Melarianne soupira, elle n'avait pas voulu rejeter ainsi le Héraut, mais il ne pouvait comprendre sans savoir qui elle était et elle ne pouvait le lui dire sans perdre se moment précieux. Il y avait tant qu'elle aimerais dire à quelqu'un, mais qu'elle ne pouvait le faire parce qu'elle était qui elle était. Alors se moment, sans avoir tout le poids de la royauté sur les épaules, elle la seule femme qui restait encore suffisamment proche du Roi... Elle n'avait pas envie de parle de son don, qu'elle ne sentait plus depuis quelque temps déjà, pas plus qu'elle n'avait vraiment envie de repartir voir son oncle les mains vides, même cela le laissait de plus en plus présager. Elle se fit plus douce, parce qu'elle voyait bien qu'Estevan essayer de l'aider.
"Oui cela changerait quelque chose. Cela changerait tellement de chose."
Son secret commençait à tant lui peser. Elle n'avait pas été honnête, et même si cela devait finir cette discutions, elle sentait qu'elle devait se libéré le cœur. Pourtant, elle ne dit rien, pas encore.
"En Rethwellan, quelqu'un qui échoue n'a jamais fait de son mieux et je ne peux pas me permettre d'échouer, pour mon oncle et pour tant d'autre chose."
Et pour son père qu'elle ne pouvait plus supporter. Parce qu'elle ne pouvait rien lui refuser, parce qu'elle se sentait comme une esclave en sa présence. Parce qu'elle n'avait plus beaucoup d'espoir. Si cela échouait... elle ne savait pas ce qui adviendrait d'elle, mais elle savait tout au fond d'elle qu'elle était au bord du gouffre et qu'elle ne pourrait bientôt plus protéger cette pars de son âme de l'influence de son père.
"Si je venais à échouer..."
Elle regarda devant elle, ne pouvant supporter le regard de compassion du Héraut.
"Alors je ne sais ce qui adviendra de moi, car c'est ce que je suis. Je ne suis pas une combattante, ni une mage. Pas même une érudite, être Noble est tout ce que j'ai pour aider à améliorer un peu le monde dans lequel on vit. J'ai toujours su que mon destin serait dans la politique et si je suis ici, c'est en parti par choix. J'ai été élevé pour un mariage politique, pour soutenir mon mari et géré sa maison."
C'était dit sur un ton très doux. Triste aussi, mais résigner. Elle savait ce qui arriverait si elle échouait. Son père ne lui permettrait plus jamais la moindre liberté et s'assurerait qu'elle serait réellement sa marionnette en tout avant de la laisser quitter son regard de nouveau. Elle regarda de nouveau Estevan.
"C'est pour cela que je suis ici, pour que mon mariage, pour que mon sacrifice ne soit pas seulement pour le pouvoir des autres, pour qu'il servent à quelque chose. Ne me juger pas, Héraut, parce que c'est la seule chose à laquelle je puisse aspiré sans trahir ma mère et surtout, sans me trahir moi-même."
Puis elle ajouta pour elle-même, si bas que seul le compagnon put entendre.
"Même si il semblerait que ses sacrifices soit fait pour des chimères."