[HJ]C'est corrigé

Marqué en début de premier post[/hj]
Fitz continuait de rire. Cette jeune femme avait des pensées qui lui ne l’avait jamais marqué, mais au final elle avait entièrement raison !
« J’avoue que vu comme ca, il est vrai qu’on pourrait nous laisser le choix des couleurs !!! Mais je suis sur que si je me baladais en blanc version Héraut je me retrouverai bien vite avec tous les compagnons sur le dos pour m’arracher mes vêtements ! »
Vraiment il ne pensait pas qu’un massage pouvait être aussi efficace. Cela risquait de le ramollir peut être ? Manquerait plus qu’il soit mou face aux hommes, il y avait fort à parier qu’ils le lui rendraient au centuple. Mais pour l’instant ce n’était pas son problème principal !
« D’accord pour venir vous sauver ! Par contre pour mes muscles je ne peux rien vous promettre, ils sont souvent sollicités par ici ! Et j’ai bien peur que ce ne soit pas près de s’arrêter »
La suite de la discussion laissa le guerrier perplexe, voilà une pensée fort intéressante, à laquelle il n’avait jamais vraiment réfléchi.
« Vous savez, pour mon âme, je ne peux pas faire grand chose. Il est plus facile de dire que je trie mes pensées, et que je recentre mon esprit sur le but que je souhaite atteindre. Il est vrai que dans ce cas, mon corps n’est plus qu’un instrument… Je n’ai jamais vraiment été inquiet ou même préoccupé par son état ou son soin. Pour être totalement franc, mon insensibilité à la douleur, fait que je ne me rends même pas compte que je me blesse. Vous pourriez me faire des cicatrices supplémentaires là maintenant tout de suite, que je ne m’en rendrai pas compte… Alors imaginez quand il s’agit de savoir si mes muscles vont bien ou pas ! »
Il éclata de nouveau de rire, comme toujours avec une franchise qui le caractérisait, un rire simple et franc.
« Malheureusement je ne peux pas vous en dire plus sur les endroits que j’ai visité, ni même sur ce que nous avons vu ou fait. Cela ne m’est pas autorisé, vous m’en voyez navré. »
Songeur… Un instant, l’homme semblait perdu dans ses pensées.
« Dites moi, Dame Pluiechantante, pensez vous vraiment qu’en soignant mon corps, il me serait possible de travailler sur l’âme comme vous dites ? J’ai bien peur que la mienne est vu assez d’horreur de par ce monde, pour ne plus jamais pouvoir trouver le repos ! »