencieuse et loyal. Sombre avec sa chevelure noir, son regard gris restait fort et elle espérait que sa force et ses qualités compenserait pour son jeune âge ou qu'on lui donnerait au moins la chance de prouver sa valeur avant de la juger. Elle avait trop souvent du cette chance au discourt et à l'appui de sa mère auprès des clients, maintenant, elle voulait la gagner par elle-même, montre qu'elle était capable. Parce qu'elle savait qu'elle en était capable. Valdemar lui avait offert quelques chose d'inestimable, une raison de vivre après la mort de sa mère. Une raison à sa survie qu'elle avait vu comme un geste égoïste.
Elle salua Ellia quand cette dernière arriva, puis le capitaine des Fléaux, avec modestie. Elle ne voulait pas se le mettre irrémédiablement à dos.
"En effet Capitaine, c'est le poste que le Capitaine Beltran m'a octroyer pour cette campagne. Je suis contente de voir que vous vous battrez à nos côté, veuillez accepter mes excuses pour le malentendu qui nous as opposé, je n'avais jamais souhaité vous insulter, mais plutôt vous faire un compliment. Pardonnez la maladresse de mes paroles."
Les nobles de naissances et d'éducations aurait su mieux qu'elle trouver les mots, mais ils étaient sincère. Froid, parce qu'elle était ainsi, mais sincère. Elle était vrai et l'était dans tout ce qu'elle faisait, dans ses excuses comme dans le reste.
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Beltran sourit en remarquant Ellia. Il la salua chaleureusement, et ils allèrent ensemble discuter tactique, hommes, et même souvenirs en avançant à la tête de l'armée. Ellia avait envoyé son meilleur lieutenant avec Connor, et Beltran approuva en espérant que tout se passait bien devant eux.
Derrière eux, le Capitaine des Fleaux saluait Chantdétoile. Beltran prêta une oreille tout en indiquant à Ellia qu'il voulait écouter. Encore un test pour son assistante. Elle ne s'en sortit pas mal, sachant mettre son orgueil de côté pour présenter des excuses.
L'homme regarda Chantdétoile amicalement:
« On apprend par des erreurs, et je suis tout de même venu donc vous n'avez pas tout à fait raté votre mission. Je vous pardonne bien volontiers, mais j'espère que vous saurez désormais faire attention à ce qui peut vexer. »
Il attendit sa réponse en la regardant avec curiosité pour l'étudier.
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La colonne avançait trop lentement au gout de Beltran. Le soleil était haut désormais, et les éclaireurs ne revenaient pas: ils pouvaient continuer ainsi tant qu'ils n'avaient pas de messages.
Tout avançait en ordre.
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Chandétoile n'était pas une personne à l'orgueil démesurer. Elle avait sa fierté, une fierté plus personnelle que par apport au autres. Son enfances et sa vie libre avait grandement contribuer au fait qu'elle ne prenait pas la mouche inutilement et qu'elle ne se vexait pas de ce que les autres pouvait dire d'elle et c'était sans doute pourquoi elle n'avait pas sut voir que ses paroles pouvaient vexé. Pour elle, la seule valeur qu'on pouvait avoir était envers nous-même. Elle ne se fondait donc sur personne d'autre qu'elle pour s'améliorer et se comparer. Si bien sur, dans certaine conditions elle restait malgré tout en relation avec le monde, dans une certaine mesure, il n'en restait pas moins qu'elle ne se donnait pas pour but d'être meilleur que les autres, mais bien d'être toujours meilleur qu'elle-même.
"Je suis contente que vous soyez venu, non pas pour moi, mais pour les enfants et les soldats, qui par votre présence on déjà de meilleur chances d'en sortir vivant."
Ce qui était un compliment pour elle. Parce qu'avoir de bon combattant dans une guerre augmentait les chances de tous de survivre. Il y aurait des pertes, la guerre ne se faisait pas sans versé de sang, et elle n'était pas naïve au point de croire que celle-ci serait différente, bien au contraire. Mais elle était sincèrement contente que le Capitaine ait put rattraper son erreur, parce qu'elle savait qu'ils auraient besoins de ses mercenaires.
"Je fais toujours attention, mais cette erreur m'aura apprit à quoi je dois faire attention et j'espère que vous pourrez me donner une autre chance de prouver ma valeur."
Elle tentait de faire comprendre aux capitaine qu'elle espérait pouvoir faire amande honorable et espérait malgré le différent qui les avaient opposé, pouvoir continuer de le côtoyer et d'apprendre de lui.
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Le Capitaine apprécia la première réponse et accorda un sourire bienveillant à la jeune femme. Il ajouta simplement:
"Ce combat est juste."
La deuxième série de paroles de Chantdétoile fit sourire ironiquement. Il la reprit sans méchanceté:
"Vous devriez faire déjà attention à ne pas paraître trop vantarde. Dire que vous faites toujours attention peut être mal interprété. Vous êtes encore trop jeune pour savoir comment faire réellement attention à tout ce qu'il faudrait. Mais je suis d'accord que vous faites beaucoup d'efforts. Vous avez votre chance de prouver votre valeur, même si je n'en doute pas."
Il se tut puis reprit l'air soudain sérieux:
"Avez-vous déjà participé à ce genre de combat que nous allons mener?"
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Ils chevauchaient toujours à un rythme calme pour permettre aux soldats à pieds de soutenir la cadence, Beltran toujours en tête avec Ellia.
La journée se déroula sans nouvelle des éclaireurs. Ils atteindraient les Marches deux jours plus tard, et ce soir-là la pause serait encore détendue. Ils repartiraient peu avant l'aube pour marcher à un rythme plus soutenu.
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Elle n'avait pas voulu dire qu'elle était capable de le faire, simplement qu'elle tentait toujours de faire les effort nécessaire et si ses paroles étaient parfois déplacer, ce n'était pas parce qu'elle ne voulait pas faire attention au autres, mais simplement parce qu'elle n'avait pas l'expérience nécessaire pour s'exprimer de façon à être bien comprise. Elle était encore jeune, elle le savait.
"Je suis désoler encore une fois si vous avez mal interpréter mes paroles. Le fait est que je fait attention à mes paroles, mais il est des différences de pensée, que ma jeunesse et mon inexpérience, dont je ne comprend pas toujours toutes les subtilité."
Elle espérait l'avoir dit de façon polie parce qu'elle commençait malgré tout à trouver le Capitaine elle même un peu trop arrogante. Qui n'était pas sans faille? Le fait qu'Elle n'avait pas réussi à se faire comprendre la première fois ne voulait pas dire qu'elle n'avait pas fait attention, simplement qu'elle ne voyait pas les choses de la même façon que le Capitaine, et que par conséquent, elle n'avait pas dit ses paroles d'une façon qui aurait été exactement comprise.
