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Messages - Arsène Krohp

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Archives / Re: De tout et de rien
« le: 17 avril 2012, 08:56:13 »
*réfléchis un instant*

Superman. Slip. Pantalon... Robe de bure ???


*Imagine Zul, avec son slip par dessus sa robe de mage, et éclate de rire*


Le ridicule ne tue pas, ca rend juste ridicule dis-t-on !

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Sujets libres / Re: [Arsène] Un petit massage, oui?
« le: 17 avril 2012, 08:53:31 »
Le noble s'étira un coup, se levant du lit. La jeune femme avait fait du bon travail. Il déposa donc de l'argent sur la table de nuit (il répugnait à l'idée de donner en main propre des deniers. Il ne manquerait plus qu'il est un geste "amicale" envers la populace), bien plus que cela n'aurait du lui couter, mais il voulait lui montrer que pour lui tout cela n'était rien.

- Prends c'est pour toi. Et profites du petit "bonus" pour acheter du Tissu de grande qualité pour te faire des nouveaux vêtements. Les clients que je vais t'envoyer disposent de richesse au delà de tout ce que tu as pu croiser dans ta vie, et tu as intérêt à être dans tes meilleurs atours si tu veux pouvoir consolider ta place en leur sein. L'apparence a pour eux énormément d'importance.

Son regard glissa sur le corps de la jeune femme près de lui, détaillant chaque partie de son anatomie comme on observe une bête avant de l'acheter au marché.

- Et même si physiquement ton apparence peut convenir, il faut pour t'occuper de ces gens là que tu soignes aussi tes tenues. Sache que du moment que tu es bien apprêté tu pourrais les masser avec un parpaing qu'ils colporteraient que c'était magnifique.

Le noble se leva, laissant la serviette glissait au sol. Oui il était nu, et oui il s'en moquait éperdument. Il claqua des doigts et son serviteur entra dans la pièce. L'homme avait du rester posté derrière la porte durant toute la séance pour répondre aussi vite.

- Prépare mon costume bordé d'ocre.

Puis se tournant vers Pluie il enchaina.

- Bien tu peux disposer, je dois maintenant régler des affaires de la plus haute importance. Réfléchis à ma proposition, tu as le temps d'y penser, mais ne tarde pas trop, je ne suis pas particulièrement connu pour ma patience, et cette offre est à durée limité

Alors qu'il se retournait pour faire face à son serviteur, qui s'affairait déjà autour de ses vêtements il adressa une dernière remarque à la jeune femme.

- Et n'oublies pas quand même, qu'il est préférable de me compter parmi ses alliés, que parmi ses ennemis.

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Je m'insurge !

Que dis-je, je suis même outré, profondément choqué, et complétement anéanti par la vision que peut avoir Isabeau de Girier de moi même.

Je tiens à l'attaquer pour diffamation publique !!!!


Je ne mange pas de bébés au petit déjeuner.








Uniquement lors du repas du soir, sinon ca alourdit pour la journée, et c'est difficile de travailler quand on a envie de faire la sieste !

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Archives / Re: De tout et de rien
« le: 03 avril 2012, 12:12:36 »
Je demande à ce que soit modéré le dernier post d'Eoghan dans cette section qui donc ne correspond pas à la nouvelle politique du forum.

Il y a des forumeurs qui sont chastes et pures de toute pensées à caractère orduriers ou obscéne, et je parle notamment pour moi !

Moi qui ne saurait supporter tant d'injure et de sexe dans le même lieu, je suis complètement pure et donc choqué par tout cela !





























Comment ca vous ne me croyez pas ? Et comment ca je suis en retard pour les poissons d'Avril ?

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Haven / Re: [Arsène/Fleur/MJ] C'est bientôt le printemps
« le: 03 avril 2012, 09:22:02 »
Arsène acquiesça de la tête avant de se relever.

-Vous avez raison vicomte, des affaires qui ne peuvent attendre réclament ma présence.

Se tournant vers Fleur, il la gratifia d’un sourire, et d’une révérence.

