Enora sourit à Thalyanna avec philosophie quand cette dernière parla de ce que les paysans pensait des nobles.
"Tu sais, la vie que tu évoque pour les nobles est celles des grands nobles, les barons, les comptes et les autres grands titres. Ma famille a gagnée sa noblesse à la guerre et nous n'avons pas une grande fortune non plus. Nous sommes des gens simples qui aime à apporter leur contribution à la société. Je peux néanmoins comprendre ce que tu veux dire... l'herbe parait toujours plus verte de l'autre côté de la clôture."
Enora ne put s'empêcher de pensée à Saskia à ce moment là. Elle avait beaucoup de peine pour la fille du Baron DeFeriel. Elle n'avait jamais put être ce qu'elle voulait être.
"Mais tu sais, ce tu décrit n'est que la partie visible de la noblesse, a part pour des gens comme ma famille et moi, la noblesse, c'est surtout la politique, les intrigue, les faux semblant et l'apparence. Ils sont tous aussi prisonnier de leur condition que les paysans du royaume. Pas d'amis, prisonnier de leur mensonge, des apparence, l'amour n'a pas de place dans leur vie non plus et les mariages ne servent que pour accroitre leur pouvoirs et contracté des alliances. Aucune fonction, aucun métier n'est réellement meilleur qu'un autre... juste différent je dirais."
Il y avait de la tristesse dans le regard d'Enora. Elle savait combien la noblesse pouvait être pesante, méchante et égoïste. Cependant, il n'était pas vraiment facile de le décrire, pas à une première rencontre, ni en quelque mots.
"Et cependant, certain réussissent néanmoins à se trouvé réellement, à s'élever contre leur pairs et à réellement oeuvrer pour le bien du royaume... mais je vais te dire une chose qu'on me dit depuis toute petite et que je crois dure comme fer. Ce n'est pas le sang qui fait le noble, car la noblesse, elle vient du cœur et de l'âme."
Enora sourit alors à la jeune guérisseuse, elle croyait réellement en cette phrase que sa mère n'avait jamais cessé de lui rappeler et qu'elle avait fait sienne. C'était un peu la devise de leur famille.
Puis la conversation dériva vers la peau de la jeune fille, et si le sujet lui était un peu embêtant par moment, elle était tout de même heureuse de changer de sujet.
Et c'était la première fois que quelqu'un lui disait comme un compliment qu'elle était assorti à son compagnon. Enora en fut touché. Habituellement, si les gens la comparait à un compagnon, c'était pour l'insulter. Elle c'était faite une sorte de carapace, avait appris à ne pas prendre personnelle ses attaques. Les gens se méfiait de ce qui était différent, et donc ce n'était pas sa personne, mais sa différence qu'il attaquait. L'adolescente fut néanmoins heureuse et touché par le compliment déguisé de la guérisseuse.
"Je suis effectivement Albinos. Oui le soleil me faisait mal au yeux quand j'étais petite, mais je m'y suis habituer, tout autant que j'évite habituellement de m'y exposer complètement. C'est la raison pour laquelle je porte toujours un capuchon." Enora tira un peu sur celui qui recouvrait sa tête et faisait de l'ombre à ses yeux. " Sans cela, non seulement j'aurais sans doute souvent mal aux yeux, mais je prendrait aussi beaucoup de coup de soleil. Ma peau ne peux bronzé, elle ne fait que bruler... et c'est assez douloureux je dois avoué."