"J'ai déjà participer à des guerres. Quand j'étais plus jeunes, ma mère me laissait chez ses employeur, par la suite, elle m'amenait avec elle, mais me laissait sur le côté des champs de bataille, mais depuis quelques années, j'ai travailler autant qu'elle. Je n'ai certes jamais eu à combattre pour des enjeux aussi grand que ceux pour lesquelles nous nous battons, mais ce n'est pas ma première bataille."
Son ton était aussi sérieux que celui du mercenaire. Elle n'était certes pas aussi expérimenter que lui en la matière, mais elle n'était pas non plus totalement ignorante. Elle aurait pu lui dire que le plan qu'ils allaient tenter étaient en parti le sien, mais cela aurait réellement été de la vantardise, alors elle passa le fait sous silence et attendit de voir où l'autre voulait en venir.
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Le Capitaine regarda Chantdétoile avec un sourire amusé: elle prenait facilement la mouche, signe de sa jeunesse, mais il accepta:
" Vous êtes encore jeune, mais pour être à ce poste, vous avez des qualités indéniables. Vous saurez transformer vos petits défauts en qualité avec un peu de temps j'en suis sûr. Pourrais-je vous demander quelque chose...?"
Il la regarda du haut de son cheval et proposa:
"Ellia et BEltran m'ont dit que vous êtes excellente à l'épée. Accepteriez vous de vous entrainer un peu avec moi à la pause?"
Il continua, l'air beaucoup plus sérieux d'un coup:
" Votre expérience des combats sera utile. Vous avez participé à la tactique, je crois? Des détails sont encore à régler mais une vision plus jeune nous a été plus qu'utile. Resterez-vous près de Beltran ou irez-vous avec les éclaireurs faire s'échapper les enfants?"
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Beltran leva la main, signal de la pause. La colonne s'immobilisa et bientôt un camp de campagne fut monté.
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En fait, Chandétoile ne prenait pas la mouche si facilement, mais elle n'avait pratiquement pas dormi depuis plusieurs jour, ayant trop à faire et la soirée précédente avait été tout sauf reposante. La fête de l'hiver lui avait demander beaucoup de concentration, et elle faisait de réel effort, toujours, pour être poli et civilisé, non pas pour bien paraitre, mais parce qu'elle avait malgré tout un bon fond, même si elle le gardait généralement sous clé pour ne pas être trop tendre, ce qui serait suicidaire pour une mercenaire. La tirade du mercenaire la laissa un peu perplexe, que cherchait-il, après tout ses reproches, maintenant un peu de flatterie?
"Demandez."
Comme si elle pouvait se permettre de lui refuser de posé une question. Certaine personne poussait vraiment la politesse à un niveau un peu trop inutile à son goût. Sa ne voulait pas dire qu'elle répondrait, mais si elle ne posait pas la question, elle ne pourrait pas savoir et elle se doutait que le capitaine des Fléaux ne poserait pas une question indécente devant tous ses hommes.
"Plus je m'entraine contre différent adversaire, plus je m'améliore. Je ne refuse jamais un bon entrainement, je serais donc ravie de pouvoir accéder à votre demande."
Elle espérait que c'était assez bien tourné, car effectivement, s'entrainer contre différente personne était le meilleurs moyen pour elle, et de s'améliorer à l'épée et de mieux comprendre les gens. Les voir combattre l'aidait à comprendre comment ils pensaient.
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Un "merci" satisfait accueillit la réponse de Chantdétoile, rien de plus. Puis le Capitaine s'excusa et alla rejoindre Ellia et Beltran.
Ce dernier fit signe à Chantdétoile:
" Il faut que tu te charges de vérifier que le camps est monté correctement et qu'il n'y a pas de frictions. Ensuite tu nous rejoins dans la tente de commandement, d'accord? "
[ Dans le camps tout va bien, même si mercenaires et soldats ne se mélangent que rarement. Tu peux rejoindre Beltran dans la tente de commandement ensuite ]
Les trois capitaines avaient revu la tactique ensemble. Les cartes, les pions et les bouteilles avaient été installés sur une table dépliante, et quatre sièges ouverts près d'elle.
Les trois capitaines étaient assis, le visage sérieux, et un siège vide restait près de Beltran.
Quand Chantdétoile entra, ce dernier disait:
" Pas de nouvelles de Connor. Tout doit bien aller. Demain nous entrerons en fin d'après midi dans la forêt des Chagrins."
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Chandétoile regarda le capitaine rejoindre Ellie et Beltran, elle ne montra rien de son soulagement, mais cette conversation avait commencer à lui peser. Rien de grave, mais elle sentait qu'il n'y avait pas vraiment d'atome crochu entre elle et le capitaine. Devant la demande de son propre Capitaine, elle décida de faire un tour de la ligne pour s'assurer qu'il n'y avait pas de problème le temps que les premiers descende de cheval, pendant que les autres capitaines allaient discuter. Elle s'assura que personne n'avait d'ennuis et que tout était correctement monter, sans friction. Elle remarqua vite que les mercenaires et les Vlademariens restaient entre-eux, mais pour elle, c'était tout ce qu'il y avait de plus normal, même si elle-même avait un peu de difficulté à voir sa place dans se genre de situation, ni plus tout à fait mercenaire, ni encore vraiment une Valdemarienne d'adoption, n'ayant, à sa connaissance, aucun lien avec se pays sinon que sa mère l'appréciait.
Quand tout fut bien installer et qu'elle eu tout vérifié, elle se permit d'aller retrouve les capitaines pour savoir si Beltran avait besoin de quelques chose. En entrant, le Capitaine de la Garde discutait avec ses collègues, et elle inclina la tête.
"Le campement est près pour la nuit. Les Fléaux se sont installer en demi-lune au sud et les Étincelles au nord de la même façon. L'armé principale et toute les facilité sont au centre. Vos lieutenant vous fond dire que tous va comme prévu."
Puis elle regarda Beltran.
"Aucun problème de notre côté non plus capitaine, si personne ne se mélange, il en semble pas avoir de friction non plus."
C'était ce qu'elle avait redouter, certain garde pouvait se prendre pour meilleurs que les mercenaires parce qu'il travaillait pour un pays et non pour de l'argent, mais comme des professionnelles, les mercenaires et les gardes savaient mettre le travail avant les problèmes personnelles.
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Beltran aquiesça au rapport de Chantdétoile:
"Viens t'asseoir avec nous. Si tu as des idées, tu peux en faire part, mais je te conseille surtout de regarder et d'écouter. On va dire que ça fait partie de ta formation."
