Cherchant Aranel (Elryk+Enora+MJ)

[Héraut Enora]

Enora se leva imitant Beltran.  Écoutant le capitaine de la garde, elle hocha la tête.

"Bien, je ferai comme vous dirait."  Enora n'était pas du genre à désobéir et ce "confinement" lui convenait parfaitement.  Elle n'était pas du genre à aimé les balade en ville de toute façon.  L'hostilité qu'on lui y témoignait était bien suffisante pour qu'elle ne soit pas déçu de devoir rester au Collégium.

Pour ce qui était d'identifier l'officier responsable d'une part de ce qui était arrivé en ville, elle avait confiance en Beltran pour être juste, mais elle ressentait quand même une certaine apréhension.  Sa position d'ancienne noble et d'apprenti héraut lui conférait un certain poids dans ses paroles, mais elle redoutait quand même la réaction des soldats.  Il était réputer pour faire face d'un bloc et elle n'avait aucune envie de se mettre à dos toute la caserne.  Il était néanmoins trop tard pour reculer, et Enora était trop droite pour laissé la peur des conséquence l'empêcher de faire ce qu'elle croyait juste.  Elle était néanmoins heureuse de ne pas être seule dans cette aventure.  Quelque part, la présence de l'artiste lui semblait réconfortante, et plus encore celle de Jorel dans son esprit.  Elle n'était pas seule et cela lui donnait une certaine force et du courage aussi.

Beltran écrivit alors un message sur un parchemin, mais Enora s'en détourna.  Cela ne la regardait pas, et elle respectait cela.

Enora hocha la tête quand Beltran lui demanda la confirmation de son nom. Puis elle répondit à ce qu'il venait de dire.

"Je crois effectivement que je lui en parlerai, mais à elle seulement, vous avez ma parole."

La jeune grise était instinctivement consciente que c'était le genre d'événement qu'il valait mieux éviter d'ébruiter pour ne pas faire peur inutilement.  Cela relevait du surnaturel et inquiété les gens qui n'y pouvait rien ne serais pas vraiment utile, au contraire.

Elle suivis alors Beltran.

[Beltran]

Les promesses étant faites, Beltran n'avait pas à s'arrêter dessus. Les représailles si il y avait manquement ne viendraient pas de lui pour l'élève Héraut, mais Elryk risquait sa place et ses entrées en ville. Il souhaitait cependant leur faire confiance et leur accorder le bénéfice du doute.

Il les conduisit jusqu'aux quartiers militaires, et là fit appeler par un garde le responsable des rondes de ville jusqu'à présent. Sa patrouille venait à peine de rentrer, on ne pouvait se tromper. Cette fois-ci, Beltran mena ses deux "invités" dans son bureau militaire. Beaucoup moins richement orné, il était spartiate et très pratique: pas de chose encombrante, que des cartes, des pions, des rateliers avec des armes et de quoi s'occuper comme un bon militaire. On voyait que cette pièce était fréquemment utilisé.
C'était le fief de Beltran et il les fit entrer sans chichi.

Et à peine les fit-il s'installer qu'on frappait. Beltran ordonna d'entrer.

Elryk et Enora, vous voyez entrer justement le lieutenant à qui vous avez faussé compagnie en ville. En vous voyant, il blêmit et regarda Beltran d'un air coupable.

"Je ne voulais pas ... " commença-t-il avant que son supérieur ne le coupe et regarde ses hôtes:

"C'est lui?"

[Elryk]

Le jeune artiste était étonné de la différence de style entre la pièce dans laquelle il venait d'entrer, et le château qu'ils venaient de quitter. Mais il préférait ce bureau là. Les fioritures et mobiliers inutiles lui semblaient superflu. Puis après tout, cette pièce avait des airs de palais quand il la comparait aux conditions dans lesquels il avait souvent vécu dans la rue. Il se tenait toujours aux cotés d'Enora, protecteur et gardien. Son visage avait retrouvé tout le sérieux que l'on attend d'un homme dans la force de l'age. Lorsqu'il entendit frapper, il se retourna vers la porte et vit le soldat entrer. En voyant son air penaud, Elryk ne put s'empêcher de réprimer un sourire satisfait. Finalement il y avait une justice à Valdemar.

Il tourna la tête vers Beltran lorsque ce dernier les interrogea avant de répondre.

"Oui Capitaine. Il s'agit bien de cet homme."

[Héraut Enora]

Enora suivit sans un mot Beltran, la jeune grise était encore bien préoccuper par tous ce qui était arrivé.  Tous cela ne semblait pas normale à la jeune fille, quelque chose semblait clocher dans toute cette histoire.  Son intuition le lui criait très fort.  Même le comportement des gardes semblait non naturel.  La jeune fille n'aimait pas cela, mais en même temps, c'était peut-être que son imagination ou sa peur.  On lui avait toujours dit dans ses situations qu'elle avait trop d'imagination.  Aussi garda-t-elle ses réflexion pour elle et Jorel.  Plus tard, elle aurait le temps de se confier à lui.

Elle entra à la suite des deux hommes dans le bureau, et une fois assise, elle attendit le garde que Beltran venait de faire appeler.  Dès qu'il entra, la jeune fille le reconnu.  Elle sentit malgré elle ses joues s'empourprer et elle se maudit intérieurement.  Elryk confirma aussi que c'était bien lui, Enora se contenta donc d'une hochement de tête résolue, son regard fixer vers cette homme.  Enora ne comprenait pas comment un lieutenant de la garde, responsable de patrouille avait put laissé se produire ce qui était arrivé ce jourd'hui et elle espérait en apprendre un peu plus en le regardant.  Allait-il regretter ? Nier les fait ? Avoir honte ? Savoir étudier le non-verbale des gens, leur gestuel était un atout auquel son père l'avait former quelque peu, et elle continuait de se perfectionner en vu de devenir une diplomate aguerrit.

[Beltran]

Beltran hocha la tête: c'était le bon homme. Ce dernier sentit qu'il risquait gros – son air le prouvait. Beltran regarda ensuite Enora. Le hochement de tête reconfirma.

« Très bien. » dit-il. « Dans ce cas, je vais vous libérer, Sieur et Demoiselle.Je vous remercie et je vous tiendrai au courant. »

Très poliment, sans un regard pour son subordonné mal à l'aise, Beltran fit sortir le petit couple et leur promit de les tenir au courant des sanctions et actions. Il leur proposa de rentrer se reposer, et promit que le nécessaire serait fait.
Puis il rentra dans son bureau.

[ Le lendemain, Enora tu reçois deux missives. L'une de Beltran qui vous remercie de votre franchise, annonce qu'il a prévenu toute sa garde et les autorités, et s'excuse du comportement de ses hommes et annonce que le lieutenant a été renvoyé après une enquête prouvant qu'il profitait de son statut pour des actions peu recommandable. La deuxième venait dudit lieutenant qui promettait de leur faire payer à tous deux.]

RP CLOT ( vous pouvez jouer la découverte du billet ou une conversation à propos de lui évidemment.)