Ho hisse la ....princesse

[Bronwyn de Tolan]

La dame Ysaline se précipita vers elles deux. Elle devait avoir son age, à peu de choses près, et avait certainement une expérience que les autres demoiselles n'avaient pas. Elle prit le flacon de sels, et dit à dame Ysaline.

"Allons l'installer confortablement, Dame, et ces sels la feront certainement revenir à elle. On aura certainement eu le temps de prévenir un Guérisseur, entre temps..."

Même si, elle en s'en doutait, la princesse ne souffrait que d'épuisement et d'un trop grand stress. L'autre jeune femme avait passé son bras sous la nuque de Mélarianne, Bronwyn l'attrapa doucement par la taille et elles la soulevèrent. Ce faisant les jupes de la princesse glissèrent, dévoilant ses bas. Heureusement, les appartements privés de la Princesse se trouvaient tout près. On leur tenait les portes ouvertes, et elles n'eurent qu'à traverser le petit boudoir privé de la princesse avant de se retrouver dans sa chambre. Encore un dernier effort, et elles purent la déposer sur le lit. Bronwyn lissa et arrangea sa tenue, avant de déboucher le petit flacon, plissant le nez...Elle le passa à plusieurs reprises sous le nez de la jeune princesse, tout en s'adressant à sa compagne.

"Merci de votre aide, Dame Ysaline. Je gage qu'elle souffre surtout d'épuisement et trop de tension..."

[Héraut Arthon]

Melarianne, tu commence à te réveiller. Tu bats des paupières, mais aussitôt tu sens que tu retombes dans le noir. L'épuisement est complet chez toi, autant pour tes Dons que physiquement.
Tu te bats pour te réveiller, et de nouveau tes yeux frémissent. Tu te sens vide et quand enfin tu te réveille, la sensation ne disparait pas.

[Melarianne de Garsenc]

Melarianne ne flottait pas comme normalement juste avant le réveil, elle se battait de toute la force de sa volonté pour s'arracher au vide noir et froid dans lequel elle était embourbé. Pas de chaleur, pas de présence et pas même de solitude, juste un immense vide froid et horrible, avec le souvenir de cette douleur qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps. Elle réussi à s'accrocher au réveil une mince seconde, mais cela lui échappa, glissant de sa conscience de nouveau vers le noir. Mais elle n'avait pas donner son dernier mots, elle ne finirait pas comme cela, seule dans le noir. Elle s'accrocha désespérément à sa conscience, pour finir par réussir à battre des paupière et ouvrir les yeux.

Cela faisait si longtemps qu'elle ne s'était pas senti aussi vide, pas depuis qu'elle avait intégré la cour d'Amour. Elle s'y était tant accrocher à la mort de sa mère, quand elle s'était rendu compte que l'amour n'était qu'une illusion pour les gens de son niveau, pour les plus haut noble. Que jamais elle n'y aurait droit. Elle se souvenait de se moment, le froid et le vide l'avait ravivél la douleur qui les avaient précédé aussi. Et l'espace d'une seconde, elle voulu abandonner, juste une fraction de seconde, avant de se sermonner, le temps qu'elle soit capable d'ouvrir les yeux. Elle ne pouvait pas abandonner, pas maintenant alors qu'elle avait encore une chance d'aidé. Elle reconnu petit à petit les deux dames à son chevet.

"Dame Ysaline, Bronwyn? Qu'est-ce...."

Elle se releva le plus doucement possible, hors de question qu'elle s'évanouisse de nouveau. Elle se sentait si faible qu'elle s'accrochait de toute sa volonté au petit geste et à la conscience pour en pas retombé. Elle se souvenait vaguement d'une douleur au crâne atroce suivie de se vide qui l'avait aspirer. Elle ne voulait plus revivre cela, pas si elle voulait être capable d'autre chose que de faire pitié. Elle était forte et en bonne santé, comment une tel chose avait pu arrivé. Elle se senti coupable d'avoir mit trop de passion dans son désir de faire une cour. Elle n'était pas de se royaume et n'avait pas le droit de s'immiscer dans sa politique, sinon que pour proposer. Ses demoiselles devrait faire leur propre choix.

