Retour vers la mort [Libre]

[Lamétoile]

Le soleil se levait doucement sur la ville de Haven, parant d'or et de carmin le ciel et la ville. Les premiers rayon était toujours somptueux, semblant redonné vie à tous ce qui était autour, mais détruisant aussi les rêve de la nuits devant la réalité. Les mercenaires connaissait la contradiction du levé du jours, sa beauté, comme sa mélancolie et Chandétoile, malgré sa nouvelle affectation, restait une mercenaire dans l'âme. Ces premier rayons du soleil, surtout aujourd'hui, avait cet effet contradictoire sur elle. Lever à l'aube, elle avait emprunter un cheval au écurie de la Garde, le tenant par la longe, elle franchie les portes à peine ouverte, laissant la ville dans son dos. Elle embarqua souplement sur le cheval, devant le regard un peu inquisiteur des gardes, pour partir. Depuis sa bévue, elle avait de la difficultés plus que jamais à se sentir à sa place dans la ville et elle avait grandement besoin de prendre du recul, et surtout de se faire de véritable base psychologique.

Sa rencontre avec les mercenaires lui laissait un arrière goût de défaites, voir à quel point elle est pathétique sans sa mère remet tout ce qu'elle est en question. Aurait-elle seulement réussi à être mieux qu'une garde de caravane sans l'intervention de Beltran? Elle ne se sentait même pas digne de se dire encore fille de Griffeblanche, car sa mère avait réussis à se faire respecter de tous les mercenaires et des instance de la Guilde, alors qu'elle à sa première mission réussissait à se mettre à dos le capitaine d'une compagnie dont Valdemar aurait grand besoin et cette défaites la laissait désemparé. Elle passa devant le campement des Étincelles sans s'arrêter, passant au large pour être sur de ne pas les rencontrer, elle n'ajouterait pas à l'insulte commis deux jour avant.

En fait, elle ne s'arrêta qu'une fois rendu sur les lieux. Restant de longue minutes à regarder le paysage encore dévasté, cherchant l'arbre qui l'avait protégé... C'est à se moment qu'elle entendit gémir et qu'elle descendit de cheval. Non loin de l'endroit où elle était, un chaton était couché près d'un trou. Prudente, la jeune femme approcha et vit le plus grand chat qu'elle ait jamais vu dans un trou. L'animal bougeait encore, mais très faiblement, on pouvait voir son poil plein de bout et de sang crouté. Connaissant suffisamment les animaux, elle savait que la chatte, ses mamelons plein ne trompait pas, n'en avait plus pour très longtemps. Elle prit doucement le jeune chaton, trop léger pour sa grandeur, et le mit dans une de ses sacoches de celles. Son cheval frémit devant l'odeur du félin, mais ne brocha pas plus. Prenant une branche laisser par la marée de bout, elle acheva l'animal. Les mercenaires sont dur, mais ils savent aussi faire preuve de clémence et de compassion.

Elle décida donc de monté le campement et de s'occuper de trouver ce qui restait des effets de sa mère le lendemain. Une petite créature avait besoin d'elle. Elle alluma un feu et fit bouillir de l'eau, pour la mélanger avec la viande séché et le fromage qu'elle avait amener, de façon à pouvoir nourrir le pauvre chaton. Elle le lava aussi, puis le sécha avec la couverture de selle de son cheval. Le chaton était brun, avec un peu de caramel et de blanc. Trop faible pour protester, il frissonnait dans l'air frais du soir, tant et si bien qu'elle prit sa cape et y mit le jeune chaton pour le garder au chaud contre elle...

[Arbretempête]

Arbretempête avait profité d'une après-midi de libre pour faire voler son oiseau-lige hors des portes de la ville. L'animal avait besoin de grands espaces pour se délier les ailes et l'homme désirait faire le tri dans ses pensées confuses. Il n'avait pas à proprement parlé le mal du pays. A vrai dire, il l'avait quitté depuis trop longtemps pour l'identifier encore comme sa patrie. Mais il repensait avec nostalgie à ses jeunes années, celles passées auprès des Kaled'a'in de toutes les races et au confort d'une vallée digne de ce nom.

Arbretempête sentait dans son dos le node de pouvoir que Haven et le Collegium tout particulièrement, représentait.Il suivit intérieurement une ligne de puissance et vérifia l'état de la terre. Il n'était pas né lorsque les effets des répliques du Cataclysme avaient secoué ce royaume. Mais il en sentait encore parfois les traumatismes.

