Auteur Sujet: [Yaelle/Melarianne] Epidémie  (Lu 9344 fois)

Melarianne de Garsenc

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #15 le: 06 novembre 2010, 20:23:48 »
Melarianne regardait au loin. Elle ne voyait pas vraiment les rideau, mais plutôt dans le passé, sa mère sur son lit de mort, son père dur et cruel. Elle se souvenait de la solitude, de l'innocence qu'elle n'avait pas eu le droit d'avoir. Les seuls personne qui était encore gentils avec elle après la mort de sa mère était la famille de son oncle et elle ne les voyait pas beaucoup. Le roi et sa famille ne pouvait pas non plus se permettre de montrer la moindre faiblesse, elle y comprit, alors les sentiments s'exprimait surtout dans le privé ou par le regard. Depuis la mort de sa mère, elle avait rêver de faire un mariage qui ferait une différence. De faire un mariage qui lui permettrait de vivre selon son rang tout en pouvant se permettre un cœur. Elle avait espéré un mari qu'elle pourrait soutenir sans arrière penser, qu'elle pourrait aider et épauler et qui aurait du respect pour elle. Elle n'avait pas espéré d'amour, et malgré son rang de Reine de la Cour d'Amour de Rethwellan, n'avait jamais espéré d'amour véritable, ne pouvant se le permettre.

"Je ne suis pas encore marié. Mais je suis princesse de sang, je dois me marié et si ce n'est pas avec un pays pour renforcer ou créé des traité et des ententes, se sera avec un noble qui l'aura mérité ou qui crée trop de dissension dans mon pays."

Elle ferma les yeux quelque seconde.

"Je savais qu'en tentant un mariage à Valdemar, je n'aurais jamais le statut de consort, je ne suis pas assez imbu de moi-même pour croire que je puisse être élue par vos compagnon. Mais j'avais espéré pouvoir avoir un peu de respect de la pars de vos gens, pouvoir trouver ici un endroit où je puisse mettre mes dons au services de votre royaumes, pouvoir vous apporter une présence féminine et renforcer votre appuis à mon royaume en ses temps difficile. Tout ce que j'ai découvert ici, c'est mon égoïsme et la folie d'un rêve."

On lui en demandait trop? C'était la vie de tous ceux de sang noble, plus encore ceux de sang royal. Ceux de son rang ne pouvait se permettre la moindre faiblesse, il devait être des phares pour le peuple, pour qu'ils soit heureux, confiant et puisse travailler sans s'inquiéter du lendemain, pour qu'il puisse être fière de son pays et travailler de son mieux pour que le royaume fonctionne et prospère, pour que tous puisse y vivre.

"Et je ne peux pas montrer à votre prince que je suis plus qu'un trophée parce que c'est très certainement une bonne partie de ce que je suis. Je suis une monnaie d'échange et si ce n'est pas avec lui, se sera pour un autre. C'est ce que je représente, c'est ce que représenterons mes cousins qui n'hériterons pas. Nous sommes élevé pour sa dès notre plus jeune âge, pour le bien du royaume, nous devons être parfait en toute circonstance, ce que je veux n'a que peut d'importance, ne devrais pas en avoir du tout. Je suis un gage d'alliance, je suis là pour supporter et guider l'époux qui prendra ma main pour le bien de Rethwellan, et de son royaume si c'est un dirigeant ou un héritier."

Voila, elle l'avait dit. Elle ferma les yeux, elle était fatiguer, fatiguer de ne jamais pouvoir se défaire du fardeau de son sang, fatiguer de se battre pour un rêve qu'elle ne pourrais jamais avoir, fatiguer de se battre contre la cruauté de la vie. Fatiguer d'échoué, de n'être qu'une parure, fatiguer d'être seule. Fatiguer de ses rêves brisés.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #16 le: 08 novembre 2010, 19:09:29 »
Se traitant d'idiote intérieurement, la Verte écouta de nouveau. Elle s'était un peu avancée, mais dans le coup, ça avait libéré un peu plus le coeur de sa patiente, et celle-ci s'était remise à parler, après un moment de réflexion, qui avait parut une éternité à Yaelle. Elle avait eu peur d'en avoir trop dit... Heureusement, la princesse ne s'était pas refermée, bien au contraire. La jeune fille hocha la tête à l'explication sur le mariage, ne sachant trop quoi répondre. Elle réagit, par contre, à la deuxième tirade de Dame Mélarianne :

-Comment cela ? On ne vous respecte pas ici ? Qu'est-ce qui ne fonctionne pas comme il était prévu ?