[Anonymous]

La porte s'ouvrit et guidée par la dame d'Honneur de la princesse, Ysaline déposa la jeune femme sur son lit. Elles avaient essayé d'être les plus discrètes possible afin d'éviter que la nouvelle ne se répande mais quelques pages avaient surpris l'étrange petite troupe. La dame de Louhens leur avait lancé un regard noir, faisant bien comprendre qu'elle n'oublierait pas leur visage si la rumeur devait s'ébruiter…

- Je vais ouvrir la fenêtre pour faire entrer un peu d'air et chercher un peu d'eau fraîche…

Ysaline jeta un oeil à Bronwyn qui faisait respirer les sels à la princesse. Elle avait surement raison sur l'état de sa compatriote cependant Ysaline souhaitait rester près de la princesse. Elle serait surement gênée par les événements et la dame de Louhens espérait la réconforter et lui offrir un peu de sympathie après le dur exercice qu'elles venaient toutes de traverser. Ysaline soupira en repensant au nid de vipères dans lequel la princesse s'était jetée et se retourna vers Bronwyn, un plateau contenant 3 verres dans les mains.

- Buvez vous aussi, sans quoi c'est vous que nous allons devoir transporter ensuite!

Elle sourit à la demoiselle d'honneur, admirant son sang froid et son calme. Guettant les signes annonçant le réveil de la princesse, elle bu une gorgée de vin épicé tout en chuchotant à Bronwyn:

- Damoiselle Mélarianne à de la chance de pouvoir compter sur vous. Ce ne doit pas être facile d'arriver dans une cour sensiblement hostile, en plus par les temps qui courent, la joie et la bonne humeur ne sont pas choses courantes. J'espère sincèrement que la Princesse se remette très vite afin de couper court aux bruits de couloirs qui vont se répandre...  Je ne connais pas suffisamment les demoiselles DeFeriel de d'Hortness mais je pense que l'épisode risque de nourrir leurs conversations quelques temps...

Elle posa son verre et prit un mouchoir qu'elle humidifia afin de le passer délicatement sur le visage de la princesse. Il y avait dans ses gestes de la douceur et dans son regard de la compassion telle une mère veillant son enfant malade... Lorsqu'Ysaline s'en aperçu, elle suspendit son geste l'espace d'un instant et reposa le tissu humide sur le plateau, cachant son mal être dans un sourire quelque peu incertain...

C'est à ce moment que la Princesse sembla reprendre conscience un court instant. Ysaline lui prit la main et tenta de la redresser un peu, avec autant de délicatesse que possible.

- Damoiselle Melarianne... Revenez à vous... Courage! Accrochez-vous, tout va bien, vous êtes dans vos appartements...

Ysaline mit de la persuasion dans sa voix et fit signe à Bronwyn de parler elle aussi à la princesse afin de l'aider à sortir de l'inconscience et de la rassurer. Ysaline serra un peu plus la main de la jeune femme, sentant qu'elle luttait au fond d'elle-même...

[Bronwyn de Tolan]

Elle alla prendre un flacon sur la table de toilette de Mélarianne et imprégna un petit mouchoir de la lotion qui s'y trouvait, frottant le tempes et l'intérieur des poignets de la jeune princesse.

Un instant, elle avait cru que dame Ysaline avait préféré rester pour pouvoir glaner quelques ragots plus croustillants, mais son attitudes très maternelle la détrompa. Elle avait l'air d'être revenue des jeux habituels de Cour, plus agée..peut être veuve et très satisfaite de son état ? En tous cas, cela n'allait peut êter pas aider Mélarianne à se reprendre si elle s'accrochait à cette femme comme mère de substitution...

Elle prit un verre de vin épice et en but quelques gorgées. On trouvait un excellent vin à Valdemar, et elle trouvait presque dommage d'y ajouter tant d'épices..Ou peut être parce qu'elle était habituée aux boissons plus rudes de ses terres natales ?

"Une cour sensiblement hostile ? répéta-t-elle avec une certaine ironie froide. Vous n'avez pas tort, aucun représentant de Rethwellan ne s'attend à trouver un cour plutôt hostile en arrivant à Valdemar, il faut bien le dire. C'est...assez inattendu."

Et qu'elle aille le répeter si cela lui plaisait, cela reviendrait peut être aux bonnes oreilles. En tous cas, le matin même deux courriers scellés était partis pour Rethwellan, décrivant le conseil, et surtout la réaction du "couple" régnant...

"Mais nous ne serions pas ce que nous sommes si nous nous laissions déstabiliser par quelques courtisans, n'est ce pas ?" reprit-elle avec un sourire un peu moins froid. "Les d'Hortness sont de noblesse plus récente que les De Feriel...QUant à eux, j'ai déjà entendu que le Baron De Feriel défraye la chronique à chaque conseil, et je ne suis pas arrivée depuis longtemps..."

Elle haussa les épaules, les deux petites nobles lui avaient paru amusantes, chacune dans son style, et plutot dépoussiérées des standards de la noble demoiselle. Si elles voulaient cancaner pour occuper leurs journées entre leurs leçons...Qui ne l'avait pas fait à cet age ? Sa jeune maitresse semblait vouloir revenir à elle, et elle lui tapota doucement la joue, lui parlant à son tour.

"Revenez à vous Mélarianne, allons, il faut que vous mangiez quelque chose avant de vous reposer. Je suis avec Dame Ysaline et tout ira bien, allez, faites un petit effort."

[Melarianne de Garsenc]

La princesse réussit à doucement, très doucement et très lentement à s'assoir. Même dans cet faiblesse, elle gardait cette grâce qui la caractérisait et la douceur qui était sienne. Elle avait prit le temps nécéssaire pour s'assoir plutôt que d'essayer de se relever d'un coup comme d'autre l'aurait fait, si bien qu'elle se retrouva assise sans trop d'étourdissement, même si elle dut prendre quelques secondes, une fois installer, pour que la faiblesse refoule un tout petit peu.

Une fois qu'elle put relacher sa concentration sur le geste qu'elle avait fait, elle remarqua qu'on l'avait transporter dans sa chambre et coucher avec une certaine douceur.

"Merci Dame Ysaline, Bronwyn."

Elle leur sourie doucement, même dans son état, elle continuait de penser au autre. Et si sa voix était plus faible qu'à l'habitude, plus lente aussi, elle faisait visiblement un peu d'effort pour garder un ton de voix acceptable pour quelqu'un de son rang.

"Que c'est-il passé?"

Elle se souvenait de la cour, puis la douleur et ensuite l'immense faiblesse qui n'avait pas refouler. Mais elle ne se souvenait de rien par la suite. Elle ne savait donc pas combien de temps elle était rester évanouie, ni ce qui s'était passé entre-temps et c'était important pour elle de le savoir. Il ne fallait surtout pas que l'on la croie malade. Elle avait toujours eu une bonne santé, et elle ne voulait pas perdre le peut de chance d'avoir le mariage pour lequelle elle était là.

[Anonymous]

Ysaline aurait aimée parler plus longuement avec la dame d'honneur mais la princesse revenait à elle et elle se dit qu'elle aurait le temps de papoter plus tard. Elles surveillèrent Melarianne lorsque cette dernière se redressa doucement. Ysaline reconnu en elle la sagesse et le calme d'une jeune femme réfléchit. Toute autre aurait sautée sur ses pieds pour s'évanouir à nouveau...

-Damoiselle Melarianne, comment vous sentez-vous?

Elle lui tendit un verre de vin épicé afin de lui donner un peu d'aplomb et repoussa une mèche de cheveux dans son dos avec douceur.

- Tout va bien. Vous aviez fini de nous parler de votre projet de cour d'Amour à Haven et soudainement vous êtes devenue très pâle. Damoiselle Bronwyn et moi-même vous avons transporter dans vos appartements afin de vous reposer. Tout cela c'est passé il y a moins d'une demi unité de bougie graduée.

Ysaline se voulait rassurante. Elle savait les enjeux que pouvaient avoir de tels incidents dans la négociation d'une union et se doutait bien que la princesse mettrait du temps à faire oublier ce ridicule incident. Comme si tout le monde était parfait et n'avait jamais droit à l'erreur! Ysaline n'avait jamais enviée sa soeur ainée et malgré toute son admiration pour la jeune princesse, ne souhaiterait pas être à sa place, même pour l'amour de son défunt époux...

- N'ayez crainte, je ne suis pas ici pour me moquer de votre faiblesse. Vos paroles et votre vision de la noblesse ont su gagner mon respect et ma sympathie. J'ai l'impression que nous aurons encore beaucoup de sujets à débattre mais pour le moment, je souhaite juste m'assurer que vous vous portez bien. Buvez encore. Le vin vous redonnera un peu de force et les épices qu'il contient son très bonnes pour vous empêcher votre tête de tourner.

[Bronwyn de Tolan]

Elle n'eurent pas le loisir de bavarder plus avant, Mélarianne revenait à elle. Bronwyn posa une main sur son épaule en souriant, mais l'empêchant de se relever trop vite.

"Pas trop vite, sinon, vous allez vous trouver à nouveau mal".