Aërin tournoyait dans les airs, virevoltant sur les courants ascendants. Il ressentait le plaisir qu'elle prenait à voler et s'en réjouit. Lorsqu'il projeta son esprit vers elle, il fut assailli par un sentiment de plénitude et l'envie bestiale de chasser une proie fraîche qui soit autre chose qu'un rat. Lorsqu'elle plongea en piqué, le jeune homme était encore en communion avec elle et il aperçut en contrebas, à travers ses yeux, un félin blessé et une jeune fille auprès de lui. Il retint le rapace au dernier moment, l'obligeant à s'éloigner de cette proie facile.

- Aërin veut! Aërin prend !

Arbretempête imposa mentalement un non catégorique à l'oiseau. L'autour aurait effarouché la jeune fille.

- Va plutôt chasser les lapins, tête de linotte !

L'oiseau s'en fut à tire d'ailes, ne répondant rien à l'humain qu'elle laissa derrière elle. Elle avait hâte de sentir la chair rompre sous ses serres et le sang gicler lorsqu'elle plongerait son bec dans le cou encore frémissant d'une proie. Arbretempête le sentit et rompit le rapport.Puis il prit la direction de là où la jeune fille se trouvait, son cheval palomino marchant d'un pas sur et silencieux.

Lorsqu'il aperçut Chantdetoile, elle semblait s'occuper d'un petit animal. Il la détailla du regard, étonné par le contraste entre le soin qu'elle apportait à la petite créature et son aspect austère. Ce n'était visiblement pas une jeune fille venue pique-niquer dans les champs.

- Je ne savais pas qu'il y avait des chats des herbes dans cette partie du monde.

Il descendit de cheval et s'inclina légèrement.

[Lamétoile]

Chantdétoile s'occupait avec attention du jeune félin, dont elle avait revu l'âge à la baisse malgré sa taille, très imposante pour un chat des herbes. Mais elle avait vu sa mère, un chat sauvage qui devait avoir du sang de chasseur, peut-être de lynx. Sa mère et leur vie d'avant lui avait appris à respecter toutes les formes de vie, côtoyer la mort et dépendre de la nature savait vous apprendre votre vraie place, et la solitude si profonde des derniers jours l'avait rendu incapable d'abandonner cette créature à la mort. De plus, si elle savait l'entraîner, elle pourrait en faire un atout pour Valdemar.

Elle regarda le ciel quelques secondes, déranger autant par cette pensée que par autre chose. Comme elle levait les yeux, elle vit un oiseau de proie se diriger vers elle et son protégé. Elle mit doucement la main à sa dague, prête à défendre cette petite vie qui pouvait brisé sa solitude et qui avait besoin d'elle, mais l'oiseau fit étrangement demi-tour. Malgré tout, Chandétoile était debout, sur le qui-vive et c'est sans doute ce qui lui permit de remarquer l'arrivée d'Arbretempête. Elle remarquait toujours les gens qui arrivait, mettant cette faculté sur sa vie de mercenaire, sans se douté des don latent qu'elle possédait.

"Je l'ignorait aussi"

Chandétoile gardait le félin enrouler dans sa cape, mais comme cette dernière était attacher à elle, elle pouvait utiliser ses deux mains pour se défendre si besoin. Elle ne décelait aucune intention belliqueuse chez l'étranger, mais la prudence avait toujours été dans sa vie. Sa mère et elle n'avait pas survécu aussi longtemps seule et sur les chemins en étant naïve. Son regard d'acier, presque transparent ne quittait pas l'étranger au trait pourtant familier. Ses long cheveux noir luisait sous la caresse du soleil de début de soirée. Elle attendait, une inclinaison n'était pas une présentation et elle préférait ne pas exposé sa nuque à un étranger.

Volontaire, forte et libre, elle était belle, d'une beauté sauvage et indompté, libre comme ceux de son sang et ceux de sa caste. Debout les cheveux au vent et vêtu à la façon des mercenaires, mais portant les couleurs de Valdemar, son sang Tayledra chantait, tout autant que sa grâce clamait sa vie de combattante.

"Vous ne devriez pas être ici, il y as eu une récente coulée de boue, c'est encore dangereux."