En réfléchissant à ses dernières paroles, l'apprentie guérisseuse se dit que pour rien au monde elle n'aurait aimé être sa place, dévalorisée ainsi, presque à un statut d'objet... Secouant la tête, elle reprit :

-Mais si je comprends bien, rien n'est encore joué, vous n'êtes pas encore mariée, et même si votre tâche est de gagner ou renforcer une alliance, votre rôle dans l'histoire n'est pas encore complètement défini... Peut-être pouvez-vous encore vous battre pour votre rêve ?

La Verte vit et sentit la lassitude de la princesse, ainsi que sa douleur et son déchirement. Elle en fut touchée et peinée, révoltée à l'idée qu'on puisse ainsi détruire une personne ! Qui, de plus, ne demandait qu'à faire le bien ! Elle retira le linge de son front, et en plaça un nouveau plus frais, en demandant :

-Et vous n'avez personne dans votre famille ou entourage proche, qui puisse vous aider, vous guider, ou vous écouter ?

Puis elle murmura :

-Moi je suis là... Même si je ne peux pas faire grand chose, Dame, je suis prête à vous écouter et vous épauler, si vous le désirez, et pas seulement maintenant.

Un doux sourire étira ses lèvres, sourire d'amitié et de compassion mêlées, sourire de sincérité.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #17 le: 08 novembre 2010, 21:38:48 »
Melarianne regretta un peu ses paroles, elle n'avait pas le droit de juger aussi durement le Roi et son fils sans savoir pourquoi, mais la situation la minait et durement. Elle avait espéré au moins quelque chose plutôt que cette... ignorance. Elle s'était offerte, totalement, devant tous. Et on lui avait montrer une simple courtoisie de circonstance, comme si elle n'était rien d'autre qu'une importune que l'on ne pouvait tasser. Elle aurait pu le comprendre venant des noble de haute lignée qui pouvait convoité le prince pour leur fille, mais du Prince et du Roi? Elle n'aurait pu l'imaginer. Croyait-il donc qu'elle avait tant changer depuis leur visite en Rethwellan? Elle n'avait pas eu le choix d'être discrète dans ses largesse et dans sa gentillesse à cause de son père, mais elle avait espéré qu'eux aurait pu voir. Mais non, elle n'avait même pas eu une seule visite du Prince, ni droit à aucune audience avec le Roi pour parler de la demande de son Roi et des traités. Aucune rencontre officiel, sinon son arrivé.

"Rien, et c'est le problème. Je n'ai eu droit à aucune visite du Prince, malgré la demande en mariage officiel de la part de mon oncle au Roi pour son fils et moi. Aucune audience avec le Roi. On m'a accorder les privilèges de mon rang, mais rien de plus. J'étais encore une enfant quand le Roi est venu pour les funérailles de ma mère et qu'il as amener son fils. J'aurais cru qu'ils se seraient au moins souvenu de la fille que j'étais et aurait tenter de me connaitre pour la femme que je suis devenu. D'enfant royal à enfant royal."

Il y avait de la tristesse dans ses paroles, de la solitude aussi. Mais surtout, de la lassitude.

"Je me suis battu depuis la mort de ma mère pour mes idéaux, pour se rêve que je gardait au fond de moi. Si on m'ignore, je ne peux rien faire, ni plaider ma cause, ni les forcer à me rencontrer, sinon je perdrai tout. Tout ce que je peux faire, je l'ai fait et voila une autre preuve contre moi, je suis trop faible pour résister à une fièvre. Pourquoi voudraient-ils de moi après cela? Non, tout ce que je peux faire, c'est travailler pour que cet ambassade ne soi pas un total échec."