-Ma chère, c’est un plaisir que d’avoir pu m’entretenir avec vous, et comme le propose votre père, j’espère pouvoir vous revoir bientôt, votre présence est un délice. Quand à ma chère mère, je pense qu’elle souhaitera s’entretenir avec vous seul à seul, ce qui est somme tout logique vous en conviendrez, vu que vous allez devenir sa belle-fille.

La vielle femme se leva, pour présenter sa main au vicomte, avant de s’approcher de son fils, et de se tenir à ses cotés. Stoïque femme d’affaire, rien ne transparaissait dans son visage depuis le début de la conversation.

- Veuillez présenter au Duc D’Hansdam nos hommages et nos condoléances si cela ne vous dérange pas Vicomte. J’ai eu l’occasion de le rencontrer il y a fort longtemps, et je suis navrée d’apprendre le malheur qui frappe sa famille. La perte d’un fils héritier est une calamité dans une maison.

Sa future femme était magnifique, et Arsène resta un instant à contempler la jeune femme. Que de jaloux il allait faire, et que de plaisir se serait de l’exhiber à la cours. Ce serait son trophée, son trophée à lui, sa marque de puissance et de reconnaissance. Le jeune noble acquiesça de nouveaux aux propos du père.

-Bien sûr vous pourrez compter sur moi pour veiller sur votre progéniture. Cette femme sera bientôt la mienne, tout comme je serai bientôt à elle, et je ne permettrai qu’il lui arrive quoique ce soit.

Se tournant vers Fleur il enchaina

-A partir de ce jour, sachez que vous êtes sous ma protection.

L’homme salua une dernière fois le vicomte, avant d’ouvrir prestement la porte à sa mère, et de s’engouffrer dans le couloir avec un dernier regard sur la jeune femme. Une fleur à peine éclose, qui bientôt deviendrait Madame Krohp, et rien qu’à cette pensée, l’homme se sentait fier de ses négociations. Une fois éloignés des oreilles indiscrètes sa mère repris la parole.

-Penses-tu qu’elle sera capable de tenir son rang à tes cotés mon fils ?

La question était somme toute logique venant de la vielle femme, mais Arsène la balaya d’un geste de la main.

-Bien sûr. L’avantage des filles de noble lignée c’est que leur éducation les oblige à honorer, et défendre leurs maris. Et de toute façon une fois qu’elle sera mienne, alors je serai seul et unique maitre à bord, et tu le sais très bien.

La vieille femme acquiesça, retournant dans son mutisme. De toute façon tout ce qu’elle aurait pu dire ne changerait pas l’avis d’Arsène. Depuis la première fois qu’il l’avait vue, il la voulait. Il voulait qu’elle soit sienne, qu’elle soit en sa possession, qu’elle lui appartienne. Toutes les prostitués, les pécores, et autre femmes faciles qu’il avait pu amener dans sa chambre depuis, n’étaient que des prétextes, quand ils les déshabillait, qu’il les regardait nues debout devant lui, c’était elle qu’il voulait. La jeune et fraîche Fleur. Sa noble descendance, son accès au conseil, c’était la cerise sur le gâteau. Mais le gâteau restait bien la jeune femme, et il comptait bien être le seul à le déguster.

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Sujets libres / Re: [Arsène] Un petit massage, oui?
« le: 20 mars 2012, 19:35:50 »
- Bien sur que vous pouvez réfléchir, mais ne perdez pas trop de temps à cela ! C'est une offre qu'on ne vous refaira pas de sitôt, c'est même une offre très généreuse. Bien sur prenez votre temps, demandez aussi conseil à un ami ou un client, je suis sur qu'il pourra vous apporter ses lumières sur le sujet

 Il n'aimait pas qu'on lui résiste, mais il ne forcait pas, il préfèrait une victoire à la régulière. Bien sur si cette dernière n'était pas possible, alors il faudrait trouver d'autres solutions. Mais bon.

