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Jardins / Re : Volonté de fer
« le: 07 décembre 2020, 22:15:42 »
Allister resta planté là en regardant partir la Grise, toujours à moitié perdu dans ses pensées. Il dit "à tout de suite" d'une voix faible alors que Dyalwen était probablement déjà hors de portée.
Il se reprit au bout de quelques instants en se mettant une baffe mentale pour bouger. Il échangea un regard avec le forgeron qui lui signala que, comme il s'y attendait, il n'avait pas de nouvelles pièces pour lui. L'Ingénieur avait donc la confirmation qu'il était venu chercher initialement : il était toujours désespérément désœuvré.
Il se mit en route rapidement et repassa à son atelier. Il récupéra sa bourse, sa dague et une de ses capsules explosives qu'il dissimula dans la besace qui pendait à son flanc (c'était lourd, mais Allister n'était pas suffisamment en quête de stimulation pour cesser d'être prudent). Il s'était confectionné un étui à capsule qui donnait l'impression qu'il s'agissait d'une sorte de gourde.
Une fois équipé, il repartit en direction de la porte et, malgré ses efforts pour être rapide, il vit que Dyalwen l'attendait, adossée au mur. Il lui adressa un signe de la main qui se voulait sympathique et se sentit un poil stupide alors il arrêta très rapidement.
Arrivé à quelques mètres de la Grise, il lui adressa un sourire un poil gêné et lui dit "Vous êtes prête ?"
Il ne s'arrêta pas réellement et passa devant elle en s'attendant à ce que la Grise lui emboîte le pas. En marchant, il tenta de faire la conversation : "Vous connaissez bien Haven ? Parce que moi je connais principalement les cercles extérieurs de la ville, mais je suppose qu'une femme de votre rang n'y a jamais mis les pieds." L'Ingénieur avait commencé sa phrase d'un ton sympathique mais un peu de sa hargne habituelle envers les nobles à cuillère en or bien placée avait ressurgi contre son gré.
Il jeta un regard inquiet vers la Grise, inquiet qu'elle ait pu percevoir son léger changement de ton.
Il se reprit au bout de quelques instants en se mettant une baffe mentale pour bouger. Il échangea un regard avec le forgeron qui lui signala que, comme il s'y attendait, il n'avait pas de nouvelles pièces pour lui. L'Ingénieur avait donc la confirmation qu'il était venu chercher initialement : il était toujours désespérément désœuvré.
Il se mit en route rapidement et repassa à son atelier. Il récupéra sa bourse, sa dague et une de ses capsules explosives qu'il dissimula dans la besace qui pendait à son flanc (c'était lourd, mais Allister n'était pas suffisamment en quête de stimulation pour cesser d'être prudent). Il s'était confectionné un étui à capsule qui donnait l'impression qu'il s'agissait d'une sorte de gourde.
Une fois équipé, il repartit en direction de la porte et, malgré ses efforts pour être rapide, il vit que Dyalwen l'attendait, adossée au mur. Il lui adressa un signe de la main qui se voulait sympathique et se sentit un poil stupide alors il arrêta très rapidement.
Arrivé à quelques mètres de la Grise, il lui adressa un sourire un poil gêné et lui dit "Vous êtes prête ?"
Il ne s'arrêta pas réellement et passa devant elle en s'attendant à ce que la Grise lui emboîte le pas. En marchant, il tenta de faire la conversation : "Vous connaissez bien Haven ? Parce que moi je connais principalement les cercles extérieurs de la ville, mais je suppose qu'une femme de votre rang n'y a jamais mis les pieds." L'Ingénieur avait commencé sa phrase d'un ton sympathique mais un peu de sa hargne habituelle envers les nobles à cuillère en or bien placée avait ressurgi contre son gré.
Il jeta un regard inquiet vers la Grise, inquiet qu'elle ait pu percevoir son léger changement de ton.