Un page était entré et avait déposé une collation sur un plateau presque aussi grand que lui, et Bronwyn espérait que le regard qu'elle lui avait lancé le découragerait de tous bavardages inutiles. A présent, si la princesse avait bien utilisé un don quelconque sans le maitriser, elle aurait besoin de restaurer ses forces. Et il faudrait que Bronwyn aie une conversation serieuse avec elle, en espérant que Mélarianne ne se défile pas.

"Et quand vous aurez fini le vin, mangez, il le faut. Et après vous devrez vous reposer."

Elle choisit quelques mets parmi les plus appétissants et reconstituants et les déposa sur une assiette qu'elle lui tendit, toujours souriante.

"Je sais combien vous aviez à coeur ce projet de cour d'amour, mais vous exténuer ainsi ne vous mènera nulle part. Nos efforts devront porter sur la durée, et vous devrez ménager votre énergie en conséquence. Et la création de cette cour sera moins aisée que vous ne l'auriez escomptée."

Il faudrait qu'elle parle aussi à cette dame Ysaline de Louhens. Il leur faudrait des contacts et des appuis parmi les membres de la noblesse, elle ne voulait pas partir chasser un gibier récalcitrant avec une seule flèche dans son carquois.

[Melarianne de Garsenc]

La princesse ne comprenait pratiquement rien de ce qui arrivait depuis la fin de sa tirade. Elle avait presque l'impression d'être dans ses cauchemars où l'on ne peut rien faire... Elle se sentait faible et totalement vide et elle ne comprenait pas comment elle avait pu en arrivé à se moment, à se point de fatigue par un simple discourt. Serte elle  s'était laisser emporter, comme elle ne l'avait pas fait depuis si longtemps, mais était-elle d'aussi faible constitution que les autres dames devait le penser? Elle avait toujours été en bonne santé, même si elle n'avait pas le don de la terre. Elle prit doucement une gorgée de vin, pour ne pas qu'il lui monte immédiatement à la tête et mangea un peu quand Bronwyn la lui posa doucement sur les jambes. Elle avait faim, mais elle était si fatiguer, qu'elle ne comprenait pas comment elle pouvait avoir si faim.

"Merci Dame Ysaline, votre présence est très aprécié."

Elle ne pouvait savoir si la Dame était sincèrement, mais elle voulait bien le croire. C'était plutôt la dame Morag qui l'inquiétait. Cette dame était du genre à adoré rabaisser les autres pour se valorisé, plutôt que de se valorisé réellement par quelques chose de constructifs. Une seule rencontre avait suffi pour qu'elle puisse la cerner en partie. Elle regarda ensuite Bronwyn.

"Je ferai plus attention."

Sa voie s'était fait très pensive, il lui fallait trouver pourquoi c'était arrivé, car si cela pouvait arriver ainsi, d'un coup, peut-être avait-elle été toucher d'une autre façon par le mal qui touchait sa famille en Rethwellan, peut-être que le fait de s'éloignait la fatiguait? Elle devrait se pencher sur cette question si elle ne voulait pas que cet évanouissement se répète.

[Anonymous]

LA jeune princesse semblait très troublée et pensive. Elle ne réussit pas à capter longtemps son regard pour essayer de comprendre se qui lui arrivait. Elle semblait quelque peu étonnée, comme cherchant des réponses. Ysaline n'en avait pas et à voir les gestes familiers de Bronwyn, elle se dit que peut-être les deux femmes avaient des choses à se dire et que sa présence n'était plus la bienvenue.

Elle lissa nerveusement le velour de sa robe puis se leva avant de s'encliner vers la princesse et sa demoiselle.

-Je crois qu'il est temps pour moi d'aller annoncer que vous êtes en pleine forte et que le voyage fut plus long pour vous que vous ne souhaitiez l'admettre Princesse Mélarianne. Reposez-vous encore un peu et j'espère avoir le privilège de vous revoir bientôt.

Elle fit trois pas en arrière avant de tourner le dos avec cette grâce posée qui caractérisait la demoiselle de Louhens.

[Bronwyn de Tolan]

"Dame Ysaline, j'espère avoir le plaisir de vous voir ce soir au diner de la cour, et de pouvoir converser plus longuement avec vous. " dit-elle à la jeune dame quand celle ci choisit de prendre congé. Elle la salua de la tête et sourit à ses nobles intentions, mais malheureusement, le mal était surement déjà fait...

