Auteur Sujet: [Matisa] Quand il s'agit de soigner  (Lu 13359 fois)

Oesope

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Re: [Matisa] Quand il s'agit de soigner
« Réponse #30 le: 23 mai 2010, 00:39:51 »
Oesope tourna la tête vers la jeune fille, légèrement étonné. Il s'excusa auprès de la femme avec qui il discutait, se leva et suivit Matisa jusqu'au chevet de l'enfant endormi. Le guérisseur se pencha sur l'enfant et écouta sa respiration. Il posa la main sur sa poitrine, ferma les yeux et se concentra simplement.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, il semblait désolé.Il savait que la jeune fille avait à coeur d'aider l'enfant.

"Son coeur fatigue."

Mais elle pouvait encore l'aider. Il pinça les lèvres puis hocha la tête comme écoutant une voix intérieure. Il approcha une seconde chaise près du lit de Floran et invita Matisa à se réinstaller près de son petit patient.

"Même si nous arrivons à le soigner, il risque de ne pas survivre au prochain hiver."

Oesope posa la main sur l'épaule de Matisa et tenta de lui remonter le moral d'un sourire.

"Prends-lui la main et ferme les yeux. Nous allons voir ce que nous pouvons faire."

Oesope, prit la main libre de la jeune fille et posa la seconde sur la poitrine de l'enfant, fermant lui-même les yeux.

Matisa, tu sens très vite qu'une sorte de courant passe d'Oesope à toi et de toi à Floran. C'est une sensation que tu n'as jamais ressenti comme ça. Le flux a l'air constant, maîtrisé, entraîné.
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Matisa

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Re: [Matisa] Quand il s'agit de soigner
« Réponse #31 le: 23 mai 2010, 09:34:00 »
Matisa prit la main de l'enfant, se demandant ce que Oesope allait faire. Elle sentit alors quelque chose couler en elle. Une chose inconnue qui venait d'Oesope et coulait vers Floran. D'abord étonnée elle laissa ensuite le flux circuler en elle librement. Il en émanait force et maîtrise, Floran semblait le sentir aussi. La lueur au fond d'elle se fortifiait au rythme de l'arrivée de cette énergie.
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Oesope

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Re: [Matisa] Quand il s'agit de soigner
« Réponse #32 le: 24 mai 2010, 18:35:10 »
Le flux se renforça alors qu'Oesope commençait à inspecter les organes vitaux de l'enfant. Par l'Esprit, il effleura et palpa le coeur, les reins, le foie, les poumons. Il vit le Mal distillé un peu partout dans son corps et pouvait ressentir la souffrance physique du bambin. Pourtant, il y avait quelque chose qu'il ne pouvait atteindre : les émotions de Floran. Le peu d'empathie qu'il possédait ne lui donnait qu'une vision bien floue des choses.
Oesope resserra donc le Lien entre lui-même et Matisa et la guida sa propre force (à elle) vers l'enfant.

Matisa, alors qu'Oesope utilise ta propre énergie pour toucher l'enfant, tu ressens brusquement les choses comme si les portes de l'âme de Floran t'étaient tout à coup ouvertes. Tu ressens sa lassitude, mais aussi sa joie d'avoir partagé un instant ton rêve et de se préparer à s'en aller.
Si tu fouilles plus encore, tu pourras "voir" de ta vision intérieure que le corps du petit garçon est comme une encre qui l'empêche de partir. Cette impression est si tenace que tu en viens à sentir ton propre lien qui te relie à ton corps : fort et équilibré. Rien à voir avec celui que tu ressens dans le corps du malade.


Oesope relâcha légèrement la pression. Matisa avait à présent le choix de reprendre une place reculée dans ce réseau ou de se maintenir en lien étroit avec Floran. Il ne pouvait pas réparer les dommages de la Maladie.

Matisa, l'influence d'Oesope se retire sans pour autant rompre le lien. Tu es comme un enfant qui apprend à marcher. Tu te sens inconfortablement instable dans ton lien avec l'enfant mais tu as la liberté de mouvement. Chaque variation dans les sentiments de l'enfant, tu le ressens comme si ça émanait de toi.
Intérieurement, tout au fond, tu entends presque les paroles d'Oesope qui te disent de couper l'encre et de prendre la main à Floran pour le conduire jusqu'à la délivrance.
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Matisa

