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Et la lumière fut...

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Héraut Wylan:
Milieu de la 4e décade d'été 1485 - sur la route commerciale de l'Est, entre Haven et Traderest

Wylan était en mission dans le Peigne quand il avait reçu l'ordre de rentrer à Haven. L'information ayant circulé par Compagnon, il n'avait eu aucun détail. Simplement qu'il était urgent qu'il regagne la capitale. Urgent, pas impératif. Il l'avait donc interprété comme une autorisation tacite de terminer ses activités en cours. Alemdar le connaissait suffisamment pour savoir comment formuler ses messages. Et Wylan n'avait eu aucune vision, aucun pressentiment concernant l'Attitré. C'était donc que tout allait bien de son côté.

Grâce à son réseau d'informateurs, l'espion royal avait découvert qu'un large groupe de bandits s'étaient rassemblés dans les collines du Vineyard, dans le but de lancer des raids dans la région. Son enquête préliminaire ne lui avait pas permis de découvrir s'ils travaillaient à la solde d'un ennemi du pays. Il lui avait fallu s'infiltrer parmi eux pour l'apprendre. Il avait utilisé pour ce faire une de ses personas les plus connues parmi les criminels en tout genre, Garrick. Garrick était un homme sans scrupule qui avait fait sa renommée en assassinant à lui seul une maisonnée entière. Wylan n'avait fait qu'emprunter son histoire au véritable criminel, qui n'avait, en réalité, pas survécu à sa capture.

Au bout de quelques jours, il avait estimé en savoir assez pour prendre la décision qui s'imposait. Il allait semer le chaos dans la bande avant de partir avertir le fort le plus proche. C'était en tout cas le plan. Malheureusement pour lui, alors qu'il s'apprêtait à repartir, on l'avait désigné, lui et un autre, un certain Mel, pour escorter un troisième homme nommé Tom qui devait se rendre à un rendez-vous important à une journée de cheval de Haven. Ne souhaitant pas griller sa couverture, il avait obéi et s'était donc mis en route, sur le dos d'une vieille rosse qui avait clairement connu de meilleurs jours. Kyra les avait suivis de loin.

Enfin, ils touchaient presque au but. Après avoir découvert qui était leur mystérieux rendez-vous, Wylan leur fausserait compagnie et rejoindrait Kyra, non sans avoir neutralisé les deux bandits qu'il accompagnait.

: Vivement qu'on se retrouve! :
: Je n'en peux plus de cette pauvre bête. On va la prendre avec et la confier à une famille aimante, qu'en dis-tu?:
: Bonne idée. On a pas idée de traiter pareillement les animaux.:

Le chef leur fit signe de s'écarter légèrement de la route. À droite, à une quinzaine de mètres, se trouvait une clairière à peine dissimulée par quelques arbres. Wylan suivit le mouvement avec un soupir de soulagement. Plus qu'une marque ou deux, et il pourrait laisser Garrick derrière lui, pour un temps. Cela faisait quelques marques déjà qu'il luttait intérieurement. Wylan ne supportait plus le masque de Garrick. Il n'arrivait plus à le porter. Et il n'en pouvait plus de se vanter des gens qu'il avait assassinés. Des meurtres que lui Wylan avait commis. Pour donner de la profondeur à ses fanfaronnades, il utilisait ses propres expériences. Il pouvait sans difficulté raconter la sensation de la lame sur une gorge, la chaleur du sang qui coule le long de la main, le râle de la pauvre victime... Il se dégoûtait, Garrick le dégoûtait. Jamais plus il ne l'utiliserait. Il prendrait le temps nécessaire de se recréer une persona de coupe-jarret, et qu'importe les problèmes que cela pourrait causer.

Un quart de marque plus tard, il n'y avait toujours aucun signe de leur rendez-vous. Ils avaient démonté et Garrick/Wylan aiguisait sa lame avec un sourire sadique. Les autres l'admiraient autant qu'ils le craignaient. Ce qui était le but recherché.