Il montra la carte et se reconcentra sur ses collègues:
"Comme prévu, les éclaireurs passeront les premiers. En escalade avec vos mercenaires, ils feront le tour. Connor saura normalement s'occuper des enfants. Il faut prier pour que tout se passe bien, mais j'ai confiance dans les qualités de ma nouvelle recrue... Il semble capable de gérer, mais je suis content que vos lieutenants soient avec eux."
Il bougea quelques pions symbolisant les éclaireurs:
" Ils seront là. Chantdétoile a déjà réfléchi sur cela, et nous avons décidé d'agir ainsi - mais j'ai besoin de votre avis pour être sûr que vous pensez aussi que ça marcherait."
Il remit les pions de l'armée et des mercenaires comme il l'avait montré il y a un moment maintenant et annonça:
"Nous avons un problème de mages. Les éclaireurs s'en chargeront aussi, en passant par derrière dès que les enfants seront mis à l'écart."
Il se tourna brusquement vers CHantdétoile:
"Quand nous aurons le premier message de Connor, tu les rejoindras."
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Chandétoile, comme convier, vient s'assoir à côté de Beltran. Même assise on pouvait voir qu'elle restait prête à faire face si jamais quelques chose inattendue arrivait. Ce n'était pas un manque de confiance envers qui que se soit, elle était pencher de la façon la plus efficace sur les cartes, mais qui lui permettait de pouvoir se lever d'un bon si besoin était. C'était une seconde nature profondément encrée en elle, si bien qu'elle était complètement concentrer sur les paroles du Capitaine, mais gardait une oreille attentive au bruits ambiant.
Alors il avait prit une autre recru pour lui confier un poste de confiance, c'était un homme qui n'avait pas peur de se fier à son instinct et de prendre des risques. Elle espérait qu'il ne s'était trompé ni sur elle, ni sur celui qu'il nommait Connor. Elle écouta attentivement le plan, certes elle avait aider à l'élaborer, mais c'était lui qui connaissait ses hommes et leur capacité. Elle engrangea donc dans sa mémoire tout le plan, pour s'assurer que si quelques chose devait être modifier, sa puisse se couler dans le plan, car elle savait par expérience que dans une opération militaire, rien ne fonctionnait jamais totalement comme prévu.
"À vos ordre capitaine."
Bien, elle serait donc celle qui connaissait le plans qui serait avec les éclaireurs pour faire faces au diverse improvisations qui devrait inévitablement se faire sur place.
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La réunion se termina rapidement, et chacun alla dormir de son côté.
Beltran resta pourtant dans la tente encore un moment à réfléchir.
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Le lendemain, alors que le soleil n'était même pas encore levé, tout le camps était déjà prêt à partir, et bientôt tout le monde se mettait en route.
La matinée se passa rapidement, assez monotone, et la pause déjeuner fut la bienvenue pour tout le monde, surtout les soldats à pieds.
Le Capitaine mercenaire vint voir Chantdétoile après leur casse croute:
" On s'entraine?"
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Chandétoile quitta Beltran en même temps que les autres capitaines, mais elle fit un dernier tour du campement pour s'assurer que tout était en ordre, avant d'aller dormir. Elle n'avait défait de ses bagages que ce dont elle aurait besoin pour la nuit et le matin, s'assurant que tout était à porter de mains et facile de rangement si elle devait partir rapidement. Dès qu'elle fut coucher, Loyal, qu'elle avait attacher de façon à ce qu'il puisse atteindre son lit, mais sans être capable de sortir de l'abri, vint se coucher sur elle. Habituer à cette vie, et bercer par le ronronnement du félin, elle ne mit pas longtemps à s'endormir.
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Elle se réveilla de bonne heure, avant le lever du soleil, et entrepris de faire un tour du camps à la course, avec Loyal dans un harnais qu'elle avait fait faire, pour réveillez ses muscles et son esprit, tout en s'assurant que tout était toujours en ordre et que tout le monde se préparait à lever le campement. Elle voulait aussi par la même occasion, habituer son félin à l'ambiance d'un camps de guerre. Elle entendait l'entrainer pour se genre de vie qui serait toujours le siens.
Elle alla ensuite le remettre dans son panier et finir de mettre ses paquetages sur sa monture. L'avant-midi se passa sans problème, si bien qu'à la pause déjeuner, l'armée était détendu, un peu trop selon elle, mais pas trop malgré tout.
Elle ne fut pas surprise outre-mesure de la visite du capitaine des Fléaux, qu'elle attendait dans le courant de la journée, pendant qu'elle sortait un peu Loyal. Elle attacha solidement sa laisse et se tourna vers l'homme.
"Allons-y."
Elle apprécia le fait qu'il ne s'embarrasse pas de phrase alambiquer, mais aillent droit au but. Elle jeta un coup d'œil au Capitaine Beltran pour l'avertir silencieusement de ce qu'elle allait faire, pour ne pas qu'il la cherche inutilement si il avait besoin d'elle et chercha un endroit ni trop éloigner, ni dans les jambes de personnes, pour l'entrainement, avec un arbres ou quelques chose pour attacher le jeune chenapan qui ne manquait pas une occasion d'aller explorer.
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Beltran était de mauvaise humeur. Des cauchemars sur la suite des évènements lui avaient laissé un arrière goût amer dans son sommeil.
Il ne fut pas vraiment de bonne compagnie toute la matinée, s'adressant peu aux gens à part ses deux collègues, et laissant certaines tâches à Chantdétoile, dont celle de vérifier le camps.
A la pause de midi, il s'enferma avec ses cartes alors que le Capitaine des Fléaux réquisitionnait la jeune mercenaire.
Elle accepta sans hésiter de s'entraîner un peu, et le Capitaine lui proposa d'aller à l'écart.
Il se mit en garde et lui demanda:
« Vous avez l'habitude de quelles armes? »
Il n'avait pas prêté outre mesure attention au félin mais à ce moment il demanda:
« Allez vous entrainer votre animal au combat? Il pourrait vous être très utile je pense. Avant j'avais un chien de guerre. Il est mort. »
Pas de vieillesse, mais c'était le lot de tout soldat et même un chien pouvait être un soldat dans ce cas.
Beltran les avait vu s'éloigner, se demandant si le Capitaine faisait du gringue à Chantdétoile avant de voir l'éclat d'une lame. C'était juste un entrainement – il retourna dans sa tente.
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Chandétoile s'était acquitter avec naturelle de ses tâches, elle savait combien il pouvait être important pour un capitaine de pouvoir se concentrer sur le combat à venir, sans pour autant que ses hommes se sente délaisser. Elle avait passer son adolescence dans des camps comme celui-ci ou seule dans la nature avec sa mère. Certain capitaine avait prit le temps de la prendre avec eux et de lui expliquer la vie de camps, alors que d'autre ne l'avait pas chasser à coup de pied par égard pour sa mère, et ce qu'ils espéraient d'elle, que par amour des enfants.
