- Ma dame loin de moi l'idée de vous juger hâtivement. J'ai supposé comme vous veniez à moi, belle comme vous êtes, avec ce jeune homme plutôt attirant, qu'il était possible que vous soyez un couple. Rien de plus rien de moins. Et si je ne suis pas dans votre tête, sachez que vous n'est pas plus dans la mienne.
Il soupira doucement, décidant que finalement cela risquait d'être long, il s'adossa alors au mur, et remis dans sa bouche la brin d'herbe qu'il avait ramassé plus tôt.
- Pour ce qui est de mes gages ma dame, je pense que vous n'avez aucune idée de combien mon destin peut être maintenant lié à celui de ce lieu et des personnes qui y vivent. Mais au vu de vos nouvelles fonctions, vous serez sans doute mises dans la confidence tôt ou tard, et ce n'est pas à moi de vous l'apprendre.
Il s'approcha un peu d'eux, et chuchota
- En plus si je prenais le risque de vous le dire Aranel, Beltran, et Riannon risqueraient de me tomber dessus pour me gronder ce qui ne me plairait pas réellement croyez moi.
Reprenant sa position, il lança un regard amusé à la jeune fille. Elle ne manquait finalement pas de cran, peu de personnes osaient s'approcher des mercenaires, et il trouvait cela dommage. Il se dit qu'il fallait saluer cela.
- En tout cas, même si vous vous êtes fait accompagné, vous avez un sacré courage pour aborder un mercenaire, peu de gens dans le coin oseraient le faire. Enfin déjà il faudrait qu'ils remarquent que nous ne sommes pas de simples plantes vertes plantés dans un coin d'une salle.
Puis regardant la jeune femme plus intensément son regard se faisant vif et froid, il enchaina.
- Pour ce qui est de vos "pages". Sachez ma dame, que ma méthode est simple. Lorsqu'on a peur de quelque chose, on se méfie, et quand on se méfie, on ne risque pas sa vie. Mon but est simple, faire que tout le monde ici reste en vie le plus longtemps possible, vous et votre jolie minois y compris. Alors si pour cela je dois raconter des histoires effrayantes à des pages........
il se pencha vers Elryk
- je raconte la même à certaines donzelles un peu huppées, et elles ont tout aussi peur que des enfants, c'est très drôle à voir si vous voulez vous amuser un soir à les regarder décamper leurs jupes sous leurs aisselles pour courir plus vite.
Il rebraqua son regard inquisiteur sur la jeune femme:
- Je disais donc, que si je dois faire cela pour sauver la vie des hommes et des femmes du collégium, alors sachez que je ne changerai pas.
Son regard était dure, froid, glaçant, presque inquiétant, il s'approcha alors un peu du couple et....... Tira la langue à Mina comme un enfant de 8 ans qui s'amuse.
- Pour ce qui est du reste, je ne pourrai vous en dire plus Sieur Elryk. Par contre je serai ravi d'assister à un de vos entrainements, il parait qu'ils se rapprochent finalement énormément de certaines entrainements au combat. Dans tous les cas ils demandent la même concentration.