Si forte qu'elle l'avait été une seconde plus tôt, une blessure semblait s'être réouverte en elle, si elle avait jamais été fermer et non masquer. Pourtant, elle restait là sur ses gardes, forte malgré sa faiblesse. Elle ne devait pas avoir plus de 16 ans et pourtant, sa liberté sembler presque lui en donné plus.

[Arbretempête]

Lorsque Aërin revint, peu de temps après l'intervention d'Arbretempête, il portait entre les serres un cadavre de lapin et vint le déguster non loin. Le professeur l'ignora. Il lançait un regard aiguisé au félin avant de reporter son attention sur la jeune mercenaire. Le sang des frères du faucon coulait dans ses veines. Il en était sûr.

- Je viens en vayshe'druvon. La terre semblait perturbée. Mais j'ai été agréablement surpris. Ce pays est fort.

Il se regarda autour et émit un son entre ses lèvres entre le sifflement et le gazouillis. Son autour blanc comme neige laissa là son repas et vint se poser sur son épaule, se nettoyant les serres du bec. La tenue du mage était renforcée aux épaules et aux poignets. Cela lui permettait de transporter son oiseau sans avoir à se soucier d'emporter une pièce de cuir.

- J'espère qu'Aërin ne vous a pas fait peur. C'est une mal élevée.

Il ajouta quelques mots en kaled'a'in à l'intention de son oiseau-lige, une langue très proche du tayledras, mais différente néanmoins. Ils ne s'était toujours pas présenté. C'était une mauvaise manie, chez les Kaled'a'in, de rester secrets.

[Lamétoile]

Chandétoile regarda aussi l'oiseau arrivé, elle était presque sur qu'elle regardait son protégé d'un œil gourmand. Mais elle ne fit rien d'autre, parce que l'étranger ne semblait pas surprit de son apparition et qu'elle même était habituer au arrivé d'oiseau de se genre, sa mère en avait eu un, un magnifique faucon pèlerin, rapide et sans peur. Son sang était plus qu'apparent et pourtant, elle ne se comportait pas comme une sœur du faucon. Elle avait remarquer les traits de l'étranger semblable et différent à la fois de ceux de sa mère et elle, mais cela ne voulait pas dire beaucoup pour elle qui avait tant voyager.

"Qu'est-ce qu'un véshedruvon?"

La méfiance était revenu plus forte. Elle voulait trouver l'endroit où était morte sa mère et chercher pour voir ce qui pouvait rester, elle avait besoin de trouver quelques chose pour faire son deuil et elle se méfiait de cette étranger qui semblait vouloir lui aussi quelques chose de cette terre.

"Ils sont souvent le reflet de leur maître, mais les oiseau son particulier."

Elle lui avait répondu dans sa langue natale, même si il y avait un léger accent. Sa mère et elle avait toujours parler Tayledra, c'était leur langue à elle deux, peut d'autre personne la parlait. Elle n'aimait toujours pas tellement cette homme, trop présomptueux. Il s'excusait de son oiseau, mais ne se présentait pas, alors qu'il la dérangeait sur son campement. Elle était mercenaire et entrainer à se méfié et à survivre. On la sous-estimait beaucoup dans les premiers temps à cause de son âge, mais ceux qui le faisait ne le faisait qu'une fois, parce qu'elle était très doué, dans sa spécialité.

[Arbretempête]

Le Kaled'a'in émit un petit rire silencieux. La dernière remarque de la jeune mercenaire laissait entendre qu'il était tout aussi impoli que son oiseau-lige. Lorsqu'elle se mit à parler tayledras, il ne parut pas surpris et inclina la tête de nouveau. C'était une hors-clan à n'en pas douter. Elle ne ressemblait pas à une tayledras classique en mission. Elle semblait être une combattante aguerrie mais solitaire.

"Vayshe'druvon signifie "éclaireur". Je suis professeur au Collegium des Mages de Haven. Mon nom est Arbretempête K'Leshya."

Par cette présentation, il lui laissa faire les conclusions qu'elle ferait très vite. Il était kaled'a'in. Et mage. Les combattants se méfiaient souvent des mages, ils ne faisaient guère bon ménage. Mais s'il était employé au collegium il était forcément quelqu'un en qui on pouvait avoir confiance.