Finalement, un bruit de sabots se fit entendre au loin. Les deux bandits lâchèrent des commentaires soulagés. Wylan, au contraire, se raidit. Il ne reconnaissait que trop bien le bruit de ses sabots. Certes, ce n'était pas Kyra, mais c'était un Compagnon. Merde! Quelle malchance! Il lança une brève prière aux Dieux pour que le Héraut, qui qu'il fût, passe tout droit.

À ce moment-là, il vit Tom encocher une flèche. Il se précipita pour le retenir, mais trop tard, la flèche partit. Heureusement, elle se planta loin du Compagnon. Mais Mel avait vu son geste.

«Qu'essquis'passe? T'veux pas qu'on abîme un de ces canassons blancs?»

«Il serait passé tout droit sans ton tir, imbécile! Maintenant, il va venir, c'est certain.»

Tom lui lança un regard méfiant. Le Compagnon s'était arrêté. Sans doute discutait-il avec son Héraut de la marche à suivre. Wylan espérait que Kyra les préviendrait de rester à l'écart.

«Et alors, on est trois, il est seul. On va s'le faire!»

Mel approuva d'un bruit obscène. Wylan resta de marbre.

«Sous-estimez pas ces bestioles! C'est pas une pauvre flèche qui va en v'nir à bout!»

«Mais c'est qu'il a peur, le Garrick? Ptêtre que t'as pas tué tous ces gens, hein? Ptêtre qu'en fait, t'es rien qu'une poule mouillée?»

Wylan leva les yeux au ciel.

«Et puis merde.» Sa voix sonna comme celle de Wylan. Il changea de posture et reprit son attitude habituelle. «Franchement, on a pas idée d'être aussi con. À cause de toi, j'ai perdu deux précieux jours. Je pourrais être à Haven, là, dans un bain chaud ou devant un verre!»

Sans crier gare, il attaqua. Tom ne réagit pas à assez vite et écopa d'une large entaille sur l'épaule. Mel dégaina.

«Putain, c'est qui c'lui là?»

: Puis-je proposer notre aide, si ce n'est pas trop téméraire? :

Wylan ne connaissait pas cette voix mentale. Il en déduisit qu'elle appartenait au Compagnon sur la route.

: Hum... deux gars, je devrais pouvoir m'en sortir.:

Comme pour lui donner tort, six hommes sortirent des fourrés. Il s'agissait sans doute des gens avec lesquels ils avaient rendez-vous. Quelle poisse!

: Hum... finalement, ce n'est pas de refus.: Il chercha mentalement son propre Compagnon.:  Kyra?:
: Oui? :
: Tu es loin? :
: Plutôt oui, mais je fonce...:

Il tourna à nouveau son attention vers le Compagnon inconnu.

:Préviens ton Élu que je suis le Héraut Wylan...:
:Ça va être problématique, elle n'a pas le Don. Je serais bien en peine de lui parler...:
: Arrête ton cirque, vous pouvez parler à tout le monde...:
:Pardon? Quoi qu'il en soit, il faudra qu'elle le devine toute seule.:

Spoiler: montrerAlemdar t'a envoyée en mission pour chercher des renforts dans le fort de Traderest (Est de Haven). Alors que tu files sur la route, une flèche vient se planter plusieurs mètres devant toi. Jorel s'arrête, et après un temps il sort de la route pour rejoindre la clairière. Là, se trouvent maintenant neuf hommes, dont un qui semble opposé aux autres. Tu ne pourrais pas le jurer, mais tu
as l'impression de le connaître, il ressemble à quelqu'un que tu apprécies (tu peux choisir qui), mais en plus, tu penses avoir déjà croisé cet homme qui ressemble tant à (personne qui tu apprécies) à Haven.

Héraut Enora:
Les vacances d'Enora avaient été de courte durée, mais tel était la vie des hérauts et Enora ne s'en plaignait pas. C'était naturelle quand il y avait une crise que tous y mettent leur effort.

