Auteur Sujet: Réflexion [Libre]  (Lu 7512 fois)

Melarianne de Garsenc

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Réflexion [Libre]
« le: 25 avril 2010, 21:31:45 »
Le soleil descendait doucement à l'horizon, ses rayons encore fort baissait en même temps que son orbite. Après la cacophonie de l'arrivé des délégations, le palais semblait revenir lentement à son agitation habituel. Seul le champs des compagnon semblait être prisonnier de sa léthargie, sans que rien ne puisse vraiment l'en sortir. Des compagnons était coucher regardait le soleil descendre à l'horizon, mais on pouvait presque toucher la tristesse et la peur dans l'air, l'incompréhension.

Après le voyage de Rethwellan jusqu'à Haven, Melarianne aurait pu se reposer, rester dans ses quartiers, mais elle avait eu besoin de solitude et surtout, de réflexion. Vêtu d'une robe simple et plus robuste que celle qu'elle avait porté à son arrivé, noir et or, elle était sorti du palais. Seule, majestueuse et noble, mélancolique aussi, elle s'était rendu au champ. Elle avait lut et s'était renseigner sur les compagnons, mais n'avait jamais put que les voir loin. La seule fois où elle en avait vu un de proche était à la dernière visite du Roi Urien, treize ans plus tôt. Jamais elle n'avait eu la chance d'en voir depuis, sinon durant les arrivés officiel des Ambassadeurs Hérauts. Elle voulait voir ses symboles de liberté, ses êtres qui pouvait juger les cœur des hommes et des femmes, sans distinction et trouver les plus méritant pour servir les petits comme les grands.

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Elle n'était pas venu pour la couronne, ou pour le pouvoir, contrairement à ce que tous pouvaient penser. Elle était venu pour son cœur, pour se rêve qui lui avait permis de garder une partie, une toute petit partie, d'elle-même intact à travers le temps. Elle n'avait jamais cru en un dieux ou une déesse en particulier, mais elle avait toujours fait de son mieux pour le peuple. Elle n'avais ni don de l'esprit, ni don de mage ou de barde et elle n'avait aucun talent avec les armes, quelle qu'elle soit. Tout ce qu'elle avait pour essayer de rendre se monde un peu meilleur, s'était son rang, son sang et sa personne. C'était tout ce qu'elle avait à offrir, son support, sa présence, et le royaume qu'elle représentait. Elle ne s'était jamais fait d'illusion, elle savait qu'un jour, on tenterait de l'utiliser pour son ascendance, et elle savait qu'elle ne pourrait rien y faire. Mais elle avait découvert qu'elle pouvait utiliser cela pour aider et non pour contraindre. Enfant, elle avait presque espéré être choisie pour échapper à son destin, mais l'adulte d'aujourd'hui savait que se n'était qu'une utopie et une pensée égoïste. Où qu'elle aille et quoi qu'il se passent, elle ne pourrait renié son sang et son rang, jamais. Il y aurait toujours quelqu'un pour en prendre avantage, et il ne tenait qu'à elle de le faire avant dans le sens qu'elle le voulait.

Elle regardait les compagnons dans le champs, triste pour eux, triste de voir que même eux devait souffrir dans se monde mortel. Elle n'avait jamais cru en l'amour, même si son cœur s'en désespérait, parce qu'elle était Melarianne de Garsenc, princesse de Rethwellan, mais elle avait espéré, juste un peu, pouvoir trouver du respect dans se royaumes et peut-être des gens qui puisse tenter de la comprendre et non de la juger sur son seul rang. Elle avait sentit son destin dans se royaume, espéré qu'elle pourrait y faire quelques chose de vrai. Mais elle avait été déçu, elle avait lut dans le regard du prince tout ce qu'elle représentait et il n'y avait eu nul place pour le respect ou la compréhension, juste un désir de la fuir, un désir qui lui avait fermer le cœur. Elle ne pouvait pleurer, elle n'avait plus verser de larme depuis que son père le lui avait interdit, depuis le noir et la solitude imposer pour l'endurcir. Elle les avait toutes verser égoïstement sur elle, qui venait de perdre sa mère. Mais elle pouvait fermer les yeux et laisser la douleur sourdre de son cœur, le laisser s'ouvrir au vent et aux dieux qui pouvait écouter une simple mortelle comme elle, indigne de leur attention, pour que la blessure saigne et ait une chance de guérir, pour se soulager de la douleur devenu presque trop grande après toute ses années à cacher son âme pour en garder une partie, une toute petite partie, intacte. Parce qu'après, quand elle rentrerait, elle devrait jouer le jeu politique le plus important de sa vie, sans état d'âme. Parce qu'elle devrait de nouveau refermer la porte de son cœur et de son âme. Parce qu'elle n'avait le droit ni à l'erreur, ni à la faiblesse.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Héraut Estevan

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #1 le: 06 mai 2010, 22:50:56 »
Un grand rire se fit entendre dans le Champs des Compagnons . Estevan marchait à côté de Kryss, et il riait à s'en décrocher les mâchoires .