Elle prit à son tour quelque grains de raisin dans l'assiette posée sur un plateau et les grignota tranquillement en attendant que Mélarianne se restaure.

"Mélarianne, est ce que vous aviez la moindre idée que vous avez une quelconque capacité qui s'apparente à de la magie mentale ? Vous avez un talent que je ne peux pas identifier, mais vous l'utilisez trop, ce qui vous laisse en permanence au bord de l'épuisement. Je ne peux pas grand chose pour vous en ce qui concerne la magie mentale, mais il vous faut trouver quelqu'un pour vous aider ici. Et d'ailleurs, ce serait une excellente idée et nul doute que cela vous rapprocherait du prince ou de sa suite. Je ne peux que constater qu'il nous bat froid depuis notre arrivée. Je sais que vous n'avez pas le don de la terre, mais est ce que l'on vous a parlé d'autre chose ?"

[Melarianne de Garsenc]

Melarianne salua aussi Ysaline avec une certaine chaleur, sans en mettre trop pour ne pas montrer de favoritisme ou de parti prie avant d'en connaitre mieux sur les clans et les alliances noble de Valdemar. Mais la femme lui avait montrer une fraicheur qui lui manquait trop souvent dans sa vie. Mais elle ne tenta pas de la retenir, elle avait besoin de réfléchir et ne pouvait le faire avec une Valdemarienne à son chevet. En la regardant partir, Melarianne pensa à combien elle avait été sûr d'elle, tellement confiante, elle avait négligé pourquoi elle était là. Elle le savait maintenant, elle avait voulu manipuler les dames et voila ce qui lui arrivait. Elle avait eu tendance à trop être choyer par la vie et le respect des autres. Elle avait toujours eu connaissances des milles et un courant de politiques de Rethwellan et elle avait voulu faire la même chose dans se royaume si différent. Aucune surprise qu'elle ait échoué. Pourtant, malgré tout, elle restait un des espoir de son pays pour traverser la crise, elle ne pouvait pas laisser sa famille dans l'état, ceux avec le don de la terre était en passe de devenir fou...

Comme ses pensée suivait se chemin pendant que la Dame de Louhens sortait, les pensées de Bronwyns semblait avoir suivi un chemin parallèle parce que ses paroles surprirent grandement la princesse. Un don de l'esprit autre que la terre? Elle tourna toute son attention vers sa magicienne.

"Je n'ai pas eu connaissance que ma mère ait eu un autre don et mon père ne m'a jamais parler de tels don dans sa famille..."

Elle réfléchissait et cherchait, mais ne voyait pas quel don elle pourrait possédé...

"Je pensait sincèrement n'avoir aucun don mental de ma famille. Il sont beaucoup plus rare en Rethwellan, même si il sont plus présent qu'en Karse ou en Hardorn."

Non, elle ne voyait pas quel don elle pourrait avoir.

[Bronwyn de Tolan]

"Le don est peut être passé inaperçu chez vos parents ou grands parents. Et si le duc de Garsenc avait un don de cette sorte, je pense que nous le saurions. En tous cas, je pense qu'il se manifeste quand vous êtes stressée, tendue, ou trop fatiguée. Vous devriez essayer d'identifier ces moments."

Elle s'écarta un instant de Mélarianne, pour tirer les rideaux de la pièce, la plongeant dans la pénombre.

"Vous devez prendre du repos, à présent. Il est important que vous reparaissiez à la cour le plus vite possible, fraiche et dispose, pour couper court aux cancans."

[Melarianne de Garsenc]

Melarianne hocha la tête. Oui, il lui faudrait trouver l'origine de se don, mais surtout apprendre à le cerner et à le contrôler. Mais pour l'instant, la fatigue la rattrapait et elle n'était pas du tout contre dormir un peu. Ses pensée lui échappait et quand Bronwyn ferma les rideaux, elle se rallongea doucement dans le lit pour dormir un peu.

"J'apprécie votre discrétion et votre aide Bronwyn, je ne l'oublierai pas quoi qu'il arrive."

Une façon de remercier la femme et de lui rappeler qui elle servait pour l'instant. Car elle ne doutait pas que son père tenterait d'avoir les détails de l'Ambassade dès qu'il le pourrait. Malgré la fatigue, Melarianne devait continuer le jeu de la politique. Elle n'avait jamais eu le choix quand à sa participation, mais elle avait toujours mit un point d'honneur à le faire à sa façon.

Elle ferma les yeux et s'endormit rapidement.