Les gardes semblaient toujours un peu mal-à-l'aise avec elle, mais elle ne s'en formalisait pas, elle avait subit cela aussi en étant une indépendante, même si s'était cautionner, si bien qu'elle le voyait comme une norme.
Elle donna la bouilli d'avoine et de viande qu'elle avait préparer à Loyal avant de se tournée vers le mercenaire.
"J'ai été formé à toute les armes, mais j'ai une préférence, au corps à corps, pour les crocs et les doubles lames fine courtes."
Les crocs était ses petites lames recourbés qu'elle maniait avec précision, et ses choix dénotait d'une forme de combat plus axé sur la dextérité et l'esquive. Son corps et son esprit était tailler pour se genre de combat, elle était souple comme une liane, petite et vive. Coiffé avec une tresse au ras de la tête, elle n'aurait pas ses cheveux dans le visage et ils ne voleraient pas dans tous les sens pour offrir une prise facile.
Si elle avait répondu avec franchise, elle ne posa, quand à elle, aucune question. Elle préférait attendre de voir quelle arme il prendrait et comment il les tiendraient, car elle savait qu'il aurait plus d'expérience qu'elle, et que pour gagner, elle devrait jouer de ruse et de doigter. Mais elle n'avait aucun doute quand au fait d'avoir une chance et surtout, qu'elle ferait de son mieux, tant pour gagner de façon régulière, que de ne pas vouloir l'humilier.
Elle jeta un autre regard à Loyal qui mangeait en gardant un œil sur elle et les alentours, comme tous bon chat sauvage qui doit se battre pour sa pitance.
"Oui, j'ai l'intention de le former, mais peut-être pas seulement au combat."
En effet, un tel animal serait utile au combat, car sa taille actuelle laissait déjà deviné le chat immense qu'il serait, mais son intelligence lui laissait aussi espéré plus de lui qu'un simple animal de combat.
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La réponse de Chantdétoile fut simple et le Capitaine acquiesça simplement de la tête. Ces armes lui convenaient bien: elle n'était pas taillée pour les lourdes épées ou la hache de guerre, c'était évident. Le Capitaine était expert dans ces deux types d'armes, mais malgré sa propre taille et sa musculature, le combat rapproché ( corps à corps ou lames courtes) ne lui était pas inconnu, et il y était même excellent.
Il sortit une épée courte qu'il prit dans sa main droite, et assura sa prise de la main gauche sur une dague.
« Nous allons prendre vos armes alors. »
Puis il s'enquit de la formation de Loyal et la réponse le fit sourire:
« Je n'envisageais pas que vous ne le dressiez qu'à ça. Un stage chez les éclaireurs pourrait être bon pour vous deux plus tard, qu'en pensez vous? »
Puis il se mit en position de combat et attendit que Chantdétoile soit prête. Il l'observa attentivement, notant sur quelle jambe elle portait son poids, la courbure du poignet sur les armes, et le regard qu'elle avait.
[ Alors que tu regarde le capitaine, tu sens que quelque chose est bizarre chez cet homme: une drôle d'étincelle dans le regard, comme s'il pouvait lire dans tes pensées, tout prévoir de tes mouvements à l'avance. Tu as déjà vu cette flamme dans les yeux de quelqu'un … Mais impossible de te rappeler où. Tu ne sens pas de menace réelle venant de lui mais tu te doute qu'il peut être très dangereux s'il s'en donne la peine.
Mais surtout, quand tu regarde le Capitaine, tu vois la flèche qui arrive dans son dos. Elle brille d'une lumière verte malsaine et elle ne fait aucun bruit: pas de son d'air traversé par la flèche, pas de bruit d'arc qui se détend, elle semble venir de nulle part et viser directement ton partenaire.]
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Chandétoile assure sa prise ses armes, aussi légère qu'un papillon, mais aussi forte que l'acier. Elle est de ceux qui combat avec la souplesse et l'instinct du moment. Dans ses mains, deux lames courte, légère et courbé, qu'elle tiens renversé. Elle se tient basse sur ses jambes, bien encrer dans le moment, elle n'est pas de ceux qui virevolte partout, mais plutôt qui entre dans le combat de l'autre et prend son centre de graviter pour le retourné contre lui.
"Effectivement, ma mère était plutôt du style éclaireuse et même si ma formation est plus générale."
Elle n'en dit pas beaucoup plus. Il sont pour l'instant dans le même camps, mais qui peut savoir l'avenir. Elle préfère garder certain renseignement pour elle-même. Comme elle plante ses yeux dans ceux du capitaine pour le début du combat, elle sent une étrange connexion, son instinct devient plus fort, elle sent quelques chose dans le regard de l'autre qui peut voir plus que ce qu'elle voudrait lui laisser voir. Quelques chose de très familier, mais elle n'arrive pas à cerner à qui cela lui fait penser. Mais se regard lui est connu, elle le sait et elle sens qu'il sera dangereux, peut-être même plus que Beltran. Comme elle cherche d'où vient le regard, elle aperçoit un éclat vert derrière lui. Un flèche, verte, qui approche de nul part. Elle n'a pas le temps de réfléchir, mais son cerveau analyse pour laisser parler son instinct.
La flèche n'est pas normale, elle ne fait pas de bruit, personne n'aurait pu approcher du campement et elle est d'un vert étrange.
Chandétoile se jette sur le capitaine pour le renverser ou l'écarter du chemin si elle ne peut le renverser, dans un position capable de le défendre et elle crie pour tout le camps.
"À TERRE!"
Elle ne sait pas qui réagira, mais elle se tient prête. C'est une attaque à n'en pas douter et la seule conclusion logique, c'est que c'est une attaque magique.
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La réponse franche plut au Capitaine. Il hocha la tête simplement et se mit en position. L'étude de ses réactions le fit réfléchir: elle n'avait pas menti, mais il sentait aussi qu'elle n'était pas concentrée... Et le cri le prit moins au dépourvu qu'il ne l'aurait pu.
Quand la jeune fille se jeta sur lui, il eut à peine le temps de retirer sa lame pour éviter qu'elle ne s'embroche et son bras crocheta la taille de l'assistante de Beltran en tombant, pour la protéger elle aussi quoi qu'il puisse être en train de se passer.