" Tu es impayable, vraiment !"

Et il repartit à rire de plus belle... Il se tourna pour essuyer des larmes de rire, et vit la jeune dame, qui se tenait là, tendue et droite comme la Vertu outragée . Son rire disparut aussi sec, et il tourna son regard vers Kryss . Son expression se fit lointaine, comme tout Elu discutant avec son Compagnon .

Soit cette dame n'est pas commode, soit elle est en colère . Bizarre !

- Ce qui est bizarre, c'est qu'elle soit à CETTE heure dans le Champs des Compagnons . Elle devrait être au repas de la Cour, non ?

- J'en sais rien, je me débrouille pour ne jamais y aller, tu le sais .


La jeune femme vêtue d'or et de noir restait toujours aussi droite, et Estevan la salua tout de même .

" Bonsoir, Noble Dame ."

Voilà, au moins il n'était pas impoli . Sa mère aurait été fier de lui .
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #2 le: 07 mai 2010, 21:08:59 »
Melarianne avait les yeux fermer, dans une seconde d'ouverture totale, lançant sa douleur dans le vent parce qu'elle la supportait trop difficilement. Parce qu'elle se sentait épuiser malgré son jeune âge, parce qu'elle aurait voulu un ami sur qui se reposer, mais sans pouvoir se permettre même d'en rêver. Elle n'avait jamais prié une entité en particulier, jamais elle n'avait ouvert son cœur au monde, parce qu'elle n'avait jamais pu avoir la solitude nécessaire, parce qu'elle ne pouvait se permettre d'être reconnu en position de faiblesse. Elle avait souvent observer les gens du commun qui se reposait les uns sur les autres, dans une même famille, ou sur un amoureux, elle avait vu les enfants du commun jouer ensemble sans distinction, alors qu'elle ne le pouvait pas. Si elle avait eu un désir pour ses jeux sans malice, elle avait très tôt comprit que c'était le sacrifice qu'elle devait faire pour ses privilèges, pour que les autres puissent jouer ainsi sans arrière penser. Durant les brefs secondes de repos qui lui furent permise, elle purgea ses blessures, les laissant couler dans le vent, les offrants à la vie. Durant une seconde, elle se sentit bien, en paix, porté. Puis, un rire vint briser le moment de paix qu'elle ressentait, le moment d'abandon qu'elle s'était permis et elle redescendit sur terre. En ouvrant doucement les yeux, elle vit un homme vêtu de blanc approcher avec un compagnon. Elle aurait pu lui en vouloir de briser se moment si parfait, de lui rappeler ses devoirs, mais il lui montrait aussi pourquoi elle se sacrifiait à la politique. Malgré les douleurs, malgré la maladie des compagnons, les Hérauts pouvait encore rire et quelques part, et c'était un rappel que malgré tout ce qui pouvait arriver, la vie continuait si on lui laissait la place. Si on laissait une chance à la joie d'entrer dans nos cœur malgré les difficulté, la vie pouvait encore nous émerveillez.

Avant qu'elle ait pu pousser plus en avant cette réflexion, l'homme la remarqua et approcha. Elle aurait du être au souper de la cour, mais y avait envoyer Bronwyn en s'excusant de sa fatigue. Elle fut reconnaissante d'avoir penser à se changer et de n'avoir mit aucun des symboles de sa charge, sinon ses riches vêtements noir et or. Aucune couronne, aucun bijoux significatif, elle s'était montrer presque pur devant les Dieux.

"Bonsoir Sir Héraut et sir compagnon."

Ce n'était pas un titre parce qu'elle ignorait que les Héraut et compagnon n'en avait pas, elle le savait. Mais elle voulait souligner son appréciation des manières du Héraut. Elle le regarda de ses yeux émeraude, encore empreint de se moment de douleur, de solitude et de paix. Elle leur souri doucement. À tous les deux, parce qu'elle se souvenait de la visite du Roi Urien quand elle avait huit ans, elle se souvenait du regard des compagnons qui était venu, regard qu'elle n'avait pas pu oublier, pas plus que la gentillesse du prince envers elle.
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Héraut Estevan

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #3 le: 08 mai 2010, 00:23:59 »
Estevan haussa un sourcils, surpris . Les vêtements de la Dame ne semblaient pas valdemariens,trop riches...  Mais elle savait que les Compagnons n'étaient pas de "simples" chevaux, ce qui était assez rare pour des étrangers .

