Enora était heureuse, elle sentait le lien entre eux deux. Complètement ouverte, elle savourait l'osmose de leur mélange, de leur découverte. Elle voyait en lui comme en un livre ouvert, mieux encore qu'en elle-même et lui aussi pouvait la voir exactement comme elle était.
Plongé l'un dans l'autre, Enora perçu exactement tout ce qui faisait de Jorel... Jorel. Il était fidèle, loyal, un peu jaloux aussi, et surtout d'elle. Il avait attendu si longtemps, il ne laisserais jamais rien ce mettre en travers d'eux désormais. Elle le savait cela aussi, et le partageait. Il avait un grand sens du devoir, aussi grand que le siens, mais légèrement différent. Si Enora était aussi un peu orgueilleuse en ce sens, lui avait la sagesse des années, de plus que son honneur, était peut-être aussi plus sagace, moins prompt que le siens. Il se comprenait, mais il saurait aussi la tempéré et retenir son impulsivité, parce qu'il était réfléchi et cela plut aussi à la jeune fille. Ensemble, il saurait se complété. La compassion de la jeune fille pourrait temporisé la jalousie de son compagnon, mais aussi les gardé lié ensemble, et lui permettre de comprendre quand elle devait vieller à ne pas éveiller cette jalousie qui était en lui. De même, la patience et la sagesse du compagnon saurait temporisé le sang bouillant de la jeune fille. Mais cependant, il avait une âme presque aussi chevaleresque que la sienne et il aimait aussi s'amuser et rire. C'était quelque chose qu'elle pourrait aussi partager, son esprit taquin. Car sous ses dessous sévère et honorable, la jeune Enora aimais aussi grandement rire et taquiner ceux qui lui était particulièrement chers.
Oui, il formerait une équipe soudé et complémentaire. Enora se noya alors dans l'amour de son compagnons, tout en comprenant que lui aussi faisait de même dans l'amour qu'elle éprouvait désormais pour lui.
Ce n'est que quand le Soleil se coucha sur eux qu'ils reprirent conscience du monde autour d'eux et du temps qui avait passé. A regret, mais sachant qu'elle devait maintenant veiller à ses nouveau devoir, l'Albinos se leva et entraina son compagnon vers l'écurie. Elle le mena vers un boxe et c'est avec plaisir qu'elle se mit à l'étriller et à s'occuper de lui. Elle avait toujours trouvé reposant de s'occupé des rares chevaux de sa famille, et s'occupé de son compagnon lui fut un encore plus grand plaisir. Surtout qu'en arrivant, elle fut soulager d'apprendre que sa jument avait été retrouvé en ville. C'était un petit page qui était venue le lui annoncé pendant qu'elle étrillait Jorel. On avait mené Aisling vers son box habituelle et on s'était occupé d'elle. Enora en fut soulagé, elle aurait été triste et honteuse d'avoir perdu la jument de sa mère. Ainsi donc, elle n'aurait plus qu'à la rencontré à Lolryn avec une lettre. Oui, demain elle prendrais le temps d'écrire à ses parents, mais pour l'heure elle avait de nouveau devoir, qui était en réalité un grand plaisir pour elle.
Finissant de bichonner Jorel, elle lui fit un énorme câlin avant de partir. Avec une bise pleine de tendresse sur le museau, elle le quitta pour se mettre en quête d'un héraut. Elle ne savait trop se diriger au collegium des hérauts, et n'était pas certaine de ce qu'elle devait faire. Cependant, elle se dit que c'était l'endroit le plus probable pour trouver quelqu'un qui saurait ce qu'il convenait de faire. Ainsi donc, elle prit résolument le chemin du collegium des Hérauts.