[Lamétoile]

Chandétoile avait peut-être été trop directe dans ses paroles, mais elle tentait d'apprendre depuis son duel contre son Capitaine et les paroles qu'il avait gravé en elle. Et elle apprenait bien. Elle ne l'avait pas quitter de ses yeux gris cristallin si fabuleux. Depuis la dernière année, elle avait commencer à faire tourné des têtes et pas seulement celle des jeunes, sa maturité et sa grâce impressionnait et pourtant, ce n'était pas se genre de liens qui sou-tendait les deux descendant des tributs qui avaient fuis la guerre des mages et qui avait prit des chemins divergent.

Et la preuve qu'elle avait au moins fait mouche était sa présentation, et la preuve qu'elle savait faire preuve de civisme fut sa révérence de mercenaire. Le poing droit sur le cœur, elle s'inclina, très légèrement, du buste.

"Alors nous aurons sans doute à collaboré dans le col. Je suis la nouvelle recru du Capitaine de la Garde, le Sir de Greenhaven. Chandétoile, fille de Griffeblanche, Garde de Valdemar et Mercenaire."

Aucun clan, ni aucun nom autre que celui de sa mère. Si elle avait été une hors-clan, elle n'aurais pas sali le nom de sa mère, alors qu'elle en semblait fière, même si une pointe de tristesse avait transpercé dans cette fierté. Mais sa présentation avait autre chose d'incongru, en plus du fait qu'elle avait ignorer la signification du mots Vayshe'druvon, car elle s'était présenté à la fois comme une recru du Capitaine Beltran et comme mercenaire.

Mais elle n'avait pas sembler avoir de réaction négative au fait qu'il soit mage. Sa mère lui avait très tôt enseigner à ne pas juger les gens sur ce qu'il faisait ou d'où il venait, mais sur qui ils étaient et sur les choix qu'il faisait et leur code de conduite. Ayant participé à certain combat et rencontrer beaucoup de gens durant sa courte existence, elle savait respecter les gens pour leur capacité et savait qu'un magicien pouvait être redoutable si il le souhaitait. Mais cela ne l'empêcherait pas non plus de rester elle-même, et par se fait d'avoir une légère touche d'humour qui s'était glisser dans ses yeux gris durant son salut. Après tout, elle avait presque dut l'insulter pour avoir une présentation.

"Souhaiteriez vous partagez mon feu, puisqu'il semble que nous ayons tous deux à faire dans cette région"

Surtout, elle souhaitait pouvoir le retenir assez longtemps pour pouvoir aller à la recherche des affaires de sa mère et voir ce qu'il en restait réellement. Mais aussi, il lui avait donné ses raisons d'être là et pas elle, et il s'était présenter malgré tout.

[Arbretempête]

Arbretempête accepta d'une inclinaison de tête la proposition de la jeune fille de partager son feu. Il n'était pas spécialement frileux, mais un peu de compagnie ne se refusait jamais. Il vint donc s'installer non loin et tendit le bras pour que son oiseau-lige vienne s'y installer. Lorsque Aërin y fut, il plongea son regard dans le sien et échangea quelques pensées avec elle avant de se concentrer de nouveau sur Chandetoile.

- C'est une noble chose que de s'être engagé dans l'armée de ce pays. Il fait le bien et c'est une chose que j'apprécie.

L'autour s'envola et tournoya lentement au dessus de leur tête, cherchant une proie. Arbretempête ne semblait pas nerveux ni même mal à l'aise. En réalité il avait longuement voyagé et rencontrer nombre de personnes de toutes les origines possibles. Il ne se posait pas non plus de questions sur son interlocutrice. En vérité, c'était une personne qui prenait les choses comme elles venaient sans chercher à les analyser ou les contrôler.

- Vous avez faim ? Aërin va nous rapporter un lapin.

Il désigna du nez le chaton et secoua légèrement la tête pour ramener ses cheveux derrière son dos. Ses mains étaient fines, des mains de mage n'ayant jamais réalisé de travaux pénibles. Mais elles étaient agiles. Il avait instinctivement saisi deux brindilles et les avaient enroulées l'une avec l'autre pour former un petit collet.

- Je ne pense pas participer à une quelconque campagne, Dame Chandétoile. Ma vocation est d'enseigner et je ne suis pas particulièrement doué en magie offensive.

Le jeune mage esquissa un geste comme pour dresser une protection. Il gardait verrouillé ses boucliers et bien que désinvolte, savait très bien les dangers que pouvait rencontrer deux personnes isolées.