[ La flèche passa toujours sans bruit et se ficha dans un claquement sec dans la toile de la tente la plus proche. Et explosa, commençant à faire brûler la toile de tente d'un feu vert aux nuances nuisibles qui s'éteignit subitement en laissant un trou rond et cependant sans trace de brûlures. ]
Beltran entendit le cri, et tout le campement qui s'était mis en un clin d'oeil sur le qui-vive. Le Capitaine courut jusqu'à l'endroit où il avait vu les deux partenaires la dernière fois et les vit à terre tous les deux. Il arriva juste à temps pour voir l'étrange flèche disparaitre, et lança des ordres: une équipe fut envoyée pour trouver le tireur ( manoeuvre manifestement inutile, mais certaines limites de la magie faisaient qu'un tireur n'était pas forcément très loin ), une autre s'occupa de rassembler les hommes pour qu'il leur parle... et qu'on reparte.
Ellia arriva et alla observer le trou de la flèche dans la tente, après avoir vérifié d'un coup d'oeil que le Capitaine des Fléaux et Chant n'avaient rien.
Beltran s'occupait d'eux: il alla près d'eux et demanda:
"Rudy? Chant? Vous n'avez rien? Elle ne vous a pas du tout touchés?"
( Chant, tu es un peu contusionnée, mais le corps du Capitaine Rudy a amorti le choc. Tu es toujours contre lui et tu sens que quelque chose ne va pas. )
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Chantdétoile s'était jeter avec la force de l'instinct et une certaine confiance dans son adversaire, sur le fait qu'il sentierait qu'il y avait quelques chose qui ne fonctionnait pas dans son action. Elle vit la lame s'écarter puis senti le bras crocheter sa taille et elle se laissa faire, même si son but avait été de protéger le capitaine et non de se faire protéger. Elle s'était laisser faire pour ne pas donner une chance à la flèche de toucher sa cible. Elle n'eut pas le temps de réagir avant que la dite flèche n'explose dans un feu vert, puis disparaisse. Elle ne savait pas vraiment ce qui l'avait distrait de l'entrainement, mais cela lui avait très certainement permis de remarquer la flèche et de tenter de la contrer.
Elle fit rapidement l'inventaire de son corps, elle était en un seul morceau, en grande parti à cause du Capitaine qui avait amorti le choc.
"Le capitaine ne va pas bien."
En effet, il ne s'était pas lever et ne semblait pas réagir. Elle était pourtant sur qu'elle l'avait écarter de la flèche, elle se demanda si l'attaque qu'elle avait vu n'avait été qu'une diversion. Elle se releva lentement en restant sur ses gardes. Elle ne voulait pas laisser d'autre ouverture, elle sentait déjà qu'il y avait quelques chose qui ne fonctionnait pas. Elle ne se souciait pas de sa santé, et cherchait à voir ce qui lui faisait sentir qu'il y avait quelques chose qui n'allait pas.
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Rudy ne bougeait pas. En tombant, il avait emporté Chantdétoile pour la protéger, et son autre bras avait amorti le choc. Pas assez cependant pour qu'il réussisse à éviter la pierre au sol. Sa tête l'avait violemment heurtée, et le choc lui avait fait perdre connaissance.
Beltran, à la réponse de la jeune fille, lui prit le bras et l'aida à se relever, avant de s'agenouiller auprès de son collègue et de l'ausculter.
« Il est juste évanoui. Chant, est-ce que la flèche vous a frôlé ou elle est passé assez loin? La Magie qui la guidait est très dangereuse, c'est important que je sache si il y a risque de contamination ou pas. »
Il se releva et deux soldats et un guérisseur vinrent s'occuper de Rudy et l'emmener à l'abri.
Beltran, le regard froncé, observa de nouveau le trou dans la tente.
« Tu partiras avec nous, mais tu iras en avant. Tu rejoindras Connor et le préviendra qu'il y a un ennemi pas loin. Peut-être un traitre. »
Malgré toutes les précautions prises avant de partir. Beltran regarda son assistante de haut en bas:
« Tu as bien réagi. Vas te reposer. Nous partons dans l'heure. »
Il lui tourna les talons, énervé qu'un incident éclate avant même la bataille. Il alla écrire à son subordonné laissé à Haven, et au Roi.
[ Chant, tu devrais te reposer, mais tu peux ou non prendre des nouvelles du Capitaine. Quand tu veux détacher Loyal, il est d'une humeur affolée, comme s'il avait parfaitement compris que tu aurais pu être tuée. Tu sens aussi qu'il a vu quelque chose – il essaie désespérément d'aller dans la direction de quelque chose. Tu as le choix entre l'une ou l'autre action. ]
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Chantdétoile prit la main de Beltran pour se lever sans faire plus de blessures au capitaine Rudy. La jeune tayledra avait senti le coup que leur chute avait donné, mais n’avait pas pu sentir la pierre à travers le rempart que lui avait fait son homologue. Elle attendit debout à côté de son capitaine le résultat de son examen. Elle ne put retenir un soupir de soulagement quand ce dernier lui dit que l’autre n’avait qu’un évanouissement passager. Ce n’était pas une menace qu’elle n’avait pas vue. Elle avait fait ce qu’elle avait pu, même si cela lui semblait si peu satisfaisant. Elle hocha doucement la tête, avant de répondre à la question suivante.
« Elle n’est pas passée loin, mais elle ne nous a pas frôlés non plus. Notre élan l’a empêché de toucher le capitaine qui semblait cibler. Elle est ensuite allée toucher la tente où elle a en quelque sorte explosé et fait les dégâts que vous pouvez voir. »
Elle n’avait rien senti de particulier quand la flèche était passée devant eux et n’eut été d’une distraction passagère, elle n’aurait pas vu la flèche avant que celle-ci ne touche sa cible, soit l’homme qui était étendu, malgré sa tentative de sauvetage, devant elle.
« Je n’ai rien senti as son passage, autre que le fait qu’elle ne faisait aucun bruit. Si je n’avais pas été distraite quelques secondes de l’entrainement que nous voulions commencer, je ne pas vu avant qu’il ne soit trop tard. »
Elle le laissa observer la tente et réfléchir à ce que cette attaque ratée impliquait pour ses plans.
« À vos ordres Capitaine. »
Une autre qu’elle aurait pu être ironique, mais il n’y en avait aucune trace dans sa voix et dans son esprit. Elle avait fait son devoir et elle n’en attendait aucun autre remerciement que celui de pouvoir espéré avoir sauvé une vie.
Elle le regarda partir quelques secondes, se rendant compte qu’elle s’attachait, bien plus qu’elle ne l’aurait cru ou voulu, à cette vie. Pour l’instant, tout cela n’était qu’un contrat et pouvait lui être enlevé à tout moment si elle n’était pas à la hauteur. Il était stupide de sa part de s’attacher à ce pays et à ses gens, surtout dans la situation actuelle où tout pouvait être balayé en un instant. Elle venait de perdre sa mère, ce n’était pas le temps de s’engager ainsi. Elle soupira, puis se tourna vers Loyal, qui semblait avoir été oublié.