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Re: [Matisa] Quand il s'agit de soigner
« Réponse #33 le: 24 mai 2010, 23:12:34 »
Le flux passait régulièrement en elle puis tout à coup quelque chose changea. Elle se sentit partir avec le courant. Soudain elle sentit les choses différemment. Fatigue, lassitude, joie, impatiente, douleur... Matisa était en Floran, elle le sentait, tout comme elle ressentait chacune de ses émotions, aussi forte que si elles lui avaient appartenu.
L'enfant était fatigué il voulait partir, la présence, qu'il sentait, de Matisa le faisait sourire intérieurement malgré tout. Le court instant qu'ils avaient partagé tous les deux l'enchantait. Mais il se mourrait et plus rien ne pouvait le sauver. L'enfant devait les quitter. Et quelque chose l'en empêchait.
En voyageant dans le corps du petit garçon, l'apprentie fini par se rendre compte qu'un lien unissait le corps et l'esprit du garçon. Elle se concentra sur lui et se rendit compte qu'un lien existait également chez elle. Les liens étaient similaires et pourtant si différents. Chez elle il était fort et équilibré, celui du petit malade effilochait il tenait encore, mais si peu. Et il était irréparable. Matisa compris alors qu'ils ne pourraient rien pour lui et qu'il allait mourir.

L'énergie venant de Oesope s'amenuisa puis disparue presque complètement. Matisa chancela dans son lien avec Floran, mais elle tint bon. Pour lui. Maintenant qu'elle se trouvait seule avec l'enfant, elle comprit que l'énergie du guérisseur l'avait aidé à tenir debout, et maintenant, elle ne parvenait à marcher. Jamais encore elle n'avait ressenti cela. Ses capacités de guérison s'étant toujours limités au corps. Floran était là. Il lui souriait.

"T'es venue"

Matisa lui sourit elle aussi, à la fois triste et incertaine. Elle ne dit rien. Qu'y avait-il a dire? Et puis, une voix lointaine lui parlait. Une voix vaguement familière. Elle lui prêta l'oreille. C'était la voix d'Oesope. Il disait que l'enfant ne devait pas rester, qu'il devait partir, que le lien devait être coupé. Alors Matisa, le cœur lourd, et pourtant empli de la joie du petit garçon, prit Floran par la main et l'emmena. L'enfant tenait son bouquet de fleurs. L'apprentie guérisseuse le mena jusqu'au bout du chemin, et lorsqu'elle sentit que le lien allait se rompre, elle s'agenouilla devant lui et le regarda dans les yeux. Il y eut entre eux un échange intense de sentiments que chacun faisait ressentir à l'autre puis il se tourna et disparut.

Matisa ouvrit les yeux. Elle tenait dans sa main la main inerte de Floran. Le petit garçon s'en était allé et la lueur s'était éteinte. Des larmes coulèrent. Des larmes de joie malgré la terrible tristesse qui lui envahissait le cœur elle ressentait autant de joie. Celle que Floran avait laissé dans son cœur avant de partir. Un petit sourire s'esquissa fugacement sur les lèvres de la jeune femme et elle posa la main du petit garçon sur son torse désormais inerte.
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Oesope

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Re: [Matisa] Quand il s'agit de soigner
« Réponse #34 le: 27 mai 2010, 00:11:26 »
Oesope s'extirpa doucement de la transe sans brusquer Matisa. Il avait suivi les événements de loin sans chercher à intervenir car elle savait ce qu'il fallait faire. La disparition du Lien qui les avait unis tous les trois précédemment laissa un vide qui s'estompa peu à peu. Il n'y avait pas de mot pour exprimer... l'après.
Il se contenta donc de lui serrer la main avec sympathie. Au moins l'enfant était parti dans la paix et dans la joie. Il espérait que cette expérience ne lui laisse pas un gout trop amer. Car elle avait largement les épaules pour assumer ce qu'il lui demanda alors.

"Tu as un grand potentiel et j'aimerais que tu rejoignes le Collegium des Guérisseurs."

Il ne chercha pas à tourner ses propos autrement.

"Tu voudrais être une de mes élèves ?"

Parler ainsi près du corps encore chaud d'un enfant aurait pu sembler incongru à toute personne extérieure mais eux savaient qu'il n'y avait dans ce lit qu'une coquille vide et que l'âme de Floran s'était envolée.
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Re: [Matisa] Quand il s'agit de soigner
« Réponse #35 le: 27 mai 2010, 10:44:25 »
Matisa tourna la tête vers lui. Elle répondit sans hésiter.

"Oui"

Les mots avaient été plus rapides que ses pensées. En se tournant vers le petit corps, et en repensant à ce qui les avait uni, elle et lui, et ce courant qu'elle avait ressenti lorsque Oesope lui avait prit la main, elle sut qu'elle avait donné la bonne réponse. Alors elle la répéta.