Cette fois, le Héraut du Roi l'avait envoyé en mission à Traderest. Alors qu'elle filait vers l'est, attentive aux alentour, mais aussi concentre sur sa mission, elle ne ralentit pas tout de suite en remarquant de l'activité inhabituelle pour la région. Elle avait une mission, et malgré qu'une part d'elle s'en voulait chaque fois qu'elle passait droit à quelque chose qui "clochait", elle le notait dans sa tête, l'incluait dans son rapport, ou prévenait quelqu'un quand cela ne la ralentissait pas. Cependant, la mission avait prime sur tout le reste. C'était difficile, crève cœur même, mais elle avait appris à la dure les répercussions que pouvait avoir tout délais a ses missions.

Par contre, quand une flèche se ficha devant eux, manquant de peu son compagnon, ça devenait une menace à sa mission. Ca devenait son problème. Elle demanda, en chuchotant a Jorel, s'il pouvait prévenir les autres compagnons les plus proche pour que le message de "l'embuscade" se rende a Haven, elle ne pouvait pas communiqué par la pensée avec Jorel, mais parfois, ils avaient développer d'autre alternative pour palier aux problèmes. Ce n'était pas idéal, mais mieux que rien.

Elle sentait aussi que son compagnon n'aimait pas cela du tout, elle sentait aussi de la frustration de sa part. Quelque chose clochait et ça n'avait pas entièrement rapport avec une embuscade qu'ils auraient dû voir venir.

Sans qu'elle n'ait besoin de lui demander, son compagnon les mena dans une clairière où se tenait 9 hommes, mais l'un d'entre eux semblait s'opposer aux autres. Au premier regard, il lui sembla reconnaître un de ses professeurs à Haven, pas un héraut, mais un professeur qui enseignait a tous les collegias les bases de la science. Elle n'avait pas été très douée pour cette matière, mais ce professeur avait une manière d'enseigner qui lui avait plus et elle prenait parfois le temps de s'enquérir de lui quand elle était à Haven et qu'elle le recroisait. Il avait été un de ceux à faire de son mieux pour l'aider quand Saskia l'avait pris en grippe.

Sauf que cet homme se battait drôlement mieux qu'elle aurait put penser qu'un professeur de science, un érudit, puisse se battre. Il avait les manières d'un soldat. Il avait bien caché son jeu pendant toutes ses années !

Alors que ses pensées traversaient l'esprit de la jeune femme, Jorel, lui, chargeait le groupe, bien décidé à venir en aide au maître espion. Presque arrivée à hauteur du combat, Enora relégua ses questions et ses pensées accessoires, pour se concentrer à venir en aide à son professeur.

Elle avait, malgré son métier de flèche, continuer à entretenir ses talents aux combats autant que possible, coupant sur son sommeil en mission plutôt que de se passer d'entraînement. Elle était loin d'un maître d'armes, ou du niveau qu'elle avait au collegium quand elle dédiait plusieurs heures par jour a l'entraînement, mais avec les enseignements d'un Kalenedral, ainsi que sa vivacité et sa souplesse, elle était quand même une terreur au combat.

Si Jorel et elle ne pouvaient se parler, quand elle était sur son dos, il ne faisait qu'un au combat. Les années à travailler ensemble avaient rendu leur coordination instinctive.

Ils se jetèrent donc ensemble dans la mêler pour se battre au côté de l'homme qu'elle croyait être Nathan Blanchemaison. Elle n'avait pas souvent eu l'occasion de réellement mettre en pratique les techniques de combat qu'ils avaient appris pour se battre aux côtés d'un homme à pied, mais elle les avaient pratiqué souvent et son corps se souvenait des manœuvres.

Tout en se battant, elle réalisa que si l'homme ressemblait beaucoup à maître Blanchemaison, ce n'étais pas lui. Néanmoins, elle étais engage, et Jorel aussi semblait enclin a pensé qu'il devait malgré tout porter main force a l'homme seul. Les autres avait l'allure, le regard et les manières de bandit. Elle avait besoin d'avoir une meilleure idée sur la situation. Aussi s'adressa-t-elle a son compagnon d'arme du moment.

"Êtes-vous blessé ? Qu'est-ce qui se passe ici ?"

Héraut Wylan:
Wylan fut un peu déçu de voir arriver une frêle jeune fille. Il avait espéré une femme plus expérimenté, comme Alyss ou Méra. Or la demoiselle semblait à peine sortie de sa tenue Grise.

«Il se passe que j'ai foiré et que du coup, les charmants messieurs que voici ont envie de se venger. Rien de très inhabituel.»

Il ne pouvait pas lui dire qu'il venait d'être démasqué. Héraut ou pas, cette information était des plus confidentielles. Les gens au courant de ses activités se comptaient sur les doigts d'une main.

: Tu pourrais quand même lui dire que tu es un Héraut. :
: Quel besoin? Quand tu arriveras ce sera évident. :
: Certes, mais... Non, laisse tomber. :

Mel ne lui laissait guère le temps de discuter avec Kyra, car il l'attaquait sans relâche. Il comprenait maintenant pourquoi il avait été choisi pour cette mission d'escorte. Il était vraiment bon. Rien avoir avec Wylan, évidemment, mais il était difficile de rivaliser avec quelqu'un qui s'entraînait aux armes depuis toujours.

Tom, par contre, ne représentait plus aucune menace. Il tenait son épaule en grognant et reculait prudemment, sans doute pour laisser la place aux nouveaux arrivants.

Wylan espéra que la petite nouvelle savait se défendre, car il n'aurait pas le temps de la protéger. Au pire, il comptait sur le Compagnon de cette dernière pour la mettre à couvert si cela s'avérait nécessaire.

Larron 1 se joignit à son petit combat avec Mél. Super, il adorait de le deux contre un, surtout quand les adversaires ne se connaissaient pas. C'était l'occasion de profiter de leur manque de coordination. Wylan esquissa un sourire amusé. Finalement, ce combat promettait d'être amusant!

Il décida de s'amuser un peu et de jouer avec ses adversaires. Il feintait, esquivait, dansait presque. Ses adversaires n'auraient sans doute pas l'endurance de se battre longtemps à ce rythme. Wylan, lui, était increvable, on le lui répétait bien assez.

[Les ennemis 2 et 3 s'approchent de toi et commencent à attaquer. Idéalement, il faudrait que tu fasses des jets de dés pour voir comment tu les gères. Je te laisse avancer dans ton combat avec eux, n'hésite pas à détailler si tu en as envie.]

Héraut Enora:
Elle s'attendait à tous sauf à la réponse qu'elle reçu, et au ton aussi. Il aurait préféré quelqu'un d'autre, c'était évident. Elle ne s'en formalisa pas outre mesure, elle avait l'abitude que son apparence mette certain mal à l'aise et elle cru que sa réaction était dù à ce fait. Elle était certes relativement connue dans certains cercle, physique et position oblige, mais ce n'était pas pour autant que les gens savait qu'elle avait été entraînée à l'épée pas un Kal'enedra, un promis à l'épée, Shin'a'in.

Ses mots semblaient indiquer qu'il se mettait dans ce genre de situation assez souvent. Elle n'avait pas vraiment le luxe de réfléchir trop à ce qu'il lui disait, ou à ce que ses mots voulait réellement, dire, mais elle connaissant son devoir. Jorel semblait vouloir protéger l'homme, elle sentait l'inquiétude de son compagnon envers l'homme, et son désir de protégé quelqu'un d'important. Donc peu importe qui était cet homme, elle ferait son devoir et le protégerait.

Elle n'avait pas vraiment la possibilité de réfléchir à ce sujet, gros nez et barbe hirsute venait vers elle avec l'intention claire de faire leur faire du mal à son compagnon et elle. Et foi d'Enora, il ne toucherait pas à un seul poil de son compagnon. Elle allait faire honneur à l'entraînement d'Ann'dra et des maître d'armes du collégium.

Elle nota que ses adversaires ne semblait pas habitué à combattre des gens à dos de cheval, et il ne semblait pas avoir une véritable cohésion de groupe. (1d10:9) Elle pourrait certainement utiliser cela à son avantage. Elle était habituée à se battre, à vivre sur le dos de son compagnon. Même sans mots, dans ce domaine, il se complétait parfaitement. Depuis plus de 4 ans, elle passait presque toutes ses journées en selle sur le dos de Jorel. Il était en osmose.

Elle et Jorel se placèrent de manière à protéger l'homme qu'ils tenaient de secourir, mais aussi de manière à utiliser le manque de coordination entre leurs adversaires contre eux. Enora attaqua Gros Nez, tandis que Jorel se retournait pour lui donner un coup de ruade arrière. Enora ne réussit pas à faire de réel dégâts à son adversaire, cependant, en voulant éviter le coup porté par l’étrange femme aux allure de fantôme(1d10:6), il se mit au travers de la route de son compagnon qui fut incapable d'éviter la ruade de Jorel. Il se la prit en pleine poitrine et il fut projeté quelques mètres en arrière. L'homme semblait sonner quelques secondes, Enora se concentra sur l'adversaire encore devant elle (1d10:1), mais ce dernier semblait enragé par la situation et fit quelque chose qu'Enora n'aurait pas pensé, il lança son poignard vers elle. Certes il était désarmé quelques secondes, mais il réussi à atteindre la jeune femme à l'épaule, la lame faisant une grande entaille juste au-dessus de son coude. Enora manqua lâcher sa lame, mais elle la transféra dans sa main gauche. Elle n'était pas ambidextre à proprement parlé, mais Ann'dra s'était assuré qu'elle savait se battre des deux mains avec adresse.

Héraut Wylan:
Wylan remarqua avec amusement que la jeune femme se battait à dos de Compagnon. Lui-même avait toujours préféré rester à côté de Kyra. Il savait se battre sur son dos, si cela s'avérait nécessaire, mais son style de combat était celui d'un combattant habitué aux ruelles et aux tripots. Il se battait comme un connard, en résumé.

Pour bien illustrer ses pensées, il se pencha brièvement pour se saisir d'une poignée de terre, qu'il lança à la figure de ses opposants. Ceux-ci pensèrent à lever le bras, mais trop tard. Ils jurèrent bruyamment. Il y avait plus agréable que d'avoir du sable sous la paupière. Il profita de cette diversion pour assommer Larron 1, qui s'écroula à ses pieds. Il était content de ne pas avoir à le blesser davantage. Il n'avait pas besoin de les tuer pour s'échapper, simplement de les maîtriser.

Le Héraut finit par réaliser que la jeune femme s'était mise de manière à le protéger du reste des bandits. Il manqua de s'étouffer de rire. Pauvre petite, elle n'avait aucune idée qu'elle avait affaire à un combattant aguerri - et sans doute bien plus expérimenté qu'elle ne serait jamais. Il ne fit cependant aucune remarque en se contenta de se déplacer pour s'occuper des Larrons 4 et 5. Le 6e semblait avoir choisi de rester en retrait pour le moment. Mel le suivit, même s'il se tenait maintenant à distance respectueuse de son adversaire. Il avait encore les yeux rouges.

La lame de Wylan n'était pas idéale pour son style, il le réalisait maintenant. Son poignet commençait à lui faire mal. C'était une large lame, efficace, mais peu raffinée. Le genre d'armes qui collait à la personnalité de Garrick. Lui préférait les épées plus fines.

: C'est parce que tu as peur de la concurrence, sans doute...:
: Sérieusement, Kyra?: Sa voix mentale est amsusée et sarcastique.
: Je serai bientôt là, mon doux.:
: Je t'attends avec impatience, ma chérie.:

Mel avait repris du poil de la bête et il lui porta un large coup de taille. Wylan n'eut pas de mal à esquiver, mais Larron 4 en profiter pour lui porter un coup au niveau des côtes. Rien de très profond, mais une fois l'adrénaline retombée, ce serait douloureux. Il se vengea en lui lançant le couteau qu'il avait gardé dans sa manche. Celui-ci vint se planter dans sa cuisse et l'homme étouffa un cri.

«Putain, mais c'est qui ce mec?»

«Juste un honnête citoyen qui fait son devoir.»

: Honnête? :
: Silence, cheval.:

[Tu vois que le dernier homme, après t'avoir observée un moment, se joint à l'homme qui se tient encore devant toi.]

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