[Lamétoile]

Contrairement au mage, la jeune Chandétoile n'aurais pas craché sur un peu de solitude, mais elle préférait avoir le mage à côté d'elle que de se demander ce qu'il faisait et sacrifiait sa solitude contre la sécurité de l'avoir sous les yeux. Et quelque part, avoir quelqu'un, même si cela la faisait se sentir encore plus seule qu'avant, lui rappelait qu'elle n'avait pas l'apanage de la souffrance dans se monde et que d'autre souffrait bien plus qu'elle, sans possibilité de changer leur destin, comme les enfants enlever.

"Si j'ai appris une chose dans ma vie, c'est que la notion de bien est relative. Mais son code d'honneur me convient et ses combats sont souvent plus juste que d'autre auquel j'ai participer ou que j'ai regarder."

C'était une longue phrase, mais il y avait quelques chose chez le Kaled'a'in qui semblait tisser un liens insidieux. Peut-être le poids du devoir qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant, ou celui de la solitude, mais plus vraisemblablement les deux accumuler. Mais elle ne donnait pas beaucoup plus que lui, respectant ses secrets comme ceux des mercenaires qui avait croisé sa route, et accueillant les informations qu'il voulait bien lui laisser pour ce qu'elle était, un cadeau et un hameçon possible pour qu'elle lui livre d'autre information sur elle.

"Votre générosité vous honore."

Elle avait fait bouillir une bonne partie des rations qu'il lui restait pour nourrir le pauvre animal. Et comme elle jetait un œil sur l'eau et le bœuf séché qu'elle avait mit sur le feu, elle remarqua que le tout bouillait et elle prit une plus grosse branche qu'elle gardait pour cela et retira la petite marmite qu'elle trainait toujours avec elle et qu'elle avait utiliser. Vérifiant si la nourriture était suffisamment mole pour le petit félin.

"Je ne suis point une dame, une simple mercenaire."

Et elle se retourna en raclant la nourriture séché pour obtenir une espèce de bouilli qui serait plus facile à donner à manger au trop jeune félin.

"Mais nous pourrions avoir besoin de d'autre chose que de magie offensive."

Oui, elle pourrait fortement augmenter les chances de réussite de son plan si elle avait la magie pour elle. Elle ne connaissait pas beaucoup au Arcane et n'avait donc pas pu prendre en compte cet aspect des choses dans son plan pour combattre l'ennemi, mais avec un magicien, il y aurait peut-être une chance de sauver les enfants.

[Arbretempête]

Arbretempête pencha la tête, pensif. Il n'avait vraiment pas envie de participer à une campagne. Même pour une bonne cause, la guerre ne lui avait jamais semblé intéressante et il préférait se garder de prendre parti dans n'importe quel conflit. Si la vie de tout un peuple était en danger peut-être... Et encore. La Vie continuerait malgré cela. Et tant que la Vie continuait, tout allait bien.

"Je suis désolé mais je ne pense pas prendre part à tout cela. Mais je pense que certains de mes collègues seront ravis de vous prêter main forte. Il y aura certainement des guérisseurs prêts à vous aider."

Aërin revint et lâcha un lapin bien dodu devant son maître. Ce dernier prit un couteau, pendu à sa ceinture, et commença le dépecer, consciencieusement. Son front était légèrement plissé. Il était en pleine réflexion. Il ne semblait pas faire attention à Chantdétoile et poursuivit sur le ton de la conversation :

"Je vous ai parlé de mes motivations mais et vous, dame d'épée, que venez-vous faire par ici, dans ce lieu isolé?"

Il leva les yeux et lui accorda un regard franc. Son regard n'était pas méfiant, juste curieux.

[Lamétoile]

Chandétoile accepta la réponse. Le respect était une valeur primordiale pour elle, sa vie par mont et vaux la lui avait inculquer, à vivre avec différente personne, différente coutume et différente couche de la société, elle avait fini par ne se considéré d'aucune, sinon celle qu'elle décidait de prendre, mais elle savait qu'elle était privilégié de pouvoir et d'avoir pu vivre ainsi. Plus encore que jamais, mais elle savait par se fait que tous ne s'engageait pas dans les mêmes combats. Plusieurs avait besoin de se détacher des combats, de ne pas s'impliquer pour évité de devenir fou, tout simplement parce qu'il était impossible de s'engager dans tous les combats de la terre, qui était tout simplement trop vaste pour cela.

