Lame haussa les épaules, la plupart des gens avec qui elle avait grandit utilisait des surnoms. Elle préférait Lame à Chant de toute façon. Son nouveau nom lui semblait tellement plus seyant, elle se sentait tellement plus vivante, plus elle-même depuis qu'elle avait fait son serment et changer de nom. Elle se sentait vraiment exister, une existence à elle et tout lui semblait plus vif aussi.
Quand il commença a parler, elle regarda au loin. Trop longtemps, elle avait été insensible à la guerre et ses conséquences parce que trop habituer à elle. Elle avait été tellement froide, si peu vivante. Et puis il y avait eu la campagne, et les enfants, la magie du sang. Juste d'y penser, elle avait encore mal au cœur, et elle était jeune, rien dans sa vie passé l'avait préparer à cela. Elle n'en avait parler avec personne, de combien tout cela l'avait si durement affecter. Personne dans la garde ne pouvait vraiment comprendre, elle avait été mercenaire et quelques part, elle se sentait un peu coupable de ne pas avoir vu cela avant, d'avoir été si insensible. Elle ferma les yeux quelques secondes pour chasser de nouveau les souvenirs. Elle frissonna quand il émit son défi, sa voix et les sentiments qu'elle véhiculait lui retournant les tripes, l'empêchant de chasser ses souvenirs. Elle n'avait pas sentie la chaude colère, se sentiment si brulant de vengeance, mais la glace de l'horreur d'une telle chose et son cœur en avait conçu la promesse de ne plus jamais laisser quelque chose comme cela se produire si elle pouvait l'empêcher, de tout mettre en œuvre pour empêcher se genre de chose de se reproduire. Sa phrase appela son propre voeux et elle le murmura.
"De toute mon âme, je défendrai ceux qui ne peuvent le faire eux-même contre ceux qui utilise leur force pour la tyranie"
C'était une phrase, un serment, venu du fond de son âme, venu d'un événement si horrible, qu'elle en rêvait encore la nuit et qu'elle ne pouvait complètement chasser de son esprit. Chaque fois qu'elle s'entrainait, elle puisait de la force dans l'horreur qu'elle avait ressentit, elle puisait la force de prendre le rejet, le silence, la froideur des gardes envers elle, dans son serment.
"Je fait de mon mieux, j'ai simplement eu un bon professeur, ma mère m'a tout enseigner depuis que j'ai sut tenir une épée d'entrainement."
Sa voix était toujours lointaine, la campagne avait été si horrible, qu'une partie d'elle était morte durant celle-ci, une grande partie d'elle, son enfance, son innocence et une bonne partie de sa joie de vivre.