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[Fitz] Lieutenant Portepoisse convoqué
Beltran:
Fin de la 7e décade de printemps 1481
"Lieutenant, le 'pitaine veut vous voir dans son bureau tout de suite."
Le caporal qui s'adressait ainsi à Fitz était tout ruisselant, sortant sans doute de l'entraînement - et ayant sans doute couru dans les couloirs jusqu'à la place où Fitz faisait manoeuvrer son unité. Il salua, claqua des talons, et s'en fut de nouveau retrouver sa propre unité et ses devoirs.
Dans le bureau, le Capitaine avait les cheveux mouillés de la douche qu'il venait de prendre en sortant de l'entraînement. Taper sur des cibles mouvantes avec une épée avait tendance à le dérouiller un peu et à le défouler. Il était donc très calme et serein alors qu'il s'installait devant la (monstrueuse) pile de parchemins à son bureau. Il commençait à en lire certains avec une grimace peu joyeuse (l'écriture des rapports de Wylan avait tendance à lui donner mal à la tête en plus d e lui offrir de mauvaises nouvelles) quand il estima que Fitz ne devait plus être très loin. Beltran alla donc préparer quelque chose qu'il posa à portée de main sur son bureau ainsi qu'une missive scellée. Fitz ne s'attendait sans doute pas à ce qui allait lui arriver.
Fitz:
Il était temps pour Fitz de s'occuper de son unité, et cette dernière avait besoin de se dérouiller un peu. Par contre il fut étonner d'entendre quelqu'un l'interpeller alors qu'il était en manœuvre.
Et il fut encore plus surpris quand on lui annonça que le capitaine voulait le voir. Il essaye de se remémorer la dernière bêtise qu'il avait pu faire, mais elle remontait quand même à pas mal de jours. Et puis pour les autres à moins que quelqu'un ait cafardé... Et puis le Capitaine pouvait pas encore être au courant de son plan. Bref, il siffla son second, lui dit clairement ce qu'il attendait des hommes, et lui précisa aussi, que même si il était absent, il saurait si un d'eux avait désobéi, et que sa vengeance serait comme toujours très désagréable.
En chemin vers le bureau du capitaine, le lieutenant réfléchissait sérieusement à ce que Beltran pouvait bien lui vouloir. Certes Fitz voulait lui même prendre rendez-vous avec le capitaine, mais il ne pensait pas que l'inverse pourrait être le cas.
Arrivait devant le bureau, il vérifia rapidement que sa tenue ne laissait pas trop à désirer. Chemise presque propre, cheveux légèrement collés par la sueur, mais hé.... Comme on dit il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne suent pas! Bon on allait dire que ça va pour le tenue.
Le lieutenant frappa à la porte, attendant l'ordre de Beltran pour pénétrer dans l'antre de son supérieur.
Beltran:
On frappa. Beltran se fendit d'un "entrez" tonitruant et se leva de son bureau pour en faire le tour alors que la porte s'ouvrait. Le Capitaine salua militairement son subalterne mais son visage n'était ni fermé ni plus sérieux qu'à son habitude.
"Entrez, capitaine, j'ai besoin de vous parler quelques instants. J'ai estimé que cela valait bien de vous interrompre pendant l'entraînement, ça donnera quelques responsabilités à votre second, il faut de toute façon qu'il s'habitue." fit rapidement le Capitaine en désignant une des chaises face à son bureau: "Asseyez-vous, j'ai deux ou trois choses à vous dire vous concernant."
Lui-même fit le tour du bureau pour reprendre sa place. Il écarta les parchemins qui le gênaient et récupéra le petit paquet et la missive qu'il avait reçu. Il les montra tous les deux au lieutenant et d'un air implacable demanda:
"On commence par quoi, capitaine?"
Fitz:
La première fois, Fitz ne réagit pas, il s'assit à la place désignait et attendit. La deuxième fois, par contre, il ne put faire comme si c'était une erreur.
"Capitaine, c'est vous, moi je suis lieutenant. Enfin du moins quand j'ai vérifié c'était le cas ce matin au réveil. "
Il regarda ce que lui présentait son supérieur, désignant la missive.
"Commençons par la missive, ce qui est écrit me semble toujours plus urgent que le reste. Quoique si vous commenciez par me dire pourquoi vous me donnez du "capitaine", ce serait pas mal aussi non?"
Levant un sourcil, il attendait la réponse de son patron, son cerveau bouillonnant à la recherche d'une information qu'on lui aurait donnée et qu'il aurait manquée.
Beltran:
Beltran attendit une réaction. Son premier "capitaine" passa pour une erreur, comme il l'avait souhaité. Connaissant Fitz, il savait cependant que le lieutenant ne résisterait pas à l'appellation renouvellée. Il n'avait pas tort. Beltran, impassible, répondit:
"Il s'en passe des choses entre le réveil et l'après-midi."
Fitz s'était décidé pour la missive mais il préférait visiblement avoir une explication plus claire de l'"erreur" de son supérieur. Beltran, toujours sans montrer aucun sentiment, répondit calmement:
"Nous commencerons donc par le paquet. Ouvrez-le. Je vous explique l'écrit plus tard."
Il tendit le sac en papier à son lieutenant.
[Quand tu l'ouvres, à l'intérieur, se trouvent plusieurs jeux d'épaulettes au grade de capitaine d'escadron.]
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