Étrangement, être avec Arbretempête était presque rafraichissant, comme si elle n'avait pas besoin de chercher des explications loin, presque aussi reposant que la solitude, loin du bourdonnement incessant des grand rassemblement de personnes. Mais ses paroles la reportèrent au loin et à la douleur.

"Je suis venu dire adieu à ma vie d'avant."

Et à sa mère. Mais parler de ses faiblesses n'était jamais sage. Les dieux seuls savent combien de temps elle resterait à Valdemar, alors elle préférait encore se montrer prudente.

[Arbretempête]

Arbretempête inclina la tête. Elle n'avait pas besoin d'en dire d'avantage. Ce n'était jamais aisé de parler des douleurs du passé et de ses faiblesses. Il respectait la vie privée des gens, c'était la moindre chose. Le jeune homme embrocha l'animal sur un bâton au préalable débarrassé des différents embranchements et le déposa sur le feu de Chandétoile.
Il releva ensuite les yeux et lui sourit légèrement.

"Je pense que ce ne sera pas long."

Il n'était pas très locace. Ce n'était pas dans sa culture ni dans sa nature d'être locace et il détestait entendre parler pour rien. Le silence se poursuivit alors, seulement perturbé par le crépitement du feu. Au loin, un cri d'animal sauvage retentit. Son oiseau lige profita de l'instant pour venir se poser sur l'épaule du tayledras et enfouit sa tête sous son aile, repus et bien décidée à faire la sieste.

[EDIT MJ : Vous entendez comme la cavalcade d'une dizaine de sabots sans vraiment pouvoir en identifier la provenance.]

[Lamétoile]

Chandétoile observa les geste d'Arbretempête en silence, elle n'était pas du genre loquace non plus. La vie de mercenaire t'apprenait la valeur du silence partager. Les gens avec qui elle s'était le mieux entendu au fils de le pérégrination était ceux qui avait sut accepter cet facette d'elle, celle qui as besoin de silence pour se sentir bien et se détendre un peu. Chand flattait doucement le chaton qui commençait à peine à se détendre et ramasser un peu de la viande ramollie qu'elle avait transformer en bouilli pour le nourrir. Son ronronnement vint briser le silence, puis on le sentit s'y ajouter, c'était un bruit, comme les insectes ou le vent, qui ajoute à la qualité de se genre de moment.

Puis, vint les bruit de sabot. Instinctivement, Chand se positionna pour pouvoir protégé le petit animal qu'elle avait prit avec elle. Et mit sa main valide sur sa longue lame. Avec une petite créature à défendre, il lui faudrait tenir d'éventuel attaquant à distance. Bien entendu, en tant que mercenaire, elle pensait d'abord au autres comme de potentiel ennemie, même si elle se comportait en tout poliment devant des étrangers. Mais dans cet endroit, à pareil moment, une tel cavalcade pouvait être mauvaise signe. Pourtant, elle ne dégaina pas, mais se leva à tous le moins, pour être prête à toute éventualité.

[Arbretempête]

Arbretempête réagit également instinctivement à cette éventuelle menace. Il lança un regard étonné à Chandetoile puis se leva pour s'accroupir immédiatement dans une position lui permettant de bondir au besoin. Puis il dégaina une petite dague qu'il garda en main, juste au cas où. C'était la seule arme qu'il portait car, étant Mage, il n'avait pas l'habitude de se défendre de la sorte. Mais elle lui était très utile pour couper ou dépecer ses proies.
Mettant un doigt sur ses lèvres pour indiquer à la jeune femme de se taire, il tendit l'oreille et la posa sur le sol afin d'identifier l'origine du bruit de sabots.

[Lamétoile]

Chandétoile regarda Arbretempête, comme pour le jauger. Elle le regarda se pencher et approcha doucement, sans bruit, de lui, pour rester debout au cas ou il se passerait quelques chose. C'était un réflexe de mercenaire, sa mère et elle était souvent seule sur les routes, protéger son équipier devenait une seconde nature chez les voyageurs presque solitaire. Quand il lui fit signe de ne faire aucun bruit, elle hocha la tête, signe qu'elle avait comprit le message et resterait silencieuse. Du moins tant que cela lui semblerait la meilleur solution. Elle ne le connaissait pas et ignorait ce qu'il savait de se genre de situation, lui qui avait dit ne pas aimer le combat.