Une autre larme roula, silencieuse et solitaire comme la princesse si pale, si vulnérable.

"En Rethwellan, ce n'est pas comme à Valdemar, nous n'avons pas de Héraut du Roi ou de la Reine, pas de compagnon, pas d'amis parfait. La politique est partout, et je suis né dans une famille de Haute Noblesse, et non au sein de la famille directe du Roi. Si je suis Princesse en titre, c'est parce que mon Oncle n'a eu aucune fille, et qu'il faut aller loin dans la ligné pour en trouver une autre. Mon oncle ne peut se permettre la moindre faiblesse, pas plus que moi, mes cousins ou mon frère. Nous ne pouvons nous permettre de faire confiance à personne."

Elle s'était tourné vers Yaelle, ses yeux vert doux regardait avec indulgence et patience la jeune femme. Ceux qui n'était pas né dans se milieux avait souvent de la difficulté à le comprendre.

"Le simple fait de me soigner peut vous amener des problèmes. Ceux qui le découvrirons voudrons obtenir, soit des renseignement contre moi, soit un moyen d'obtenir mes bonnes grâces par vous. Certain n'hésiterait pas à vous tuer ou vous détruire si ils pouvaient m'atteindre par vous. La politique est sans pitié."

Elle le regrettait sincèrement. Elle était de lignée royale, mais surtout, elle avait aimer sa mère et l'avait écouter. Elle aimait sincèrement son royaume et les gens. Elle était cygne dans un monde d'oiseau de proie. Mais elle avait toujours compter sur son éducation, son charme et son sang royal pour trouver son chemin et faire ce que son sang et son rang exigeait réellement d'elle. Mais aujourd'hui, elle était fatiguer, fatiguer, lasse et seule. Fatiguer de se battre dans se monde qui ne demandait qu'à la dévorer, fatiguer de se donner corps et âme. Soudain elle ne eu assez, assez d'espéré après un prince qui n'avait que faire d'elle, après un royaume qui était en déclin. Elle avait voulu les aider et voila ce qu'il en faisait? Et bien elle retournerait à Rethwellan pour trouver un autre solution au problème de son royaume, se marierait avec un inconnu, avec un ivrogne ou un batteur de femme si il le fallait. Elle n'allait pas être la victime de la politique, ni celle de ce royaume qui ne voyait rien en elle qu'un opportuniste. Le feu dans ses yeux quand elle se retourna vers Yaelle montrait son état d'esprit.

"Merci pour votre écoute et vos conseil. Je sais votre sincérité, mais savez vous à quoi vous vous exposer? Si on vous voit avec moi, votre vie, celle de tous vos amis, proche et autres pourrait être en danger, certain ne reculerons devant rien pour m'isoler ou vous manipuler. Je ne voudrais être la cause de votre ruine, vous être trop pur et douce pour cela. Ma vie, je la dédie à permettre au gens comme vous de faire leur métier en paix, sans avoir à se soucié de la politique. Je ne voudrais avoir vos regret sur la conscience."

Elle se sentait très fatiguer, trop d'émotion, trop de fatigue, trop de chose accumuler, la princesse sentait venir le sommeil.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #18 le: 15 novembre 2010, 23:47:07 »
Yaelle, qui avait baissé ses barrières mentales, reçut de plein fouet ce mélange détonnant de sentiments... Elle redressa un peu ses boucliers pour se protéger, et rester lucide afin de maintenir la conversation. La jeune fille voyait bien que la princesse était repartie dans ses pensées et souvenirs, et n'osa pas la déranger. D'ailleurs, elle n'eut pas besoin de le faire, puisque celle-ci reprit bientôt la parole. Réfléchissant un instant, elle répondit :

-Vous êtes ici depuis longtemps ? Peut-être qu'ils prennent le temps de vous faire connaître par d'autres gens avant... Ou peut-être que le Prince a déjà quelqu'un qui habite son coeur... Personne ne peut savoir. Et je n'y connais pas grand chose en politique.

Écoutant ce qui suivait, la Verte secoua la tête et reprit la Dame :

-Ce n'est pas une simple fièvre Princesse, mais une épidémie, et vous n'êtes pas la seule touchée ! Ce n'est pas une question de faiblesse. Prenez le temps de mener vos idéaux et votre bataille. Parfois c'est votre allier le plus puissant. Quoiqu'il arrive, n'abandonnez pas vos valeurs, et ce qui fait de vous ce que vous êtes.

L'apprentie secoua la tête :

-Si vous n'avez personne à qui faire confiance dans votre famille, vous n'avez pas d'amies proches ? Vous n'avez réussi à vous lier avec personne ici ? Les nobles sont donc si durs que cela ? Pardonnez-moi, je ne les ai pas côtoyé, ou seulement lorsqu'ils sont malades, alors je peux difficilement me rendre compte.

Yaelle surprit le regard de Mélarianne, et lui sourit en retour. Cependant, elle grimaça intérieurement à ce qui suivit et répondit :

-Je suis prête à prendre le risque. Vous savez, mon Don d'Empathie me permet non seulement de dissimuler mes émotions, mais aussi de capter celles des autres. Alors je peux sentir venir le danger. Et flairer les mauvais coup. Ne vous inquiétez pas pour moi. Vous avez déjà assez de sujets de préoccupation sans en chercher davantage.

La jeune fille ressentait la solitude, la lassitude et la fatigue de la Dame, et tentait par de veines vagues d'apaisement de faire baisser l'intensité de ces sentiments. Le brusque changement d'état d'esprit de la princesse la fit sursauter, et elle ne put s'empêcher de dire :

-Ma Dame, ne prenez pas de décision à la va-vite. En ce moment vous êtes malade et cela aiguise vos sentiments et émotions, mettant vos nerfs à vif. Vous pourriez décider de quelque chose que vous regretteriez par la suite. Prenez d'abord le temps de vous remettre.

Puis elle écouta de nouveau, avant de reprendre :

-Je vous ai dit, ne vous faites pas de soucis pour moi, je suis plus forte que j'en ai l'air, et les seuls qui nous ont pu nous voir ici, sont mes collègues, de qui je ne crains rien, et les autres malades, s'ils étaient assez conscients pour réaliser ce genre de choses. Je ne risque donc pas grand chose. Et je ferai attention. Maintenant, je sens que vous avez surtout besoin de vous reposer, donc, dormez. Je vais veiller sur vous.

La Verte posa une main sur son front, et l'aida à glisser vers un sommeil profond et réparateur. Une fois la princesse endormie, Yaelle se leva. Elle se sentait un peu fatiguée, légèrement fiévreuse, et une petite pointe commençait à naître dans sa poitrine. Elle alla voir Oesope et lui demanda discrètement :

-Maître, j'ai écouté la Princesse, et je pense qu'elle a surtout besoin de beaucoup de repos et de confiance en elle... Je ne me sens pas très bien, puis-je avoir mon après-midi ? Je ne servirai plus beaucoup pour l'instant...

Après avoir eu son assentiment, elle le remercia avec un sourire et se dirigea vers la sortie, avec l'intention d'aller voir un peu sa famille, qu'elle avait délaissée depuis un moment...
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: [Yaelle/Melarianne] Epidémie
« Réponse #19 le: 16 novembre 2010, 23:45:02 »
Depuis combien de temps était-elle à Valdemar? Si ses sentiments lui semblait clair, le reste manquait réellement de consistance. Elle tenta de se souvenir, elle avait des flash de son arrivé, de sa rencontre avec Estevan, des rencontres avec les nobles et les dames, mais tout cela était dans un brouillard. C'était des moments fort qui ressortait, le reste manquait de couleur et de clarté. Elle ferma les yeux quelque secondes, ceux-ci la brulait et toussa un peu. Le fait de s'être calmé et confié semblait l'avoir un peu libéré, mais la fièvre remonta un peu, ainsi que le brouillard qui l'accompagnait. Elle était réellement épuisé, mais parler ainsi avec la jeune guérisseuse, elle n'avait pas pu le faire depuis la mort de sa mère, elle ne souvenait pas la dernière fois où elle ne s'était pas senti seule. Avec son oncle, elle se sentait un liens avec le royaume, un devoir, qui l'aidait, mais elle n'avait jamais tenter un plus grand rapprochement avec ses cousins ou son oncle, car elle savait que son père le verrait et elle ne pouvait se le permettre.

"Même si le Prince avait quelqu'un, je ne l'empêcherait jamais de le voir. Je suis une Noble Dame, j'ai eu le titre de Reine de la Cour d'Amour de Rethwellan jusqu'à ma nomination à Valdemar. Je ne me mettrais jamais dans le chemin de l'amour, mais celui-ci n'a rien à voir avec le Mariage à notre niveau. "

Il y avait de la douceur, mais aussi une pointe de tristesse dans ses explications.

"Le mariage dans les lignées de sang royal ne sert que la politique, il est rare que nous puissions nous permettre un mariage d'Amour. Même si cela ne veut pas dire que l'amitié et le respect ne peut en naitre. Mais nos Royaume doivent passé en premier, quel que soit nos sentiments. C'est pourquoi j'épouserais quiconque mon oncle me demanderais d'épouser, c'est pourquoi je suis ici."

Il n'y avait pas vraiment de regret, seulement de la déception. Elle se savait privilégié de par sa naissance, mais contrairement à beaucoup de noble, elle savait que cela s'accompagnait de responsabilité, non envers son rang, mais envers son Royaume, envers tous son Royaumes et ceux qui le composait.

"Une épidémie? Pourtant je n'ai été en contact avec personne de malade. Est-ce qu'il y as quelque chose que je pourrais faire pour aider?"

Si sa voix était rester avec sa pointe de noblesse, il y avait derrière un véritable élan du cœur. Elle n'était pas sotte au points de penser qu'elle pouvait faire quelque chose par elle-même, surtout dans son état, mais si les guérisseurs avait des questions à lui posé, si ils avaient besoin d'argent ou de matériel, elle pouvait faire une donation, son père ne pourrait lui en tenir rigueur puisque cela lui attirerait certainement la sympathie du pouvoir, tout autant que cela lui donnerait une bonne image. Dans sa fièvre, elle déplorait d'avoir à penser de cette façon, mais savait qu'il n'y avait pas grand chose qu'elle puisse faire différemment si elle ne voulait pas être manger par les autres nobles.

"Dans la noblesse, surtout si proche de la famille Royale, on ne peut être sur de personne. J'ai eu ma mère, qui était ma confidente et as toujours été mon modèle, mais elle est morte quand j'avais 8 ans. Mon oncle est très occuper et mes cousins ont leur propres problèmes sans que j'y ajoute les miens. De plus, entourer comme je le suis normalement, chaque paroles que je prononce peut être rapporter, déformer et amplifier par les serviteurs, dont plusieurs sont généralement les espions d'autre noble."

Ne pas prendre de décision à la va-vite? Cela faisait depuis l'accueil qu'elle avait reçu qu'elle se posait des questions sur sa mission en Valdemar. Elle savait que le royaume n'était pas à son meilleur quand elle avait manigancer pour obtenir se poste et convaincre son oncle et quantité de noble que se mariage servirait leur intérêt à tous, mais elle ne s'était pas attendu à ce que se soit aussi pire. Que les nobles de se royaumes soit aussi semblable à ceux de son royaumes, ni que les héraut en était aussi diminuer.

Elle ferma les yeux avant d'avoir été au bout de sa penser et commença à s'assoupir.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »