RECENSEMENT DU ROYAUMETayledras du clan K'Shira [center:2ur70vh3]
[/center:2ur70vh3]
Une rencontre dans la forêt <<< ouvrir dans une nouvelle fenêtre ce lien.
Prénom : FugueChant
Age : 25 ans
Région d’origine : Les Pélagirs
Clan : K'Shira
Métier/Vocation: Mage adepte. (en fait, il doit passer le test d'adepte, il en a le niveau, mais il a fuit, refusant un tel fardeau. il sait qu'il devra le passer, il en a même envie, il a juste eut peur de le faire et de ne plus pouvoir être insouciant.) Potentiel d'adepte guérisseur.
Description physique :Cheveux :Brun à l'origine, ils sont devenus blonds argentés avec l'utilisation de la magie
Yeux : Ses yeux étaient violets, et la magie les a fait devenir bleu-violet, très clairs.
Teint : Le teint assez mat, car il passe beaucoup de temps dehors.
Taille :1m 80
Corpulence :Athlétique, un corps entretenu, car, au grand damn de son clan, il aime "se salir les mains" sur les tâches quotidiennes et faire des efforts physiques.
Attitude :Un air très mutin, souvent un sourcil relevé d'étonnement. Il a un sourire charmeur la plupart du temps, mais parfois il prend un air absent, rêveur... Lorsqu'il doit se battre, ses yeux sont de glace et son visage de marbre.
Fuguechant a toujours été baigné dans la magie. Les pierres cœurs, il connait, ainsi que les vallées à l’abri des aléas du temps. Très tôt, son don pour la magie est apparu de façon évidente et son clan ayant discerné une aptitude certaine chez lui, l’a encouragé à s’y interesser. Le résultat fut que sa tignasse se teinta relativement rapidement et il arbore aujourd’hui avec fierté sa chevelure blond-argenté. Ses yeux faisaient la joie et l’étonnement de sa mère, BrumeTempête, car on n’en avait pas vu de tels depuis longtemps. Ils sont devenus plus clairs à présent, mais toujours une teinte légèrement violette, qui vient se mêler au bleu lumineux que lui a apporté la magie.
Son corps, il se l’est sculpté à grand renfort de courses, escalades, entrainement au combat avec les éclaireurs de son clan, au grand damn de sa mère et des anciens, qui considéraient son talent gâché car éparpillé. « Tu ne deviendras pas un adepte si tu ne te concentre pas sur cette tâche. Tu pourrais même être un adepte guérisseur. N’as-tu donc pas plus de jugeote qu’une pie voleuse ? ». De même, plusieurs Hertasi se sont vite attachés à lui, mais, un peu rebelle de nature, il mettait un point d’honneur à s’occuper de certaines tâches physiques lui-même. Le résultat : un jeune homme athlétique, qui sait pertinemment que son corps est, tout autant que son charme moins tangible, un atout pour trouver, peut-être, un jour, quelqu’un à qui offrir une plume de son oiseau lige.
Aux yeux des personnes qui ne le connaissent pas, il parrait un peu arrogant, rêveur, et charmeur. Peut être volage ? C’est mal le connaitre, mais c’est une protection comme une autre pour lui. Il a du mal à ouvrir son cœur.
Description comportementale : FugueChant est un paradoxe vivant. Accroc à la magie, prenant un réel plaisir à s’y adonner, il a pourtant fuit ses responsabilités justement à cause de son don et de son statut d’Adepte en devenir. Son clan forgeant beaucoup d’espoir sur son avenir, et le bassinant depuis des années sur son potentiel d’adepte guérisseur, s’en était trop pour cet esprit rêveur et avide de liberté. Il apprécie les conforts de son ekele, ainsi que les bains dans les sources chaudes, mais son cœur se languissait de découvrir de nouvelles contrées, de subir la morsure du vent, d’entendre la neige craquer sous ses pas. Il trouvait injuste d’être ainsi « mis sous cloche ». On lui passe ses nombreux caprices, car on connait son potentiel et l’importance qu’il pourrait avoir dans l’avenir. Son obsession pour la musique est telle qu’elle prenait le pas sur ses devoirs envers son clan.
Il est charmeur et pas prude du tout. Il sait qu’il plait, aux hommes comme aux femmes, mais, bien qu’ayant goutté aux deux, il se sent shay'a'shern avant tout. Il aimerait pouvoir trouver celui à qui offrir une plume de son oiseau lige. Parlons-en de celui-ci. Il ne l’a eut que très tardivement, ce qui lui a valu des quolibets et des réprimandes de son clan. En effet, ce n’est que lorsqu’il est partit de sa vallée que son oiseau l’a choisit. Tous les autres jeunes hommes de son clan en avaient un, et l’on s’étonnait, vu ses prédispositions, qu’il n’en ait pas eut un lui aussi. Il se sentait tellement seul, et tellement envieux que, la nuit tombée, il pleurait dans le noir, pour que personne ne s’en rende compte. Il est, par contre coup, très fusionnel avec lui, et ferait n’importe quoi pour lui venir en aide, dût-il être en danger. Il a, par compensation, développé un don un peu plus fort de parole par l’esprit et peut entendre les autres oiseaux liges, si ceux-ci le lui permettent.
Une autre alliée précieuse fut la musique. Il est tellement sensible qu’il se sent transporté par la musique, la vivant pratiquement. Il n’a pas le don des bardes, mais il sait jouer plutôt bien et il est persuadé qu’il peut y mêler la magie. C’est faux, et il s’en rendra cruellement compte lors de sa venue à Haven, mais il est têtu comme une mule. Il s’est entrainé avec plusieurs instruments, mais pas les percussions, dans son clan. La flûte reste son instrument favori. Il en a une, méticuleusement sculptée, à sa ceinture.
Qualité principale : Amical et attentif, doué en magie.
Défaut principal : Rêveur et tendance à s'emporter facilement. Il peut être assez colérique. Le fait d'avoir eut son oiseau-lige tardivement l'a rendu peu sur de lui, concernant les relations humaines. Il parait volage, et à du mal à s'engager facilement. Enfin, il se fait des illusions sur son don avec la musique. Il est doué, mais n'a pas le don, ce qui va sans doute lui faire traverser une crise.
Don ordinaire : Il sait jouer de la musique, et plutôt bien.(mais n'a pas le don)
Don spécifique : Magie véritable, niveau adepte, et potentiel adepte guérisseur (il doit passer le test, c'est lui qui l'a repoussé). Parole par l'esprit étendue à d'autres oiseaux-liges (s' ils le permettent)
Oiseau lige : Un faucon à plumes rouges, femelle, du nom de Tr’eel. Un sens de l'humour aigu.
Description Historique :Le gargouillement apaisant de la marre lui était autant agréable que les soins méticuleux que recevaient ses épaules. La nuit était déjà tombée depuis longtemps, et les dernières lueurs s’éteignaient peu à peu dans les ekeles. Totalement délassé, FugueChant laissa reposer sa tête contre le torse de RenardDansant, un Kestra’chern extrêmement doué et surtout extrêmement beau. En fait, il fallait bien se l’avouer, si le jeune mage avait délayé sa décision de ce soir, c’était pour profiter encore un peu de son amant, contre qui il était blotti à l’instant. Car, il n’en doutait pas, sa réponse à lui serait négative. Au fond, il savait depuis le début qu’il serait solitaire. Mais ce coup ci, il n’était pas un enfant. Il réussirait.
Le surnom dont il avait hérité était lié à une histoire datant de son enfance, alors qu’il n’avait que douze printemps. Il revoyait encore avec effroi la vieille adepte guérisseuse OmbreNeige annoncer avec fierté à tout le clan qu’il avait le potentiel pour devenir un grand adepte guérisseur lui aussi. Cela l’avait effrayé bien plus que toutes les histoires à dormir debout sur les rumeurs de wyrsas ayant été aperçus dans les environs. La vieille était tellement semblable à la chouette perchée sur son épaule qu’il ne savait pas laquelle des deux était en train de lui parler. Qu’importe. Il ne voulait pas de cette responsabilité. Il ne voulait pas être coincé ici, à ne pouvoir apprendre que les musiques de son clan, les danses de son clan, et ne connaitre que la terre à guérir, mais à l’abri du temps. Il savait, pour avoir entendu les éclaireurs que le vent, la pluie et même la neige pouvaient être désagréables, mais il voulait le voir, le sentir, quitte à avoir mal. Alors, avec toute la naïveté d’un enfant et toute la détermination d’un rêveur, il s’était enfui, pour découvrir le monde extérieur.
Sa fugue n’avait pas duré bien longtemps. Les éclaireurs l’avaient aperçu presque aussitôt qu’il avait quitté la vallée, mais avaient décidé de lui donner une bonne leçon. FugueChant ressentis bien d’autres morsures que celle du vent, cette nuit la. Il revoyait encore, alors qu’il mourrait de froid, pleurant toutes les larmes de son corps, le félin s’approcher, babine retroussées, laissant tomber des paquets de salives sur le sol, tellement certain de son repas qu’il avait mis en bernes tous ses instincts de survie. Tant mieux pour le jeune enfant, tant pis pour l’animal. Les éclaireurs le tuèrent au dernier moment, non sans s’être assuré que le jeune fugueur recevait une griffure à la cuisse. Il était revenu, honteux, dans un silence de plomb, et avait été baptisé FugueChant. Celui qui fuit son don. Suite à cet épisode, il devint solitaire, honteux des regards et des soupirs à son passage. Petit à petit, tous les enfants du clan, devenant des jeunes hommes, se lièrent à un oiseau lige. Il n’en vint jamais aucun pour lui. Voulant faire passer sa frustration et son trop plein d’énergie, il s’acharnait à couper du bois, s’entrainer au combat avec les éclaireurs, faire des exercices physiques. Il n’avait pas d’oiseau lige, mais il avait un physique qui ne laissait pas indifférent les jeunes gens de sa vallée. Il passait beaucoup de temps à jouer de la musique et à parfaire sa maitrise de la magie, ayant accepté ce don. Curieusement, pour s’ancrer, il avait presque toujours une petite musique dans la tête, l’aidant à se concentrer. Ses professeurs étaient étonné de la rapidité avec laquelle il apprenait, et d’autant plus sévère à son égard quand à ses « dispersions inutiles ». Il voulait leur prouver à tout prix qu’il était possible de mêler la magie avec la musique, en utilisant un don intérieur. OmbreNeige avait écouté en fronçant les sourcils, et en espérant que cette idée lui passerait. Mais, comme il en était toujours ainsi avec les Tayledras, on ne le forçait pas à renoncer à ses autres envies, du moment qu’elles apportaient quelque chose au clan. La musique était son réconfort, et lors des soirées de fête, il avait enfin l’impression de faire partie des K’Shira.
(…)
Ton amant est étrange. Agité. Toi tu n'es pas doué.La chouette blanche, liée à RenardDansant, était très sensible aux sentiments et avait sans doute perçu l’état de nervosité de FugueChant.
FugueChant perçu les pensées de l’oiseau-lige de son amant, et se dit qu’il était temps de lui avouer son projet.
« Ashke ? Tu lui parlais ? Je te dois la vérité au moins autant que mes muscles te doivent une deuxième vie. Je vais aller voir les anciens, demain matin, et leur demander une audience. Je veux partir d’ici, et apprendre toute la musique que je pourrais apprendre. Je vais y mêler ma magie, je suis sur que je peux le faire. Je ne veux pas passer le test avant. Je sais que personne ne m’y oblige, mais que tout le monde se demande pourquoi je ne m’isole pas pour le faire. Je ne supporte plus cette pression. D’autant moins qu’ils ne font rien pour m’imposer ce choix. Je les déçois et c’est ma plus grande blessure. Je… j’ai trop peur, ashke. Je ne veux pas passer mon temps à guérir la terre, je veux voir le monde, apprendre d’autres musiques, te faire l’amour sous d’autres étoiles.. ».
Rien. Aucune réponse. Mais les mains se crispèrent sur les épaules du jeune mage. La pression s’amplifiant, ce dernier fut forcé de se retourner. Une boule dans la gorge, il vit les yeux brillants de son amant.
Son geste fut aussi rapide que douloureux. Il prit la gifle en plein visage comme il aurait pris un couteau en plein cœur. Son amant ne dit rien de plus, et dans sa nudité sublime, il se leva, le regarda une dernière fois, et partit dans la nuit. Une femelle hertasi, se dandinant, mal à l’aise, tendait une serviette à FugueChant, qui, une main posée sur sa joue, regardait partir son amant.
(…)
Il avait donc demandé audience le lendemain matin, espérant que sa demande soit reçue.
Le conseil avait écouté sa demande, solennellement. OmbreNeige prit la parole :
« Il existe, par delà nos frontières, au delà des longues plaines de Dhorisha, après la forêt de Pelagir, une contrée nommée Rethwellan. Si tu passes par Kata’shin’a’in, nos cousins t’aideront. Au delà, ce sera à toi de te débrouiller. Lorsque tu trouveras Rethwellan, ton périple ne sera pas terminé. Tu devras aller à Valdemar, et trouver le collegium des Bardes, qui utilisent la magie comme tu souhaites le faire. Ils pourront te former et tu deviendras ce que tu souhaites être, et que nous ne souhaitons pas que tu sois ». Une fois FugueChant partit, elle avoua avec tristesse aux autres anciens que le jeune homme n’avait pas ce que les bardes appellent le Don, mais qu’il fallait qu’il le découvre par lui-même avant de leur revenir, blessé dans son orgueil, mais fort de savoir où était sa force.
(…)
Il avait fait ses bagages, pris des précieux renseignements couchés sur du cuir, auprès des éclaireurs, et il avait évité de croiser son amant. Son cœur saignait, mais il se sentait libre de découvrir le monde. Depuis tout petit, il se sentait attiré, comme appelé dehors. Il se sentait mal de quitter son peuple, mais il savait qu’il reviendrait. Il avait besoin d’apprendre, de voir, de sentir, avant de revenir. Il savait qu’il découvrirait quelque chose d’important, pour le bien de la terre et de son clan. Il deviendrait Barde, et ce serait pour le bien de son clan.
Un éclair rouge s’abattit sur lui, brouillant sa vision et le forçant à dévier de sa course. Il tomba, pestant contre son ennemi, qui qu’il puisse être. Il était inquiet car il n’avait sentit aucune énergie avant de subir l’attaque. Il entendit des battements d’ailes et, désorienté, releva la tête, apercevant un magnifique faucon à plumes rouges, claudiquant, une patte repliée, sur la branche du vieux chêne qui venait de le protéger d’une pluie de flèches. L’oiseau était blessé, mais aucune flèche ne le transperçait. FugueChant fut pris d’une rage soudaine et très surprenante, et lorsqu’il vit que c’était des hors-clans, et même pas des Tayledras qui pourchassaient ainsi ce magnifique faucon, il fut tenté de déchainer son pouvoir sur eux. A la place, il se borna à créer une illusion, englobant l’oiseau, pour les faire ressembler à des feuilles et des branches. Il espérait que l’oiseau ne panique pas ou s’en était finit de son illusion. Mais il ne bougea pas. Il le regardait, son œil pétillant d’intelligence et de malice.
C’est toi. Enfin. Pas trop tôt. Attendre longtemps. Tu pas venir. Tu es beau. Tr’eel veut être compagnon à plume. Gentil. Propre. Tu es bien.FugueChant en resta bouche bée. Il venait d’être choisi ! La parole par l’esprit de Tr’eel n’était pas encore au point, mais il savait que ce n’était qu’une question de jours avant que ce soit le cas. Il confectionna, en déchirant sa cape, et en la fixant avec le nécessaire à coudre qu’il avait pris dans ses bagages, un perchoir, sur son poignet, destiné à son nouveau compagnon.
Moi c’est FugueChant. C’est parce que j’ai fuis mon don.Je sais. Pas grave. Jolis yeux. J’ai faim. Trop fatiguée…Et le faucon se mit à claudiquer de façon très théâtrale. FugueChant éclata de rire. Il se sentait aimé, enfin, et entier. L’oiseau allait grandir, à présent qu'il était lié, tout comme l'amour qui les unissait maintenant.
(…)
Il n’eut guère le temps d’arriver à Katashin’a’in car le destin fit en sorte de le mettre sur les traces de valeureux compagnons, alors qu’il arrivait enfin aux plaines…
Hors-jeu : Que désirez vous faire de votre personnage ? J’ai donc quelque peu changé son historique et ce qui peut lui arriver. Tout d’abord, il y aura la révélation qu’il n’a pas le don, ce qui va lui faire du mal, mais je le vois bien, malgré tout, continuer à apprendre à être tout de même un meilleur musicien. Son orgueil baissera d’un cran. IL va de plus être pris dans la tourmente, alors qu’il arrive dans les plaines. Les choses se succédant (je vous fais confiance pour ça, j’adore les MJS et les surprises), il ne retournera pas de suite dans son clan. Il passera lorsqu’il se sentira prêt son épreuve d’adepte.A plus long terme, il a le potentiel pour être un adepte-guérisseur. (si vous n'y voyez pas d'inconvéniant).