- Je suppose en effet que vous savez vous défendre, mais cela n'empêche qu'avoir un lieu à vous est nettement plus rentable et agréable que de ne jamais savoir où vous allez devoir pratiquer votre art non ?

La guerre, les militaires, tout ce genre de chose. Arsène se moquait bien de leur bonheur ou de leurs douleurs, ces hommes ne sont finalement que de la chaire à canon, des pions sacrifiables, quantité négligeable. Mais visiblement la jeune femme s'intéressait à leur sort. Peut être qu'il pourrait aussi jouer là dessus.

- Et pour ce qui est des militaires, ceux qui seront blessés, seront sans aucun doute rapatriés, et même si le collégium dispose de chambres disponibles pour les blessés, un lieu supplémentaire où les stocker et les soigner ne sera, je n'en doute pas, surement jamais de refus ! Et avec l'argent que je dispose vous pourriez avoir un lieu qui pourrait accueillir bien plus qu'un seul patient à la fois si le besoin s'en faisait sentir.

Et pour le noble, savoir que plusieurs chambres étaient disponibles, étaient contrairement au soldat, non négligeables pour ses affaires !

- Prenez votre temps, réfléchissez-y, regardez en ville si vous trouvez un lieu qui correspond, même si vous n'acceptez pas, pour vous décider. Et dés que vous le savez, revenez me voir, où faites moi parvenir un message

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Haven / Re: [Arsène/Fleur/MJ] C'est bientôt le printemps
« le: 20 mars 2012, 19:11:44 »
- Ce sera un honneur bien sur ! Mais uniquement si votre père m’accorde de vous y accompagner encadré par votre chaperon et ma mère bien entendu !

La première vraie sortie officielle d’Arsène dans ce monde, et qui plus est au bras d’une des plus belle fille de la cours. Rien de mieux pour que son nom retentisse pendant pas mal de jours dans les couloirs. Le jeune noble était ravi, aux anges. Son cerveau carburait à tout allure, et il savait que pour lui se serait le premier pas vers son avenir.
La jeune femme lui ouvrait des portes, et des secrets dont elle n’était même pas au courant.

- Et cela me donnera une excellente occasion de rencontrer vos amies ! Ce serait un véritable plaisir de pouvoir connaître les personnes que vous côtoyez chaque jour.

Surtout que Fleur connaissait beaucoup de monde, grises, bleues, voir même la future reine du royaume. Cette alliance en elle même était presque plus jouissive que de s’imaginer dans l’intimité avec sa future femme.  

- Je tiens vraiment à ce que vous me présentiez à elles. Quand nous serons mariés vous aurez de multiples occasions de les recevoir en grande pompe et je mettrai un point d’honneur à ce que chacune de vos réceptions soient couronnées d’un véritable succès !  Et si elles sont amenées à passez du temps chez nous, il serait de bon ton qu’elles m’aient rencontré avant.

Arsène réfléchissait déjà à l’avenir, à ce qu’il allait se passer, à ce qu’ils allaient devenir.


- D’ailleurs j’y pense maintenant, et si votre père est d’accord, j’aimerai que vous choisissiez la robe de vos rêves pour la cérémonie, et une autre pour le bal. Je vous en ferai cadeau, ainsi que tous les accessoires qui vont avec. Ne regardez pas à la dépense, veillez juste à être la plus belle. Enfin, même si ce sera dur, tentez de ne pas faire trop d’ombre à la future femme de notre prince bien sur !

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Haven / Re: [Arsène/Fleur/MJ] C'est bientôt le printemps
« le: 06 mars 2012, 21:51:02 »
[HRP : Je précise auparavant que moi et Fleur, sommes d’accord sur ce qu’Arsène a pu « lire » en la jeune femme lors de son débat intérieur]

Adressant un simple sourire à la jeune femme, sourire de circonstance, et en rien déplacé, l’homme ne laissa en rien transparaitre l’exultation intérieure qu’il vivait à cet instant précis.  Un instant, fugace certes, mais un instant quand même, il avait pu voir le doute dans les yeux de la jeune femme. Tout cela pour en arriver à cet instant précis. Cet instant où elle hésiterait, où elle finirait par se demander si finalement cela ne l’attirait pas.