" Non, pas Sir ! Simplement Héraut Estevan, et Kryss ."

Le Compagnon fit un signe de la tête, pour la saluer à l'évidence . Estevan trouva une trace de tristesse dans son regard, mais tout le reste de sa personne respirait la bienséance, et le contrôle de soi . Quelle pitié ! Les demoiselles nobles de Haven étaient plus fraiches et plus spontanées que cette cariatide en noir et or .

" Vous êtes vous égarée, Dame...?"

Estevan espérait qu'elle se présenterait et qu'il pourrait ainsi la reconduire dans son monde . Le soir tombait, et même si le Palais était sûr, l'époque l'était moins . Tout ce qu'Estevan espérait c'est qu'il ne se retrouve pas au dîner de la Cour . Manger un bout de fromage avec du pain et un bon vin de Rethwellan était tout ce dont il avait envie . Et dans sa chambre...Pas accompagné, hélas ! Aaron avait des comptes rendus à lire, Aranel était auprés du Roi comme à son habitude, et il n'avait pas trouvé une servante gironde pour réchauffer son lit . Quoique la Dame Bronwyn n'avait pas l'air trop farouche... L'idée était à creuser à la reflexion .
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #4 le: 08 mai 2010, 21:48:24 »
Melarianne regardait le Héraut devant elle et son compagnon. Enfant, elle aurait voulu pouvoir fuir avec eux, fuir qui elle ne voulait plus être et fuir ce qu'elle ne voulait pas faire. Mais elle ne l'avait jamais fait, parce qu'elle le devait à sa mère, à son peuple et à elle-même. Parce qu'elle avait trouver au plus profond d'elle la force de continuer, parce qu'elle voulait être elle-même, parce qu'elle ne pouvait se mentir ou se fuir, parce que sa mère lui avait apprit à être vrai, avec elle et avec les autres.

"Alors je vous salut, Estévan et Kriss."

Le surnom que sa mère lui avait donné, celui qu'elle ne donnait qu'à ses amis proche, ceux qui lui avait prouver qu'elle pouvait être vrai avec eux. Elle ne voulait pas être la princesse de Rethwellan se soir, elle voulait simplement être Anne, la jeune femme de Rethwellan venu avec la suite de l'Ambassadrice. Elle voulait une simple soirée sans protocole, sans poids et sans courbette. Elle ne s'était pas perdu, elle prenait justement tu temps pour se retrouver, pour être tout simplement elle. Pour que le monde soit vrai avec elle.

"Pardonnez mon manque d'éducation, je suis 'Anne."

Elle lui sourie encore, délicatement, avec cette mélancolie dans les yeux, qu'elle tentait de refouler, parce qu'elle se refusait à décharger son fardeau sur d'autre.

"Et je ne me suis pas égarer, il y as si longtemps que je n'avais pas vu de compagnon et jamais dans leur champs. Je voulais simplement les observer, si je dérange, je m'en excuse, ce n'était pas du tout mon intention."

Elle avait voulu les voir, voulu voir de ses yeux ses êtres qui pouvait toucher l'âme et qui jamais, ou presque, ne se trompait. Elle avait voulu laisser son fardeau et n'avait pu le confier qu'à cet endroit, que devant eux, parce qu'elle avait senti, comprit, instinctivement, qu'aucun ne la jugerait pour autre chose qu'elle-même. Parce qu'elle avait cru pouvoir être simplement Melarianne de Garsenc, sans que son titre ne mette un voile devant son cœur et sa personnalité.
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Héraut Estevan

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #5 le: 09 mai 2010, 23:45:34 »
Avait-il rêvé, ou il sentait comme une pointe de nostalgie chez elle ? Surtout dans la manière de regarder Kryss... Elle se présenta, et Estevan faillit soupirer de soulagement : ce n'était pas une Dame Truc . Ouf ! Il n'était donc pas obligé de la reconduire fissa dans ses appartements . Si un père noble apprenait que sa fille avait passé du temps avec l'abominable suborneur en blanc, il allait se plaindre invariablement au Doyen, et Estevan était bon (encore) pour un sermon .

" Enchanté, Anne ."