Le chaton semblait surexcité, tour à tour se frôlant contre elle ou tirant sur sa corde vers la forêt. Ayant été élevé avec sa mère et son oiseau-lige, elle avait l’habitude de faire confiance as des animaux et c’était sans penser au repos ordonner par son capitaine et mut par le devoir et l’urgence de son animal, qu’elle décida de s’enfoncer dans les bois. Elle grava simplement une flèche sur un arbre proche, avec une tête de félin au dessus, dans la direction qu’il prenait.
C’était un vieux code qu’elle avait avec sa mère, excepté qu’auparavant, c’était une lame au dessus de la flèche et non un chat, mais elle se dit que Beltran comprendrait sans doute qu’elle avait suivi une piste avec son chat, dans cette direction.
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Heureusement, la flèche n'avait pas pu distiller son poison, en passant trop loin. Une fois dans sa tente, Beltran se permit un soupir de soulagement, qui se disputait avec le désespoir de tant d'horreurs à venir. Des Mages assez puissants pour un tel sortilège voulaient dire des batailles encore plus dures, et peut-être plus horribles. Y avait-il des Adeptes? Il espérait que non.
[ Chant: ce n'est pas une forêt, vous êtes encore à quelques heures d'elle, mais une espèce de bosquet. Loyal tire, tire encore sur sa corde, il semble qu'il veuille à tout prix aller voir quelque chose. Tu ne peux savoir ce qui se cache derrière les arbres ( quand même assez nombreux pour que ton signe ne soit pas inutile), mais au vu du comportement de ton compagnon, ce n'est pas quelque chose d'agréable. Tu avances, vous dépassez quelques arbres, et Loyal se met à gémir, comme malheureux ou appeuré. Tu dépasse deux gros arbres et tu vois des formes à terre. Tu ne peux encore voir ce que c'est ]
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Chant avait décidé de faire confiance à son jeune compagnon. Le félin s'était montré intelligent et portait bien le nom qu'elle lui avait donné. Elle laissa donc une note sur le sol, espérant qu'elle ne serait pas effacée, n'ayant pas d'arbre à proximité pour laisser la flèche et la tête de chat dessiner à la hâte. Prudente, elle avançait guider par l'instinct du félin, aux aguets, prête à toute éventualité. Elle laissait tous ses sens à l'écoute, même celui dont elle n'avait aucune connaissance et une maîtrise plus instinctive que consciente, qui se déployait en combat et dans les situations de grand stress.
Elle s'arrêta quand son chaton se mit à gémir, elle s'accroupit donc vers lui pour le calmer. Il ne faudrait pas qu'il alerte d'éventuels ennemis encore dans la région. C'est alors qu'elle voit les corps étendus, ne pouvant déterminer leur identité, elle préfère jouer la carte de la prudence et observer les alentours avant d'aller voir, car cela pourrait bien être un piège savamment placer pour prendre attirer les gardes dans cet endroit.
Sa lame d'une main, elle observe en essayant de garder son animal calme et rassurer, pour qu'il ne donne pas sa position.
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Loyal s'arrêta soudain. Il était à la fois sur le qui vive et il se met pourtant soudain à gémir. Il semble empli d'une tristesse étrange. Quand tu t'approches, tu vois, derrière les arbres qui te cachaient la vue, un petit pied sale. Ton regard remonte, et tu découvre le corps d'un petit garçon, sale et maigre. Ses yeux fixent le ciel, et des traces de larmes sont visibles sur la poussière de ses joues. Une trace sang marque son front, et deux symboles ornent ses joues. Le sang séché qui les compose est d'un noir d'encre et tout semble maléfique. Il n'a plus de mains, elles ont été coupées net.
L'enfant semble regarder une chose horrible. Sûrement ce qu'il a vu avant de mourir. Parce que c'est un cadavre que tu contemples. L'odeur en atteste.
Pire, à quelques pas, une petit fille, aussi blonde que le garçon était brun, du même âge (environ 6 ans), aux pieds coupées, est allongée face contre terre.
Entre leurs deux corps reposent les mains et pieds séparés de leur corps. Ils sont bien alignés, main gauche-main droite au dessus des pied gauche-pied droit. Sur eux reposent une flèche.
Elle est blanche. Elle est brisée et n'a plus de tête.
Un Héraut est mort.
La macabre mise en scène est un avertissement, mais tu ne peux savoir exactement de quoi. Seulement Loyal pleure. Et tu ne peux rester là sans rien faire. La Magie souille autant le lieu que la mort atroce.
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Chantdétoile ne peut en croire ses yeux, dans sa courte existence, elle as vu beaucoup, mais le mal qui ressort de cet mascarade la rend malade. Elle ne connait pas personnellement les hérauts, mais elle connait leur code de conduite et cet flèche est comme une flèche dans son propre cœur. Malgré ses années de guerre et de voyage, elle n'a jamais comprit ceux qui désire le pouvoir et se nourrice du malheur des autres. Elle comprend la justice et la vengeance, elle peut comprendre la douleur qui aveugle, mais le plaisir du mal, elle ne l'a jamais comprit.
Devant cette scène, elle sait qu'elle doit en informer le capitaine au plus vite. Un mage doit examiner se lieu, ne serait-ce que pour le purifier. Une larme coule doucement de son œil droit, qu'elle essuie machinalement. Elle n'a pratiquement pas pleurer sa mère, mais ses enfants, qui avait toute la vie devant eux, sont mort pour la perversité et la soif d'une seule personne qui ne méritait rien d'eux sinon du mépris.
Elle prend doucement Loyal dans ses bras et retourne vers le campement, le plus rapidement possible sans échapper le lourd chaton, se remémorant le chemin, pour être sur de pouvoir y conduire ceux qui auront à examiner se lieu sanglant. En sortant du bosquet, elle se dirige immédiatement vers la tente de Beltran, ce genre de nouvelle doit être communiquer immédiatement. Elle sait qu'elle risque de payer le contrecoups de l'attaque et de la découverte plus tard, mais pour l'heure, elle doit faire son rapport.
Elle s'arrête devant la tente.
"Capitaine, il faut que je vous parle."
Malgré tout, elle respecte les conventions, cette découverte ne doit pas être ébruité de façon brusque, déjà que la rumeur de l'attaque sur elle et le capitaine mercenaire à du se répandre, cette découverte risquerait d'entamer grandement la détermination des troupes ou de faire une vague de colère incontrôlable qui les desservirait tout autant que la démoralisation.
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[ J'aimerais bien que tu décrive les choses par tes propres yeux quand ce genre de choses arrivent … c'est plus intéressant de voir ton état d'esprit plutôt que tu partes directement ^^ Pour une prochaine fois?^^ ]
Beltran sortit de la tente, les sourcils froncés.
