Le soleil descendait doucement à l'horizon, ses rayons encore fort baissait en même temps que son orbite. Après la cacophonie de l'arrivé des délégations, le palais semblait revenir lentement à son agitation habituel. Seul le champs des compagnon semblait être prisonnier de sa léthargie, sans que rien ne puisse vraiment l'en sortir. Des compagnons était coucher regardait le soleil descendre à l'horizon, mais on pouvait presque toucher la tristesse et la peur dans l'air, l'incompréhension.
Après le voyage de Rethwellan jusqu'à Haven, Melarianne aurait pu se reposer, rester dans ses quartiers, mais elle avait eu besoin de solitude et surtout, de réflexion. Vêtu d'une robe simple et plus robuste que celle qu'elle avait porté à son arrivé, noir et or, elle était sorti du palais. Seule, majestueuse et noble,
mélancolique aussi, elle s'était rendu au champ. Elle avait lut et s'était renseigner sur les compagnons, mais n'avait jamais put que les voir loin. La seule fois où elle en avait vu un de proche était à la dernière visite du Roi Urien, treize ans plus tôt. Jamais elle n'avait eu la chance d'en voir depuis, sinon durant les arrivés officiel des Ambassadeurs Hérauts. Elle voulait voir ses symboles de liberté, ses êtres qui pouvait juger les cœur des hommes et des femmes, sans distinction et trouver les plus méritant pour servir les petits comme les grands.
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Elle n'était pas venu pour la couronne, ou pour le pouvoir, contrairement à ce que tous pouvaient penser. Elle était venu pour son cœur, pour se rêve qui lui avait permis de garder une partie, une toute petit partie, d'elle-même intact à travers le temps. Elle n'avait jamais cru en un dieux ou une déesse en particulier, mais elle avait toujours fait de son mieux pour le peuple. Elle n'avais ni don de l'esprit, ni don de mage ou de barde et elle n'avait aucun talent avec les armes, quelle qu'elle soit. Tout ce qu'elle avait pour essayer de rendre se monde un peu meilleur, s'était son rang, son sang et sa personne. C'était tout ce qu'elle avait à offrir, son support, sa présence, et le royaume qu'elle représentait. Elle ne s'était jamais fait d'illusion, elle savait qu'un jour, on tenterait de l'utiliser pour son ascendance, et elle savait qu'elle ne pourrait rien y faire. Mais elle avait découvert qu'elle pouvait utiliser cela pour aider et non pour contraindre. Enfant, elle avait presque espéré être choisie pour échapper à son destin, mais l'adulte d'aujourd'hui savait que se n'était qu'une utopie et une pensée égoïste. Où qu'elle aille et quoi qu'il se passent, elle ne pourrait renié son sang et son rang, jamais. Il y aurait toujours quelqu'un pour en prendre avantage, et il ne tenait qu'à elle de le faire avant dans le sens qu'elle le voulait.
Elle regardait les compagnons dans le champs,
triste pour eux, triste de voir que même eux devait souffrir dans se monde mortel. Elle n'avait jamais cru en l'amour, même si son cœur s'en désespérait, parce qu'elle était Melarianne de Garsenc, princesse de Rethwellan, mais elle avait
espéré, juste un peu, pouvoir trouver du respect dans se royaumes et peut-être des gens qui puisse tenter de la comprendre et non de la juger sur son seul rang. Elle avait sentit son destin dans se royaume, espéré qu'elle pourrait y faire quelques chose de vrai. Mais elle avait été
déçu, elle avait lut dans le regard du prince tout ce qu'elle représentait et il n'y avait eu nul place pour le respect ou la compréhension, juste un désir de la fuir, un désir qui lui avait fermer le cœur. Elle ne pouvait pleurer, elle n'avait plus verser de larme depuis que son père le lui avait interdit, depuis le noir et la solitude imposer pour l'endurcir. Elle les avait toutes verser égoïstement sur elle, qui venait de perdre sa mère. Mais elle pouvait fermer les yeux et
laisser la douleur sourdre de son cœur, le laisser s'ouvrir au vent et aux dieux qui pouvait écouter une simple mortelle comme elle, indigne de leur attention, pour que la blessure saigne et ait une chance de guérir, pour se soulager de la douleur devenu presque trop grande après toute ses années à cacher son âme pour en garder une partie, une toute petite partie, intacte. Parce qu'après, quand elle rentrerait, elle devrait jouer le jeu politique le plus important de sa vie, sans état d'âme. Parce qu'elle devrait de nouveau refermer la porte de son cœur et de son âme. Parce qu'elle n'avait le droit ni à l'erreur, ni à la faiblesse.