Melarianne regretta un peu ses paroles, elle n'avait pas le droit de juger aussi durement le Roi et son fils sans savoir pourquoi, mais la situation la minait et durement. Elle avait espéré au moins quelque chose plutôt que cette... ignorance. Elle s'était offerte, totalement, devant tous. Et on lui avait montrer une simple courtoisie de circonstance, comme si elle n'était rien d'autre qu'une importune que l'on ne pouvait tasser. Elle aurait pu le comprendre venant des noble de haute lignée qui pouvait convoité le prince pour leur fille, mais du Prince et du Roi? Elle n'aurait pu l'imaginer. Croyait-il donc qu'elle avait tant changer depuis leur visite en Rethwellan? Elle n'avait pas eu le choix d'être discrète dans ses largesse et dans sa gentillesse à cause de son père, mais elle avait espéré qu'eux aurait pu voir. Mais non, elle n'avait même pas eu une seule visite du Prince, ni droit à aucune audience avec le Roi pour parler de la demande de son Roi et des traités. Aucune rencontre officiel, sinon son arrivé.
"Rien, et c'est le problème. Je n'ai eu droit à aucune visite du Prince, malgré la demande en mariage officiel de la part de mon oncle au Roi pour son fils et moi. Aucune audience avec le Roi. On m'a accorder les privilèges de mon rang, mais rien de plus. J'étais encore une enfant quand le Roi est venu pour les funérailles de ma mère et qu'il as amener son fils. J'aurais cru qu'ils se seraient au moins souvenu de la fille que j'étais et aurait tenter de me connaitre pour la femme que je suis devenu. D'enfant royal à enfant royal."
Il y avait de la tristesse dans ses paroles, de la solitude aussi. Mais surtout, de la lassitude.
"Je me suis battu depuis la mort de ma mère pour mes idéaux, pour se rêve que je gardait au fond de moi. Si on m'ignore, je ne peux rien faire, ni plaider ma cause, ni les forcer à me rencontrer, sinon je perdrai tout. Tout ce que je peux faire, je l'ai fait et voila une autre preuve contre moi, je suis trop faible pour résister à une fièvre. Pourquoi voudraient-ils de moi après cela? Non, tout ce que je peux faire, c'est travailler pour que cet ambassade ne soi pas un total échec."
Une autre larme roula, silencieuse et solitaire comme la princesse si pale, si vulnérable.
"En Rethwellan, ce n'est pas comme à Valdemar, nous n'avons pas de Héraut du Roi ou de la Reine, pas de compagnon, pas d'amis parfait. La politique est partout, et je suis né dans une famille de Haute Noblesse, et non au sein de la famille directe du Roi. Si je suis Princesse en titre, c'est parce que mon Oncle n'a eu aucune fille, et qu'il faut aller loin dans la ligné pour en trouver une autre. Mon oncle ne peut se permettre la moindre faiblesse, pas plus que moi, mes cousins ou mon frère. Nous ne pouvons nous permettre de faire confiance à personne."
Elle s'était tourné vers Yaelle, ses yeux vert doux regardait avec indulgence et patience la jeune femme. Ceux qui n'était pas né dans se milieux avait souvent de la difficulté à le comprendre.
"Le simple fait de me soigner peut vous amener des problèmes. Ceux qui le découvrirons voudrons obtenir, soit des renseignement contre moi, soit un moyen d'obtenir mes bonnes grâces par vous. Certain n'hésiterait pas à vous tuer ou vous détruire si ils pouvaient m'atteindre par vous. La politique est sans pitié."
Elle le regrettait sincèrement. Elle était de lignée royale, mais surtout, elle avait aimer sa mère et l'avait écouter. Elle aimait sincèrement son royaume et les gens. Elle était cygne dans un monde d'oiseau de proie. Mais elle avait toujours compter sur son éducation, son charme et son sang royal pour trouver son chemin et faire ce que son sang et son rang exigeait réellement d'elle. Mais aujourd'hui, elle était fatiguer, fatiguer, lasse et seule. Fatiguer de se battre dans se monde qui ne demandait qu'à la dévorer, fatiguer de se donner corps et âme. Soudain elle ne eu assez, assez d'espéré après un prince qui n'avait que faire d'elle, après un royaume qui était en déclin. Elle avait voulu les aider et voila ce qu'il en faisait? Et bien elle retournerait à Rethwellan pour trouver un autre solution au problème de son royaume, se marierait avec un inconnu, avec un ivrogne ou un batteur de femme si il le fallait. Elle n'allait pas être la victime de la politique, ni celle de ce royaume qui ne voyait rien en elle qu'un opportuniste. Le feu dans ses yeux quand elle se retourna vers Yaelle montrait son état d'esprit.
"Merci pour votre écoute et vos conseil. Je sais votre sincérité, mais savez vous à quoi vous vous exposer? Si on vous voit avec moi, votre vie, celle de tous vos amis, proche et autres pourrait être en danger, certain ne reculerons devant rien pour m'isoler ou vous manipuler. Je ne voudrais être la cause de votre ruine, vous être trop pur et douce pour cela. Ma vie, je la dédie à permettre au gens comme vous de faire leur métier en paix, sans avoir à se soucié de la politique. Je ne voudrais avoir vos regret sur la conscience."
Elle se sentait très fatiguer, trop d'émotion, trop de fatigue, trop de chose accumuler, la princesse sentait venir le sommeil.