« Qu'y-a-t-il? Rudy va plus mal? »
L'homme remarqua le regard de Chantdétoile et la trace de larmes. Il se sentit encore plus pris d'inquiétude, mais préféra proposer:
« Entre et explique moi ce qui se passe. »
Il en profita pour appeler un des soldats non loin, et lui ordonna de se dépêcher d'amener une missive à son subordonné à Haven pour lui annoncer ce qui se passait. Le jeune homme s'exécuta et Beltran fit entrer Chantdétoile dans la tente.
« Quelque chose de grave? » redemanda-t-il.
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Chantdétoile entra dans la tente avec le capitaine et son chaton. Elle ne pouvait pas le laisser seul et dehors après cela, c’était lui qui l’avait senti après tout.
« J’ai trouvé quelques choses dans les fourrés que vous devriez voir. »
Elle prit une profonde respiration pour retrouver son professionnalisme.
« Je pense que Loyal m’a conduite au lieu d’où a été lancée la flèche. Il y avait des corps d’enfant mutilé, les pieds et les mains couper et disposer en cercle avec une flèche de hérauts sans tête reposant dessus. »
Elle regardait son chef, fort. Toute cette scène l’avait dégoutée au-delà de ce qu’elle aurait cru possible. Et pourtant, quelque part, cela lui avait donné la force de se battre, parce qu’elle savait plus que jamais qu’elle avait fait le bon choix en rejoignant l’armée de Valdemar, du moins pour cette cause.
Elle avait cette lueur dans le regard qu’ont ceux qui ont pris une décision. Elle se battrait quoiqu’il lui en coute pour sauver les enfants et traduire ce sorcier devant la justice.
« Je ne saurais vous dire quoi faire, mais je vous conseille d’y aller par vous-même et de ne prendre que des gens qui sauront supporter la vue de ce qu’il y a là-bas, sans y toucher et sans l’ébruiter avant que vous ayez décidé si vous souhaitez le dire aux hommes et si oui, comment. »
Elle avait appris sa leçon de l’incident avec les Dyhelis, et faisait beaucoup plus attention as la façon dont elle formulait ses suggestions à son supérieur. Surtout dans ce cas-ci, parce qu’elle savait toute l’horreur de la scène et les sentiments qu'elle pourrait faire naitre dans le cœur des soldats.
« Je pense que le magicien dont vous aviez parlé plus tôt ne sera pas de trop pour s’occuper de sa, parce que je ne sais vraiment pas ce que sa peu vouloir signifier et ce que cela peut avoir fait à la place. Je conseillerais même de changer de place dès que vous aurez examiné et marquer le lieu pour y revenir, juste au cas où. »
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Beltran grimaça: des corps d'enfants mutilés... Encore un coup des renégats, et l'horreur augmentait. Une flèche de Héraut. Le Capitaine frissonna : cela devait arriver, mais si tôt? Le Glas avait dû sonner à Haven, et le message qu'il avait envoyé à son lieutenant était désormais incomplet. Cette fois-ci il en rédigerait un pour Aranel et le Roi.
Beltran regarda Chant:
« Merci de m'avoir prévenu. Je vais y aller avec Ellia, et deux caporaux. Tu nous montres l'endroit, mais je te conseille de laisser ton compagnon ici. Il n'a pas à supporter ça, c'est encore un petit. »
Oui, Beltran pouvait être parfois sensible.
Il prit l'épaule de Chantdétoile et la dirigea vers l'extérieur. Il l'accompagna ainsi jusqu'à la tente d'Ellia, qui sortit rapidement. A voix basse et en deux mots, le Capitaine de Greenhaven expliqua la situation. Ellia réfléchit:
« Allons voir cela. Ensuite, nous déplacerons le camps à deux lieues et nous attendrons les renforts même si cela me désespère d'abandonner les enfants plus longtemps. J'espère que nous aurons rapidement des nouvelles des éclaireurs. Comment se fait-il qu'ils n'aient pas donné l'alerte? »
Le sous entendu était clair: il y avait forcément un problème. Une attaque dévastatrice pour le groupe d'éclaireur... Un traitre? Des mages plus puissants que prévu? Ils le sauraient quand les renforts viendraient.
Le Capitaine regarda Ellia puis Chant:
« Emmène nous. »
[Ils te suivent jusqu'à l'endroit et l'horreur de la situation est plus que claire. Les deux caporaux enterrent avec les honneurs les deux petits corps (ajoutant dans leur tombe deux petites dagues ornées en l'honneur de leur martyr) et même ce Beltran tellement incroyant murmure une prière pour eux.
Ensuite, vous rentrez au Camp. Beltran annonce qu'ils se déplacent pour éviter une autre attaque – sans parler des meutres – et le déménagement a lieu. Le Capitaine Rudy s'est réveillé mais n'a pas les idées très claires. Il est cependant transportable. Le camp se monte plus loin, et une garde renforcée est organisée, avec toi à sa tête. Le reste de la journée, et la nuit se passent lentement... Pas de problèmes, sauf cet orage qui éclate et qui trempe tout aux alentours. Beltran, enfermé dans sa tente avec Ellia, monte des plans et envoie un message à Haven avec la flèche brisée.]
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Chantdétoile en a vu beaucoup en si peu de temps, elle qui a passé sa vie avec la guerre ne l’a jamais véritablement vu, c’était presque normal pour elle, les combats, les voyages, les missions. Aujourd’hui ses yeux se sont ouvert et ce qu’elle a vu l’a terriblement changée, peut-être trop. Aujourd’hui elle est plus sérieuse que jamais, depuis la mort de sa mère, ses sourires se font de plus en plus rare et ses yeux ne sont plus ceux d’une enfant, mais ceux d’une femme qui as trop vu, trop sérieux, il observe et montre combien elle est devenue méfiante, plus qu’alerte. Pourtant, quand Beltran lui prend l’épaule et lui donne la permission de laisser le chaton au camp, une lueur de gratitude passe dans ses yeux. Plus elle en apprend sur les Valdemariens, plus son respect pour eux augmente. Elle suit donc le capitaine jusqu’à la tente d’Ellia, en laissant son jeune compagnon à un aide de camp pour qu’il s’occupe de le nourrir en attendant son retour.
Rendu à l’endroit, elle laisse le capitaine et les autres faire leurs hommages aux enfants et au Hérault et prier pendant qu’elle monte la garde pour s’assurer qu’il n’y ait pas de problème, mais quand viens le temps de partir, elle s’approche des tombes et sort une de ses lames courbes, ses lames favorites et d’un geste vif elle s’entaille la main droite, celle dont elle se sert un peu moins, et sert le point, faisant gouter le sang sur chacune des tombes. Elle n’a jamais été très pieuse, mais as toujours eu l’habitude d’avoir une prière pour la déesse- aux-yeux étoilés.
*Je fais le serment en se jour et devant la déesse de faire tout ce qui est en mon possible, sans trahir l’âme de se serment, pour combattre ceux qui commettent de telles injustices.*
Son visage était grave et si elle n’avait jamais connu le peuple de sa mère et si elle n’avait jamais connu son père, sa mère était malgré tout un Tayledra et elle avait été élevée avec une teinte de cette culture. Ce genre de serment n’était pas léger et elle savait maintenant qu’elle n’était plus Chantdétoile, et elle se promit à elle-même que si elle sortait vivante de cette campagne elle ferait ce qui devait être fait.
Elle se tourna ensuite vers les autres pour retourner au campement où elle organisa le départ avec les autres Capitaines, du moins Beltran et Ellia. Une fois au nouveau campement, elle organisa la garde renforcée avec une certaine efficacité, elle fait creuser des trous de feu profond pour la nuit et fait bruler les feux le plus possible sans fumée pour avoir beaucoup de braise rendue au soir. Elle fait des tours de garde en faisant participer le plus de soldats possible pour éviter les relâchements, dans le campement, comme dans les alentours, avec des rotations pour que chacun ait le temps de se restaurer et de se reposer. Elle-même surveille le tout et nomme un responsable pour chaque quart selon ce qu’elle a pu voir des sergents. Malgré sa fatigue, elle s’assure que tout est correct avant de s’installer près d’un feu, disponible, pour surveiller, mais somnole un peu. Quand la pluie se met as tombé, elle se réveille en sursaut et fait mettre des bâches sur les feux, hauts, pour que la pluie ne les mouille pas, mais de sorte que la fumée ne s’amasse pas et dévoile leur position. Puis, la nuit tombée, elle fait assourdir les feux et rajouter la braise pour que le feu dure longtemps sans grosse flamme et ne nuise pas au tour de garde en divulguant leur position et en nuisant à la surveillance. Elle s'installe de nouveau près d'un feu, sous un bâche pour s'assurer que tout fonctionne bien, elle se promet de se retirer plus tard dans sa tente pour se reposer, mais la fatigue des émotions et de la journée, en plus du froid de la pluie et de la chaleur bienfaisante du feu on rapidement raison d'elle, et elle finit par s’endormir de nouveau sous une bâche avec Loyal venue la rejoindre en ayant mangé sa laisse au point de pouvoir la casser.
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...
En début d'après-midi, les soldats de garde vinrent chercher Beltran. Ils passèrent d'abord devant Chantdétoile et l'un d'eux l'interpella:
" Maitresse Chantdétoile, nous allons parler au Capitaine. Vous devriez venir, si vous voulez bien? Ca peut vous intéresser."
Puis ils reprirent leur chemin et se signalèrent devant la tente du Capitaine qui était avec Ellia. Ils réfléchissaient ensemble encore aux meilleures choses à faire... Surtout depuis que l'éclaireur envoyé par Connor avait rapporté une inquiétante missive.
Quand les deux Capitaines sortirent, les deux soldats expliquèrent:
"Fumée visiblement d'origine humaine, peut être magique, à quelques lieues d'ici. Là où nous avons entendu des hurlements ce matin."
Un doigt désigna la coupable couleur et Beltran grimaça. Quelqu'un avait dû être attaqué par les créatures quelles qu'elles soient, et demandait de l'aide. La couleur noire donnait une note d'urgence.
Rapidement Beltran réfléchit puis se tourna vers Chantdétoile:
"Prends ces deux hommes avec toi, et deux autres. Soyez sur vos gardes. Ramenez de quoi soigner, avec le guérisseur des fantassins. Allez voir ce qu'il se passe, portez secours aux gens si besoin, et rejoignez nous ensuite. Nous, nous devons avancer. Si par malheur ce sont nos mages et qu'ils sont incapables de se battre préviens moi vite. S'ils peuvent venir mais qu'il y a des blessés, fais soigner les victimes et reviens vite, toi, avec le Mage. Des questions?"
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Chant avait passer la journée à superviser ici et là et as essayer de s'imprégner de l'armée, non pas de se faire amis avec tous, mais de s'accorder avec les hommes et femmes qui se battaient pour les autres et pour se pays dont elle ne connaissait pas grand-chose auparavant. Elle voulait sentir comment ils réagissaient au stress pour pouvoir mettre cette réaction dans ses équations si jamais elle avait à prendre des décisions en ce sens. Elle réagit immédiatement quand on lui dit qu'il y avait des nouvelles et qu'elle devrait venir. Elle était reconnaissante aux hommes de lui montrer ainsi le respect qu'elle s'efforçait si durement de gagner. Elle leur fit un léger signe de tête pour leur faire comprendre qu'elle les suivait.
Elle écouta attentivement toutes les nouvelles, les méditant avant d'intervenir.
"Si ils sont incapables de se battre, je mettrai du souffre dans le feu pour une fumée jaunâtre, si ils peuvent se déplacer, au moins un, je mettrai du cuivre dans le feu et la fumée deviendra verte. J'enverrai aussi un messager avec les nouvelles détailler et mes décisions sur le terrain."
Elle réfléchissait à toute vitesse, si il y avait des mages en états, elle les enverrait en avant rejoindre immédiatement l'armée, et elle resterait avec ceux qui pouvait être rapidement soigné, si aucun mage ne pouvait être rapidement soigné, elle les renverrait à la capitale avec au moins un homme, le guérisseur si besoin et un message avec leur besoin nouveau, pour revenir rapidement avec l'armée. C'était la meilleure solution, mais ne sachant pas ce qui pouvait être réellement advenu, elle ne pouvait être sûre de ses actes devant la situation réelle. Elle salua donc et chercha des yeux le guérisseur et un couple mixte de gardes, au cas où certains mages seraient féminins et auraient besoin d'envoyer une femme comme garde avec eux vers la capitale. Elle prit ceux qui semblait les plus autonomes avec ce qu'elle savait des gens qui les accompagnait et ce qu'elle avait vu durant les deux derniers jours, elle accrocha au passage un aide de camp ou un garde qui restait proche de sa tente pour s'occuper de Loyal, qu'elle ne pouvait amener sans sacrifié la vitesse en le mettant dans son panier et elle fit monter tout le monde en selle, leur ayant donné l'ordre de prendre le strict minimum comme paquetage, et laisser le reste au soldat qui pourrait démonter leur campement.
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Prochain post est dans le thread de Manuchan. Tu attends que je te nommes expréssement pour arriver stp :)
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