Soyara avait passé la soirée de son arrivé à Haven à se reposer et à s'occuper de son fils. Les rigueur du voyage et la faim l'avait fatiguer, et elle avait accueillis avec joie une soirée à se reposer et à se consacrer entièrement à son tout petit, son trésor.
Cependant, maintenant que le soleil était levé et que la ville s'était mise à bruisser d'activité et de bruit, la fille de joie avait décider de partir à l'exploration de ce nouvel horizon. La ville ressemblait, par bien des côté à n'importe quelle ville de Rethwellan, mais il y avait aussi une ambiance différente, la langues n'était pas la même non plus. La jeune mère parlait maintenant couramment la langue de Valdemar, mais son accent était encore parfaitement visible. Elle tenait aussi à se que son fils soit en mesure de se faire comprendre, mais dans leur moment d'intimité, elle prenait plaisir à parler avec lui sa langue natale.
Les rues de la villes était animé et coloré, les gens semblait heureux pour la plupart, mais il y avait aussi comme une ombre. La jeune femme n'aurait pas su l'expliquer, mais il semblait peser comme un poids sur ses braves gens autour d'elle. En tant que mendiante, la jeune femme avait appris très jeune à comprendre les humeurs des passants, et même si la ville et les gens semblait heureux et pas misérable, il planait comme une ombre sur la ville.
La jeune femme haussa les épaules pour elle-même quand elle en fit la constatation, elle n'y pouvait rien. Elle n'était qu'une pauvre prostitué et une chanteuse de taverne. Elle vendait un peu de bonheur au gens, mais elle ne pouvait rien de plus que leur faire oublié leur tourment pendant de court instant.
Elle continua ainsi à déambulé, son fils accroché devant elle avec un harnais qu'elle avait fait fabriquer pour lui. Il semblait tout contempler avec de grand yeux curieux et alerte. Soyara sourit de fierté devant la curiosité de son fils. Oui, c'était réellement son plus beau et précieux trésors.
Puis, il commença à montrer des signes d'impatience et demanda à plusieurs reprise à descendre pour marcher. Soyara n'était pas très à l'aise de le laissé faire, mais en même temps, elle ne pouvait pas le garder toute la journée dans le harnais. Il devait apprendre à connaitre la ville et marcher un peu. Elle se sentait tiraillé entre son inquiétude devant cette ville inconnu et les demandes de son fils. Il fallait qu'il apprennent à rester avec sa mère.
Poussant un soupir, elle décida finalement de la laissé marcher un peu, mais à condition qu'il tiennent sa main. Eamonn rechigna un peu, lui voulait courir et explorer le marché. Soyara dut lui expliquer qu'il y avait trop de monde. Finalement, elle se résigna à lui dire que c'était ça ou rester dans le harnais.
Elle le détacha finalement et lui prit fermement la main. Pendant quelque minutes, tous ce passa bien, mais un passant un peu trop pressé percuta la jeune femme qui lâcha la main de son fils et le perdit de vu dans la foule. Soyara senti alors la panique monter en elle. Elle devait retrouver son fils !
Elle se mit à l'appeler d'une voix apeuré.
"EAMONN !! EAMONN !!"
Mais le brouhaha était trop fort dans la rue pour qu'elle entende la petite voix de son fils lui répondre. Elle se sentait perdu, elle avait besoin d'aide. Elle vit dans la foule quelqu'un qui était bien habillé et qui semblait être généreux. Sans plus réfléchir à sa méfiance habituelle, elle l'aborda.
"Pardonnez-moi mon seigneur, mais j'ai perdu mon fils dans la foule. Il est très jeune, il n'a que deux printemps, je vous en pris, si vous pouviez m'aidé à le retrouver... vous me semblez quelqu'un de gentils, je vous donnerai tout ce que j'ai si je peux le retrouver."