Enora s'éveilla ce matin-là pleinement consciente. Le soleil se levait à peine sur cette journée merveilleuse. Elle baignait dans un sentiment de bonheur et de complétude. Elle se sentait vraiment bien, vraiment heureuse. Elle souriait au ange et elle n'en avait cure, bien au contraire, si elle avait put partagé son bonheur avec le monde entier, elle l'aurait fait. Depuis la veille, elle se sentait enfin complète. Elle avait l'impression d'être exactement au bon endroit, et que son destin venait de se mettre en place. Depuis la veille, elle baignait donc dans un sentiment de douce euphorie. Même ses blessures ne semblait pas vraiment lui faire mal.
C'est en souriant, malgré la douleur causé par son estafilade à la joue, qu'elle jeta un coup d'œil dans le miroir. Elle prit un pots d'onguent que lui avait remis un guérisseur la veille et en appliqua un peu sur sa joue et les bleus que lui avait laissé la confrontation de la veille. Elle frissonna légèrement au souvenir de l'homme sur elle, de son haleine fétide et du viol qui avait plané sur sa tête pendant quelque long instant sur elle sans l'intervention de Jorel. Ce dernier d'ailleurs lui rappela qu'elle n'était plus seule, qu'elle ne le serais plus jamais en lui envoyant une petite vague d'affection pour la réconforter. Leur liens n'était pas encore aussi fort que ceux des hérauts lié depuis plusieurs années, mais déjà elle sentait le liens se renforcer au fils des heures qui passe et des sentiments qu'il partageaient. Elle lui renvoya sa reconnaissance. Avec Jorel, elle ne pouvait pas parlé proprement dit, mais les sentiments semblait passé assez bien entre eux, et c'était une forme de communication, qui bien qu'imparfaite, leur convenait néanmoins.
Son sourire et son bonheur retrouvé, Enora se dépêcha d'enfilé sa toute nouvelle tunique grise, non sans en ressentir beaucoup de fierté et de bonheur. Elle avait l'impression qu'en cet instant, si un cœur pouvait explosé de bonheur, le siens l'aurait fait. Elle ne put s'empêcher de serrer la tunique contre elle et de pensée à ses parents. Depuis toute petite elle avait eu le rêve de devenir une Héraut de Valdemar et ses parents avait encouragé discrètement ce rêve. La veille, juste avant de dormir, elle leur avait écrit une lettre, et elle allait la poster tout à l'heure. Ils allaient être fière d'elle, elle était heureuse.
Fin prête, Enora prit la direction des écuries des compagnons. Ses premiers devoirs, mes surtout son plus grand plaisir désormais, serait de bichonner et de passer du temps avec Jorel. Elle marchait avec un sourire heureux et béa sur les lèvres, ses lettres dans sa poches. Elle passa plusieurs heures en compagnie de Jorel. Il regardèrent le soleil se lever, coller l'un contre l'autre. Elle flattant son encolure d'un mouvement tendre et affectueux, lui de par sa simple présence, lui donnant beaucoup de bonheur. Ce fut un moment magnifique et ils gardèrent le silence pour en graver la symphonie dans leur cœur. Si Enora n'était pas une Barde, elle aimait la musique, et elle se promit de tout faire pour mettre ne musique ou en chant la beauté de ce premier lever de soleil en tant que lié l'un à l'autre. Après, la jeune Albinos prit son temps pour bichonner et s'occuper de la toilette du compagnon.
Il était a peu près 4 unité de bougie gradué après le lever du soleil quand Enora quitta Jorel. Elle n'était pas aller s'entrainer ce matin-là. Elle savait cependant, que Ann'dra ne lui en tiendrait aucune rigueur. Son corps ne serait probablement pas vraiment en état, même si la jeune adolescente nageait dans le bonheur, son corps lui faisait mal et tous ses muscles semblait protester si elle forçait trop le pas ou faisait un mouvement brusque. De plus, elle voulait, elle avait besoin de passé du temps seule avec son lié.
Marchant dans les couloir d'un pas léger, un sourire béa et euphorique sur le visage, bien que laissant transparaitre la douleur causé par ses blessures de la veille, elle se dirigea finalement vers la poste avec l'intention d'envoyer sa lettre à ses parents. Elle irait ensuite laissé des instruction pour qu'on renvoi Aisling, la jument de sa mère, sur la terre familiale. Elle n'en aurait plus l'usage, et ses parents, eux l'aurait très certainement.
C'est donc ainsi qu'elle croisa Saskia...