Cela faisait maintenant quelques jours que le jeune homme était arrivé, mais il avait pris le temps avant de se lancer. Pris le temps d’observer le fonctionnement de la cours, d’apprendre qui en étaient les rouages, qui savaient tout ou rien, et surtout qui il devait approcher et avoir à ses cotés.

Depuis les premiers jours Fleur lui avait tapé dans l’œil. Il avait remarqué la jeune femme, car elle était belle certes, mais aussi car elle était partout, qu’elle parlait à tout le monde, et surtout qu’elle savait tout. Qu’en plus elle soit la fille du vicomte d’Arkadia il faut le dire ne gâchait rien.

Et chaque jour depuis, l’homme avait calculé, chaque geste, chaque parole avait été prévue pour arriver à cet instant. Il voyait tout ca comme un immense plateau de jeu, où il devait déplacer ses pièces, préparer les mouvements et tout cela pour arriver au sommet.  Et si il était le roi de ce jeu, alors il voulait que Fleur soit sa reine.

- Votre père vous a offert une excellente éducation ma dame en effet. Et je suis persuadé que je n’aurai jamais à regretter votre présence près de moi. Avec vous à mes cotés, alors je sais, et je sens que mon domaine. Pardon. Notre domaine, pourra atteindre des sommets dont je n’ai fait que rêver.

Il était fin négociateur, intraitable, sans remord, mais il savait lire les gens. Et Fleur ne faisait pas exception. Parcqu’elle était cette fille de noble, parcqu’elle avair recu l’écucation qui est sienne, et parcqu’elle avait évolué dans ce monde qu’est la cours, alors ce que lui offrait Arsène n’était n’y plus ni moins que le goût de l’ultime désir.

Elle le savait mieux que tout le monde, elle avait du écouter ce qu’on disait sur ce « nouveau venue », et elle était au courant : Arsène avait du pouvoir, de l’argent, et surtout beaucoup d’ambition. Et pour une jeune femme de son rang, les 3 combinés devenaient bien plus attirants que le plus beau joyau du monde (qu’il aurait d’ailleurs pu lui offrir).

Maintenant elle devait réfléchir, et elle aurait bien assez du temps qu’il leur était donné pour ressasser tout cela, y penser encore et encore.  Elle avait effleurer du bout de ses rêves, pendant un court instant, le goût du pouvoir. Le poisson était ferré, il ne restait qu’à le ramener tranquillement dans la barque.

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Sujets libres / Re: [Arsène] Un petit massage, oui?
« le: 25 février 2012, 13:28:56 »
La jeune femme savait s'y prendre, et cela lui plaisait. Même si elle semblait plus que réticente à accepter son offre.

- Ne fais pas la difficile Pluie. Je pense que tu n'as aucune idée de l'argent dont je dispose. Je pense même être un des clients les plus riche que tu n'aies jamais eu ! La guerre tout ca, ce ne sont que des broutilles. Pour moi la guerre, cela veut juste dire gagner encore plus d'argent, je vis dans un monde dont tu ne peux même pas imaginer les rouages.

l'homme balaya d'une main molle l'intégralité de la salle.

-Il n'y a que les soldats, les dirigeants, et les pauvres gens qui sont touchés par la guerre. Les hommes comme moi, les hommes d'affaire, nous nous en sortons toujours, car quelque soit le parti, il a besoin de nous!! Non ca ne sera jamais un soucis. La véritable raison de mon offre, est qu'il me sera beaucoup plus facile d'avoir des contrats juteux, si ils ont un endroit où se faire masser avant. Et si je t'offre ce lieux, alors je sais déjà qu'ils ne seront pas accueilli dans un bouge par la première prostitué du coin qui se proclamera masseuse pour pouvoir s'en prendre à leur bourse. J'ai besoin de savoir où vont les gens avec qui je dois négocier, et si je ne peux controler leurs besoins, et leurs désirs, je peux au moins controler où ils vont, et c'est là que tu entreras en scène.

L'homme se tourna vers elle, interrompant momentanément son massage.

-Comprends-tu ce que je te dis ? Pour moi t'offrir ton salon, est un investissement, un pari sur mon propre avenir. Je n'aurai pas d'ingérence dans ce que tu fais, je m'en occuperai pas. Tu géreras ta clientèle et tes services "spéciaux" comme tu l'entends. Mais parcque je t'aurai offert le lieu, l'endroit, je pourrai approuver le niveau de ton établissement, et donc y envoyer mes clients sans risquer de les perdre, mais au contraire pour les rendre plus malléable à nos négociations.

L'homme se réinstalla confortablement, laissant la jeune femme reprendre son activité.

-Tu es un pari sur l'avenir pluie. Et avoues quand même qu'il te serait plus facile d'officier dans un lieu à toi, plutôt que dans des chambres de noble non ? De plus tu y gagnerais ton indépendance, et cela enléverait beaucoup du risque que tu encours dans une chambre avec un homme non ?

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Haven / Re: [Arsène/Fleur/MJ] C'est bientôt le printemps
« le: 25 février 2012, 13:15:38 »
- Vos conditions seront les miennes ser Arkadia. Et si vous estimez qu’elles sont favorables à notre union, alors je ne peux qu’accepter et louer votre bon sens.

Arsène sembla méditer un instant, le vicomte savait ce qu’il voulait, et cela plaisait assez au noble. Puis se tournant vers sa mère il attendit. Celle-ci signifia son accord d’un signe de tête, et l’homme put reprendre la parole.

-Maintenant permettez moi  de prendre la parole.

Depuis le départ une chose le chagrinait, quelque chose le travaillait, il savait que Fleur était laissée de coté car elle était une femme, la marchandise. Mais elle était SA future femme, et même si l’homme était connu pour sa dureté, il n’en restait pas moins qu’il était aussi connu pour savoir s’entourer. C’est d’un pas sur qu’il s’approcha de la jeune femme.  Ils étaient entourés, il pouvait se le permettre. Restant à une distance convenable, il s’agenouilla face à elle.

-Dame Fleur. Notre première rencontre n’a pas été des plus concluante, et cela est entièrement ma faute. Quelques soient les excuses que je pourrai me trouver elles ne suffiront jamais à me faire pardonner. Je ne vous demande donc pas de m’accorder votre pardon, je vous demande juste de m’offrir une seconde chance.

Il ne détournait pas son regard, il n’enjolivait pas, il était ce qu’il savait être : Franc, direct, et précis.

- Soyons honnête un instant. Votre père, et moi, savons très bien que je suis loin de l’image de prince charmant que vous pouviez avoir en tête. Et cela sans même mentionner mon physique loin d’être avantageux.

L’homme savait que la jeune femme ne commenterait pas, ce n’est pas dans l’éducation d’une noble.  

- C’est à vous que je m’adresse, car si tout cela aboutit, alors vous êtes ma future femme, et en tant que tel, j’attends de vous de la franchise, et de ne surtout pas garder votre langue dans votre bouche.

L’homme poussa un long soupir, en se relevant et s’approchant de sa mère. Cette dernière lui demanda de continuer de parler, toujours d’un simple hochement de tête. Ils se comprenaient parfaitement, n’avaient pas besoin de se parler.

- Vous avez un don pour les ragots, vous les connaissez tous, et vous les entendez tous. Tous ici le savent. Et nous pouvons admettre que je ne suis pas un homme idiot, vous vous doutez donc que je sais ce qu’on dit sur moi. Et tout n’est pas faux. Mais il y a une chose qui est certaine : Si vous devenez ma femme, vous n’aurez jamais à vous plaindre de quoique ce soit.

L’homme revint de nouveau vers la jeune femme, toujours aussi sérieux. Un regard qu’il n’avait alors jamais montré depuis le début de leur entretient. Il énoncait des choses vrais, des choses qui lui tenaient à cœur. Ce n’était pas que le destin de la jeune noble qui se jouait dans cette pièce, mais aussi le sien. Et pour que tout fonctionne, il avait besoin d’elle bien plus qu’elle ne pouvait l’imaginer.

-Je vous demande d’être vous, et ne vous forcerez en rien. Les ragots en apprennent beaucoup sur leur cible, mais surtout sur ceux qui les ont propagés. J’ai besoin d’une alliée, j’ai besoin d’une femme qui saura m’aider lorsque je serai dans le flou, qui par ses connaissances du monde dans lequel elle évolue, pourra me donner des conseils qui me seront précieux. Je ne vous demanderai que d’être loyal avec moi, autant que je le saurai avec vous. Pensez-vous que ce soit trop ?

La question était directement adressée à la jeune femme. A cet instant, à ce moment précis, pour Arsène, rien ne comptait plus qu’elle. Elle devait comprendre que sans elle il n’avancerait pas, elle devait comprendre, qu’elle pouvait lui apporter énormément, et que comme elle serait une précieuse alliée, alors elle ne risquerai jamais rien de sa part. Elle devait comprendre qui il était. Car si ce qu’on dit sur lui est vrai, une chose pourtant n’est jamais révélé : l’homme savait cultiver ses points forts. Et elle pourrait devenir un de ses points forts.

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Je répond ce soir en rentrant du boulot. Manque de sommeil flagrant ce matin, les touches du clavier se sont mélangés dans la nuit, vu le temps que je mets à taper un message. (si si je suis sur qu'elles ont une vie propre quand je suis pas là, un peu comme les jouets de toy Story, dès que je dors, hop elles partent en vadrouille! )

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Sujets libres / Re: [Arsène] Un petit massage, oui?
« le: 25 janvier 2012, 21:15:39 »
-Quel grand désir ?

Le noble était songeur, presque rêveur, un instant il n’était plus avec Pluie, il était dans un royaume entier qui lui obéirait, un royaume pour lui, rien que pour lui. Il éclata d'un petit rire.

- Ce que tous les hommes désirent. Du pouvoir, et toujours plus de pouvoir. C’est prétentieux, c’est inutile, mais finalement où que l’on soit, et quelque soit notre domaine d’activité, ce qu’on recherche c’est être meilleur n’est ce pas ? Et moi mon domaine c’est le pouvoir.

Arsène retourna vivement la tête, regardant Pluie de la tête au pied.

-Que dirais-tu si je pouvais t’offrir le cabinet dont tu rêves ? L’endroit que tu désires, tu le choisirais, avec qui tu veux, je me moque de ca, ca n’a pour moi absolument aucun interêt. Je te l’offre.

L’homme laissa passer un silence dans la salle enfumée. C’était le genre de proposition que l’on faisait rarement, et encore plus venant du jeune noble c’était le genre de proposition qu’on ne s’attendait pas à entendre.

-Bien sur il y aura une contrepartie. Rien de sexuel ne t’inquiète pas. Non. Comme je t’ai dit, j’aime les gens compétents, et dans mon domaine d’activité, j’ai besoin de savoir des choses, j’ai besoin aussi d’être soigné, et bien soigné. On négocie bien mieux un contrat quand on est décontracté. Je désire être soigné par toi, et uniquement par toi. Je le répète, mais ne t’inquiète pas, je ne mélange que rarement plaisir et travail.  L’autre contrepartie, sera qu’une fois que tu auras ton cabinet, tu auras des clients, et qui dit client, dit secrets. Des gens me voudront bientôt du mal, je le sais, cela fait partie de mes fonctions. Je te demanderai juste d’être à l’écoute.

Le noble replongea la tête dans son lit, laissant la jeune femme continuer son office.

-L'offre est simple finalement: un cabinet, je me moque du prix de ce bien, je me moque aussi complétement de l’endroit où il est, de ce à quoi il ressemble, ou chai pas quoi d’autre encore. Mes revendications tu les as, à toi de choisir. Mais je te préviens, cette offre a une durée limitée, tu as interêt à te décider vite.

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Je répond à Pluie après manger, mais pour l'instant Arsène a faim, et quand Arsène a faim, arsène est pas gentil.

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Haven / Re: [Arsène/Fleur/MJ] C'est bientôt le printemps
« le: 25 janvier 2012, 19:10:54 »
Voyons Vicomte, je n’aurai que faire d’une compagne ignare. J’aime les gens compétent, les gens capable d’agir, et d’agir bien. C’est un trait de caractère que je respecte. Et si Dame Arkadia doit pour son bien, et pour se sentir complète finir ce qu’elle a entreprit par ici, alors il en sera fait selon ses désirs.

Le noble ne sourcillait pas, il avait répondu du tac au tac au Vicomte, sans même avoir l’air d’y réfléchir. De toute façon sur ce cas là, il n’avait pas à jouer la comédie. La vérité était qu’il voulait que sa femme sache parler, sache écrire, sache aussi discuter dans le beau monde sans avoir l’air d’une pintade. Il avait affaire à des gens intelligents, et manipulateurs, il avait besoin d’une personne qui saurait leur répondre et analyser ce qu’ils diraient. Qu’elle l’aime ou pas, cela n’avait aucune importance. Du moment qu’elle savait que son devoir était d’œuvrer pour leur bien commun.

Et Sir, laissez moi ajouter, que nous ne désirons en rien vos terres, celles-ci ne sont pas une part du marché. Certes elles valent le détour, mais les terres des Krohp sont plus que florissantes, nous n’avons pas besoin de plus. Ce que nous vous apportons c’est notre appui financier, des partenariats avec les nombreux clients de mon fils, et en contrepartie nous désirons votre appui au sein d’Haven, où nous savons que la famille d’Arkadia est extrêmement appréciée, reconnue. Et si vous voyez des choses à rajouter à cela, alors faites en nous part que nous puissions discourir.

Arsène était doué en affaire, mais sa mère était terrible. Cette femme, ne s’était jamais démontée devant personne. Elle avait elle même négociait les termes de son mariage, outrepassant ainsi les droits de son propre père. Jeune elle avait déjà cette force. Beaucoup la pensaient effacée, et diminuée face à son fils. Mais en réalité elle était son âme damnée, celle qui savait comment retourner une situation quand Arsène se cassait la tête depuis des jours. Son seul défaut, était d’aimer son fils plus que la terre elle même. Du bon coté de la barrière elle aurait peut être pu être un atout de poids pour Haven.
Arsène était resté debout durant l’entretient, toujours en arrière.  Il se décida à faire quelque pas, et s’approchant d’une bibliothèque, tout en contemplant les noms des divers ouvrages entreposés là, il pris la parole.

Sir. Il est facile de voir à la façon dont la jeune Fleur me regarde que cette idée la dégoute. Et je peux le comprendre. Mais premièrement, tout ce qu’on dit sur moi n’est pas vrai. Je n’ai pas que des qualités, et je pense qu’aucun homme sur terre ne peut se vanter de cela sans être un vil menteur, mais je suis loin du portrait que tout le monde dépeint. Deuxièmement, je place la prospérité de mon domaine, et le bien être de ma famille au dessus de tout ce que la planète peut nous offrir.


Son regard se fixa sur le Vicomte. Un regard ferme, sans faille, le regard d’un homme qui savait où il allait, qui savait ce qu’il voulait, et surtout qui était sur de lui.


Sir. Je ne forcerai pas Dame Arkadia à m’aimer, je n’en aurai pas le pouvoir. Et même si je la trouve des plus charmante, je sais que je n’ai pas ce qui fait de moi un preux chevalier dont rêve les jeunes femmes. Mais je peux vous promettre sur l’instant, que si elle devient ma femme, alors jamais elle ne manquera de rien. Certes j’ai besoin de vous, mais j’ai aussi besoin d’une dame, qui saura tenir son rang, éblouir la cours de son savoir, de ses tenues, qui saura tenir un domaine si le besoin s’en fait sentir tout en étant assez maligne pour éviter les pièges qui pourraient la mener elle et son seigneur à sa perte. Et j’ai vu cela en votre fille.

Le noble prit une respiration, trempa ses lèvres dans sa tasse de thé, et reprit son discours. Sans comédie, sans fausse modestie, sans même aucune once de mensonge. Non il désirait juste… Etre clair.

Je suis cruel envers mes ennemis, je ne le cache pas, et je ne tolére que mal l’échec venant de mes collaborateurs, faisant en sorte de ne jamais échouer moi même, j’attends la même chose des gens que je cotoie. Mais je suis encore plus généreux envers mes alliés. Car aucun homme ne se construit seul, et c’est uniquement si on sait bien s’entourer, que l’on peut accomplir son destin. Voilà pourquoi votre fille ne risque rien à mes cotés, tout comme vous.

Il n’était pas donné à tout le monde d’entendre Arsène Krohp parlait avec autant de franchise de son caractère. Certes il passait sous silence certains de ses défauts, ou de ses opinions, mais il n’en était pas moins sincère, et Walburg acquiesça à sa tirade sans broncher.

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Sujets libres / Re: [Arsène] Un petit massage, oui?
« le: 24 janvier 2012, 21:08:33 »
Les compagnons…

S’en suivit un soupir de dédain qui était plus que suffisant pour connaître l’avis du noble sur ce sujet.

Mon avis, est qu’on attribue bien trop de pouvoir à ces bêtes. Après tout ce ne sont que des chevaux ! Et à part être monté, ou servis en steak je ne leur vois absolument aucun interêt. Ha oui ils sont blanc. La belle affaire ! J’avais une jument blanche dans mon domaine, la bestiole s’était faite prendre par tous les mâles du coin, à tel point qu’elle était devenue inutile à force d'avoir trop enfantée. Et croyez-moi blanche ou pas, ce n’est qu’un canasson qu’il a fallu abattre !

Mais mine de rien, et malgré la position qu’il trouvait cavalière de sa partenaire, l’homme se détendait, et le massage semblait efficace. Lui qui espérait pouvoir de nouveau se défouler sur un incompétent avait trouvé une personne capable. Et Arsène avait énormément de défaut, certes, mais il appréciait le travail bien fait, et les travailleurs compétents. Les autres n’étaient rien, mais eux étaient l’avenir. Et on ne se met pas l’avenir à dos.

Je dois avouer, que j’espérai que tu ne sois qu’une incompétente de plus, pour pouvoir te rabaisser et t’humilier. Mais il se trouve que tu es en effet très compétente dans ton domaine. Je sens déjà certaines douleurs disparaitre, voir même une décontraction dont je ne me croyais pas capable.

Il faut dire qu’il était bien loin de chez lui, et qu’Haven lui demandait d’être constamment sur ses gardes, à l’écoute. Il devait avoir un coup d’avance, c’était comme cela qu’on marchait par ici. Si il voulait que ses affaires prospèrent, il devait toujours tout savoir avant les autres, tout connaître. Cette partie d’échec géante le stressait, et forcément l’impact sur ses muscles s’en ressentait.  Il était qui plus est sur une affaire des plus importante, qui mobilisait une très grosse partie de son énergie.

Vous savez, il n’y que peu de chose que je respecte dans ce monde. Moi bien sur. L’argent cela va de soit. Le pouvoir évidemment. Et aussi les gens compétents. Car je sais qu’il n’y a que bien entouré que les visionnaires peuvent devenir des Grands. Et tu fais parti des gens compétents. Dis-moi. Qu’elle est ton plus grand désir dans cette ville ? Que veux-tu plus que tout au monde ?

Pour la première fois depuis que Pluie était arrivée, l’homme semblait sincère. Cela en était presque troublant d’ailleurs. Sa voix ne trahissait aucun sentiment de supériorité, ni même de moquerie. Non, la question était franche, direct, sans détour, et visiblement, chose étonnante, sans arrière pensée.

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