"Oui, je veux devenir ton apprentie."
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Oesope

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Re: [Matisa] Quand il s'agit de soigner
« Réponse #36 le: 27 mai 2010, 11:43:38 »
Oesope accorda à Matisa un sourire des plus chaleureux. Il avait su rapidement qu'elle trouverait sa place au Collegium et l'entendre accepter si rapidement lui fit plaisir. Elle serait certainement une élève brillante et une future guérisseuse prometteuse.

"Bien."

Le doyen se leva, prenant appui des mains sur ses cuisses. Il était un peu rouillé et surtout assez fatigué de l'expérience. Il avait maintenu le flux stable pour deux ce qui représentait une certaine épreuve lorsqu'on avait pas dormi depuis des jours.
Un regard vers le coin de la tente et deux hommes vêtus de cuir et de noir vinrent couvrir l'enfant d'un linge. Il serait emmené dans peu de temps et proprement inhumé. Oesope prononça quelques mots inaudibles, comme une bénédiction pour ce petits corps, puis invita Matisa à le suivre.

"La première chose que nous allons faire c'est aller nous reposer. Tu es une empathe puissante et avec la fatigue et l'expérience que nous venons de vivre, tu risques de ressentir les choses un peu trop à ton goût."

Matisa, effectivement lorsque tu passes près de malades qui souffrent, tu es littéralement assaillie par leur douleur. La tristesse ou l'impuissance des gens qui te croisent de près t'effleurent inexorablement. C'est une sensation désagréable, l'impression de ne pas être tout à fait seul dans sa tête. La fatigue n'aidant pas, ça t'épuise. Puis soudain, tu sens la force tranquille d'Oesope, plus ténue que durant votre échange mais bien présente, qui te coupe de ces sentiments extérieurs. C'est un soulagement.

Il lui lança un clin d'oeil complice et avançant vers l'embouchure du bâtiment de toile.

"Nous allons prendre les ruelles les plus calmes pour entrer au Collegium, tu seras mieux isolée."

L'air du dehors était frais. C'était une véritable bouffée d'oxygène à côté de l'atmosphère viciée de l'intérieur. Dehors, le crépuscule baignait les faubourgs dans un calme tout relatif. La plupart des badauds étaient rentrés ou trainaient à présent dans les tavernes. Seuls les guérisseurs de garde veilleraient sur les malades durant la nuit.

Oesope prit la direction de la vieille ville. Rapidement la boue laissa place aux pavés propres et les maisons délabrées aux échoppes bigarrées. Il y eut des vitres aux fenêtres puis des rideaux car plus on approchait du Collegium plus on cotoyait la bourgeoisie et la petite noblesse de Haven.
Oesope avait pu relâcher sa protection. La désolation était à présent loin derrière eux. Matisa passerait certainement une très bonne nuit !
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Matisa

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Re: [Matisa] Quand il s'agit de soigner
« Réponse #37 le: 27 mai 2010, 15:53:06 »
Elle regarda une dernière fois le corps du petit garçon, puis elle attrapa sa besace et s'empressa de suivre son nouveau maître. Elle se sentait... bizarre. L'explication ne tarda pas à venir de la bouche de Oesope. Une empathe? Puissante? Pourtant elle n'avait jamais fait cela avant ce jour. Mais elle ne dit rien. manifestement, Oesope avait raison, sa tête se remplissait et se vidait, au rythme de leur avancé et de leurs rencontres, de sentiments et de perceptions qui ne venaient pas d'elle même. Le phénomène était désagréable, particulièrement en ce moment ou elle aurait voulut se rester seule et se reposer, elle le ressentait comme une invasion, son esprit n'était plus réellement le sien. Elle ressentait la peine des familles, la souffrance des malades, la frustration des guérisseurs tenus en échec... en ajoutant sa propre peine et sa fatigue, Matisa commençait à avoir mal à la tête. Puis, progressivement, le silence se fit en elle. Elle releva la tête, qu'elle avait machinalement baissé pour tenter de se renfermer en elle, et rencontra le regard de Oesope. Elle sourit, reconnaissante, à son clin d'œil. Et souffle. Elle se sent mieux. Mais le mal de tête persiste, léger mais présent.

Une fois dehors, Matisa inspira profondément et leva les yeux vers le ciel et les étoiles, avant d'emboîter le pas de son guide. Elle le remercia pour son attention et le suivit dans les ruelles.
Malgré la fatigue, elle ne put s'empêcher de regarder les maisons qui devenaient de plus en plus belles, de plus en plus grandes. Elle n'avait jamais vu de telles demeures, dans son pays on vivait dans des tentes, ou parfois des huttes, depuis son arrivée dans ce pays, elle avait découvert ces habitations mais n'en avait vu d'aussi grandes jusqu'ici.
Mais une question demeurait.

"Comment puis-je être si doué pour l'empathie alors même que je ne l'ai jamais utilisé? Cela fait des années que je pratique la médecine mais jamais ce don ne s'est manifesté à moi"
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Oesope

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Re: [Matisa] Quand il s'agit de soigner
« Réponse #38 le: 27 mai 2010, 20:48:15 »
Oesope n'eut pas à réfléchir pour répondre à sa question. Depuis le temps qu'il était dans le métier, il avait déjà vu ce cas bien des fois. Il accorda à la jeune fille un sourire confiant.

"Tu n'as jamais été prise de sentiments violents, qui te semblaient démesurés par rapport à la situation lorsque tu étais émotionnellement vulnérable ? Une intense colère, un grand désespoir... Des choses qui te poursuivaient jusque dans tes rêves."

Le doyen haussa les sourcils en poursuivant.

"Pourquoi as-tu choisi de suivre la voie des guérisseurs?"

Mais il n'attendit pas la réponse et continua sur sa lancée.

"Les enfants qui naissent avec un don d'empathie puissant développent des barrières pour se protéger de l'intrusion des autres. Tu imagines bien qu'ils ne pourraient pas se développer normalement sans cette protection instinctive ! Parfois ce sont ceux qui ont l'air d'avoir le moins de Don qui se révèlent être les plus puissants. Mais fissurer ces barrières peut les mettre en danger et il faut les traiter avec grande prudence. "

Oesope croisa les mains dans son dos et marchait le nez en l'air, comme s'il discutait de la pluie et du beau temps.

"Certains encore ont un don latent, comme endormi. Une impulsion peut suffire à le réveiller ou pas. En fait, il n'y a pas de cas général."

Le guérisseur s'arrêta. Ils avaient marché jusqu'à la ruelle qui menait aux portes du Collegium. Il désigna le somptueux bâtiment du nez et se dandina sur ses pieds.

"Je pense que les prochains mois répondront à certaines de tes questions."
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Matisa

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Re: [Matisa] Quand il s'agit de soigner
« Réponse #39 le: 27 mai 2010, 22:56:48 »
"il m'arrive d'être très énervée pour des choses qui paraissent secondaires pour les autres, et parfois très heureuse quand les autres sont simplement contents. Mais c'est peu fréquent et jamais jusque dans mon sommeil. Il parait que depuis toujours je suis une enfant calme et maitrisée, avec quelques exceptions bien sur."

Elle pensait bien sur à son échec cuisant qui la hantait toujours et la faisait douter d'elle même.

"Si je suis devenue apprentie guérisseuse, c'était parce que je me suis rendue compte que les gens avaient besoin de telles personnes et que j'avais envie d'aider. Mes parents sont morts dans une épidémie quand j'étais enfant et je ne veux pas que cela arrive à d'autres."

Elle leva les yeux vers le bâtiment. Monumental. Alors c'était ici qu'elle allait continuer à apprendre? Elle le regarda un moment puis son regard redescendit vers son maître.

"J'ai du mal à comprendre ce qui c'est passé ce soir"
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Oesope

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Re: [Matisa] Quand il s'agit de soigner
« Réponse #40 le: 29 mai 2010, 01:22:02 »
Oesope lui sourit avec compassion et posa la main sur son épaule en dodelinant de la tête.

"Nous en reparlerons quand tu auras pris du repos."

Puis il rit doucement et la lâcha, allant jusqu'aux portes du Collegium. Il salua les gardes d'un mouvement de tête. Ces derniers ne bougèrent pas et ils entrèrent dans le Collegium.
Dans quelques instants, il l'emmènerait jusqu'à l'aile des guérisseurs et lui montrerait sa chambre. Sa chambre à elle. Et elle recevrait officiellement ses robes d'apprentie. A présent Matisa faisait partie du Collegium et Oesope en était très fier.

[FINI ! Matisa tu es délivrée, tu peux à présent jouer librement sur le forum. Tu peux tout de même répondre à ce message pour conclure ton rp ]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Matisa

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Re: [Matisa] Quand il s'agit de soigner
« Réponse #41 le: 29 mai 2010, 11:58:56 »
Matisa sourit également, bien que l'interrogation demeurait, mais la perspective d'un bon repos effaça momentanément cette question de son esprit. Elle suivit Oesope dans le collegium. Elle était curieuse de voir ce que lui réservait l'avenir dans cette ville et ce qu'elle allait apprendre avec son maître.

[merci pour ce rp, ce fut un vrai plaisir, je suppose qu'on continuera à rp ensemble, maître  ;) ]
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »