Une silhouette avançait sur le chemin, de long cheveux attacher en queue haute, sur une créature de conte. Une mince ombre tout ce qu'il y avait de plus féminin, proportionner et muscler, vêtue comme une mercenaire, mais au couleur de la Garde de Valdemar, monté non sur un cheval, mais bien un magnifique mâle doré et gracile, sabots fendu et triple corne sur le front. Pour les quelques connaisseur, une Dyhelis mâle, royal et altier, puissant et gracile. La silhouette sur l'animal était jeune, mais ses armes et sa posture laissait voir son entrainement, ses yeux était ceux d'une vétérante et non de l'adolescente qu'elle aurait du être à cet âge, même en tant que combattante.
Elle avançait, alerte, une main sur une lame à mi chemin entre la dague et le cimeterre, trop courte et droite pour le cimeterre et trop longue et courbe pour une dague de combats. Elle montait à cru le dyhelis qui était presque aussi attentif qu'elle au alentour, mais avec aussi une part de son attention tourné vraisemblablement vers sa cavalière, à laquelle il jetait des coup d'œil de temps en temps.
Elle entendit le bruit caractéristique d'un cheval dans le bois qui bordait la route et décida qu'il valait mieux aller voir. La simple solitude lui faisait du bien et lui permettait de relativisé sans avoir l'impression que tous lui jetait des regard en coin. Comme elle avait confié Kley à ses gardes et qu'il dormait, elle n'avait pas mauvaise conscience de s'être éloigné. Elle envoya une impulsion mental à son compagnon, qui s'enfonça aussitôt dans les bois. Se terrain était la milieu naturel des Dyhelis et Ethyan n'eut aucune peine à s'y enfoncer silencieusement le plus naturellement du monde.
Elle déboucha sur une magnifique clairière, la main gauche sur sa lame, laissant deviné que c'était là sa main directrice, bien qu'en réalité elle soit ambidextre et avait oublié depuis longtemps qu'elle main avait été sa main dominante, elle dirigeait son compagnon plus par la pensée que par un quelconque autre moyen, refusant de dégradé son ami et son lié d'une quelconque façon. Sa main droit était sur le cou de la créature.
Elle vit presque immédiatement l'homme, dos à elle, une lame à la main, dans une posture tendu, mais non menaçante. Nota la distance entre l'inconnu et sa monture, un Appaloosa apparemment. L'homme avait les cheveux châtain et une corpulence de guerrier équilibrer, ni trop musclé, ni trop svelte. Sans doute un soldat de métier ou un excellent mercenaire. Sa présence restait, elle, un mystère que ni ses vêtements, ni son animal ne dévoilait, bien que le fait qu'il ait enlever selle et couverture de sur sa monture montrait qu'il avait sinon l'intention de camper, démenti par l'absence de campement à proprement parler, celle de rester un certain temps à cet endroit.
"Bonsoir monsieur, quel bon vent vous amène sur les terres de Valdemar?"
Elle avait vu suffisamment de mercenaire dans sa vie et surtout, beaucoup trop d'exaction perpétré par des gens de son ancien métier aveuglé par quelques désir de richesse et de reconnaissance pour être très méfiante. Le souvenir de la mort d'Ellia, celle des enfants et du héraut, encore trop vif à son esprit pour être aussi accueillante qu'avant, la petite Chand avait définitivement disparu. Et si Lame ne savait pas encore quel chemin prendre, elle savait aujourd'hui quelle direction, quel but elle voulait donner à sa vie, à ses armes et à son âme.
Même sa voix avait un peu changer, si elle était toujours basse, elle était plus dur, plus sombre et plus froide qu'avant. il y avait de la profondeur aujourd'hui, dans sa voix comme dans son regard gris presque cristallin. Elle ignorait encore qui lui faisait face et se serait certainement une surprise aussi grande pour elle de le voir là que pour lui de voir à quel point elle avait changer.