Ce devait être une suivante d'une Noble qui lui donnait ses vieilles robes . Ce qui expliquait la richesse du tissu, et l'absence de bijoux précieux .

" Vous ne dérangez absolument pas ! Il n'est pas interdit de regarder les Compagnons . Si vous les aimez, ils le sentent, voyez vous ."

Kryss donna un coup de tête à Estevan, et ce dernier le regarda avec des yeux ronds . A l'évidence, ils parlaient entre eux . Estevan se mit à sourire à la jeune femme, et lui dit :

" Kryss propose que vous fassiez un tour sur son dos, si cela vous dit . C'est mieux que de regarder en se languissant, n'est ce pas ?"

Les trois quart des habitants de Haven tueraient pour un tel privilège . Kryss était quelque fois un vrai sentimental, qui ne savait supporter la tristesse chez les autres .
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #6 le: 10 mai 2010, 00:02:58 »
La princesse n'avait pas eu un moment pour elle-même depuis longtemps, trop. La mort de sa mère avait détruit tant de petite chose, comme de grande, dans sa vie qu'elle avait oublié combien il pouvait être reposant de ne pas porter le poids de son rang. Elle en avait fait son quotidien, elle s'y était même raccrocher parce que son rang était l'une des seule chose qui lui restait de sa mère. La seule chose qu'elle avait put garder, avec son sens du devoir. Tant et si bien qu'elle s'y était perdu, elle s'en rendait compte aujourd'hui, alors qu'il était trop tard pour faire marche arrière, alors que tant de chose dépendait de sa capacité à réagir et à influencer sur les gens de se pays.

Que se nom revienne à nouveau, se petit nom simple que sa mère lui donnait, lui fit plus de bien qu'elle n'aurait pu le croire. Elle pouvait presque sentir la présence de sa mère derrière elle, protectrice et elle se demanda un fugace instant si elle serait fière d'elle. Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas penser à la Princesse Douairière de Rethwellan, Dame de Garsenc et ancienne Reine de la Cour d'amour, si longtemps qu'elle en ressenti de la culpabilité. Elle devait tellement à sa mère et elle l'avait écarter de sa vie, de ses pensée et presque de son cœur. Elle souri doucement au Héraut.

"Je suis contente, ils en ont tellement besoin à ce qu'on m'a dit."

Il était évident qu'une part de sa tristesse ne pouvait venir que de leur maladie. Le regard qu'elle posait sur eux, sur le champs, était rempli de mélancolie et de compassion. Mélancolie pour leur liberté qu'elle n'avait pas connu et ne connaîtrait jamais et de compassion pour leur souffrance et leurs pertes. Elle ne manqua rien de l'échange entre le Compagnon et son Élu, une tel complicité lui aurait fait envi si elle avait été plus égoïste, mais simplement y assister lui faisait espéré pour le monde. Si de tel liens pouvait encore exister malgré la noirceur du monde, alors il pouvait rester de l'espoir pour que se monde puisse encore s'améliorer, pour que ses liens donne la force à ceux qui les portes de continuer malgré les épreuves. Mais elle ne s'attendait pas à la proposition du compagnon, elle s'approcha doucement et du se retenir de faire une révérence, elle regarda plutôt Kryss dans les yeux, puisque c'était sa proposition.

"J'en serait grandement honoré."

Elle se tourna ensuite vers Estevan.

"Si vous n'y voyez pas d'inconvénient."

Elle ne pouvait pas s'empêcher d'utiliser une partie de ses manières de cour, elle faisait parti d'elle depuis tellement longtemps maintenant, qu'elle ne se rendait même pas compte à quel point sa politesse pouvait être profonde. Mais ses manière n'avait rien de feinte, car même dans la présente situation, elle restait tel qu'elle l'était toujours, vrai, profonde et douce, digne avec un petit quelques chose de royal qu'on ne pourrait jamais qualifié de faux. Elle ne le faisait pas pour manipuler, mais simplement parce qu'elle croyait sincèrement que chacun méritait du respect et que pour en recevoir, il fallait en donner.

Il lui avait donc été normal de se tourner vers le Héraut, car un lien comme celui qu'il partageait avec Kryss était si pur qu'elle ne voulait en rien le souiller. Elle se doutait qu'il n'aurais pas transmit la demande d'une façon si simple et vrai si il n'y avait pas tenu, mais elle voulait qu'il sache qu'elle les respectait et les remerciaient tous les deux pour se moment, qu'ils ne savaient pas à quel point il était simple et précieux pour elle.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Héraut Estevan

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #7 le: 10 mai 2010, 00:33:02 »
L'innocente reflexion qu'eut Anne sur les Compagnons, raviva l'inquiètude d'Estevan . D'abord sur la santé du Compagnon d'Arthon, puis l'angoisse sous jacente que cela pouvait arriver à Kryss aussi . Il se pinça les lèvres à cette perspective . Il ne voulait pas l'envisager...

" Oui, certains sont malades . J'espére qu'on trouvera vite le reméde ."

Il ne pouvait pas lui dire que cette "maladie" touchait aussi les Chats de Feu à Karse, les Chamans et certains prêtres . Cela devait rester pour les oreilles du cénacle du Roi .
La jeune Anne était à l'évidence inquiète pour les Compagnons . Aurait-elle voulu être Elu ? Sûrement... Quoique la vie de Héraut n'avait rien de romantique, et elle semblait trop douce et délicate pour manier l'arc ou l'épée . De plus, Kryss n'avait aucun talent pour détecter les possibles Elus, pas comme Gaétan, le Compagnon d'Aranel .

Ensuite, fait étrange, Anne lui demanda la permission, et Estevan se mit à rire franchement . Depuis quand un Elu allait contre la volonté de son Compagnon ?

" Kryss décide, et je n'ai qu'à m'incliner . C'est une personne à part entière, vous savez ."

Et bien plus sage que toi, les trois quart du temps ! lui dit Kryss

-Je t'écoute et t'obéis, O grand Maître ...

- Pas aussi souvent qu'il le faudrait, tête folle !


Estevan gloussa doucement, puis sans prévenir Anne, l'empoigna par la taille et la jucha sur le dos de Kryss .

" Un petit tour dans le Champs, ça vous tente ?"
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #8 le: 10 mai 2010, 01:44:29 »
À la réponse du Héraut, Melarianne eu un véritable regard de compassion, pur, sans rien d'autre. Elle avait vu l'inquiétude d'Estévan, elle avait été élevé pour voir se genre de chose, elle avait été élevé par sa mère pour apporter la compassion et par son père pour voir les faiblesses des autres. Elle se retint de mettre une main sur son épaule. Tout au fond de son cœur, dans son jardin secret, Melarianne aurait parfois aimer pouvoir être une combattante pour défendre les autres d'une façon plus concrète, ou être guérisseuse pour aider à enlever la souffrance de ce monde. Mais elle n'était rien de tout cela, rien d'autre une princesse qui avait fait sienne sa destiné, prit sur elle le poids de sa lignée et de son rang. Elle ne pouvait faire rien d'autre et elle était devenue la princesse qu'elle se devait d'être, sans pensée à elle. Elle savait qu'elle ne pouvait y échapper, ni par les armes, ni par les don, ni par un hypothétique compagnon.

Elle haussa un soucis devant le rire d'Estevan, au moins pourrait-elle emporter se rire et se moment quand elle devrait retourné à la vrai vie... Elle souri simplement devant la réponse de l'homme.

"Ce n'est pas parce qu'il est une personne à part entière que je ne dois pas demander la permission avant de m'immiscer dans votre lien."

Elle était véritablement faite de douceur, mais il y avait une force de caractère réel derrière cette douceur. Une force qu'elle avait toujours eu et que les années à préserver son âme de son père avait renforcer, une force que les années passé dans la cour de Rethwellan à garder sa douceur avait affuter. Elle ne savait pas se battre avec du métal, mais sa douceur, sa force et son intelligence était des armes propres à désarmer beaucoup de personne.

Elle ne comprit pas plus le gloussement du Héraut que son rire précédent, mais elle n'eut pas le temps de se questionner qu'il l'avait déjà prit par les hanche, d'une façon qui dénotait une éducation noble et sans doute plus, pour la jucher sur le compagnon.

"Se serait un très grand plaisir."

Elle avait presque du se mordre la lèvre inférieur pour en pas montrer de surprise devant l'audace de l'ancien hardonien, tant cela ne lui était jamais arrivé. Elle n'avait put empêcher une main de se tenir au bras puissant de son porteur, mais avait put tenir son rang et sa personne le temps que dura le portage.

Elle avait l'habitude des chevaux et ne montrait aucune gêne sur le compagnon. La chevaucher étant l'un des seul passe temps solitaire que son père lui autorisait. Elle passa doucement, tout doucement, un doigts dans la crinière de Kryss pour replacer une mèche qui avait été déranger et pendait dans les yeux du compagnon.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Héraut Estevan

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #9 le: 14 mai 2010, 01:36:14 »
(HJ : j'avais pas vu ta rep, dsl)

La réponse d'Anne était tout aussi drôle, quand on connaissait les vrais liens qui unissaient un Compagnon et son Elu . Estevan ne rit pas plus, pour ne pas vexer la jeune fille, et dit d'un ton sérieux :

" RIEN ne peut s'immiscer entre Kryss et moi . Ce qui nous lie est plus fort qu'un Lien pour la Vie, et n'est comparable à rien d'autre ."

C'était une force, ça oui . Souvent Estevan se disait qu'il n'avait besoin de rien d'autre, et il était parfaitement heureux en mission avec Kryss . Il fallait dire que le Compagnon était un modéle de discrétion, dans certains cas . Et qu'il n'y allait pas avec le dos du sabot quand il rentrait dans le Champs des Compagnons . Raïna, le Compagnon d'Aaron pouvait en attester...
Bref, ils étaient fait l'un pour l'autre !

Anne parut génée alors qu'il la juchait sur le dos de Kryss . Etait-elle encore une jouvencelle ? A son age ? Il n'avait rien fait d'inconvenant à ce qu'il lui semblait .

Estevan se mit à marcher à côté de Kryss et de sa cavalière du moment . Le Champs des Compagnons était toujours agréable quelque soit l'heure . L'herbe était douce, les arbres majestueux, et il y régnait une paix inhabituelle à Haven .

" Alors dites moi... Que fait une rethwellanne comme vous à Valdemar ?"

Son léger accent quand elle parlait le valdemarien ne trompait personne .
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #10 le: 14 mai 2010, 01:48:46 »
[Ce n'est pas grave, je suis capable de patiente ;)]


La vraie Melarianne, 'Anne, n'était pas si différente de la Melarianne que les gens connaissait, sinon qu'elle était toujours forte et ne montrait pas ses faiblesse, qu'elle ne pouvait se permettre. 'Anne, qu'elle n'avait plus été depuis la mort de sa mort, pouvait laisser tomber le poids de son rang pour quelques instant. Elle fut envieuse quelques secondes d'Estévan, sans jalousie car elle ignorait se sentiments, envieuse de la chance qu'il avait d'avoir un véritable ami qui lui disait tout, alors qu'elle ne pouvait même pas se permettre un ami à qui parler quand elle était au bord du gouffre. Alors qu'elle devait en tout temps être parfaite et que les seuls moment où elle pouvait se permettre une pointe de faiblesse était ses moments en solitaire dans le jardins des dames de son Oncle, dans la partie réservé à sa tante et elle, ou dans celui sur le domaine de son père. Elle ne dit rien, parce qu'elle n'en eu pas le temps, elle fut propulser par le Héraut sur le dos immaculer du Leshya'e

Elle posa doucement une main sur le garot du compagnon, un merci pur et profond, même si elle espérait qu'il ne comprendrait, lui et son lié, son geste que bien plus tard, quand elle serait partie et serait redevenue la Princesse qu'elle ne pourrait jamais cesser d'être, en espérant qu'aucun d'eux ne lui en voudrait de cette seule et unique faiblesse qu'elle se permettait. Même si elle savait que se moment serait unique et que ce ne pouvait être qu'un rêve, un rêve éveiller, mais un rêve. Elle ne pouvait être autre chose que Melarianne, 'Anne ne pouvait exister, sinon que dans se petit moment de faiblesse, dans se petit rêve qu'elle devrait oublié et que pourtant elle chérirait en secret autant que les moments avec sa mère disparu. Elle posa un regard triste sur Estévan, ce qu'elle faisait à Valdemar? Elle venait s'offrir toute entière sur l'autel de la politique, et ne réussissait qu'à être humilier. Elle venait et ne réussissait qu'à s'évanouir devant les dames. Voila ce qu'elle faisait à Valdemar. Elle ne voulait pas mentir, mais encore une fois, elle ne pouvait tout dire non plus. Elle opta pour un compromis politiquement correct.

"Je suis une femme de Rethwellan Héraut Estévan, je ne choisie pas ma vie, ni ce que je dois en faire. Cette décision appartient à mon père jusqu'à mon mariage. Je suis ici, parce que c'est ici que je peut être utile à mon royaume."

Il y avait eu plus d'amertume et de tristesse dans ses mots qu'elle avait voulu en mettre. Elle avait accepter son destin avec calme et presque avec bonheur parce qu'elle avait eu le sentiments de faire quelques chose pour son peuple et celui de Valdemar, mais depuis son arrivé, tout le monde autour d'elle s'effondrait et elle n'avait rien d'autre que son devoir et l'honneur de son pays à quoi s'accrocher. Et plus elle le faisait, plus elle avait l'impression qu'elle finirait par se perdre.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Héraut Estevan

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #11 le: 15 mai 2010, 21:39:45 »
La jeune Anne se raidit sur le dos de Kryss et un voile évident de tristesse passa sur son visage, lorsqu'il posa une question somme toute innocente . Il l'observa du coin de l'oeil . Cette façon de se tenir bien droite, le menton haut, et les jupes bien mises, tout trahissait l'origine noble .
Ses paroles confirmérent ce qu'Estevan pensait... Il dit d'un ton neutre, continuant à marcher au pas de Kryss, les mains dans le dos .

" Votre père régit à ce point votre vie ? Vous devez être d'un bon lignage pour tenir de tels propos . Sachez que Rethwellan est loin, et que vous êtes à Valdemar . Ce pays est fondé sur l'idée que chacun est libre de choisir sa voie . On respecte les individus, ici, ce qui change radicalement d'Hardorn, Karse ou Rethwellan..."

Estevan laissa un petit silence afin que la jeune Anne médite ses paroles un peu .

" Et s'il n'y avait pas votre père, que feriez vous ?"

Question interessante... Qui était vraiment Anne ? Estevan était un Héraut, et bien qu'il ne fut pas empathe, il se DEVAIT d'aider quelqu'un dans la détresse, et vu les réactions corporelles d 'Anne, c'était le cas . Il les connaissait trop bien, ces filles bien nées, qui ne savait pas exister par elles mêmes ! Il y en avait à foison à la Cour d'Hardorn . A Valdemar, les filles de Seigneur étaient bien différentes . Elles étaient beaucoup plus libres, et n'étaient pas emberlificotées par les régles et le protocole en permanence .
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #12 le: 16 mai 2010, 20:20:53 »
Si son père régissait à se point sa vie? Oui, totalement, depuis la mort de sa mère, elle n'était qu'un pion dans ses mains, il l'avait façonner et elle n'avait pu l'en empêcher, seulement garder au fond d'elle le cœur de son âme. Et si il arrivait à l'instant, elle ne pourrait s'empêcher, quand il était là, elle redevenait une petite fille. Rethwellan ne serait jamais assez loin parce qu'il serait toujours dans son cœur, elle aimait se pays, réellement et sincèrement, malgré ses défauts, malgré ce qu'elle devait enduré pour lui. Elle regarda Estevan, plus neutre qu'elle ne l'avait été jusque là, tout simplement parce que malgré se moment magique, elle ne pouvait se permettre de craquer.

"Personne de bas lignage n'aurait été autorisé à accompagner la princesse sans talents et je suis une femme ordinaire, si ce n'est de mon sang."

Et s'était vrai, pour sa tristesse, elle n'avait jamais eu le sens de la terre. Elle n'aurait pas pu prendre sa place dans son pays malgré son désir de l'aider et elle savait que ses cousins pourrait le faire. Elle n'avait pour elle que d'être la fille de sa mère, et ainsi du sang royal de Rethwellan, mais sans le don.

"Malgré ses défauts, Rethwellan est un pays qui mérite mon cœur et mon attachement."

Elle plongea ses yeux émeraude dans ceux du Héraut.

"Même si il n'y avait pas mon père, je serait ici malgré tout, pour mon royaume. Avoir du sang noble, avoir une vie privilégié signifie aussi avoir des devoirs envers ceux qui nous serve. Je ne sais pas me battre, mais je peut m'offrir à la politique et m'y dédié."

Comme sa devait sonner pompeux et mielleux. Pourtant, jamais elle n'avait dit ses paroles à personne, c'était ce qui protégeait son cœur, le plus grand lègue de sa mère. Sans cette conviction, elle ne serait surement qu'une coquille vide aujourd'hui, une poupée de son père pour le grand jeu qu'il n'avait jamais dévoilé. Il avait tué la petite fille qui espérait et croyait en la famille. Il ne lui avait plus rester que le pays et son devoir.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Héraut Estevan

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #13 le: 20 mai 2010, 14:26:31 »
a l'évidence, Estevan avait touché un sujet sensible, vu l'attitude soigneusement composée d'Anne, alors que jusqu'à présent, elle avait été à peu prés spontanée . Tant est qu'une fille noble pouvait l'être...

" Ordinaire ? Sans talent ? vous vous jugez durement, je trouve . Que vouliez vous dire par là ? Que vous pensez n'avoir de valeur que par votre lignage ?"

Puis Estevan eut droit à un éloge de Rethwellan en bonne et due forme . Le pire, c'est que là, elle était complétement sincère ! Servir son pays, oui il pouvait le comprendre . Il le faisait bien tous les jours pour une patrie d'adoption . Sauf que Anne en faisait un sacrifice personnel, ce qui, au fond était ridicule . Personne ne pouvait tenir sans contrepartie . Ce n'était pas humain, tout simplement...

" La loyauté va d'abord aux gens du pays, à mon avis . Le noble gére ses terres au mieux, dans l'interêt de ses payses, et du sien propre . On n'exige de personne de s'immoler sur l'autel de la politique . Et je sais de quoi je parle, mon père est le principal conseiller du roi d'Hardorn . Il travaille comme un fou, certes, mais il a toujours trouvé bonheur et repos auprès de ma mère, et joie auprès de mes frères et soeurs . Il aime sa vie, et en tire grande satisfaction .
J'ai bien l'impression que pour vous, ce n'est pas le cas . Vous ne tiendrez pas longtemps, si vous n'avez aucun bonheur propre dans votre vie... Et là, vous ne pourrez plus aider Rethwellan, ni qui que ce soit, d'ailleurs ."

Estevan s'était arrété de marcher tant le besoin de la convaincre s'était fait pressant . A continuer d'être une victime volontaire, Anne allait s'épuiser et tomber malade .
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »

Melarianne de Garsenc

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Re: Réflexion [Libre]
« Réponse #14 le: 20 mai 2010, 16:53:36 »
Oui, ordinaire et sans talent particulier. Elle n'avait aucun des don de sa famille, aucun don de la famille royal et c'était la toute l'ironie. Parce qu'elle n'avait pas ses don, elle avait survécu. Oh, elle avait un don, dont elle ignorait la nature, mais c'était la seule chose qu'elle avait et elle devait très attention de ne plus le réveiller, elle ne voulait pas paraitre malade.

"J'ai un don, qu'on as découvert dernièrement, mais pas le don qui fait la puissance de ma famille et de se fait, je ne peut servir qu'à la politique."

Elle avait eu le temps d'avoir de l'amour et d'apprendre la loyauté de sa mère, mais elle était morte avant de lui enseigner à trouver vraiment le bonheur. Melarianne l'avait donc chercher de son mieux dans ce qu'elle avait la permission de faire. Elle en avait trouver un peu dans la Cour d'Amour et dans la musique. Juste ce qui lui avait permis de tenir jusqu'à se jour, cela et le rêve qu'elle avait eu de pouvoir resserrer les liens entre Valdemar et Rethwellan, cette image qu'elle avait eu du pays de la liberté quand le Roi était venu en visite avec son fils.

"Si je ne le faisait pas, il n'y aurait personne pour le faire Héraut, je suis la seule femme proche de la ligne principale de ma famille. Beaucoup de gens dépende de se que je réussirai à obtenir pour ma famille."

La mélancolie était revenu avec la tirade d'Estevan. Comment aurait-elle pu ne pas le faire? Elle n'avait pas le choix, c'était sa vie, elle n'avait aucun ami, elle n'était qu'un instrument pour son père et son frère. Tout ce qu'elle avait c'était la harpe de sa mère et ses maigre souvenir enfermer au fond de son cœur. Elle du fermer les yeux pour ne pas craquer et retrouver la maîtrise de son cœur et de son âme. Cette promenade incognito était en passe de devenir une véritable erreur, il lui fallait tenir, elle ne pouvait pas échouer, l'épée n'était plus et son cousin, si pur et si innocent, avait besoin qu'on trouve une solution. Elle ne pouvait rien faire d'autre. Tout simplement.

Elle rouvrit les yeux et les posa sur Estevan.

"Nous fonctionnons tous comme nous le pouvons Héraut."

Elle avait ré-enfermer toute ses émotions au fond de son cœur, elle ne pouvait pas se permettre de se laisser aller. Il lui fallait trouver un moyen d'écourter la conversation avant qu'elle ne craque complètement. Elle regarda quelques seconde le jeune homme à ses côté, avoir été quelqu'un avec une moins bonne maîtrise d'elle, elle aurait pu se confié à lui, mais se genre d'erreur pouvait lui couter trop cher. Déjà, la confiance qu'elle lui avait donner était beaucoup trop grande et tout ce qu'elle avait dit pouvait venir au oreille du Prince et détruire le peu d'espoir qu'elle avait pu conserver.
« Modifié: 01 janvier 1970, 01:00:00 par Guest »